Sécurité en France

Sincèrement quand on a vécu au Brésil où on n'est nulle part vraiment en sécurité et où dans beaucoup d'endroits on est en insécurité totale, dans une moindre mesure, en Guyane... On s'émerveille de la situation française "globale"

Cela dit, en France, il y a dans ce domaine comme dans d'autres, des inégalités flagrantes avec de vraies zones de non droit.

Chez moi à Meaux, c'est spectaculaire, ce décalage! centre ville très sûr avec des patrouilles de la police municipale suréquipée et des caméras partout.
Cités abandonnées aux dealers, à trois kilomètres.

Le pire est qu'en France, ceux qui nient l'insécurité ou qui veulent la relativiser (en parlant de "sentiment d'insécurité") sont en général exonérés des problèmes qu'elle engendre, parce qu'ils habitent dans un "beau" quartier, parce qu'ils ont les moyens de faire surveiller électroniquement leur maison, etc.
 
L'insécurité, ce sont les pauvres qui en souffrent le plus.

On dira pour l'étranger en visite chez nous que s'il ne va pas traîner dans des quartiers où il n'a rien à faire, le risque de bavure mortelle est des plus réduits (moins de 1.000 morts par arme et par an sur plus de 63.000.000 d'habitants)

En revanche on a des pickpockets d'une dextérité redoutable. Prendre le métro avec un sac sur le dos, c'est jouer à la roulette russe avec cinq balles dans le barillet.

Pour les résidents. Malheureusement, les cambriolages sont nombreux et il faut donc vérifier que l'appartement ou la maison sont bien protégés avec un critère assez simple: 90% des voleurs laissent tomber s'ils ne peuvent pas rentrer en un quart d'heure.

Précision: il ne sert à rien d'avoir une alarme sophistiquée si on ne la branche pas parce que pour deux heures, ça ne vaut pas la peine.

Autre insécurité: se faire dépouiller légalement dans les quartiers chauds. Exemple: ces boîtes minables de Pigalle ou vous assistez à un "déshabillé érotique" en buvant deux coupes d'un champagne dégueu (vous n'avez pas regardé les prix et vendre ultra cher n'est pas illégal si les pris sont indiqués) et où on vous présente une addition de quelques centaines d'euros, avec un gros bras menaçant si vous ne payez pas.