Secteurs qui recrutent à Goiânia

Bonjour à tous,

un sujet qui pourrait bien intéresser celles et ceux qui cherchent un emploi: quels sont les secteurs qui recrutent à Goiânia ?

A votre avis, quels sont en ce moment les secteurs porteurs à Goiânia, et les secteurs d'avenir ?

Merci d'avance pour votre participation,

Julien

Aucune idée

sebou34 a écrit:

Aucune idée


:huh: merci?

Effectivement aucune idée, je dirais plutôt que certains postes sont plus ou moins courus, gerente de recursos humanos, vendeur dans l'immobilier (formation obligatoire préalable), gerente commercial.
Quelle est ta situation ? comme tu dois t'en douter les Brésiliens sont largement prioritaires sur les postes.

C'est une ville essentiellement de services et de "dépôt" pour les zones agricoles environnantes.
Un peu d'agro alimentaire, mais rien qui justifie à mon avis des embauches d'expat's

Hello,

qui dit dépôts dit (peut-être) logistique ?

Julien a écrit:

Hello,

qui dit dépôts dit (peut-être) logistique ?


oui mais, selon moi, rien qu'un Brésilien un peu formé ne puisse accomplir (surtout que la main d'oeuvre de manutention restant peu chère, on investit peu dans une gestion fine de stocks) et comme les formalités pour obtenir un visa de travail (voir le premier sujet) sont complexes, chères et très aléatoires, je doute qu'une entreprise les accomplisse pour embaucher un expatrié (mais un étranger sur place qui aurait sa carte de séjour, pourquoi pas?)
Seulement ces étrangers, on doit les compter en petit nombre dans cette ville un peu loin de tous les circuits habituels, pas ou très peu citée par les guides touristiques, etc.
J'y ai passé une semaine et cela aurait été (à mon avis) cinq jours de trop sans la présence d'amis brésiliens que je visitais.
Parmi eux, une jeune femme très diplômée avec des responsabilités que Vivendi emploie à 4.000 R$ par mois (1.300 euros)... Le groupe la remplacera-t-elle par un expat' qui coûterait cinq fois plus? J'en doute.

On en revient toujours au même constat: il faut un RNE pour avoir un emploi au Brésil et en dehors du poumon économique du Brésil, S. Paulo, qui en plus a une mentalité un peu plus cosmopolite et des représentations de firmes étrangères, sauf à avoir des contacts sur place (ex. belle famille), trouver du travail est très difficile sauf si on connaît assez le pays pour investir.

Hello,

comme d'hab, mon ami benj a cerné la question.

Je confirme, pour les expats, sans diplômes reconnus et fournis, vous n'aurez ABSOLUMENT aucun emploi avec le salaire que vous prétendez! Vous en trouverez peut être un localement sur production des diplômes, mais avec un salaire local, ou en tant qu'investisseur, ou le saint esprit.

Les Brésiliens sont aussi diplômés et qualifiés que les français voire plus pour certains.
Ils ne manquent de rien. Alors ne pas penser qu'ils ont absolument besoin de vous. D'ailleurs ils sont autosuffisants. C'est juste une question d'ouverture et politique si ils acceptent des étrangers.

Vous pouvez toujours consulter les sites officiels PF et autres ministères travail et cie, le salaire doit être au minimum au dessus de ce que vous aviez en France ou ailleurs, et surtout ne pas prendre l'emploi d'un local de même niveau. Les diplômes officiels devant être assimilés en dehors de preuves de terrain.

Il n'y a donc guère que les entreprises multinationales  capables avec des contrats bien bordés pour ces performances. Au delà, c'est du ressort financier et/ou de la corruption.

Et un conseil, ne les prenez pas pour des perdreaux d'hier soir, j'ai jamais vu un pays aussi incroyablement moderne dans la traque des menteurs de tout poils. Un jour ou l'autre ça vous tombe dessus inopinément, j'en ai vu tomber aussi dans la misère du jour au lendemain et sans aucun avertissement et sur des sujets anodins aussi par ailleurs!

Alors méfiance méfiance à tout point de vue au Brésil.

Si vous travaillez localement comme résident local, veillez quand même à avoir tout en ordre. Moi je dis ça.....

Bien l'intervention, mais je ne suis pas d'accord sur le fait que le brésil soit autosuffisant et qu'il accepte des emplois étrangers pour une raison d'ouverture politique.
Ce qu'il faut savoir, c'est que pour les étudiants brésiliens, l'intérêt pour les études est nouveau, rares étaient ceux qui en avaient les moyens. Aujourd'hui, se présente 2 cas, les personnes qui ont la chance d'étudier dans une fac publique, de bonne qualité et ceux qui sont obligés d'étudier dans le privé, pour certains encore, ceux qui ont du blé, d'étudier dans des facs privés de pas trop mauvaise qualité (en general les puc), et la grande majorité restante dans des facs bon marché, avec un enseignement exécrable, où l'on a 80 % ( si ce n'est pas plus) de sortir avec un diplome, mais ne sachant pas faire grand chose.
Le Brésil manque cruellement d'ingénieurs, de profs, de médecins, mais le problème c'est qu'ils préfèrent rester sans services, que de faire venir des étrangers, marché très fermé. Donc les expatriés qui viennent travailler ici, sont embauchés par des multinationales étrangères dans la majorité des cas.
Sans papiers Brésiliens, c'est effectivement pas évident, il faut pouvoir apporter une plus-value, après cela dépend des secteurs.
Par contre je n'ai rien compris sur cette histoire de "pays incroyablement moderne dans la traque des menteurs, il n'y a qu'avec leurs élus politiques alors qu'ils ne savent pas l'appliquer, qui sont des bonimenteurs.
Il est évident qu'on ne pas débarquer et dire, Madame, j'ai un doctorat moi, il est évident qu'il y a une vérification, mais cela est dû à la bureaucratie du pays, où ils demandent toujours des originaux, certifiés, tamponnés validés, traduits, authentifiés. Il m'a fallu un mois et demi, pour faire valider mon bac, alors que j'ai des diplômes supérieur.

Ce que j'oubliais, il est vrai, c'est qu'au brésil, chaque personne a sa tâche, quand tu voir ton banquier dans une grande banque par exemple, il ne saura te renseigner, en fait, que sur..... que dalle, a peine sur le prix des cb et des conneries dans ce genre, mais la rémunération d'un livret, ses conditions et autres, il faut qu'ils fassent appel au superieur, contrairement où en France on nous habitue a être assez polyvalent.

Le Brésil est autosuffisant sur le plan des ressources physiques (il ne manque guère que du charbon de terre mais il compense en produisant la moitié du charbon de bois au monde) mais il est vrai que les défauts d'infrastructure et des problèmes de formation le handicapent encore.

Lire un article intéressant sur les forces et faiblesses.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html

Simplement, on aurait dit il y a vingt ans que les millions de gosses qui travaillaient dans les rues plusieurs heures par jour verraient leur nb divisé par cent (le pb perdure tjs dans les campagnes) que moi le premier, j'aurais haussé les épaules.
Le quantitatif (à peu près tous les gosses à l'école) est résolu. Reste le qualitatif et je pense que d'ici à dix ans ça le sera aussi.

Des manifs contre les stades luxueux au détriment des écoles et des postes de santé, c'est aussi nouveau et signe d'une élévation de la prise de conscience.
Bref je pense que le Brésil a raison de ne pas ouvrir ses frontières à tous les vents!
Pour le reste oui la papelada et la burocratia sont des plaies héritées du Portugal...

Autosuffisant en ressource physique ?

C'est pas vraiment mon avis :

http://bresil.aujourdhuilemonde.com/pen … -au-bresilhttp://leblogalupus.com/2011/05/03/a-me … le-bresil/http://economia.terra.com.br/noticias/n … B_80499204

Et y en a d'autres.

J'y est cru aussi aux manifestations, mais ça n'a pas tenu et on ne va pas changer un pays de 200 millions d'habitants avec un petit million de personnes dans tout le pays.
Le problème du brésil, c'est le tout va bien, le fait de se contenter d'une vie de misère, tout le monde se plaint et personne ne fait rien, pourtant la qualité de vie est indigne.

Evidemment on trouvera des ressources manquantes en cherchant, mais globalement, quel pays est devenu autosuffisant en pétrole avec de grosses ressources hydrauliques, une agriculture qui produit beaucoup ne serait-ce que par la place dont elle dispose, le soja brésilien étant devenu vital pour l'UE et la Chine sans compter le café, le cacao, etc. et que dire du fer, du cuivre, de l'or, du bois, j'en passe et des meilleures?
Sous licence, le Brésil produit infiniment plus de voitures qu'il n'en utilise et pourtant leur nb a quadruplé en 15 ans!

Je ne sais pas si vous venez de temps en temps en France en ce moment, mais il faut cesser de toujours tout dénigrer: je suis le premier à soupirer devant les pesanteurs de ce pays mais je le connais depuis trente ans et je vois comment il a évolué.

Le Brésil a certes d'énormes progrès à accomplir, à commencer par la lutte contre les inégalités, mais la quasi totalité des citoyens savent que leurs gosses vivront mieux qu'eux (ou au moins, moins mal) alors que chez nous c'est exactement le contraire. Nos gosses ont pour seule perspective les salaires bas, la précarité, pas de retraite
Je vis en ce moment chez un maçon analphabète ou peu s'en faut, qui gagne 800 R$ par mois. Ses trois enfants gagnent chacun plus de 2.200 R$ avec plano de saude et avantages divers (l'un d'eux, nettement plus). Dans ses rêves les plus fous, il n'aurait jamais rêvé de ça et les petits enfants qui vont dans un collège privé grimperont une échelle de plus.

Je n'ai pas écrit que les manifestations résoudraient tout (je ne sais d'ailleurs pas où des manifestations règlent les problèmes s'ils peuvent amorcer la solution), j'ai écrit que le dieu futebol mis en cause, la préférence accordée à la santé et aux écoles, c'était une sacrée nouveauté!

La sociologie brésilienne ne permet de toute façon pas encore aux masses de manifester massivement: quand on a 20 R$ par jour, on ne peut pas perdre une semaine de salaire.
Mais ces 20R$ plus le SUS (même si à nos yeux il est minable) plus la bolsa, c'est infiniment plus qu'il y a vingt ans.

Cela dit, puisque vous êtes sur place, quels sont les secteurs d'activité dans votre ville à part ceux que j'ai énumérés?

chauffeur de camion, pour dans le cliché de Goiânia, mais cela reste la capital du camion du brésil, il avait eu une reportage sur cela sur bom dia brasil en aout.

Je crois que vous avez mal lu les articles que j'ai posté, il est dit :
"Le Brésil se trouve en troisième position parmi les pays qui ont le plus de difficultés à recruter du personnel qualifié, et dépasse la moyenne mondiale"

Donc, ce n'est pas en cherchant bien, le manque de personnel qualifié est criant.

Pour ce qui est du pétrole, le brésil est aucunement suffisant, il en importe d'ailleurs de plus en plus et la production de pétrole est en diminution, car les réserves actuelles sont moins rentables. Ce fameux pré-sal, nichés à quelques milliers de mètres de profondeur, dont le brésil n'a pas la technologie et les ressources suffisantes pour l'extraire et vient d'être obligé de vendre l'exploitation à des compagnies étrangères, car Petrobras est au bord du gouffre.

Le Bresil est sur la même voie que les pays européens en ce qui concerne la carga tributaria de ses fonctionnaires, largement surpayés pour le travail fourni ( ma femme est fonctionnaire ) sans parler des élus qui sont les plus chers au monde, dépenses le plus par élu, sans compter les milliards détournés chaque année, c'est incroyable, un tel système n'est absolument pas viable.
La plus grosse richesse du pays Eike Batista est à l'image du pays, enthousiasme à fond, se lance dans des projets faramineux, sans faire d'étude préalable sérieuse et se retrouve, pauvre miséreux avec 800 millions de dollar au lieu de 34 milliards.

La balance commerciale depuis 2007 chute. Les exportations de pétrole augmente, à cause du prix élevé de l'Éthanol et de la chute de la production brésilienne, en rapport á la demande grandissante.

En 2012 le Brésil a connu la plus faible croissance des géants des BRICS. ( comparons ce qui est comparable), c'est pour dire même l'argentine a fait mieux, 1,9 %.

L'état avec la complicité des grandes entreprises, rackettent les brésiliens, avec des impôts indirects très élevés et pour les entreprises des marges très confortables.

Donc en gagnant 2200 reais, on en dépense, presque 600 pour la scolarité d'un enfant, un loyer 700 reais, faut rajouter le condominio, l'electricite, l'IPVA pour la voiture, le seguro de carro, la nourriture qui a 5 ans a franchement augmentée, les bilets d'avions qui ont quasi doublés en même pas un an. Le prix des voitures est extrêmement élevé, les réseaux ferrés inexistants.
Le plan de santé c'est bien, mais ça ne couvre pas les médicaments, j'en ai eu pour plus de 250 reais pour un remède spécifique.

Dans 50 ans, certes le brésil aura une autre figure, je l'espère, mais pour l'instant, le brésil en est toujours à la corruption, à la violence, aux bas salaires pour une large majorité de la population.

L'europe reprend du poil de la bête, nous aurons des retraites, les salaires y sont digne et la santé également, cela me convient parfaitement.

Goiânia, à part des boeufs, on croise pas grand monde lol
Sincèrement je préfère les villes du littoral, où l'on peut croiser des européens, je suis allé passer quelques jours à Récife, fortaleza et joao pessoa, quel bonheur, de voir des européens, qui ont la même analyse, ca change du discours brésilien, qui est toujours le même, tudo bem, pour qui le brésil est le meilleur pays du monde.

La France malgré la plus grave crise de tous les temps, reste la 5 eme plus grande puissance économique au monde, c'est extraordinaire, le problème de la France est son négativisme, elle reste le pays le plus novateur au monde, elle a pleins d'atouts, autres que des ressources, nous avons quand même le gaz de schiste, mais nous avons des scrupules à l'utiliser, le brésil, découvre du pétrole à 7000 m de profondeur, ne reflechit meme pas une seconde et fonce, quitte a pourrir son océan en cas d'accident, á ces profondeurs les techniques sont expérimentales on l'a vu avec bp aux states. Mais le gouvernement brésilien ne cherche que le profit, l'environnement, on fait un peu semblant de temps en temps histoire de faire croire.

Je crois que quand on pense ça d'un pays où on est expat', il faut rentrer, parce qu'on finit au taquet. J'ai quitté la Guyane avant d'en arriver là en foi de quoi j'y reviens avec plaisir

Ce discours chez des** immigrés en France qui critiquent tout, on le vit souvent mal et c'est logique.

** pas tous!

Effectivement le Brésil vend ses gisements... aux enchères à coups de milliards de dollars (que fait l'Arabie saoudite? Le Venezuela?)et Pétrobras en faillite, c'est innovant! Quant à l'Europe, elle a du pétrole?

Oui il y a un manque de gens formés mais il faut les former, pas se faire coloniser par les gringos, et là le Brésil a raison! Pour ne pas être traversé par des courants xénophobes, un pays doit maîtriser son immigration à un niveau qui permet l'assimilation. Et protéger "raisonnablement" son industrie (des centaines de milliers d'emplois détruits chez nous)
Nous avosn plus de quatre millions de chômeurs dont la plupart ne sont pas recasables faute de formation, alors ne jugeons pas un pays neuf de par son histoire (récente sortie de la dictature)

Bis repetita, vous n'avez pas vu le Brésil il y a trente ans. Moi si, et la comparaison est inouïe même si bcp reste à faire.

Oui avec 2200 R$ ce n'est certes pas facile mais c'est mille fois mieux qu'avec 800 (la génération d'avant), et la génération  d'après, ce sera 10.000 ou 15.000

Pour le reste, la situation de votre ville, on est apparemment d'accord. :)

Ca tombe bien j'ai aussi habité en Guyane, de nombreuses années, Cayenne, Matoury, remires et saint-laurent. J'aime bcp la guyane, sauf saint laurent lol.

Je suis expat mais par rapport à ma femme, donc pas trop le choix. Mais je m'habitue petit à petit, ce n'est pas parceque l'on critique un pays qu'on doit le quitter, sinon il n'y aurait plus de Français en France et si les brésiliens avait eu jusqu'a aujourd'hui un esprit plus critique, ils n'en serait pas où ils en sont. Les states ont pratiquement le meme age que le bresil, les anglais ont egalement pillé l'or de l'amerique du nord, mais leur peuple a évoluer bien autrement.

Je n'ai pas connu le Brésil d'il y a 30 ans et ce que je veux c'est une vie digne pour moi et mes enfants, aujourd'hui et non pas dans 50 ans.

Par contre je ne vois pas où vous avez vu, que tout le monde gagne 2200 reais par mois au brésil, le salaire minimum est de 700 reais et le salaire médian au brésil est de 1345 reais, donc on est loin du compte.

Le problème au brésil, c'est qu'on boit toutes les infos sans chercher à savoir le vrai du faux, il n'y a pas non plus de véritable opposition politique pour dénoncer les abus, vu qu'eux aussi sont aussi pourris (c'est un constat, pas une critique). La petrobras est endettée à un degré qui devient très dangereux pour sa survie, plusieurs articles en parlent :
http://www.infomoney.com.br/petrobras/n … ia-diz-mpfhttp://blogdopaulinho.wordpress.com/201 … petrobras/

Je vais en rajouter un peu, le soi disant plein emploi brésilien, pour qui veut connaitre la vérité, il est trés facile de vérifier le mode de calcul du chomage a la brésilienne. Le chomeur est contabilisé dans certains états, pas tous, de plus, les clowns qui se mettent au feu rouge, ou les jongleurs, sont comptabilisés, comme travailleurs, celui qui tond la pelouse du voisin, de temps en temps est considéré comme travailleurs, les gars qui surveillent les places de parking aussi, j'en passe et des meilleures, sur un blog, un spécialiste en économie, c'est amusé, a calculer le véritable tx de chômage au brésil, et tombe a presque 21 %.

En France effectivement on a 4 millions de chômeurs, mais au contraire de ce que tu dis, ils sont en parti surqualifiés, des bac+5 au chomage on en a. On a un systeme de formation qui nous permet également de se former pendant des periodes d'inactivités.
Le probleme en france, c'est que le chomage est indemnisé pendant 2 ans et a un taux élevé, perso, les postes qu'on me proposait, était un peu moins payés que le chomage, on a pas mal de chomage volontaire ne france, il va falloir faire le ménage et pour un petit pays en taille et en population, franchement je tire mon chapeau a la france pour son PIB, malgré qu'on ait pas de ressources naturelles, nous avons su créer une richesse impressionnante et c'est toujours le cas. 

J'aimerais pouvoir dire a ma famille que je suis dans un pays où il fait bon vivre, mais quand on entend parler du brésil, c'est pour de la violence ou de la corruption de haut niveau, et c'est pas près de changer, parceque les politiques au pouvoir, sont pourris jusqu'a la moelle et franchement payer des impôts ici, pour qu'ils attérissent dans la poche d'un politique et au final devoir payer une école de ma poche, c'est du vol.

Par contre je ne vois pas où vous avez vu, que tout le monde gagne 2200 reais par mois au brésil, le salaire minimum est de 700 reais et le salaire médian au brésil est de 1345 reais, donc on est loin du compte.


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Où ai je écrit "tout le monde"? J'ai cité un exemple d'ascension sociale au sein d'une famille!

Quant aux chômeurs français, ils ont peut être des BAC+5 (encore que 200.000 jeunes sortent chaque année du système sans rien) et que BAC+5 peut signifier de nos jours incapacité à écrire un texte de cinq lignes sans le parsemer de dix fautes grossières (y compris chez des titulaires du CAPES), mais dans quelle branche? Où crée t-on des emplois correspondants?

Je ne parle pas du droit ou non de critiquer un pays, je ne m'en prive pas. Mais quand cette critique est le reflet d'un mal être profond, je pense qu'il faut partir... Cela dit, chacun fait comme il veut, je ne prétends dicter à personne une ligne de vie! :)

Rien à voir avec un mal être profond, c'est simplement un choc d'adaptation d'un pays civilisé à un pays corrompu, violent et inégalitaire, et également où l'on a la surprise de voir que la vie est plus chère qu'en europe ( ce n'est pas de la critique gratuite, c'est avéré) , c'est tout à fait normal, j'ai causé avec pas mal de français vivant ici et ont les mêmes impressions globalement, ainsi que des touristes que j'ai connu en vacances ici et le journal "the economist"vient a pondu un article sur le brésil assez consternant.

Le soucis est que la manière dont vous présentiez le cas des 2200 reais, pouvait laisser penser que c'était le salaire minimum, pour que les gens comprennent bien, le salaire médian ne dépasse pas les 1345 reais.

C'est étonnant, mais vous n'avez pas réagi sur le soi disant plein emploi brésilien, qui n'est qu'une mascarade et la chute de la grande petrobras. Il ne faut prendre pour argent comptant ce que l'on voit à la globo.

En termes de main d'oeuvre qualifiée la france est en bonne position, le problème c'est qu'on n'applique pas de quotas, les étudiants peuvent choisir n'importe quelle formation universitaire même s'il n'y a pas de débouchés. Notre problème est que l'on ne crée en grande partie que des têtes et peu de manuels, car socialement les emplois manuels sont mal vu, il y a des réformes á faire pour que cela aille mieux mais on a une économie solide.
Pour ce qui concerne les fautes d'orthographe des bac+5 je suis d'accord, mais ça on a les même ici au brésil, on voit la différence entre les élèves portugais et Brésiliens.

Ce n'est pas parceque certaines personnes ont un point de vue différent, qu'ils doivent automatiquement partir, bien au contraire, je parle beaucoup avec les brésiliens que je rencontre et ils en ont également ras le bol, mais ce sont des universitaires, qui ont une certaine compréhension du monde dans lequel ils évoluent.

On pourra discuter des heures sans tomber d'accord et de toute façon, nous sommes hors sujet.

Notre problème est que l'on ne crée en grande partie que des têtes et peu de manuels, car socialement les emplois manuels sont mal vu, il y a des réformes á faire pour que cela aille mieux mais on a une économie solide.


Où seraient les "millions d'emplois manuels" nécessaires en France, vu qu'on a détruit deux millions de postes dans l'industrie en dix ans et qu'on continue? Payés combien, ceux qui existent? Tout au plus il y a 200 ou 300000 postes non pourvus, souvent très mal payés (restauration par exemple)

Je me suis relu et je ne vois absolument pas où j'ai pu laisser entendre que le salaire moyen au Brésil était de 2200 R$ (je suis bien placé pour savoir le contraire, étant ami de gens très pauvres chez qui je loge en ce moment): j'ai cité un exemple d'ascension sociale en une génération.

Et je répète ce que j'ai écrit: vous n'avez pas connu apparemment ces millions de gosses qui travaillaient au moins huit heures par jour dans la rue quand ils allaient à l'école et sinon davantage, ni ces gens, sur les trottoirs de Recife par exemple, dont on savait que d'ici 48h tout au plus ils seraient morts en plein air tant la cachexie les réduisait à rien (vu en 1987) Moi si, alors je vois l'évolution même s'il reste énormément à faire (y compris dans le domaine de la lutte contre la corruption mais en Guyane vous avez dû être vacciné^^)

Est-ce que j'ai parlé de plein emploi? La réalité est infiniment plus complexe car d'un côté il y a les chômeurs non comptabilisés (idem en France, au moins 3% échappent aux statistiques) d'un autre, surtout dans le nord, il y a une foultitude de gens dans le secteur informel (dans le Para en particulier) mais c'est vrai que pas plus qu'ailleurs il n'y a de plein emploi (raison de plus pour ne pas ouvrir tout grand les vannes de l'immigration)

Mais de toute façon nous sommes HS... :)

C'est sur, le sujet initial était les secteurs qui recrutent a Goiania lol.

Des enfants dans la rue qui meurent, Belém, il y en a, a recife également.
J'ai un ami tout comme vous qui a plus de 30 ans de brésil et je peux vous dire que lui il est dépité de voir le peu d'avancer qu'il y a eu en tout cela de temps et que la corruption est de plus en présente et de mieux en mieux organisée et que les brésiliens sont trop laxistes, pour cela que cela n'a pas beaucoup bougé. Ce n'est pas en restant derrière son facebook, ou dans son sofa, que les choses vont changés, car le changement ne viendra pas des politiques mais du peuple, quand il voudra bien se rebeller pour une vie meilleure.

Mais effectivement revenons sur le sujet originel, auquel j'ai déjà un peu répondu.

Des gens qui meurent de cachexie sur les trottoirs il y en a partout y compris en France. Je vous parle d'une situation qui était très loin de l'exception, quand dans une promenade d'une heure en ville on en croisait pas mal qui plus est - un comble! - dans un beau quartier. Ça m'avait traumatisé...
Et les gosses qui travaillent dans la rue, c'est devenu marginal (à ce compte là, on a des prostitués mineurs à Paris, de plus en plus, alors balayons devant notre porte!) et ce sont souvent des petits fugueurs en déshérence temporaire (dans les campagnes il y a encore du travail à faire et ça ne touche pas que les gosses mais bel et bien un phénomène d'esclavage rural contre lequel malgré tout la police fédérale porte des coups très lourds... deux récemment dans le Para, des dizaines de gens libérés)


Ce n'est pas en restant derrière son facebook, ou dans son sofa, que les choses vont changés, car le changement ne viendra pas des politiques mais du peuple,


nous sommes d'accord mais pour paraphraser Lénine ( :) )...

l'émancipation des Brésiliens ne peut venir que des Brésiliens eux-mêmes" et en outre - hélas - le temps de l'actualité n'est pas celui de l'histoire.
Histoire qui démontre (c'est un peu ma partie) que les phases de progrès (qui ne sont pas toujours de grands chamboulements mais peuvent être des évolutions continues) arrivent très rarement au moment où on s'y attend.

C'est à eux de forger leur destin et sûrement pas à nous (dont le modèle en plus est loin d'être... un modèle: nous avons aussi nos scandales de corruption et de gabegie malgré une plus longue démocratie) de donner des leçons et de prétendre les guider sur la voie du progrès (tout comme paradoxalement les étrangers qui nous donnent des leçons nous agacent prodigieusement par leur ton sentencieux alors même que souvent nous pensons comme eux en nous mêmes)

Pour ma part, étant célibataire sans charge de famille, en "adoptant" deux enfants dont j'ai payé les études et le plan de santé, j'ai modestement concouru à sortir une famille de son destin sans me poser en tuteur qui prescrivait leur avenir. Cela  m'a semblé plus efficace que de parcourir je ne sais trop quels forums d'alters (j'en ai suivis deux par curiosité dont un à Belém) où des petits bourges jouent les impérialistes culturels avec les meilleures intentions du monde, mais en restant à côté de la plaque, pour prêcher une improbable révolution dont chacun sait que quand elle éclate c'est toujurs fortuitement et quand on ne s'y attend pas.
Ils m'amusent, ces gonzes qui viennent huit jours dans un pays après avoir lu quelques articles du monde diplo, et qui savent qui professent, qui édictent... :)

Attention aux HS s'il vous plait ...

bonjour ,
je vis a Goiania depuis plus de 4 ans , je suis ingenieur industriel de formation , mais ici je puis vous dire que ce titre vaut.... peau de balle.... , en fait même pas reconnu au niveau du CREA... pourquoi ?
si tu es ingenieur civil , tu aura peu être une chance un jour de décrocher ton CREA , si ton pays a les accords prévus avec le Brésil (ce qui n'est pas le cas de la belgique..) et en plus que les cours que tu a suivis soient équivalent a ceux suivis au Brésil , et là s'est loin d'être gagné... , en plus faut d'adapter aux usses et coutumes locales directement liées au pouvoir d'achat , pots de vins tout azimuts et tout niveaux , reglements et directives à te péter les neurones , fiscalisations à tout va , vu que les personnes qui réalisent ces contrôles sont mal payées... t'a compris le bordel quoi.

Donc comme déjà dit dans ce forum , monte ta propre boite et essaye de vendre... et là s'est pas gagné non plus quelque soit le secteur!!!

oui Goiania est au centre du Bresil , question logistique s'est super intéressant effectivement si tu a au moins 20 camions déjà payés , plusieurs hangars bien localisés avec gardes armés , systhémes de geolocalisation embarquée etc... et bonjour la concurence qui travaille au km à 2 R$ voir même 1.80 R$ alors qu'un litre de gasoil coute super cher et que le conducteur va te mettre en justice aprés un an...MMMMooouaaahhhh.

Non le Brésil n'est pas simple surtout quand on vient d'europe , tout ici est trés compliqué , que ce soit au niveau administratif , relationnel , travail , etc...

Pour gagner sa vie ici , il faut suer , inventer , s'adapter , maîtriser  où se casser vite fait !!!

j'arrête car on va dire que j'ai grossi l'affaire.... , viens vivre ici et tu verras (s'est ce que je dit aux européens quand ils me posent la question....)

Non, si le Brésil a des atouts extraordinaires (moi dès que j'y repose les pieds je rajeunis de 20ans), c'est vrai que sur le plan professionnel c'est très dur.

Ce que n'arrivent pas à comprendre des gens qui voient le pays avec des yeux de vacanciers, ou les Brésiliens dans des moments de détente où là (comme ils en ont peu) ils se lâchent.
J'y ai dirigé une école et c'était des semaines de 60h mini... et encore je payais de ma poche et sur mes revenus une femme qui me débroussaillait le travail administratif!
En revanche j'arrivais à ne pas devoir trop payer des pots de vin, j'avais un bon despachante.

Et je ne raconte pas mes déboires quand j'ai fait des coups d'import export!

aahhh , je vois aussi que benj77 a gouté a l'import export... hmmm que du bonheur.... , j'ai eu aussi mes déboires avec ce secteur. Jamais je n'ai trouvé de despatchante honnête... a la fin je faisait tout tout seul!!! , ils m'ont plumé je ne sais combien de fois.
En plus une fois que vous maitrisez la chose , vous devenez un concurrent et s'est là que les choses se compliquent , envoi et dénonces anonymes , vols a repetition dans le port de débarquement de vos marchandises , lenteur administrative pour la liberation de vos marchandises (beacause comme vous le faites vous même évidemment vous cassez la chaine des pots de vin..) j'en passe et des meilleures.
Ils ont été jusqu'a vouloir me taxer sur un container de biens privés transitant via un container 20"dry dernier voyage , argumentant que le container est considéré comme un véhicule , que les biens se situant dedans devaient être taxés à 30% (alors qu'il s'agit de bagages désacompagnés , en aucun cas ils ne peuvent être taxés !!! , même dans ce cas si vous avez du materiel neuf dedans ce qui était le cas , vous en avez besoin pour votre nouvelle activité , travail donc s'est au moins autorisé une fois )
Bref , pour vivre ici , (ça prends du temps ) tu dois étudier les lois avant tout afin de savoir nager toutes eaux , une fois assimilé le truc tu deviens "um dotor" et là plus où moins fini les emmerdes...

[Modéré: hors sujet]