Norvège ? Irlande ? Canada? Allemagne ? ...
Dernière activité 04 Novembre 2013 par allspice
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Futur Puericultrice (dans plusieurs année si je réussi mon parcours evidemment...)
Je cherche à trouver l'endroit quelque peu idéal, bien evidemment il y a des inconvénient partout mais tout de même !
Economiquement parlant, les villes a voir, le pays à ne pas manquer ?
Je manques tellement d'information !
Je crois qu'il te faut être cartésienne avant tout.
D'abord, savoir exactement pourquoi tu veux partir, puis...
Voir tout d'abord les pays où il sera facile d'obtenir un visa d'immigration.
Ensuite les pays où tes diplômes seront reconnus.
Ensuite ceux dont tu parles la langue. Je vois mal une puéricultrice avoir du mal à s'exprimer avec ses collègues et les parents. Est-ce qu'en France on en embaucherait une dans cette situation?
Une fois le tri effectué, je ne conçois pour ma part pas d'expatriation possible (sauf si on a un contrat avec une entreprise qui nous envoie ici ou là en préparant l'essentiel) sans un voyage exploratoire préalable, pas dans une optique de vacances, mais bel et bien de prospection.
Ensuite, le pays idéal... La notion est tellement subjective et varie tellement d'un individu à l'autre (pour ma part ça ne serait en aucun cas un de ceux que tu as cité et je ne porte aucun jugement de valeur: c'est juste que je ne me vois pas y vivre) que répondre à cette question est illusoire.
Le ne doute pas que comme à chaque fois que la question est posée, les réponses afflueront, qui iront en plus de ceux que tu as cités du Cameroun à la Finlande en passant par l'Australie sans oublier le Brésil plus bien d'autres, la plupart du temps sans grande argumentation.
Un conseil. Ne prends comme pleinement recevables que des avis de puéricultrices qui connaissent au moins de façon parcellaire le pays dont elles parleront,
ou des avis de résidents du pays dont ils parlent qui connaissent la situation des puéricultrices là où ils vivent.
Bonne chance à toi.
**
c'est bien pour cela que je viens ici, je ne pense pas partir avant une dizaine d'année, parce que d'une part il y à mes études, et mon copain qui lui doit rester sur la région pour un nombre d'année important.
Autant commencer à avoir des avis maintenant.
Je n'imagine pas aller ailleurs que dans l'un des pays que j'ai nommé, ou l'Angleterre peut etre ?
Pour la langue il n'y à pas de probleme, sauf le Norvegien a vrai dire, mais ça s'apprend.
Merci pour ton message mais cela ne m'eclaire pas beaucoup, je ne m'attend pas à ce qu'on me sorte un pays idéal, ce que je voulais dire, c'est dans les pays que j'ai cité, y a t'il des choses vraiment mieux qu'en France ?
La Norvege à un niveau de vie très bon par exemple.
Il est egalement sur que je ne vais pas partir à l'aveuglette, ce serait fou, si je compte y passer ma vie, il faut etre sur que je puisse franchir le pas, ce qui n'est au jour d'aujourd'hui qu'une envie qui me trottine dans la tête.
Eh bien si c'est pour dans dix ans, voyage un maximum et engrange des informations...
En plus le monde évolue si vite en ce moment que je doute qu'on puisse se projeter à dix ans.
Il y a six ans, on citait l'Irlande et l'Espagne comme des modèles à suivre dont la France ferait bien de s'inspirer. En foi de quoi ils sont tombés en faillite deux ans après et les milliers de Français partis à Dublin pour faire péter la thune (et qui la faisaient péter) se sont retrouvés du jour au lendemain sur le carreau.
On leur aurait dit ça un an avant qu'ils auraient hurlé de rire. En Espagne, ce sont surtout des retraités qui sont partis, donc c'est moins grave pour eux.
La Norvège, niveau de vie élevé... justement. Ça se sait donc on y va et qui te dit que des partis ultranationalistes (restons nuancés pour éviter que ça dérape) ne seront pas arrivés au pouvoir et n'auront pas fermé les frontières car l'immigration est massive vers les pays à fort standards sociaux, ou que la vie sera devenue insupportable pour les étrangers? Breijvik, tu te souviens? Cela rappelé pour signaler que si ce que je dis n'est évidemment pas du domaine du certain, c'est du domaine du possible...
Puéricultrice en Allemagne... Vu que ce pays a un taux de natalité calamiteux, y-aura-t-il du travail pour une Française si ça continue? Ou au contraire si les Allemands se remettent à faire des gosses, ce sera peut être l'eldorado mais comment savoir si longtemps avant?
Il vaut mieux commencer à en savoir avant, même si cela evolue, je ne pourrai pas me permettre de partir dans un an, comme ça.
C'est une décission importante, qui entraine beaucoup de consequences négatives comme positives.
Je lis attentivement tes messages, interressant.
M'y prendre autant à l'avance me permet de savoir ou je veux m'embarquer, tout parait geniale, mais je ne suis pas dupe, il faut bien y réfléchir.
Je sais que le monde évolue mais tout de meme !
Je sais que le monde évolue mais tout de même !
Attends, mais on n'a aucune idée de ce que sera le monde dans dix ans, l'histoire s'accélérant.
Je viens de relire "les Parisiens", de Schifres, bouquin d'ambiance sociétale écrit il y a environ vingt-cinq ans. Le summum du snobisme, c'était de posséder un filofax (agenda papier... qui sait encore ce que c'est à part les dinosaures?), en 300 pages on n'évoque pas une fois les téléphones portables (et il y a dix ans, on pensait aux smartphones?).
Je t'ai cité lexemple de l'Irlande. Sera-t-elle sortie de sa faillite ou sera-t-elle redevenue un pays quasiment sous-développé comme quand elle est entrée dans la CEE (à l'époque). Je n'en sais rien et celui qui prétend le savoir à coup sûr est un con, si bien entendu tout le monde peut faire des pronostics!
Nous, dans quel état serons nous? En 1890, la France était "finie" avec le scandale de Panama et la crise financière consécutive à des faillites bancaires. Dix ans après, c'était l'eldorado, selon les critères de l'époque.
En 1919 on faisait peur au monde entier qui nous admirait, avec notre armée invincible qui avait porté à 80% le poids de la guerre contre l'Allemagne, en foi de quoi on était saignés à blanc.
En 1945, on était apparemment ruinés, pays ravagé, humilié par quatre ans d'occupation - et dix ans après, malgré les guerres coloniales et l'instabilité politique, on damait le pion aux Rosbifs "vainqueurs" qui étaient à Yalta (pas nous)
Alors penser les pays du monde ou même de l'Europe, les bons et les mauvais coins en 2024...
**
Mais ne rien penser n'est pas la solution, parce que si j'écoute ce que tu dis, je devrai me renseigner la veille pour le lendemain (c'est une expression bien sur).
Sauf que voila, il faut apprendre des choses sur l'endroit ou on veut aller, meme si cela risque de changer, il y a des risques partout.
On ne reste pas à un endroit parce que ailleurs ça va changer.
On évolue avec le temps et nos infos aussi,je commence a me renseigner tout doucement, surtout connaitre un peu plus que le simple nom du pays.
Mais ne rien penser n'est pas la solution, parce que si j'écoute ce que tu dis, je devrai me renseigner la veille pour le lendemain (c'est une expression bien sur).
Ah surtout pas! Il te faut t'informer en fil continu, si j'ose dire, voyager, te tenir au courant des évolutions, etc.
Je ne t'incite pas à ne pas "penser" ( ) ni réfléchir, ni te documenter! Je te suggère de garder en tête en permanence que la situation du moment ne sera pas celle de 2023.
Pour ma part, revenu du Brésil, j'ai planché sur une installation au Portugal que je pense a minima retarder, vraisemblablement abandonner. Je pioche ailleurs... Retour en Guyane? Autre destination? Je fouille...
La lecture des aventures d'expatriation réussies ou non (malheureusement, les échecs sont rarement relatés, les gens préfèrant tourner la page) te donne des indications sur les processus de réussite et d'échecs.
Te cultiver sur l'histoire, les murs, des pays susceptibles de t'intéresser, bref avoir une approche dynamique et surtout pas centrée sur une seule destination ne pourront que t'aider.
Le savoir-faire (rechercher les données, les décrypter) est au moins aussi important que le savoir (connaissance des données)
Quand tu arriveras quelque part, si tu as déjà passé des vacances sur place, si tu parles la langue, si tu as lu des articles de médias du pays placés sur la Toile, si tu connais un peu le fonctionnement politique local, les murs, etc., ton intégration sera infiniment plus facile et rapide.
Allspice a écrit ailleurs un truc fondamental: l'expatriation est un état d'esprit avant d'être un choix ou une contrainte.
**
J'ai vécu plus d'un quart de siècle en Amérique latine, soit au Brésil soit en Guyane et je continue de bouger.
Je suis pour le moment posé en France mais je ne considère pas ça comme obligatoirement définitif malgré mon âge canonique (62 ans )
Marine27 a écrit:Et bien !
ce doit être plutôt agréable de voyager comme ça
Je serais faux-cul de dire le contraire, mais toute expatriation est aussi une sacrée source de prise de tête, ne serait-ce que par les formalités dans des administrations qu'on ne connaît pas.
Et puis je me suis donné les moyens de le faire:
- choix de la profession (enseignant, devenu conseiller pédagogique - diplôme très sélectif - avec une spécialité Français Langue Étrangère acquise à mes frais et sur mon temps libre,
- une autre en informatique (obsolète aujourd'hui mais en 1986 ça faisait une différence),
- des heures de travail pour me documenter et faire de l'import export depuis le Brésil en m'étant mis en disponibilité (carrière suspendue, perte de salaire, de droits sociaux pendant ce temps),
- acceptation du risque "paludisme" (28 crises qui m'ont sacrément esquinté) pour obtenir une mutation gratifiante sur d'autres points de vue (connaître les Amérindiens), etc.
C'est pourquoi quand on me dit que j'ai eu de la chance et que je suis à ce moment de mauvaise humeur, je réponds: "ce n'est pas de la chance, c'est du travail et une grosse implication, tu pouvais faire comme moi".
Le truc pour réussir une expatriation, (enfin, un des trucs), c'est de ne pas vouloir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière en prime. Accepter des sacrifices matériels par exemple pour aller où on veut, ou de changer de branche, ou de prendre sur ses loisirs pour acquérir les compétences qui permettent de rebondir à l'expiration d'un contrat.
Le candidat à l'expat' qui veut ses 35h, pas d'enquiquinements, la même sécurité sociale qu'en France, ne rien changer à ses habitudes de vie ou de travail, qu'on fasse les démarches à sa place, qui veut plier la mentalité des locaux à sa mentalité et pas le contraire, ne part finalement jamais (ça reste du domaine du velléitaire) ou foire son expatriation.
Moi par exemple, si j'ai pu adopter un gosse, je n'ai jamais trouvé l'âme sur acceptant de vivre comme moi. J'ai choisi - en foi de quoi je vieillirai dans une solitude relative...
**
Je compte beaucoup voyager, touristiquement, avec mon compagnon, ce qui est different de s'installer definitivement dans un pays.
Il faut faire des choix j'en ai bien conscience !
On est pas encore sur de vouloir faire le grand pas, on est jeunes et on reflechi, on a nos etudes chacun dans des secteurs (très) different, mais on y songe tout de meme !
Oui mais quand tu voyages sur le plan touristique, puisque tu es dans le secteur de la santé, rien ne t'empêche de lancer des bouteilles à la mer avant le départ, et si tu décroches un contact, d'aller par exemple visiter un hôpital ou une crèche, de parler avec les gens pour voir comment ils travaillent, etc.
Voire même dans les pays où c'est possible, de faire un court intérim. Quitte à faire l'aide soignante huit jours sur un mois de congé si ton équivalence infirmière n'est pas reconnue sans formalité, mais tu es dans la place et tu observes, tu expérimentes.
J'ai visité une fabrique de hamacs après avoir voyagé à côté du gérant dans un vol intérieur brésilien, et ça m'a donné l'idée d'en exporter... Je n'ai concrétisé que trois ans plus tard: un très beau coup de fric sur un conteneur, mais des mois de maturation. Et des tas de fois, ce genre de démarche n'a débouché sur rien de concret - mais on chope des bribes d'informations, on capte des ambiances, bref, on renifle!
Ne fais pas comme ces candidats à l'expatriation au Brésil que j'ai croisés là-bas, qui voulaient s'y poser en investisseur pour "monter un hôtel restaurant" (sans compétence en hôtellerie, premier lézard. Si on n'est pas qualifié en France, en quoi le serait-on au Brésil où il faudra en plus apprendre à gérer une administration différente?)
Ensuite ils n'étaient pas en voyage de prospection mais - je les cite - ils faisaient un "road trip", qui plus est en bermuda t-shirt sandales.
On a discuté et comme je connais bien un des meilleurs restaurants de Belém (j'étais encore un peu Terre neuve à l'époque, ça m'a passé), je leur ai suggéré de venir y dîner avec moi un jour où le patron - chef de cuisine en plus - officiait (je l'avais prévenu).
Ils sont arrivés avec 1h30 de retard en tenue de vacanciers, sans rien pour prendre des notes, ils ont jacassé pendant tout le dîner, n'ont pas posé une question, se racontant au lieu d'écouter. C'est là que je les ai largués... ils doivent toujours se demander pourquoi.
**
Bonjour Marine27,
Mais c'est difficile cette demande si vous n'avez pas vous même certaines réponses à cette demande! A moins d'avoir dans le programme de votre formation, ou un projet perso, une obligation de stage à l'étranger. Ce qui engendre une recherche différente que localement.
Vous voulez étudier en Norvège, et bien voyez, recherchez vos possibilités dans ce secteur directement sur le forum du site, (Norvège) en question. Contactez les Consulats de France, les échanges universitaires, bourses et démarches, formalités, universités locales et cie pour précisions.
Ne pas confondre stage et diplôme qui devra ensuite être reconnu selon le pays de pratique par la suite.
Tout est possible, il faut juste être dans le target.
Bon courage!
je te conseile certain pays arabes maroc ,tunise ;c'est facile pour les français d'y etre ,mais faut etre un peu malin
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