Changer de montral a toronto de l'aide

Personnellement je ne recommande pas Toronto.
J'y ai vécu 3 ans et je n'en garde pas des bons souvenirs.
La qualité de vie n'est pas comparable au Québec.
A moins d'être un bourreau de travail.
C'est une opinion personnelle.

alaintier a écrit:

Personnellement je ne recommande pas Toronto.
J'y ai vécu 3 ans et je n'en garde pas des bons souvenirs.
La qualité de vie n'est pas comparable au Québec.
A moins d'être un bourreau de travail.
C'est une opinion personnelle.

Hopopopop ! Oui, une opinion tout à fait personnelle !
Ne pas avoir aimer est une chose, ne pas recommander en est une autre. Ce n'est pas parce que tu n'en as pas gardé de bons souvenirs que c'est le cas pour tout le monde. Plein de gens que je connais à Toronto ont fait le saut Quebec>Ontario. Ce fut aussi mon cas : j'ai fait vécu au Quebec avant de partir pour Toronto et je n'ai plus jamais voulu en repartir (et pourtant j'ai la chance d'avoir un métier qui me permet de vivre où je veux).
Bref, c'est comme pour les épinards : on peut dire "je n'aime pas" mais on ne dit pas "c'est dégueulasse".

Après, oui on ne vit pas du tout de la même manière à Montréal et Toronto.
La qualité de vie est différente. Les moeurs sont différentes. Les canadiens et les québécois sont différents.
Toronto est une ville très dynamique, la plus grosse ville du Canada, la 4e plus grosse ville d'Amérique du Nord, plus gros que Montréal : toujours très animée mais aussi très bruyante et surtout très chère (par rapport à Montréal avec le même salaire, ton budget va être coupé d'au moins 20%, penses-y). L'hiver y est plus supportable, il neige beaucoup moins à Toronto. Les salaires sont souvent plus élevés (mais encore une fois, le coût de la vie aussi). Beaucoup plus d'opportunités à Toronto (car capitale économique du pays) surtout pour un francophone de souche bilingue (car rares sont les canadiens qui parlent couramment le français, un avantage pour toi). C'est aussi plus métro-boulot-dodo que Montréal, un peu comme Paris. Côté culturel, ça se vaut : l'une n'a pas à rougir de l'autre. En revanche, côté gastronomie européenne, Il y aura plus de choix à Montréal, ça c'est sûr. Toronto est aussi l'une des villes les plus cosmopolites au monde : plus de 200 ethnies représentées, une ville très colorée et tout le monde a un accent (principalement pour ça que je m'y sens bien : il n'y a pas de différence, qu'importe d'où tu viennes on y est tous torontois).
Voilà, on pourrait en parler des heures.
Pour faire simple, je te dirai que ça dépend surtout de ton budget car les premiers mois risquent de piquer aux yeux, surtout si tu n'as de boulot.

J'avais un ami à Toronto qui travaillait comme coiffeur. C'est comme ça que je l'ai connu.  C'était le seul ami Français que j'ai connu à Toronto. Il m'a raconté qu'il y avait des clients tellement pressés qu'ils partaient avant même que la coupe de cheveux ne soit terminée.
Ensuite, il a travaillé au restaurant l'Escargot sur la rue Yonge. Il servait le vin à la Française en faisant tourner la bouteille. Il m'a raconté que les clients renversaient le vin sur la nappe, les escargots se retrouvaient par terre.
Il s'est aperçu qu'à Toronto, les bonnes manières, ça n'existe pas.
Au bout de 3 ans, il en a eu mare. Il est retourné en France et moi je suis venu au Québec

alaintier a écrit:

J'avais un ami à Toronto qui travaillait comme coiffeur. C'est comme ça que je l'ai connu.  C'était le seul ami Français que j'ai connu à Toronto. Il m'a raconté qu'il y avait des clients tellement pressés qu'ils partaient avant même que la coupe de cheveux ne soit terminée.
Ensuite, il a travaillé au restaurant l'Escargot sur la rue Yonge. Il servait le vin à la Française en faisant tourner la bouteille. Il m'a raconté que les clients renversaient le vin sur la nappe, les escargots se retrouvaient par terre.
Il s'est aperçu qu'à Toronto, les bonnes manières, ça n'existe pas.
Au bout de 3 ans, il en a eu mare. Il est retourné en France et moi je suis venu au Québec

Tu sais, il y a des mauvaises pommes partout. Pourtant je connais des centaines de Français à Toronto (non, je n'exagère pas) et comme moi ils ne veulent pas en bouger
Bref, chacun voit midi à sa porte et l'important est de se sentir bien où on est.