Je serai très prudente et si c'est trop dur j'essayerai d'avoir Kourou ou autres.
A titre personnel, à mon avis Saint-Laurent serait infiniment plus agréable que Kourou. Partir en Guyane pour partir, autant avoir un dépaysement, un choc de cultures, une vie potentiellement plus proche de la nature.
En outre les conditions de sécurité se sont très dégradées ces deux dernières années à Kourou.
Merci benj77 d'avoir rétabli un peu l'équilibre sur la Guyane.
Être modéré, c'est très bien!
J'ai initié ce sujet intitulé "foultitude d'escrocs en Guyane" et je ne le regrette pas, car il arrive chaque année dans ce département une foultitude de gens naïfs.
Et je voulais leur éviter des déboires.
Pour le reste, je pense que tout ce qui est excessif est insignifiant et qu'il est dommageable de présenter la Guyane comme un pays sans foi ni loi où tout ce qui est néfaste est possible voire vraisemblable, tout comme parler d'un éden où tout serait facile risque de mettre des gens crédules dans la mouise.
Il faut dans un sens comme dans l'autre savoir raison garder et se souvenir que malgré des spécificités marquées, on demeure en France.
Alors ceux qui s'imaginent en Guyane comme des toubabs dans certains pays d'Afrique, qui pensent qu'avec leur paye (même majorée s'ils sont fonctionnaires) ils auront une villa avec piscine, un boy pour eux, un autre pour les enfants, une cuisinière, deux jardiniers et que dans les commerces on les servira en priorité (j'en ai connus arrivés avec cet état d'esprit, la chute fut dure) se plantent autant que ceux qui arrivaient il y a vingt ans encore (j'en ai aussi vus) à l'aéroport habillés en tenue kaki et avec un casque colonial
Pour le reste, je maintiens, et ça ne vaut pas que pour la Guyane: croire qu'on règle ses problèmes (par exemple: de couple) en les exportant, c'est se tromper dans les grandes largeurs.
A Kourou on appelait ça en 1988 le syndrome du légionnaire et de la Brésilienne: au bout de trois mois, les gamins chialaient à l'école parce que "papa était parti avec une Brésilienne" ou "maman était partie avec un Légionnaire" (pour la petite histoire...)
Je persisterai toujours: pour le fonctionnaire et assimilé, ou l'expat' dans le cadre d'une grosse boîte, en principe pas de souci, c'est borduré, au pire on revient deux ans après si on ne se plait pas: on n'a pas perdu son emploi si on a perdu un poste des fois attractif.
Pour le gars qui part sans filet pour bosser dans le privé ou monter sa boîte... Prudence! Insécurité professionnelle (dur de se faire payer), aucune justice qui marche donc pas de recours en contentieux, insécurité sociale, gros taux de chômage.
Ca n'empêche pas de belles réussites mais il vaut mieux garder une poire pour la soif, une solution de repli.