Intégration, rêves et réalités

Je lis souvent dans les messages du forum, les candidats à l'expatriation parler de leur volonté d'intégration, d'être une part du melting pot philippin. "vivre comme ou au plus proche de la population locale", "ne pas jouer les colonialistes" sont des phrases fréquemment rencontrées dans les discussions.

Quand est il dans la réalité? Après 2, 5, 10 ans ou plus, comment vous, les déjà expats, avez vécu votre intégration? Même si les liens avec votre pays d'origine sont désormais ténus voir inexistants, comment avez vous adapté votre style de vie, renoncé à certaines valeurs morales que la société française vous a inculquée?

Je propose d'en débattre au sein de ce nouveau sujet "intégration, rêves et réalités"

Nous sommes tous différents, nous venons d'univers différents, nos cellules familiales sont différentes et c'est en cela que nos expériences peuvent être riches pour ceux qui rêvent de nous rejoindre. Je pense que c'est aussi un débat qui a toute son utilité.pour chacun d'entre nous car ce n'est pas toujours un sujet facile avec lequel on doit composer jour après jour.

Il me semble que pour une meilleure appréciation des différentes opinions et expériences, il serait souhaitable de préciser notre environnement familial. Couple d'expatriés avec ou sans enfant, couple franco/pinoy marié avec ou sans enfant à la maison, Expat vivant en couple avec pinoy "single mother" ou sans enfant (rare, très rare), ou enfin Expat "papillon" butinant de fleur en fleur. J'ai sans doute oublié des catégories et je serais heureux d'enrichir ma connaissance par vos propositions.

Un pré-requis au débat pourrait être la lecture tarifée de la prose de notre compatriote Saintongeais sur la culture philippine. Personnellement et sur les conseils de notre ami Claude 1944, je vais dès maintenant télécharger puis lire ce bouquin.

Je vois que les réponses manquent.
Alor pour suivre la règle des jeux:
je suis Marié depuis 30 ans, et nous avons une fille de 29ans. Ma fille nest pas venue avec nous. Nous avons mes 2 Neveux et ma nièce que nous avons aidés, et nous sommes leurs Parents quils ont perdus à lAge de 14-16-18 ans et qui sont prêt à nous rendre la pareil.

Je me suis expatrié 2 fois, et maintenant la 2 e fois depuis Janvier 2012.
Depuis 1991 nous faisons la navette entre lAllemagne, la France et les PH.
Pour la question dintégration, il est très difficile den parler, car tu ne décides pas seule sur ton intégration, mais la population ou tu vie elle-même. En Allemagne il ma fallu 20 ans, et encore, Pour certaine Position clef négatif pour les étrangérs.

Aux philippines, je ne sens accepté, beaucoup plus libre et je pense quavec le Tagalog que je suis en train dapprendre, lintégration pourra être plus rapide

Je ne suis pas en terrain conquis, je Parle (Jessaye) avec mes voisins je les aides, et je ne montre pas de supériorité  financière, tout aux contraire. Ils sont très proche

Claude

C'est mon tour, je m'y colle.

Je suis arrivé aux Philippines célibataire, du moins séparé de mon épouse sans que le divorce soit prononcé. J'ai laissé en France ma fille et 4 petits enfants. Au début, j'étais un peu genre papillon mais rapidement j'ai souhaité établir une relation s'inscrivant dans la durée. Je vis donc avec celle qui partage désormais ma vie depuis environ 6 ans.

Je dois avouer que j'ai toujours un peu de mal à m'intégrer au sein de la société philippines. Comme plusieurs endroits aux Philippines, Puerto Galera est un "repère d'expats". Nous ne vivons pas en complète autarcie mais le contact avec la population locale est limité aux besoins alimentaires et techniques.
Les habitudes de "bonne bouffe" sont restées très ancrées dans ma vie quotidienne et une part significative du budget est employée à l'achat de charcuterie, baguettes françaises, fromages et vins, fort loin des habitudes alimentaires des Pinoy.
Ma compagne, que j'ai rencontrée à l'occasion d'une régate, ne me pousse pas à adopter le style de vie local, ce serait plutôt le contraire. Elle s'est européanisée avec beaucoup de plaisir et jette désormais assez souvent un il réprobateur aux us et coutumes de ses compatriotes. Nous échangeons dans une langue qui n'appartient qu'à nous. C'est fait d'un mix d'anglais, français,tagalog et ilongo avec beaucoup de risques d'erreurs d'interprétation ce qui génère de tant en tant des ambiances électriques.
J'aime les Philippines, je m'y sens bien et les Pinoys sont, en général, des gens charmants et accueillants. Mais je ne les aime pas lorsqu'ils sont bruyants, alcooliques et qu'ils ne voient en vous qu'un gros billet vert à plumer.
Je pense que l'intégration est avant tout un problème d'éducation. Issu d'une famille bourgeoise, je n'ai pas encore réussi après maintenant plus de 7 ans à renoncer aux valeurs acquises durant mon enfance.

suis pas encore expat, j'ai 44 ans, célib et asap la quille (bordel).
vais sans dote aussi papilloner en attendant (espérant)  trouver "ma" pinay, si c'est pas plutôt elle qui me harponne...

pour le livre, je l'ai lu d'une traite, particulièrement intérressant même si à un momment j'ai perdu le fil. J'aime bien l'aspect traditionaliste des ph, ce qui confirme mon souhait d'eviter Manilles et autres gde métropoles. Vais avoir des soucis avec la religion suis pas pratiquant et pas sûr d'être confirmé lol, mais bon le catholicisme en France est loin d'être l'ombre du vrai (sans jouer l'intégriste). Donc avec des gens chaleureux, la religion ne me choque pas si elle contribue au ciment du groupe communautaire.

avant tout je cherche au ph une certaine douceur de vivre comunautaire dans un coin pas trop reculé (en marge d'une petite ville côtiere). Le sens de la famille "étendue" ne me dérange pas trop ds le concept

J'ai oublié le plus important, j'ai connu ma femme en Allemagne et pas aux Philippines ce qui pour nous un Avantage d'intégration et en Plus Ma femme était Institutrice spécial pour aveugle et était en train d'écrire une Thèse qu'elle na pas fini parce qu'il lui fallait aller aux états unis. Je dis c'est un gros avantage pour moi et pour nous car l'argent ne joua aucun Rolle et elle pouvait se rendre compte comme il est difficile de gagner son argent cela nempêche pas dêtre des billets de banque et chaque fois ma femme part en explication pour démontré que nous ne sommes pas riche en cachant quelques vérités Il faut vivre avec.

Pas de problème avec la religion. Tu n'aborde pas ce sujet dans tes conversations et les Pinoys te laissent tranquille.

Je rajouterais, ne jamais dire que tu ny croit pas

Halo Didier
Tu écris
« Je dois avouer que j'ai toujours un peu de mal à m'intégrer au sein de la société philippines. Comme plusieurs endroits aux Philippines, Puerto Galera est un "repère d'expats". Nous ne vivons pas en complète autarcie mais le contact avec la population locale est limité aux besoins alimentaires et techniques. »
Cest pour cette raison que tu auras du mal à tintégrer, cela na rien à voir avec ta Bourgeoisie et non plus à une éducation les valeurs Françaises accise ne se perdront jamais, et cest bien comme ça mais le fait que tu es peut être trop souvent avec tes compatriotes. Et tu ne veux pas prendre les habitudes Phil. De boire du vin, manger des baguettes na rient à voir, je me fais mes charcuteries mon Fromage Blanc mes yaourts et mes Baguettes moi-même. Jai appris en Allemagne quau début on doit éviter ses compatriotes. Mais cest une question de vouloir, être prêt à recommencer à zéro, être prêt à changer ses coutumes ou son cercle de connaissances. En deux ans malgré la barrière de la langue, je me fais des amis qui ne regarde pas mon parte money il mappel Claude. Jachète moi-même sur le marcher, je suis maintenant connu il mappel boss. Et si je suis avec ma femme, je leur fait remarquer que je ne suis pas le Boss, mais ma femme, ça les fait rirent, je ne me déplace pas en voiture, mais avec le tricycle ou la Jeep Ney et mon Prochain Véhicule sera une owner jeep en inox