Nouvelle arrivée pour novembre

Bonjour à toutes et à tous,
J'ai 25 ans et j'arrive fin novembre en Guyane pour un poste d'architecte sur Cayenne. J'y ai vécu étant très petite, donc très peu de souvenirs. Je me renseigne sur la vie là-bas et la façon de vivre, mais si vous avez des bons plans, des tuyaux pour une installation réussie, je suis preneuse!

Merci et à bientôt!

Bonjour clairemarine et bienvenue sur Expat.com!

J'espère que d'autres membres pourront prochainement partager leurs expériences avec vous.;)

N'hésitez surtout pas à parcourir le forum.

Harmonie.

Vous arrivez avec déjà un travail, donc 90% des difficultés sont résolues... si votre entrepreneur est du genre sérieux (tous ne le sont pas en Guyane)

Pour le reste, c'est la loi française, son administration (en plus indolent), ses impôts (diminués de 40% pour l'IRPP... pour le moment! Mais très lourds pour les impôts locaux), c'est un climat général assez sympa.

Un conseil... ne vous repliez pas sur les "expat'" dès votre arrivée.

Les Guyanais ont la (fausse) réputation de ne pas s'ouvrir aux arrivants et cela provient d'un malentendu. En Guyane, on attend de ceux ci qu'ils fassent le premier pas, et on le "rend" de suite.

J'étais avisé de cela et quand je suis venu, j'ai invité mes collègues de travail et les conjoints à une sorte d'apéritif dinatoire en montrant que je m'étais décarcassé: toasts, présentation soignée, etc.

Très vite on m'a rendu la pareille: j'ai été invité à la chasse, au carbet, au Carnaval, etc. quand d'autres "métros" là depuis des années se plaignaient de ne pas être "intégrés".

Il faut aussi savoir qu'en Guyane, on reçoit peu à la fortune du pot. Quand on reçoit, on se donne du mal et les invités font preuve d'exigence, manière de dire "on sait que tu veux nous faire plaisir" (quand ils recevront, ils feront de même)

De ce fait, ne vous éternisez pas si vous êtes chez quelqu'un à l'heure du repas et qu'il n'est pas prévu que vous mangiez. Ou on attendra jusqu'à point d'heure votre départ, ou on vous recevra comme chez nous, en mettant une assiette de plus, mais c'est mal vu (vous y gagnerez la réputation de pique assiette et la maîtresse de maison se sentira humiliée de ne pas avoir pu déployer son savoir faire)

Sujets de conversation à éviter dans un premier temps: l'esclavage, le bagne. Écoutez pour tâter le terrain, mais ne soyez pas péremptoire. Longtemps après, les plaies ne sont pas toutes refermées.

Périodes de tension sociale: fermez les écoutilles et mettez vous en immersion profonde. Grève, barrages routiers, excitation plutôt bon enfant, mais on n'agite pas le chiffon rouge et on ne prend pas au pied de la lettre des diatribes enflammées prononcées par tel ou tel "leader" du moment. Tout redevient comme avant, juste après.

Justement je ne souhaite pas rencontrer que des expat, loin de là. J'ai déjà voyagé dans quelques pays, c'est pour découvrir de nouvelles choses et de nouvelles personnes que cela devient intéressant.
Merci pour les conseils en terme d'invitation.
Les 90% sont en effet fait, mais le logement reste assez difficile à trouver... Surtout lorsqu'il s'agit de collocation.
Merci pour votre réponse!

Surtout que la collocation, en Guyane, ce n'est pas trop dans les mœurs, sauf entre enseignants.