Vos 5 meilleurs conseils pour s’expatrier à Madagascar

Bonjour à tous,

Lorsque l'on se prépare à vivre à l'étranger, il est courant de se poser de nombreuses questions. Pas toujours facile de s'y retrouver !

Vous qui êtes expatriés à Madagascar, quels seraient vos 5 meilleurs conseils à donner à celles et ceux qui s'apprêtent à y vivre ?

Comment préparer sereinement son projet de vie et son installation à Madagascar ?

Partagez avec nous votre top 5 des recommandations pour une expatriation réussie à Madagascar !

Merci d'avance :)

Avant tout, ne pas sous-estimer le budget ( c'est un pays pauvre pour gens riches ) sauf si on est broussard;
ensuite, ne pas acheter d'immobilier ou fonds de commerce comme ceux à vendre sur divers sites comme
Tonga Soa ( par ex. Hôtel en bord de mer avec 3 ou 4 bungalows pour 200 000 € ). Le pays est piégeux, tant au
niveau de la stabilité politique que sécurité juridique, le potentiel de ces fonds est faible; il vaut mieux des revenus pérennes venant de France ( pension, revenus fonciers ... ).
Ne pas sous-estimer les particularités d'un pays du tiers-monde : pas de routes, pas de patrimoine ni de culture.
Il vaut mieux avoir un hobby ( par ex. la pêche pour ceux qui vivent au bord de la mer ).
Avoir son propre véhicule adapté au pays ( 4x4 ) ou moto tout terrain, ou bateau si on est au bord de la mer.
Avoir une solution pour la santé ( CFE ou autre ).

Le profil idéal : pension ou rente en euros, location d'une maison au bord de la mer, marié le cas échéant avec
un(e) malgache. Eviter Tana !!!

En se penchant un peu sur l'histoire et la politique du pays, on constate que Madagascar a toujours été extrêmement instable et frappée par une crise tous les 5-7. ans. Donc:
1) Avec une retraite, on ne risque pas trop, si on n'a pas un penchant excessif pour les femmes ou l'acool. Si on veut s'aventurer dans les affaires, c'est suicideux sans revenus fixes ou autres sécurités à l'étranger (maison louée, compte bancaire bien rempli etc).
2) En tant qu'investisseur il vaut mieux suivre la règle: "Petite vitesse, petit trou - grande vitesse, grand trou!" Pas mal de gens qui ont investi 200-400.000 € dans un hôtel ou restaurant, se voient maintenant piégés dans une cage d'or. S'ils voulaient quitter le pays, ils perdraient une somme énorme, car actuellement personne ne va acheter leurs fonds de commerce - au moins pas à ce prix. Donc: Ne pas investir plus qu'on peut se permettre de perdre.
3) Ne pas sous-estimer aussi que les locaux et les karanas ont d'autres moyens personnels et financiers: Ils ont en général une grande famille - donc il y a toujours qn qui peut s'occuper du local. C'est bien plus difficile pour une personne ou un couple "vazaha" - souvent ils se voient ligotés à leur hôtel ou restaurant, parce qu'il faut toujours qn qui est présent.
De même pour le côté financier: Les karanas ne font pas les grandes affaires avec leur quincaillerie - souvent ils ont la nationalité malagasy et donc le droit d'acheter du terrain et peuvent compenser les pertes pendant une période de crise avec la location de leurs immeubles (ou le commerce d'or ou de pierres précieuses). De même les malagasy - en général ils ne créent pas de compagnie et des places de travail fixes (avec CNAPS et OSIEM), mais achètent une maison pour chaque membre de la famille, tant qu'ils ont de l'argent. La location permet de gagner de l'argent sans trop se fatiguer (et en ce qui concerne les taxes, bon...on sait comment faire). Un vazaha doit respecter les règles, sinon il risque de se faire expulser.
4) 94% des malagasy travaillent dans l'informel, et seulement 10% des compagnies sont "formelles". Pourquoi? En raison d'une bureaucratie aberrante, des procédures extrêmement compliquées, parce qu'on paie des taxes (IR) même si on fait une perte ou pendant une crise... Tout cela sont des choses qu'on ne vous raconte pas à l'Ambassade Malagasy...
5) Il est vrai que la vie quotidienne à Madagascar n'est pas chère: loyer, légumes, fruits et tout ce qu'on achète sur le marché. Mais ne pas oublier les coûts cachés: La JIRAMA revient très chère pour qn qui consomme beaucoup d'énergie et a p.ex. besoin d'une maison climatisée, grand frigo, grand congélateur et tous les équipements électriques comme en Europe. En cas de dégâts suite à des excès de tension (250V ou plus), la JIRAMA ne paie rien.
Tant qu'on quitte la rue principale - même en ville - les rues sont dans un état misérable. La conséquence: On a souvent les pneux crevés ou autres problèmes mécaniques de la voiture, cela fait des sommes.
Le visa coûte cher (pour un pays si instable) - environ 700 € pour 5 ans, tout compris.     
Il est for probable qu'on soit confronté tôt ou tard à des tentatives d'extorsion de fonds (svp pas de commentaire "modéré" - c'est vrai, et il convient d'avertir!). Même si on fait tout pour éviter le contact avec les tribunaux, cela peut arriver - tout seul. Pour les opérateurs, il y a aussi le fisc et autres ursurpateurs qui veulent se remplir les poches (les "maîtres" de permis p.ex.) avec des "redressements fiscaux" et sous-la-table.
Et finalement: Les Français ont une grande préférence pour les hôtels et restaurants, donc pour le tourisme. Mais dans un pays qui manque tellement de stabilité, le tourisme est un domaine très, très fragile. Il convient donc de bâtir son existence sur 2 ou 3 pieds pour diversifier.

Mais dans la situation actuelle, je tiens vraiment à avertir tous ceux qui rêvent d'investir à Madagascar ou de se créer un "business" quelconque: Analysez très profondément la situation avant de vous aventurer ici. Ce n'est pas pour rien que la COFACE et Control Risk ont classé le pays dans les plus mauvaises catégories avec la mention "pays à très haut risque politique"!

Voici mes quelques conseils... bien que Goufy et Salsera aient bien commencé à débroussailler le sujet.

1 - Venir plusieurs fois 3 mois pour bien "sentir" Madagascar... pour ne pas se laisser subjuguer par des impressions de vacances car c'est le Réel qu'il va falloir assumer en cas d'installation définitive...

2 - Ne pas investir dans une affaire mirobolante dès le début du séjour et en faire un préalable à son installation... car beaucoup sont, comme dirait a grand mère "des coquettes sales".... qui cachent sous de beaux atours des oripeaux et casseroles... Ne pas oublier que presque tout est à vendre ici... et que rien n'est urgent...
C'est aussi le cas pour les mariages...prévoir toujours de longues, longues fiançailles... la belle ne va pas s'échapper et au pire vous trouverez 200 autres volontaires tout aussi amoureuses et dévouées...

3 - Dans tous les cas avoir un revenu régulier d'Europe...  la vie n'est pas "gratuite" à Madagascar et il faut du temps pour trouver un équilibre dans ses achats alimentaires... On peut se faire déborder en cas de sirène dans sa vie...et d'addiction...  Les deux vont parfois ensemble....

4 - Ne pas faire l'impasse sur une assurance "rapatriement" (elle peut s'obtenir jusqu'à 70 ans) et la sécu des étrangers... CFE ou assurance privée...

5 - Toujours faire les papiers dans les règles, prévoir des délais démentiels... rester souriant et affable avec les administratifs... L'administration est très zélée et vous renvoie à la loi en permanence alors qu'ils la bafouent perpétuellement...
J'aime à citer le "contrôle technique des voitures" qui est fait sans regarder le véhicule...
Etablir des contrats de travail pour tous ses salariés avec moults détails sur les obligations et droits... faire des fiches de paie détaillées en double exemplaire portant toutes les primes et les avantages en nature éventuels...

En dernier lieu, je pense qu'il est bon de rappeler qu'à Madagascar, malgré un passé commun, nous ne sommes pas chez nous et qu'il convient de faire en sorte de se comporter en "invités" courtois et bien éduqués...
Les français et plus largement les étrangers ne sont pas prioritaires. Madagascar, pays souverain, peut décider du jour à l'autre de nous expédier chez nous ou ailleurs sans motif si çà lui chante... donc si possible se garder une issue dans son pays d'origine...

Je crois aussi que le renoncement doit être une éventualité à inclure dans son projet....
Voilà ma modeste contribution... mais il y a tant à dire...

Complètement d'accord avec Goufy, Salsera et Lys, j'ajouterai :
1) Tant que vous n'avez pas vécu en continu au moins 1 an voire 2 ans à Madagascar, ne prenez pas de décision qui vous engage trop. Commencez par louer car "les acquisitions" sont très risquées.
2) Observez, écoutez, regardez, soyez respectueux de la culture locale et apprenez le malgache pour mieux vous intégrer et évitez Tana sauf si vous y êtes salarié(e).
3) Faites en sorte que votre situation soit réversible : ne larguez pas tout en France, conservez un logement minimum. Soyez encore plus prudents si vous avez de jeunes enfants !
4) Ayez toujours une réserve d'argent - en euros de préférence - vous permettant d'acheter un billet d'avion au minimum pour La Réunion (soins médicaux) et mieux pour Paris.
5) En brousse on peut vivre avec peu mais on se lasse du manque de confort et la vie à l'européenne est très chère ainsi que les transports toujours aléatoires (mauvaises routes, avions très cher et peu fiables pour les horaires).

Ne venir que pour le tourisme, la retraite ( francaise minimum 1500 euros/mois), ou comme rentier.

Bonjour Tigresse,
Vous dites " en brousse ... on se lasse du manque de confort..."
Qu'entendez vous par "brousse";  j'en connais le sens général de campagne( et autres lieux retirés); mais l'appliquez vous à des villes même importantes comme Diego Suarez ( par comparaison à la capitale Tana)?

JumbofreddY a écrit:

Bonjour Tigresse,
Vous dites " en brousse ... on se lasse du manque de confort..."
Qu'entendez vous par "brousse";  j'en connais le sens général de campagne( et autres lieux retirés); mais l'appliquez vous à des villes même importantes comme Diego Suarez ( par comparaison à la capitale Tana)?


Je ne réponds pas à la place de Tigresse, mais permettez que je vous donne mon sentiment...

En fait, brousse ou pas brousse, la question d'un minimum de confort va se poser à terme... sauf qu'ici... un peu éloigné de nos réflexes de "citadins" européens et de parfois de choses qui nous paraissent aussi naturelles que l'eau courante, l'électricité à volonté (et qui marche), juste une chasse d'eau à tirer... le sentiment de "manque" peut se faire sentir de façon exponentielle... et la vie de tous les jours de plus en plus insupportable...
Je m'explique.... et ne voyez là aucune sorte de jugement...

Beaucoup de personnes souhaitant venir vivre à Madagascar pensent pouvoir vivre à la "malgache"... sans les moyens qu'ils connaissent habituellement... et souvent depuis toujours...
Ahhhhh la tonicité de la douche froide et revigorante avec sa bassine et son kapok, le fataper  qui a  un peu de mal à prendre sous nos bons soins,  le matelas plein de ressorts, le riz-bred midi et soir, les déplacements en touk-touk si amusants et peu onéreux... toutes ces choses qui, en vacances, pour quelques semaines, vous ramènent aux félicités d'une vie simple, proche de la nature, de l'essentiel... gage de santé...
Vous avez trouvé votre voie... le dénuement, le "lâcher-prise"... face aux inutilités de tout ce dont on s'entoure en Europe... et vous êtes absolument sincère...

C'est parti pour une installation au soleil pour une retraite idéale, pile dans vos moyens financiers... parfois avec une jeune autochtone qui vous fait oublier grâce à ses jeunes années, les vôtres...
L'inconfort que vous aviez balayé d'un revers de la main va bientôt revenir tel un ami intime...

Voilà arrivé l'hiver austral et la douche que vous preniez dans le jardin d'un coup, pour peu que vous soyez installé ailleurs que sur les côtes, va devenir carrément plus froide... vous vous lassez de votre pot de chambre et des toilettes à la turc dans la cour... vos voisins si charmants et pleins d'énergie ont révélé leur "truc"...dès 6 heures du mat grâce à leur musique tropicale servie à tue-tête... on tient une de ses formes... d'autant que le petit bar à coté vous la ressert à partir de 17h...
Le désagrément du matelas n'arrange pas votre caractère... tout ce qui faisait le charme de cette vie si naturelle confine au dénuement... d'autant que votre sirène vous fait sentir que son objectif n'était pas de vous adapter à sa vie à elle, mais d'accéder au confort qui faisait la votre... avant...
Et je ne parle même pas de votre capital santé qui s'atrophie, des pannes jirama, des fuites d'eau à la saison des pluies...
J'arrête là l'avalanche d'exemples de l'enfer que vous vous êtes vous mêmes pavé avec de bonnes intentions intenables à long terme...

Pour durer, je pense que l'on peut faire de gros efforts... mais on ne peut se renier tout à fait... Le plus dur dans la vie c'est justement le commun de la vie... tous les détails de ce confort auquel on est habitué et qui vont redevenir prégnants, voire indispensables... et vont finir un jour par vous faire jeter l'eau du bain avec le bébé d'un coup d'un seul... ou finir naufragé de la vie.

J'ai choisi de vivre ici à terme en site isolé... en brousse accessible seulement par bateau la moitié de l'année... et encore !
Je sais que là bas je ne pourrai que compter sur moi-même et ma capacité à tenir le commun de ma future vie...
Je ne lésine pas sur le confort... électricité solaire et par éolienne, groupes électrogènes, puits mais aussi réservoirs d'eau et désalinisateur, chauffe eau solaire... jolie barque malgache oui, mais aussi un bateau plus rapide en cas de pépins.... et une maison à Diego pour un rapatriement éventuel... et aussi peut être à terme "le renoncement" qui est inscrit dans le marbre
J'ai choisi un site isolé.... oui... mais je sais que je ne suis pas Robinson... et encore moins Vendredi...  même si je peux gérer l'inconfort et la pénurie que je choisis...

Bien à vous

Bonjour !
Bon descriptif de Lys !
Ma brousse est un petit village de pêcheurs vezo à 42 km au Nord de Tuléar que l'on parcourt en 1h30 par la piste RN9 :-) (en voie de redevenir une route goudronnée ??).
Il n'y a pas de commerces au sens européen dans le village mais un petit marché avec des noix de coco, quelques tomates, presque rien et des épiceries malgaches avec les ingrédients de première nécessité : riz, haricots, biscuits, huile, savon, lessive, pétrole pour lampes, tickets de téléphone ...
La maison que je loue est relativement confortable avec un puits, une vraie salle de bain avec toilettes et douche avec pression(rare !) mais de l'eau froide alors l'hiver je fais chauffer de l'eau dans une marmite et l'électricité solaire (2 panneaux et 1 batterie) suffisante pour l'éclairage et les recharges de tél, ordi et la box internet mais pas pour un frigidaire ! Alors j'ai un frigidaire à gaz(1 grade bonbonne fait 3 semaines) qui met dans les 20h pour faire du froid, pas très froid, et qui craint les courants d'air ! (la rampe s'éteint) :-)
Heureusement les femmes vendent du poisson frais ou des crustacés tout juste pêchés tous les matins et le riz, les pâtes se conservent ! Pour le beurre, le lait, les yaourts, c'est plus compliqué.
Les secousses sur la piste pour aller en ville faire les courses chaque semaine sont vraiment un point négatif qui en découragent certains.
Depuis janvier et les pluies (plus assez de solaire), je loue une villa à Tuléar, grande ville, avec tout le confort mais Jirama a procédé à de nombreuses coupures entre le 20 et 31 mars et depuis avril, l'électricité est coupée toutes les nuits jusqu'à 8h le matin ...Alors la cafetière électrique, le frigidaire et congélateur, le lave-linge ...il faut s'en passer ...

Lys et Tigresse, merci pour  vos réponses circonstanciées; la vie  en brousse que vous décrivez, pour la vivre personnellement, ne correspond pas à ce que j'imagine pour ma propre expérience! je vous tire même mon chapeau pour avoir l'audace de la tenter; j'ai bien conscience que la vie d'un expatrié français à Madagascar est très différente de celle qu'il a pu mener en france, et que cela nécessite une bonne dose d'adaptation; pour ma part je suis intéressé par Diego Suarez, où je suppose que les conditions de vie sont relativement confortables, tant au niveau des commodités pratiques( logement ; accés à l'eau et electricité; alimentation), qu'en ce qui concerne les infrastructures de base( routes, sanitaire, sécurité, banques, internet, etc)! bien entendu je viendrais sur place le vérifier, avant d'envisager une installation durable.
Merci pour vos témoignages et conseils ,
Salutations

Merci de votre amabilité et au plaisir de vous croiser à Madagascar !

Bonjour, volontiers quand j'y serais! et d'ici là peut être vous poserais je quelques questions sur le pays, si vous le permettez!

JumbofreddY a écrit:

Bonjour, volontiers quand j'y serais! et d'ici là peut être vous poserais je quelques questions sur le pays, si vous le permettez!


N'hésitez pas me contacter, je vis à Diego et vous aiderai volontiers.
Bien à vous

Bonjour Lys,
Merci beaucoup pour votre offre si sympathique; c'est si appréciable de pouvoir compter sur des renseignements fiables à la source! ma connaissance de Diego est pour le moment livresque, et c'est évidemment insuffisant! votre aide me sera donc précieuse quand mon projet sera plus avancé!
Sincères salutations, Fred

tigresse a écrit:

Merci de votre amabilité et au plaisir de vous croiser à Madagascar !


Dis moi Tigresse, tu as abandonné ta maison sur la plage définitivement pour celle de Tuléar ?
la bise

Non Lys, en rentrant de France, je pourrai la louer à la semaine, elle est meublée :-)
Tant que la route ne sera pas goudronnée, c'rst un peu pénible d'y aller. Et il me faudrait un véhicule ! Je vais m'en occuper !
Mais mon point fixe restera la
maison de Tuléar à la campagne
car elle est grande et confortable :
je l'ai louée vide et depuis janvier je l'ai aménagée, meublée abec des meubles de menuisier.

tigresse a écrit:

Non Lys, en rentrant de France, je pourrai la louer à la semaine, elle est meublée :-)
Tant que la route ne sera pas goudronnée, c'rst un peu pénible d'y aller. Et il me faudrait un véhicule ! Je vais m'en occuper !
Mais mon point fixe restera la
maison de Tuléar à la campagne
car elle est grande et confortable :
je l'ai louée vide et depuis janvier je l'ai aménagée, meublée abec des meubles de menuisier.


Et oui, le commun de la vie qui nous rattrape tôt ou tard et nous fait parfois renoncer au paradis à temps plein.
Tu as fait certainement le bon choix pour n'avoir que le meilleur des deux maisons.
Moi aussi j'ai évolué dans mon projet puisqu'à présent je vais garder un pied à terre à Diego et ne pas dépendre seulement de mon site isolé... cela me paraît plus sage... en cas de cataclysme, de gros pépin de santé ou d'envie de voir du monde ... enfin surtout pour ma fille de 13 ans bientôt car moi et mon homme je pense qu'on est plutôt genre "arapède" accrochée sur son rocher.... et que plus le temps passe et plus je deviens agoraphobe.... :o

Oui, ça dépend des jours. Je recherche beaucoup le calme. Le mieux est donc un peu des 2 :-)

Bonjour à tous,

Pouvons-nous nous recentrer sil vous plaît?

Nous parlons ici de vos 5 meilleurs conseils pour s'expatrier à Madagascar. :)

Merci

Priscilla