Meilleures villes ou il fait bon de vivre au Canada - Édition 2015

Choisir une ville pour y élire domicile n'a jamais été aussi excitant qu'en ces dernières décennies. Les gens sont attirés à vivre en ville car ce sont des places pour se trouver un travail, se trouver des amis, avoir une maison, des activités socioculturelles, ou une vie urbaine excitante; de plus, de récentes études estiment 80% du PIB est généré par les villes.

Tout le monde aimerait vivre dans un endroit ou il y a une économie florissante dans laquelle les industries, les ressources et services prospèrent; les personnes excellent dans leur savoir-faire et savoir être, et s'épanouissent socio-culturellement; et les autorités (municipales, provinciales, fédérales) gère d'une manière efficiente les deniers publiques.

Mais sur tout le territoire canadien, comment faire pour déceler l'endroit qui nous convient le mieux? Quelle ville choisir?

Le Canada, par exemple, compte neuf régions métropolitaines dont la population excède le seuil des 500 000 habitants : Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa-Gatineau, Calgary, Edmonton, Québec, Hamilton, Winnipeg… Plus de la moitié de l'emploi et du revenu au pays provient de ces neuf grandes villes.

Chacun de nous vit une vie différente des autres, chacun a un profil académique et expériences professionnelles différents (différents diplômes, études, savoir etc…), chacun a son propre style de vie (aventurier, sociable, solitaire, …), chacun a sa propre situation (célibataire, marié, avec ou sans enfants…). Par conséquent les choix sont multiples et seront bien différents les uns des autres.

Chaque année je vous livre l'étude de moneysense magazine sur les meilleures places ou il fait bon de vivre au Canada. Je choisi cette étude, en particulier, car les critères choisis sont ''lucides'' et s'améliorent d'année en année, de plus l'étude se focalise essentiellement sur les villes du Canada, et comme je vis dans ce beau pays je trouve intéressant de savoir ce que les différentes places offrent comme qualité de vie.

J'ouvre ainsi le débat et vous demande, selon vous, où fait-il le mieux de vivre au Canada?

Tres bonne initiative :)

Vous m'avez donne un  ñoyveau espoir parceque j.attend encore mon csq et je veux bien savoir si ce beau payer merite l'aventure et merite de laisser tous derriere nous est ce que montreal et la bonne destination pour y commencer une nouvelle vie professionnel et trouver un job et demarer avec nos enfants? Merci

êtes vous déjà allé à Montréal ?

Et voilà Moneysense magazine a livré une foule de données étudiant l'habitabilité de plusieurs villes en se basant sur différents mesures telles les perspectives d'emplois, l'amorçabilité, la météo et plus, le tout dans le but d'identifier le meilleur endroit où vivre au Canada.
209 communauté ont été étudié à travers le pays et – comme il est de coutume- le choix de la ville nº 1 va surement vous surprendre.

Dès que possible je vous reviendrais avec la traduction en français de cette étude.

Entre temps je vous laisse deviner le top 1 cette année ;)

Merci

Voici comme promis la traduction et bonne lecture:

Passer des mois à travers de multitudes de données, analyser des statistiques, étudier un bon nombre de facteurs d'un pays comme le Canada, large de 6,521 km, avec ses régions économiques amplement différentes et sept zones climatiques bien distinctes, est un travail colossal. Une fois accompli, il permet d'expliquer minutieusement ce qui fait que sur 209 communautés, telle ou telle ville est une bonne (ou pas bonne) place où il fait bon de vivre.

Cette année l'élue est une petite ville d'une population de 43,000 habitants, juchée sur le fleuve Saint-Laurent juste en face de Montréal du coté sud. Certes, une petite ville, mais un coup d'œil sur les facteurs exceptionnels d'habitabilités de cette ville, nous révèle ce qui rend Boucherville un endroit extraordinaire pour prendre racine.

L'attitude: ville natale:
Les canadiens sont fiers de leur pays et si il y a une attitude qui s'est dégagée courant ces 10 dernières années (pendant lesquels ces études sur la meilleure place où il fait bon de vivre au Canada ont été faite) c'est que la fierté de sa ''ville natale'' est encore plus forte. Néanmoins le but (des analystes de Moneysense magazine) est d'adopter un regard objectif sur les communautés à travers le pays et d'identifier celles où les résidents peuvent développer leur cadre de vie.

Il parait qu'il existe une forte corrélation entre l'économie de la ville et le type de vie que les gens sont en mesure d`y construire pour leur famille. Tout le monde aimerait bien vivre dans un beau coin du pays et de préférence loin de la froideur glaciale de l'Arctique, mais des questions se posent:

- Combien serons nous capable de bénéficier de cette paisible vie dans cette ville si nous devrions travailler tout le temps, voire même si nous n'avions pas de travail du tout.
- Comment faire, lorsqu'on a une maison de rêve mais incapable d'y mettre des fournitures.
- Comment gérer son quotidien, quand nous ne somme pas capable de cotiser confortablement pour sa retraite, quand on est limité dans nos capacités à envoyer nos enfants à la garderie/école/université, ou quand on ne peut pas se procurer des vacances ni cette année ni les années à venir…

C'est pourquoi les mesures telles les prix des maisons, le taux de chômage, les revenus du ménage, sont particulièrement important. En plus de ces critères, il serait aussi judicieux d'avoir une facilité d'accès au système de soin et de santé, un taux de crime bas, un transport public adéquat, et oui…. Un endroit où on peut profiter d'un bon climat.


Parlez-vous francais?

Pour ceux qui veulent vivre dans la meilleure ville au Canada, il leur serait utile de travailler leur français, car si la langue française leur présente une barrière, alors ils sont perdants.

Boucherville a enregistré de bons scores dans presque toutes les catégories: d'un faible taux de chômage, à de hauts revenus, en passant par des logements abordables, une forte croissance démographique, un bon accès aux transports en commun, ainsi qu'une communauté artistique dynamique. Et pendant des années si elle ressemblait beaucoup plus à tout autres banlieues, ayant logés des grandes surfaces comme Costco et Ikea ainsi qu'un ensemble de chaînes de restaurants sans imaginations….. Tout ceci a aussi commencé à changer.

Il y a 6 ans lorsque Valérie Beaulieu a déménagée de Montréal à Boucherville, il n'y avait pas trop d'options quant aux épiceries spécialisées ou petits restaurants indépendants. Dorénavant, il y a un nombre croissant d'options de ''nourritures''; et maintenant d'autres résidants de la rive sud font la navette pour se permettre juste d'acheter une bonne baguette de ''L'Amour du Pain'', laquelle s'est distinguées comme étant une des meilleures pâtisseries du Grand Montréal par des sites tels Urbanspoon, Trip Advisor et ainsi que  par La Presse.

Beaulieu a quitté l'île de Montréal pour la même raison que beaucoup d'autres personnes ont eue ces dernières années: un meilleur environnement pour sa famille.

“ J'aime Montréal, mais je pense que c'est mieux pour mes enfants. C'est une belle place pour vivre” a-t-elle expliqué. Avant de s'installer à Boucherville elle a exploré plusieurs communautés dans les alentours de Montréal. Alors que plusieurs personnes ont de belles vieilles maisons, et que le trajet aurait été légèrement plus court, en fin de compte elle a senti qu'elle pourrait en sortir gagnante et épargner un peu plus d'argent en choisissant un coin juste un peu loin de Montréal.

Rebienvenue à Ottawa:

Cette année, la capitale nationale, Ottawa, a été élue comme la meilleure grande ville où il fait bon de vivre et n° 2 au classement global. Comme la petite ville de St. Albert (meilleure ville l'année dernière), Ottawa a largement bénéficié de sa stabilité (dans les critères d'habitabilité) tandis que plusieurs autres villes ont chuté loin derrière dans des domaines clés.

Ottawa gagne en revenus, transport, l'accès aux soins de santé et en impôts bas. Et tandis que le prix moyen d'une maison à Ottawa tourne autour de $ 422,000, ce qui pourrait paraitre un peu cher pour de nombreux Canadiens, son degrés d'abordabilité est à point égale avec des villes qui représentent la moitié de sa taille.

Ottawa est connue pour ses bâtiments historiques, ses musées et ses majestueuses célébrations de la Fête du Canada sur la Colline du Parlement, mais les résidents comme la pigiste Dyan Cross l'aiment encore plus pour différents autres aspects comme ses marchés de producteurs fermiers et la fameuse Ferme Expérimentale, un site agricole en plein cœur de la ville. Elle aime aussi l'accès facile pour skier dans les collines de  Gatineau et les achats transfrontaliers à Ogdensburg, NY. Si Cross décrit Ottawa comme étant une ville stable et prospère, celle-ci a changé un peu juste au fil des années. Pas plus longtemps, la plupart des coins fermaient vers 21 heures, dit-elle, mais maintenant elle sent qu'Ottawa a plus de bons restaurants et une meilleure vie nocturne.

Alors qu'Ottawa était constamment au top des meilleures places où il fait bon de vivre au Canada, d'autres villes ont dû s'améliorer d'une manière spectaculaire. Parmi les grandes villes (celles avec une population au-delà de 400.000 habitants) la grande gagnante fût Hamilton Ont. Grace à une amélioration en taux de chômage et taux foncier. Surrey, B.C a également connu un grand bond dans la liste grâce à la croissance de sa population (17,7% entre 2008 et 2013).

Heureusement le trajet du transport est encore gérable. Même en plein trafic, Beaulieu peut se rendre à Montréalen moins de 30 minutes. Tandis que Bouchervilleest composé de maisons d'assez bonnes tailles, d'une abondance de véhicules luxueux, et des revenus y permettant cette abondance, Montréalest en proie à un chômage élevé, à de faibles revenus et les résidents paient beaucoup d'argent pour des espaces exigus.

De l'expansion à la récession:

L'ascension de Boucherville au top 1 cette année peut partiellement être attribuée à la dégringolade des villes Albertaines. La province a souffert suite à la chute de plus de la moitié des prix du pétrole, mais un examen plus attentif des chiffres nous explique les raisons de l'affaissement des villes Albertaines hors du top 20 du classement, et ce n'est pas dû seulement au ralentissement de l'économie.

En effet, le chômage dans la province est en train d'augmenter, mais avec un très faible niveau. Et bien qu'il y ait eu des histoires d'avertissement à propos de la hausse des demandes d'assurance-emploi et des saisies de maisons, comme Krishen Rangasamy, économiste principal à la Banque Nationale, a noté, d'après le rapport d'emploi du mois d'Avril, l'emploi en Alberta demeure résilient. En fait, en dehors des principaux centres urbains dans des régions telles Wood Buffalo (qui incluent des centres riches en pétrole comme Fort McMurray) les taux de chômage sont encore bien en deçà de ce qu'ils étaient il y a quelques années.

La chute de nombreuses villes Albertaine est, en quelque sorte, attribuable à leur récent succès. Les jours fastes dont la province a bénéficiée ces dernières années, ont attiré des gens à la province à un rythme incroyable. Entre 2010 et 2014, la population a augmentée de 15,4%; près de deux fois la moyenne nationale pendant cette période.

Si la croissance de la population rime avec de bons signes de perspective, une croissance de la population trop rapide conduite à de grands problèmes: comme beaucoup de canadiens ont afflué à la province à la recherche d'emplois bien rémunérés, le prix à payer fût une augmentation des besoins en services de santé et la montée en flèche des prix des maisons.

St.Albert a perdu donc légèrement quelques places, elle reste quand même en 4ième position et Calgary du top 5 au n° 19, mais il est à noter que les gains dans les domaines clés telle la santé peut rapidement repousser celle-ci vers le haut. Un article en 2014 du Calgary Herald a indiqué que les soins de santé restent un défi pour les villes en pleine croissance. Environ un cinquième des Calgarois comptent sur les cliniques sans rendez-vous et les d'urgence en cas de problèmes de santé parce qu'ils ne peuvent pas trouver un  médecin de famille.

Au milieu de tout cela

Cette année encore, Les villes de tailles moyennes ont enregistrées de bonnes avancées. Burlington, Ont., une ville qui ne cesse d'avoir un bon niveau de vie, est au top de cette catégorie. 3ième meilleure ville cette année, sa proximité de Toronto, de Hamilton et des frontières américaines est une des principales raisons pourquoi les familles la choisissent pour s'y installer.

Bien plus que son emplacement, Monica Rettig en tant que résidante, a pu aimer d'autres aspects de cette ville: Après avoir grandi à Brampton, Ont., et passé sa mi-vingtaine à Toronto, Rettig n'a jamais envisagé de revenir aux banlieues. À Toronto, elle pouvait marcher partout. Si elle était à court d'épicerie, elle avait pleins d'options de ''manger'' à deux pas de sa porte. Tout était si proche qu'elle ne possédait même pas  de voiture. Mais ses circonstances ont changé: Elle décrocha un travail à L'université Brock à Sainte-Catharines en tant que bibliothécaire, tandis que son mari travaillait au centre ville de Toronto. Burlington, étant en plein milieu, est devenue le compromis par défaut '' pendant les premières années, nous n'avons pas été conquis par la ville'' affirme Rettig'' Il n'a pas été facile de rencontrer des gens, et le facteur ''piétonnier'' (trimballer ses pieds dans différents endroits de la ville) était une énorme perte''.

Six ans plus tard et ayant commencé à fonder une famille, l'attrait de la ville de Burlington a grandi en eux : « Quand vous avez des enfants, il est beaucoup plus facile de rencontrer d'autres familles », dit-elle. Les parcs bien spacieux, les multitudes d'écoles sont autant de choses qui ont aiguisé cet attrait; Ils ont aussi découvert plein de chose qu'ils n'auraient pas pu découvrir s'ils étaient resté à Toronto, plein de choses s'activent ici proche dans les alentours de Hamilton, dit Rettig, notant que souvent ils se trouvent à passer d'agréable soirée à Toronto. 

En regardant en arrière, Rettigest ravis d'avoir pris cette décision de s'installer à Burlington, les maisons sont moins chères ici et elle pense que cela pourra être tout un combat si elle aurait voulu posséder une maison proche à “The Big Smoke”. De plus à Toronto, elle est certaine qu'elle n'aurait pu avoir une arrière-cour « ça parait tellement une réponse d'un résident de banlieues mais nous, on aime vraiment avoir une arrière-cour » répond-t-elle lorsqu'on lui demande son « truc » favoris en vivant à Burlington « En ces jours-ci, voilà ce qu'on vit et ressent ».

Tout comme Valérie Beaulieu à Boucherville, Rettig a découvert que souvent ce sont les petites choses simples qui nous font vraiment aimé les places où on vit.

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