Conseil pour s'intégrer

Bonsoir à tous je souhaiterais savoir comment fait on pour s'intégrer en Espagne , es ce que certain de vous ne parlais pas un mot d'espagnol et si oui comment vous avez fait pour y arriver. Es ce que vous êtes aimé par les espagnols ou bien êtes vous vu comme les envahisseurs . Merci à tous

Bonjour Peyrolles,

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Merci

Priscilla

Bonjour,
Pour ma part je ne parlais que quelques mots "classiques" en espagnol à mon arrivée à Benicassim. Je me suis inscrit aux cours donnés par la marie (50€ pour l'année) pour parfaire mon vocabulaire, et surtout j'ai rencontré des espagnols du cru (à la plage, dans les cafés, les restaurants, les fiestas,..) qui me font progresser jour après jour dans leur langue. En règle générale j'ai été très bien accueilli.
Les espagnols font de gros efforts pour qu'on les comprennent, et jamais je n'ai été considéré comme un envahisseur. Bien au contraire, ils sont fiers que l'on vienne vivre dans leur pays.
Mes seules difficultés ont été (et sont encore) au niveau de l'administration ! Mais maintenant, j'y vais accompagné d'un espagnol et ça se passe mieux !
Ceci est le reflet de ma situation personnelle.
Bonne journée,
Serge

Bonjour merci de votre accueil 😀

Merci pour l'information ce n'est pas toujours évident avec l'administration même quand on parle la même langue !!! C'est gentil d'avoir pris le temps de répondre .

salut

pour les administrations, on peut se faire aider et pour la langue, l immersion est le meilleur moyen par exemple regarder un peu la télé espagnole et lire le journal local et discuter avec les gens.

Et ça vient peu à peu.

Steph

Bonjour !
Je n'ai pas de notion c'est ça qui m'inquiète . Es ce que les gens parle un peu plus français espagnol sur la Costa blanca ?

Peyrolles a écrit:

Bonjour !
Je n'ai pas de notion c'est ça qui m'inquiète . Es ce que les gens parle un peu plus français espagnol sur la Costa blanca ?


Bonjour,

Et si vous preniez quelques cours avant de vous expatrier?

Ceci dit, il y a quand même bon nombre de personnes qui partent vivre à l'étranger sans avoir aucune notion de la langue du pays d'accueil et cela fait partie de l'expérience de l'expatriation.

L'espagnol est proche du français, ne vous inquiétez pas, ça va aller...
Si vous vous installez dans une grande ville vous trouverez des francophones mais si vous allez dans un petit bled où que ce soit en Espagne, vous aurez alors un peu plus de mal à trouver des espagnols qui parlent français.
Mais, les espagnols sont accueillants et font beaucoup d'effort pour comprendre et se faire comprendre par les étrangers car ils sont super fiers que vous ayez choisi leur coin pour y vivre  ;)

Cdt,
Chrystel

Merci beaucoup pour votre réponse chaleureuse .

Nous avons acheté un appartement à 80 km au Sud de Malaga, sur un coup de coeur.
Un endroit charmant mais assez peu touristique. Nous ne parlions pas du tout l'Espagnol, les locaux sont rares à comprendre l'Anglais et encore moins le Français.
Les premières semaines nous étions un peu "perdus", mais les andalous sont extrêmement dévoués et gentils.
Je me suis mise à apprendre l'Espagnol avec "duolingo", site gratuit, et en peu de temps j'ai pu me faire comprendre. Bon, il est vrai que mes interlocuteurs font preuve de bonne volonté...

merci pour votre site , car moi j'apprend avec Babel , mais c'est payant ! merci

Super merci pour l'info je vais essayé avant de changer de vie

Bonsoir,

Vous avez également un site gratuit très bien fait pour apprendre l'espagnol
http://www.espagnolfacile.com/

Cdt,
Chrystel

Effectivement merci beaucoup il a l'air assez clair

C'est très bien Duolingo, en plus c'est ludique.

Merci. Effectivement je complète "duolingo" avec "espagnol facile", surtout pour les explications de grammaire.
C'est exceptionnel cette aide gratuite, je remercie tous ceux qui se donnent du mal pour partager leur savoir.

C'est vrai que cette aide est précieuse merci

Je déterre (encore) un post vieux de plusieurs mois, juste pour remercier le membre qui a donné l'info sur Duolingo.
Ca complètera la méthode que j'ai achetée et les livres de grammaire.

leftie17 a écrit:

Je déterre (encore) un post vieux de plusieurs mois, juste pour remercier le membre qui a donné l'info sur Duolingo.


J'en suis heureux. Ce fil de discussion m'avait échappé et je ne connaissais pas Duolingo.
Merci !

oui moi j'apprends avec Duolingo qui est ludique et qui n'avance pas trop vite. On a le temps de mémoriser avant de passer à la leçon suivante.
La télé pour moi c'est trop rapide; j'ai essayé d'écouter la télé en espagnol mais ils parlent beaucoup trop vite et je ne comprenais RIEN.
Je crois que c'est mieux de déjà parler un peu avant d'y aller.

Je croix que c'est essentiel de comprendre et de parler la langue avant d'y aller...
Je viens de m'inscrire sur duolingo, c'est personnalisé, on choisit le temps qu'on va consacrer à l'apprentissage chaque jour, ça me va (j'ai même appris en faisant le test que les chats mangent des pommes   :)

J'ai déjà appris les rudiments de plusieurs langues et ça fait toujours plaisir aux habitants quand on fait des efforts pour parler leur langue.
Je travaille dans le tourisme et les vacanciers aussi apprécient (bon, le sud-coréen et le néerlandais, j'ai du mal  :D

Je viens de faire ma première leçon sur duolingo et je suis agréablement surpris par la convivialité du site. Je vais essayer de me tenir à la leçon quotidienne...

Je confirme, Duolingo est vraiment agréable à utiliser, ludique et on révise les base très facilement. J'ai installé l'appli sur mon smartphone, avec un rappel à 19h00 au cas où je n'ai pas pensé à l'utiliser dans la journée.

leftie17 a écrit:

Je confirme, Duolingo est vraiment agréable à utiliser, ludique et on révise les base très facilement. J'ai installé l'appli sur mon smartphone, avec un rappel à 19h00 au cas où je n'ai pas pensé à l'utiliser dans la journée.


Bonsoir,

Ça c'est de l'organisation  ;)

J'ai toujours préféré à Duolingo, espagnolfacil.com
https://www.expat.com/fr/immobilier/europe/espagne/

Bonjour,
La question de l'intégration ne se limite pas à la l'apprentissage de la langue. Moi, je suis de nationalité espagnole, je parle couramment la langue et cependant, beaucoup de choses m'agacent dans ce pays et notamment les tracasseries administratives...Je précise que bien qu'espagnol, je suis né, ai grandi et toujours vécu en France. je connaissais l'Espagne comme un touriste. Maintenant que j'y réside, c'est tout autre chose.
Je passe une partie de mon temps à me disputer avec les services administratifs, les banques, etc...J'ai rencontré beaucoup moins de problèmes dans d'autres pays de l'UE où j'étais également résident, notamment, le Portugal et l'Italie. Même au Maroc où j'ai travaillé pendant quelques années, c'était plus facile, tout ce qui, au début, paraissait insurmontable, trouvait une solution au bout de quelques minutes. Ici, je me trouve fréquemment devant un guichetier qui me répète 50 fois la même chose, quant bien même son propos semble absurde!!!

Nour97 a écrit:

Bonjour,
Ici, je me trouve fréquemment devant un guichetier qui me répète 50 fois la même chose, quant bien même son propos semble absurde!!!


J'ai connu exactement la même chose avec deux employés de la DGT qui prétendent que le permis de conduire européen, le tout nouveau au format imposé par la directive européenne, n'est pas valable en Espagne pour les résidents au prétexte qu'au verso, sous la rubrique de la catégorie du permis B, il n'est pas indiqué de date de péremption. J'ai eu beau faire remarquer qu'au recto il était bien indiqué que le permis a une validité générale de 10 ans, rien n'y a fait. Il faut changer le permis. Quand j'ai insisté et que j'ai montré la date de péremption au recto, j'ai nettement perçu l'agacement de ces employés qui manifestement n'ont pas l'habitude que leurs décisions soit contestées, et qui m'ont répondu tous les deux : "c'est comme ça et il n'y a pas à discuter !" Je précise que l'un était de la DGT de Granada et l'autre de la DGT de Málaga.

Bonjour, ma famille n'est pas complétement française donc tout ce que vous reprochez aux fonctionnaires espagnols je rencontre de temps en temps en France. Malheureusement les fonctionnaires de base sont compétents uniquement pour des choses courantes. Dès que ça sors de l'ordinaire vous risquez avoir plein de bêtises en réponse et le pire ils ne sont pas responsables de leurs dires ensuite. Souvent je suis obligé d'aller chercher des documents nationaux et européens voir de leur propre organisme (Secu,  Caf) et montrer à eux. Et recevoir en retour que irritation. Quand tu es expat, tu es habitué aux situations pareilles mais il est vrai que les gens avec le parcours de vie bien balisée depuis des années cela provoque beaucoup d'irritation et d'étonnement. En tout cas, pour moi c'est la question de la compétence des fonctionnaires concrètes

Sept niveaux de maîtrise de l'interculturalité
Le développement culturel peut s'articuler en sept niveaux suc­ cessifs de maîtrise de l'interculturalité.

1. Ne pas s'apercevoir de différences culturelles
Il s'agit en fait d'un niveau zéro, celui de l'ignorance ou du déni : on ne s'aperçoit pas que l'autre culture est différente. S'il est facile de dépasser ce niveau au contact des cultures asiati­ ques, pour lesquelles on s'attend avant coup à rencontrer la dif­
férence, le risque est plus grand en face d'Américains qui «ont l'air comme nous ».
Les Américains sont également fréquemment bloqués à ce niveau,  soit  par  absence  de  préparation  à  l'interculturalité externe, soit parce que leur idéologie leur fait considérer que le système américain est le meilleur (the best in the world ), « ce que l'humanité peut  espérer  de mieux », comme l'a dit Lin­ coln. Et donc si l'on rencontre ailleurs une pratique différente, ilconviendra de la remplacer au plus vite par la pratique amé­ ricaine, supposée a priori supérieure. Cette ignorance, voulue ou non, peut avoir des effets comiques ou désastreux. On se souvient  du fiasco  initial  d'EuroDisney, qui en était  venu  à interdire  la  consommation  d'alcool aux visiteurs  du site, en France! De même ces yankees croyaient-ils que les contrats
passés a vec les sous-traitants et fournisseurs divers étaien t destinés à  être respectés ...
Interrogeant des dirigeants d'entreprises françaises ayant des filiales aux États-Unis, et réciproquement, j'ai pu cons­ tater également que ces méconnaissances transcendent les cultures d'entreprises. Il s'agit bien là de phénomènes cultu­ rels nationaux.
L'ignorance des différences culturelles peut cependant être un avantage. Certains émigrés pourront gagner à s'aventurer dans les espaces linguistiques et culturels vierges de leur pays d'adoption. Ils n'y seront pas encombrés par le bagage émotionnel véhiculé par leur langue maternelle, ce qui leur permettra de prendre une sorte de deuxième départ, enjam­ bant ainsi les blocages émotionnels liés au pays où ils ont été éduqués.

2. Rester cantonné dans la critique ou dans la louange
La réaction régressive induite par la remise en cause de son identité au contact d'une autre culture peut se manifester par l'admiration béate («Ces Américains, ils sont vraiment très pros») ou par la critique systématique («Ces Américains, ils sont tous naïfs »). C'est un progrès par rapport au niveau précédent, car on s'aperçoit de différences, mais l'on n'ira pas bien loin en restant dans la critique primaire ou la louange béate. Il est diffi­ cile de ne pas formuler l'approche conjointe de deux cultures en termes de supériorité de l'une sur l'autre, chemin sans issue car il bloque le passage au niveau suivant.
Il arrive que l'on revienne pendant quelque temps à  ce niveau lorsque, expatrié depuis plusieurs années, on rentre dans son pays d'origine (reverse culture shock)3 ; puis l'incrédulité ou l'agacement de l'entourage en face des fréquentes allusions à l'autre pays conduira vite à mettre une sourdine aux évocations d'un ailleurs de mauvais aloi.  Cela  pourra  aider  l'intégration des deux cultures, qui aurait été retardée par une revendication trop constante et manifeste de la différence.
:{. Expliquer l'autre culture depuis la sienne
Progrès important : on essaye de comprendre l'autre culture, au lieu de l'ignorer, de la rejeter comme inférieure ou de l'aduler. Mais la limite de ce troisième niveau, c'est que l'outil interpréta­ tif n'est pas le bon. En essayant de comprendre une autre culture à l'aune de la sienne, on tombe facilement dans le malentendu ou même dans le contresens, et ceci de façon d'autant plus per­ nicieuse que, sur certains segments, les cultures peuvent coïnci­ der, ce qui paraît légitimer cette approche. Le fait, irréductible, que l'on soit encombré d'une culture d'origine est un obstacle majeur à la compréhension d'une autre culture, et nécessite une vigilance de tous les instants. La surprise vient nous rappeler que nous formulons constamment, sans même nous en aperce­
voir, des hypothèses sur l'autre culture, et que celles-ci peuvent être fausses.

4.    Comprendre une culture de l'intérieur
La compréhension d'une culture de l'intérieur se produit par osmose, à la suite d'une longue immersion, ou lorsqu'un proche qui a émigré vous accompagne et vous explique. Le courage de la vulnérabilité, conjugué à l'effet de la surprise, conduira l'expatrié ou l'émigré à s'apercevoir qu'il se met à «penser comme eux », et le soumettra alors à des conflits de valeurs entre sa culture d'origine et celle d'adoption. La compréhension fine de l'humour d'une autre culture, c'est-à-dire d'une ligne de par­
tage entre l'implicite et l'explicite, est souvent indicative du pas­ sage à ce niveau.

5.    Voir sa propre culture de l'extérieur
Seulement lorsqu'on a vu une autre culture, peu ou prou, de l'intérieur, peut-on revenir à sa culture d'origine et voir ce qui était jusqu'alors invisible parce qu'on le prenait pour nécessaire et évident. Ainsi décillé, on voit s'ouvrir de nouvelles options. Tel est l'un des buts de cet ouvrage, que de permettre cette plus grande liberté. Le regard extérieur sur sa propre culture advient

généraJement en deu x phases : on est d'abord critique pa r rn p­ port à sa culture d'origine; puis on intègre les deux cultures.

6.    Communiquer interculturellement
Lorsqu'on a maîtrisé les niveaux précédents, on peut alors se mettre suffisamment à la place de l'autre, par exemple avec son conjoint dans un couple interculturel, pour communiquer plei­ nement de personne à personne, au-delà de la gangue culturelle. Certes, il est d'autres façons, plus directes, de communiquer interculturellement sans faire ce long détour, par exemple dans des situations d'urgence ou lorsqu'on touche à l'humain fonda­ mental, comme dans les premières phases du processus amou­ reux, mais nous nous référons ici à une communication totale, qui intègre le processus empathique, c'est-à-dire la faculté de s'identifier à quelqu'un, de ressentir ce qu'il ressent.

7.    Faire évoluer une culture
Le niveau ultime de maîtrise de l'interculturalité, c'est d'être capable d'agir sur une culture de façon consciente pour la chan­ ger. Plutôt que de théoriser sur ce point, je préfère, par cet écrit et par mes séminaires et conférences, donner l'occasion d'une prise de conscience et, je l'espère, de subséquentes émergences.
Il est à noter que ce qui se dit ici de cultures nationales peut s'appliquer aussi à d'autres situations d'altérité,  notamment dans les couples ou dans les cultures de métier (les ingénieurs versus les commerciaux), d'organisation (l'usine versus la direction) ou d'entreprise (petite versus grande, privée versus nationale, ou simplement d'une entreprise à l'autre). La litté­ rature managériale sur ces sujets est vaste. Je ne la dupliquerai pas ici.
Bien que le passage d'un niveau au suivant constitue un pro­ grès dans le développement de la personne, il faut se rendre compte qu'il emporte une certaine perte d'innocence. Il n'y a pas de retour en arrière : une fois devenu pluriculturel, on ne retrouvera pas le paradis perdu de l'ignorance initiale...

Bonjour à tous

Je pense aussi comme Nour97 que l'intégration ne passe pas seulement par la connaissance de la langue.
C'est un atout certes, mais la connaissance de la culture et des us et coutumes du pays d'accueil est aussi un autre point important dans le processus d'intégration.
C'est encore plus vrai pour l'Espagne car c'est un pays où ne s'attend pas avoir un "choc culturel".
Le mot est un peu fort je l'admets mais il y'a pas mal de situations pour lesquelles on se trouve devant l'incompréhension à la fois de l'interlocuteur espagnol et de la notre, si bien que l'espagnol ne comprend pas pourquoi vous vous posez des questions et donc, il ne sait pas vous répondre clairement.
Par exemple, le cas exposé plus haut par Serge avec la DGT ou autre exemple tout bête.
La première fois que j'ai vu une procession, j'ai été très étonnée mais les amis espagnols qui étaient avec moi ne comprenaient pas mon étonnement et les questions que je pouvaient leur faire. C'est tout naturellement qu'à leur tour très étonnés, ils m'ont demandé:
Mais vous ne faites pas ça en France?

Si vous avez le courage  ;)  lisez jusqu'au bout le poste de Cosaque sur "Sept niveaux de maîtrise de l'interculturalité" dont je trouve l'explication très intéressante et qui rejoint bien ce que je tente de vous expliquer dans mon message.

Bonne journée à tous