Travail - Comment sont les collègues Brésiliens?

Bonjour à tous!

Je me demandais quelles sont les différences au travail au Brésil, comparé à d'autres pays.

Est-ce que certains d'entre vous ont des expériences particulières à partager à ce sujet, des conseils sur vos apprentissages personnels, ou autres?

Je parle déjà très bien portugais mais côtoyant beaucoup de Brésiliens au quotidien (hors travail) je trouve les relations interpersonnelles sont déjà très différentes et je me demande comment cela se transmet au travail.

Merci! :)

Émilie

Je te réponds (une seule chose pour le moment) que jŽai observée en 30 ans de chef dŽentreprise au Brési:les employés sont tres solidaires entre eux.Si tu précises tes pensées,je pourrai peut etre tŽen dire plus.

Plutot cool!

J'ai eu l'opportunité de donner du travail à des Brésiliens, que ce soit au Brésil même ou en Guyane et voilà mon ressenti: manque de fiabilité au quotidien (surtout le lundi, après des week-end souvent festifs, à un point tel que j'ai dû leur dire que les excuses vaseuses, ça ne prenait pas: je préférais carrément entendre la vérité.
A contrario, quand il y avait de vraies échéances qui avaient un impact sur la marche de la société, à condition de l'expliquer et de ne pas abuser de ce motif, on pouvait compter sur eux pour faire même plus que leur journée de travail. Ce qui m'avait poussé à ne pas retenir toutes les journées de travail perdues.

En Guyane, j'avais un ami conducteur de chantier qui dirigeait des équipes de Haïtiens et de Brésiliens, et qui sautait d'un chantier à l'autre. Il m'a dit que pour "tenir" les Haïtiens, il n'avait qu'à en désigner un responsable (dispensé de manier la pioche) et que lors de ses passages, rapport lui était fait des insuffisances d'untel ou d'untel.
"Je ne peux pas faire ça avec les Brésiliens. D'abord, parce qu'ils refusent et si par extraordinaire l'un d'eux acceptait le rôle, il y avait toutes les chances pour que quand je revienne, un malheureux accident l'ait rendu temporairement indisponible"
Bref il devait y aller franco.
Ce qu'il appréciait chez eux, c'était leur ingéniosité (bricoler un fusible avec du papier étain pour faire repartir un engin, démonter une batterie d'un engin inutilisé pour refaire partir un autre sans qu'on leur demande, etc.)
Ce qu'il redoutait: leur mépris absolu des règles (échafaudages de fortune, pas de casque, ce qui valait des amendes salées lors du passage de l'inspection du travail, s'il n'avait pas veillé au grain.
En revanche au Brésil même où les syndicats sont présents, apparemment, la sécurité est effective là où ça se voit (sur les chantiers privés ou paumés dans la nature, c'est autre chose)