je pense que vous savez qui agresse(1) les touristes (2) et les blancs (3)?
1) Qu'est qu'une agression?
Depuis les années 90, on a fait passer des infractions en délits, l'augmentation des chiffres de la police et la gendarmerie sont dues pour l'essentiel à cette requalification, en plus ils ont changé de logiciel et de paramètres.
Il faudra attendre quelques années pour que les chiffres soient représentatif. En comparaison inter pays j'emploie l'homicide, lui au moins il est binaire, d'après ce chiffre ça va mieux.
Les stats judiciaires ont gardé la définition arrêt de travail, c'est plus fiable.
Si on regarde les résultats on commence à cerner l'agresseur.
- le 1er type, qui est aussi celui qui pèse le plus lourd (près de 40 % des affaires) dans l’ensemble des affaires jugées est celui qui relève du contentieux familial et, en son sein, principalement du contentieux conjugal. Ce premier type de violence met aux prises des adultes âgés principalement de 25 à 45 ans, hommes et femmes, concubins ou ex-concubins, issus majoritairement mais non exclusivement de milieux populaires : c’est en réalité le seul type qui implique des cadres supérieurs, et le principal pour les professions intermédiaires
. Ces adultes se battent entre eux ou bien exercent de la violence sur d’autres membres de leur famille, ascendants ou descendants. Ce sont aussi eux qui, dans le cas des séparations et divorces récents ou en cours, exercent des violences psychologiques mais aussi des violences physiques souvent graves (le plus souvent assorties d’ITT supérieures à 8 jours), la plupart étant par ailleurs sous l’emprise de l’alcool au moment des faits et les trois quarts d’entre eux ayant déjà été condamnés par la justice (notamment pour des violences et des infractions liées à l’abus d’alcool).
- Le 2nd type (représentant environ 25 % des affaires jugées) est celui qui relève des bagarres de rue ou de bar, mettant aux prises essentiellement les hommes adultes les plus jeunes (entre 18 et 34 ans), chômeurs, inactifs ou ouvriers, célibataires, qui pour moitié se connaissaient de vue, pour une autre moitié ne se connaissaient pas du tout, pour des motifs variés que les dossiers ne renseignent hélas que rarement en détail. La plupart de ces altercations mettent aux prises des hommes seuls et non des groupes entre eux (les Coup Blessures Volontaires aggravés par le fait d’avoir été commis en réunion ne représentent que 7 % des affaires jugées, ils concernent des hommes jeunes, célibataires inactifs, chômeurs ou ouvriers, les deux tiers d’entre eux ayant été déjà condamnés).
- Le 3ème type (représentant un peu plus de 15 % des affaires jugées)concerne des violences autres que familiales mais survenant néanmoins dans le cadre des relations de proximité : ce sont les différends éclatant entre amis, les querelles de voisinage et les altercations survenant sur le lieu de travail. Elles concernent plutôt des hommes divorcés, plus âgés en moyenne que dans le type précédent (à l’exception des altercations au travail qui concernent massivement les 25- 34 ans), appartenant essentiellement aux milieux populaires (plus souvent inactifs ou chômeurs dans le cas des différends entre amis et des querelles de voisinage), plus de la moitié d’entre eux ayant déjà été condamnés.
- Le 4ème type (qui concerne environ 10 % des affaires) concerne les conflits survenant entre des particuliers et des agents de sécurité, publics ou privés représentants de l’autorité. Les auteurs des coups portés (qui ont occasionné dans la totalité des cas des dommages situés aux niveaux 1 et 2 de la typologie détaillée au paragraphe III sont essentiellement (mais non exclusivement) des hommes, parmi les plus jeunes de l’échantillon (18-25 ans), célibataires, inactifs ou chômeurs, sinon essentiellement ouvriers et employés, environ 40 % d’entre eux ayant déjà été condamnés (notamment pour des outrages et rebellions envers des agents des forces de l’ordre...).
- Le 5ème type est un contentieux de taille limitée (environ 5 % des affaires) et très spécifique : ce sont les coups échangés par des automobilistes qui ne se connaissaient pas dans la totalité des cas. Les condamnés sont plutôt des hommes divorcés, mieux répartis le long de la pyramide des âges, la plupart du temps ouvriers, chômeurs ou inactifs, déjà condamnés dans seulement un tiers des cas.
Source: Laurent MUCCHIELLI, chargé de recherches au CNRS, enseignant à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, directeur du CESDIP, travaille notamment sur la délinquance juvénile et les violences interpersonnelles.
Conclusion:
Telle qu’elle apparaît dans ces affaires jugées de CBV suivis d’ITT, la violence des relations sociales présente des visages multiples. Trois résultats significatifs de la présente recherche sont à souligner en ce sens. Le premier est que, si nous mettons de côté les vols violents perpétrés par des auteurs inconnus, non élucidés par la police ou la gendarmerie et non pris en compte dans cette étude, la violence s’exerce essentiellement dans le cadre de l’interconnaissance et que son premier lieu de déchaînement est la sphère familiale, en particulier la relation conjugale. Le second est la diversité des lieux et des protagonistes de ces violences que l’on voit surgir dans les relations de voisinage, dans le cadre des opérations de contrôle effectuées par des agents de sécurité (publique ou privée), dans les altercations entre automobilistes et même sur les lieux de travail. Le troisième est la forte corrélation existant entre les comportements violents et les conditions de vie socio-économique de nos concitoyens, cette corrélation ne s’atténuant que dans le cas des violences conjugales.
2) Les touristes:
Essentiellement des chinois, on sait qu'ils ont toujours de grosses sommes (ils passent à la CB suite aux conseils de leur ministère des affaires étrangères), que le vol et l'agression ils n'ont pas ce problème chez eux, de vrais perdreaux. Depuis la cour de miracles sous Louis XIV, on sait cibler en France.
3) Les Blancs
A la vue de l'étude en (1), il est difficile de donner un profil couleur pour les victimes, vu la couleur dominante en France, il y a des chances que le blanc soit bien représenté.
En RD où on fait référence à la couleur de peau, le blanc est sous représenté dans les agressions.
Avec l'alcool qui n'est pas rejeté socialement et une moyenne d'âge de 23 ans, c'est plus remuant.
Ah l'alcool, dans les pays musulmans où on a pas essayé de leur inculqué la démocratie à coup de bombes intelligentes les chiffres sont meilleurs malgré une pauvreté plus présente.