Enfin au Brésil

Pour se faire une idée sur un pays, la meilleure façon c'est de se rendre sur place.
Arrivée le 25 décembre à sao paulo puis direction minas gerais dans la famille de ma compagne.
De la on est parti à floripa, ville qui me plaisait beaucoup sur le papier et je n'ai pas été déçu.
Maintenant reste à savoir qu'elles sont les possibilités dans cette ville et région de santa catarina.
La suite plus tard

Voilà presque un mois que nous sommes arrivés au Brésil.
Première impression pour moi et je pense que je vais en faire hurler plus d'un, mais je retrouve certaines similitudes avec le Maroc.
Sa n'engage que moi.
Étant du bâtiment, j'ai l'impression d'avoir fait un bon de 10, 20 ans en arrière sur la façon de mise en oeuvre et matériel utilisé.
Je me demande si dans ce domaine il serait possible d'apporter un savoir-faire, a priori le made in France est bien perçu.
Après grosse question, serait-il prêt pour les plus aisés de mettre la main à la poches.
D'après certains architecte rencontrés, la réponse est positive, car ils ont de gros problèmes sur les finitions.
Je vais continuer à creuser dans ce sens et regarder aussi d'autres alternatives.
Je suis ouvert à toutes suggestions

xav2308 bonjour et bonne installation,
Ne t'inquète pas, en tout cas, moi, tu ne vas pas me faire hurler quand tu compares le Brésil au Maroc, encore que, en ce qui concerne le Nordeste du Brésil, le Maroc me paraît plus en avance sur beaucoup de choses. C'est certainement lié à une importante tradition (et manne financière) touristique. Mais, je suis d'accord avec toi, en pas mal de choses, mais surtout en ce qui concerne les corps de métiers du bâtiments et surtout les finitions, on a parfois l'impression de faire un bon en arrière de pas mal d'années.
Je viens de subir, je dis bien subir, quelques équipes de professionnels du bâtiment pour la réfection de notre maison, je t'assure que c'est un cauchemar et qu'il faut avoir l'oeil sur tout! Donc, oui, ton savoir-faire va certainement apporter beaucoup de chose, et je crois que tu ne devrais pas trop avoir de mal à trouver des gens prêts à payer un peu plus pour avoir un résultat correct. Mon épouse et moi avons juré de ne plus jamais faire appel à la main d'oeuvre locale car c'est une vraie catastrophe (je précise: je parle à partir de nos expériences en la matière et celles-ci ne peuvent avoir valeur universelle…): travail bâclé, salopé, retard permanent, les gens viennent quand ils veulent mais sont toujours à l'heure pour te tirer plus de fric ou pleurer pour avoir une petite avance, sans parler des dégradations colatérales ou des vols dans la maison. Il existe de plus en plus des petites entreprises portugaises ou italiennes, qui ont un savoir-faire réel (ici chacun s'auto-proclame maçon, peintre ou charpentier); elles sont  peut-être un peu plus chères. Mais elles te font un devis, un planning de remise des travaux, les achats de matériels sont relativement transparents, et c'est bien fait, quand ils repartent, il n'y a plus rien qui traîne (d'après ce que j'ai pu constater chez quelques amis).
C'est dommage, mais tant que le Brésil n'investira pas dans de vraies formations du bâtiment ou d'artisants ça restera au stade de l'amateurisme. De plus les gens sont payés à coup de lance-pierres, sont dévalorisés pour être des travailleurs manuels et se tapent des horaires de travail à rallonge.  On investit beaucoup ici dans les études longues - le Brésil est un des pays qui forme le plus de docteurs en tout genre, mais il faut voir les docteurs! 

En face de chez moi, il y a un grand immeuble qui vient d'être construit (moins de 6 mois) par un grand groupe du bâtiment de la région et tout au long de la journée on entend tomber les carreaux de céramique des façades qui ont été mal collé, sans parler des plaintes constantes du voisinage en termes d'électricité ou de raccords d'eau! Je te dis pas les risques pour ceux qui passent en bas quand des carreaux du 22ieme étage se détachent!

Donc, bienvenue avec ton savoir faire! Un seul problème, avec la crise (et même sans) économique actuelle, la concurrence étrangère est assez mal vue et souvent découragée par des moyens pas toujours sympatiques.

Bonjour nando dendro
Il est vrai que le Maroc profite du tourisme, accord avec les grandes entreprises françaises sûrement dú au vestige du protectorat, mais bon le sujet n'est pas la.
Merci pour votre réponse et désolé pour votre malheureuse expérience dans la réalisation des travaux dans votre maison.
Mais vos dires  vont dans le sens de ceux des architectes et marchants de carrelage.
D'ailleurs à ce sujet les magasins ou nous nous sommes rendus et présenté. Nous on très bien accueilli, mis à disposition un commercial pour nous faire voir leurs gammes de produits.
Et il y a de très très beaux produits, mais peu de personnes qualifiés pour le poser.
La région de Criciuma est la capitale de la céramique d'après ce que j'ai pu comprendre.
Pour ce qui est de la concurrence étrangère,j'ai une gueule multi ethnique.
Quand je suis dans le sud Marocain, on me demande si je suis du Nord Marocain auquel je répond je suis français du Sud.
Et ici on trouve que je ressemble à un brésilien,en même temps avec le nombre d'européens qui se sont installés ici au cours des derniers siècle, sa se comprend.

Maroc brésil, c'est vrai qu'il a de vrai que les deux pays se ressemblent dans beaucoup de domaine.

Le gros soucis au brésil c'est qu'on peut réussir que grâce au diplôme. Temps qu'on va dévaloriser les métiers manuels, les entrepreneurs, le pays ne tournera pas.

Déjà quand on voit les riches se plaindre du pt, grâce au pt c'est eux qui ont réellement gagné pas la classe baisse.

Pour changer le bas il faut changer la tête et vu que l'ancienne bourgeoisie d'origine européenne a presque disparu, il reste la mentalité nouveaux riches.

Quand on voit que pour être photographe il faut un diplôme.

Le rêve d'un brésilien je trouve c'est d'être un américain des usa.

L'être humain à toujours tendance à regarder si l'herbe est plus verte chez le voisin

Non, ce n'est pas pour cela, il faut comprendre les changements dans le pays après la dictature militaire.

Regarde le mode de vie actuel

Très bonne intervention de Nando comme d'habitude qui vient de résumer ce que je connais et que d'autre aussi du Brésil..

Un jour, on m'a demandé de comparer le Brésil et l'Argentine et j'ai répondu ceci

le Brésil c'est la Tunisie et l' Argentine la France..... voila vous avez tout compris !!!

Au Brésil , une maison des années 2000 est bien souvent dans l'état physique d'une maison des année 1960 en France, car les matériaux utilisés ont été généralement fabriqués avec les moyens du bord  de l'époque et surtout sont de très mauvaise qualité...
Pour exemple, les tuiles ont une durée de vie d'environ 25 ans au Brésil contre 70 ans en France, une charpente environ 15 ans etc....c'est pour cela que les Brésiliens sont réticent à acquérir des biens de plus de 20 ans...

Xavier, Votre envie de vouloir transmettre votre savoir faire et le faire valoriser faiblira rapidement car d'une part les Brésiliens, d'une manière généralisée n'ont pas la culture du bien faire, mais du "maquiagem " et du tape à l'œil, ensuite ils ne sont pas prêt à payer plus pour quelque chose qui peut être réalisé pour moins et qui aura le même rendu,  qui à refaire faire quelques années plus tard etc.. et surtout quand on a de l'argent, on ne garde pas un bien longtemps dans la durée, car culturellement, le Brésilien est aussi dans le paraître social et donc celui qui peut, change souvent de maison pour en mettre plein à la vue à ses congénères......

A bh vous avez des maisons ou je vis des années 1950, la maison est en parfaite État, charpente etc.

Mais c'est vrai que peut de personne, entretiennent le bien, ne mettent pas aux normes les maisons ou des appartements. J'ai vu des appartements de 15 étages sans colonne sèche.

Mais l'apparence est une bien triste chose.

Un exemple vous pouvez regarder ici, le développement des grandes marques, comment elles font acheter les choses.

Ne pas oublier le degré de culture de la population, montre lui, beaucoup de riche non même pas une bibliothèque chez eux.

Merci chicobrasil pour votre commentaire.
J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de bling bling surtout au niveau des voitures.
Votre commentaire va à l'encontre de celui nando, après je n'ai pas votre expérience et connaissances sur le pays et il y sûrement du vrai aussi dans vos propos.
Après si les brésiliens sont attachés au bling bling, sa tombe bien, le carrelage n'est que de la décoration, quelques baguettes inox pour que sa brille et le tour est joué.
Trêve de plaisanterie.
Ce qui ressort fréquemment quand je parle avec les gens c'est :
Planning inexistant
Qualités du travail
Facture non conforme au devis.
Après c'est pas moi petit français qui va changer les moeurs en un claquement de doigts.

Parfois plus de 20 ans en arrière. La plupart fabriquent encore eux même leurs échelles avec des bouts de bois. Le mortier à la pelle dans la rue. Y compris pour la construction de maisons de riches.
En ce qui concerne les finitions pour les riches, c'est là que c'est marrant. Je vis dans un condo de alto padrão, donc je vois comment ça se passe.

Construction du gros oeuvre à l'arrache, parfois avec des moitiés de bloc de récupération.
Les finitions cachent l'ensemble.
Ce que veulent les riches :
Règle numéro 1 : Ils suivent la mode et veulent se montrer un max.
En ce moment la mode, c'est maison moderne : bloc avec toiture horizontale. L'escalier mis en valeur en façade avec grande baies vitrées. Une vitre rien que pour voir le lustre à l'entrée. Prix minimum du lustre 10.000 reals pour les plus pauvres. 40.000 reais pour les autres.
Lumières qui éclairent la maison comme si c'était un musée. Toutes les pièces allumées la nuit. Les suites. Entre 3 et 8 au minimum suivant le client. Peut importe si elles font 2.5m x 2.5m. C'est le nombre qui compte.
La plupart des maisons commencent à tomber en morceau après 1 an. Bien sûr, ils ne veulent que du neuf et jamais habité. Une piscinette pour se mouiller. La plupart des brésiliens ne savent pas nager.
En conclusion, ce qui compte, c'est se montrer et paraître plus riche que son voisin.
Le savoir faire français, ils s'en fichent. Ils sont obsédés par ce qui se voit, pas par la qualité.
Beaucoup ne mettent même pas de rideaux pour qu'on puisse voir à l'intérieur !
Tout est dans la vitrine, rien en stock.

xav2308 (#11) bonjour,
Je ne crois pas que le commentaire de chicobrasil va totalement à l'encontre de ce que j'ai écrit.
Il décrit une réalité complémentaire à la mienne dans la mesure où je n'ai évoqué principalement que la « relation » « entreprise bâtiment » et client. C'est une relation on la première, même après un premier accord de travaux (durée, type de travaux à faire, matériaux utilisés, etc.), essaie sistématiquement d'entuber le second (pour tirer plus de fric), surtout si le client est constitué d'un couple mixte dans lequel le second composant est étranger (donc à tondre!).
Chicobrasil axe plus son intervention sur la relation que « les » (et je mettrai un bémole sur cette généralisation  :) ) brésiliens entretiennent avec le paraître à travers leur habitat. Je suis d'accord avec lui pour une bonne part, sans aucun doute. Mais, il m'apparaît qu'une partie de ces brésiliens, surtout ceux que nous fréquentons le plus souvent (classe moyenne, disons aisée, professeurs d'université, ingénieurs, professions libérales type avocats, médecins, dentistes, correcteurs immobiliers, etc.) ont eu l'occasion de voyager en Europe ou en Amérique du nord. Ils commencent à se rendre compte des différences de niveau d'exigence, de qualité de vie entre le Brésil et ailleurs. De plus, étant bien placés pour savoir ce qu'il en est de ces « entreprises » du bâtiment, de ces corps de métier où n'importe qui s'auto-proclame plombier, électricien, maçon, peintre, charpentier ou carreleur, ils sont parfaitement conscients de la difficulté de trouver des services de qualité et de l'arnaque que constitue l'intervention chez soi de ces auto-proclamés professionnels de la construction qui coûtent un bras à chaque fois (pour exemple, même en étant vigilants et chiants sur les contrôles, nous avons dépassé notre budget réparation de 60% au minimum!).
Ils sont, comme nous, conscients de ce gaspillage d'argent pour des prestations qui ne tiennent pas la route bien longtemps et ils commencent à faire leurs comptes.
Donc, s'il y a bien « une part les Brésiliens, d'une manière généralisée n'ont pas la culture du bien faire, mais du "maquiagem " et du tape à l'œil », comme l'écrit chicobrasil (et je suis pleinement d'accord avec lui), il existe de plus en plus  des brésiliens près à payer un peu plus pour des prestations de qualité, contrôlabres et contrôlées et qui durent… surtout dans un contexte de crise que nous connaissons et dont pas grand monde peut dire combien de temps il durera et à quels coûts humains, notamment…
C'est pour cela que je pense que ce plus que peut offir xav2308 finira bientôt par être perçue positivement par certains. Le problème d'ailleurs n'étant pas tellement du côté de ceux qui peuvent percevoir cela, mais bien du côté de la concurrence locale qui, je peux te l'assurer, ne se laissera pas faire et utilisera tous les moyens pour casser les reins (au sens propre comme au figuré) de qui cherchera à se démarquer d'elle… Ça, je crois que c'est un problème assez sérieux à considérer… enfin, ça dépend aussi beaucoup des régions. Je parle par rapport à la région nordeste, au Ceará, qui souffrent chroniquement de compétences professionnelles et de vraies formations d'artisant et autre.
Si, de plus en plus, on peut trouver des « maîtres » ou des « docteurs » dans toutes les disciplines possibles, qui vont mourrir de faim faute de débouchés, un vrai électricien, plombier, spécialiste en clim ou en solaire, un vrai garagiste/mécanicien automobile etc. dument formé et certifié peut vraiment se faire des c……. en or, comme on dit vulguairement!
Mais, lá aussi, c'est toute une mentalité à réformer: tout le monde veut être « docteur » (entendre diplôme), médecin, avocat surtout, ou funcionário público, mais personne ne veut mettre les paluches dans le camboui, dans le ciment ou dans la colle à carrelage. C'est tellement déshonnorant! Dommage, dommage vraiment.

Merci pour vos précisions nando. Je lis avec beaucoup d'intérêt les interventions de tous.
Vos expériences peuvent servir.
D'ailleurs pour ce qui est de se faire casser le dos, j'en ai déjà fait l'expérience à Joinville avec un autre automobiliste.

arnaudbh,

Et oui. Ce pays, c'est du grand n'importe quoi. Pour être photographe, il faut un diplôme.
Par contre, pas besoin de diplôme pour être journaliste, coiffeur, maçon ou constructeur.
Donc, avis à tous, avant que votre maison ne tombe en morceau, n'oubliez pas de la prendre en photo par un photographe professionnel.
Attention de bien choisir votre coiffeur, si vous voulez être sur la photo.

Une entreprise étrangère en maçonnerie peut très bien se démarquer ici au Brésil, grâce à la qualité de ses prestations, le sérieux de ses employés etc.

J´ai été amené à faire des travaux dans mon appartement de São Paulo, ça a été une catastrophe d´amateurisme et de lenteurs. Vraiment rien à voir avec ce que j´ai connu en France. Il faut être toujours derrière les ouvriers, ils te laissent des détritus sur le chantier, ils sont susceptibles, ils sont voleurs!

C´est vrai que le brésilien est dans le "maquilhagem" comme disait ChicoBrasil, mais il n´est pas dupe, et je crois qu´il donnera aussi l´avantage au travail bien fait.

Attention, bien choisir son point de chute au Brésil. Mieux vaut oublier le nordeste quand on veut travailler, privilégier le sud du pays.

Merci Abaporu pour le récit de votre expérience.
Pour ce qui est du point de chute se serait éventuellement florianópolis, Joinville
Enfin ce secteur

Votre entreprise va devoir verser un certain nombre de commissions pour pouvoir exercer... J´imagine que vous avez des partenaires bien rodés sur place?

Je fais en sorte de rencontrer un maximum de personnes susceptibles de m'aider à mener à bien mon projet.
Ensuite nous étudions une notre possibilité qui est autre que le secteur du bâtiment.

Vous êtes ou Brésil ? Je suis brésilien e je habite en France à 10 ans se vous voulez de renseignement portable xxx  wattzap

Modéré par Bhavna il y a 8 ans
Raison : Merci de respecter la charte du forum et d'échanger vos coordonnées/mail via la messagerie privée svp
Je vous invite à lire la charte du forum

Merci.
J'ai enregistré vos coordonnées.
Vous connaissez bien la région de santa catarina

Non, je connais bien Rio de Janeiro et curitiba

Après une petite coupure pour rendre visite à la famille de ma compagne, je enfin nous nous sommes remis au travail.
Petite visite chez putzmeister à sao paulo après un entretien téléphonique.
Une fois de plus très bien reçu et machine dont je serai susceptible d'avoir besoin disponible enfin une ( pompe à béton) , l'autre ils connaissent pas (pompe à chape).
Je leurs ai montré une vidéo faite sur un chantier à Toulouse de la dite machine.
Ils vont se renseigner, à suivre.
Ensuite, étant têtu j'ai fais pas mal de recherche et interrogé les revendeurs de carrelage.
Les chapes liquide béton n'existe pas ici et je parle même pas des anhydrite pour plancher chauffant.
Retour chez certains architectes en présentant le procéder, les capacités en terme de rendement et de coût.
Sur le moment j'ai eu l'impression de filer une brosse à dents à une poule.
J'ai complété par une vidéo et là, réponse mitigé mais pas négative.
Donc à suivre.

Vouloir révolutionner des méthodes de fabrication dans le bâtiment demandera du temps et de l'énergie, vous ne changerez pas en quelques mois ou quelques années des façons de faire en terme de maçonnerie. plomberie, Electricité etc... Ils continueront encore des années à faire de la manière la plus rapide et la plus économique (notamment matériaux).

Le coût de la main d'oeuvre n'étant pas un critère d'économie et de rentabilité, donc il y aura beaucoup d'ouvrier sur un chantier, nous sommes pas dans le même type de problématique au Brésil qu'en France.

ensuite j'aime bien " ils vont se renseigner"..... n'attendez pas la réponse, il n'y en aura pas.

Pour parler des machines que vous envisager d'utiliser, en cas de panne, vous aurez du mal à trouver des pieces de rechange sauf à les importer avec des délais plus ou moins long et pour les faire réparer encore une galère de plus..

La plupart des maçons fabriquent encore les échelles avec des bouts de bois et font le mortier à la pelle, dans la rue.
Avec la crise actuelle et la main d'oeuvre qui fait le sale boulot pour des cacahuètes, investir dans de nouvelles technologies, c'est pas demain la veille.

Même si en venant ici j'avais déjà cette idée en tête, c'est en visitant les divers négoces en carrelage et en voyant les formats proposés ( 100x100 et plus) que cette idée a poursuivi son chemin dans ma tête.
Certes vous allez me dire on pose pas ce genre de format tout les matins.
Mais si c'est proposé,c'est qu'il y a une clientèle, manque juste les techniques de pose.
Donc je cherche pas à révolutionner, je ne fais que m'engouffrer dans une brèche et je dois pas être le seul.
Et le procéder ne se limite pas que pour le carrelage d'ailleurs et heureusement.
Concernant les ou la machine,putzmeister sao paulo m'as bien recontacter et pour l'entretien je suis d'accord avec vous chicobrasil, va falloir fouiller.
Merci pour vos interventions sans détour chicobrasil

Bon voilà, mon séjour en terre brésilienne arrive bientôt à son terme.
C'est derniers jours, j'ai pu vérifier la véracité des propos de chicobrasil et des autres intervenants, en passant quelques jours avec un maçon.
Mais très bonne expérience et un bon échange sur les différentes méthodes de travail, certes un peu archaïque.
Donc maintenant, on vas décortiquer les différentes informations et alternative sur les deux  projets.
Je repars avec une bonne impression, pays intéressant sur plusieurs points, mais parce qu'il y a toujours un "mais", il faut venir avec une bonne capacité financière et en gardant des billes en Europe.
A part ça pour moi et je dis bien pour moi, le pays reste intéressant même en période de crise.
Y as un vieille adage qui dis " le malheur des un, fais le bonheur des autres".