Foultitude d'escrocs en Guyane!

Je serai très prudente et si c'est trop dur j'essayerai d'avoir Kourou ou autres.


A titre personnel, à mon avis Saint-Laurent serait infiniment plus agréable que Kourou. Partir en Guyane pour partir, autant avoir un dépaysement, un choc de cultures, une vie potentiellement plus proche de la nature.
En outre les conditions de sécurité se sont très dégradées ces deux dernières années à Kourou.

Merci benj77 d'avoir rétabli un peu l'équilibre sur la Guyane.
Être modéré, c'est très bien!


J'ai initié ce sujet intitulé "foultitude d'escrocs en Guyane" et je ne le regrette pas, car il arrive chaque année dans ce département une foultitude de gens naïfs.
Et je voulais leur éviter des déboires.

Pour le reste, je pense que tout ce qui est excessif est insignifiant et qu'il est dommageable de présenter la Guyane comme un pays sans foi ni loi où tout ce qui est néfaste est possible voire vraisemblable, tout comme parler d'un éden où tout serait facile risque de mettre des gens crédules dans la mouise.

Il faut dans un sens comme dans l'autre savoir raison garder et se souvenir que malgré des spécificités marquées, on demeure en France.

Alors ceux qui s'imaginent en Guyane comme des toubabs dans certains pays d'Afrique, qui pensent qu'avec leur paye (même majorée s'ils sont fonctionnaires) ils auront une villa avec piscine, un boy pour eux, un autre pour les enfants, une cuisinière, deux jardiniers et que dans les commerces on les servira en priorité (j'en ai connus arrivés avec cet état d'esprit, la chute fut dure) se plantent autant que ceux qui arrivaient il y a vingt ans encore (j'en ai aussi vus) à l'aéroport habillés en tenue kaki et avec un casque colonial  :) 

Pour le reste, je maintiens, et ça ne vaut pas que pour la Guyane: croire qu'on règle ses problèmes (par exemple: de couple) en les exportant, c'est se tromper dans les grandes largeurs.
A Kourou on appelait ça en 1988 le syndrome du légionnaire et de la Brésilienne: au bout de trois mois, les gamins chialaient à l'école parce que "papa était parti avec une Brésilienne" ou "maman était partie avec un Légionnaire" (pour la petite histoire...)

Je persisterai toujours: pour le fonctionnaire et assimilé, ou l'expat' dans le cadre d'une grosse boîte, en principe pas de souci, c'est borduré, au pire on revient deux ans après si on ne se plait pas: on n'a pas perdu son emploi si on a perdu un poste des fois attractif.

Pour le gars qui part sans filet pour bosser dans le privé ou monter sa boîte... Prudence! Insécurité professionnelle (dur de se faire payer), aucune justice qui marche donc pas de recours en contentieux, insécurité sociale, gros taux de chômage.

Ca n'empêche pas de belles réussites mais il vaut mieux garder une poire pour la soif, une solution de repli.

benj77, si vous estimez que l'on a fait le tour de la question, je peux fermer cette discussion ...

Le "Founder" est maître chez lui! :):thanks:

On pourra toujours ouvrir un autre sujet si une question précise se pose...

Moi je voulais rajouter que je suis d'accord avec Benj77 sur de nombreux points mais je persiste à dire que je pense qu'il y à plus d'opportunité de travail en Guyane qu'en métropole. Ou alors j'ai eu beaucoup de chance. Je suis passée par des périodes de galères mais rien à voir avec des amis parisiens qui ont été licencies, qui sont restés au chômage deux ans...

Oui c'est c'est vraiment ça, La guyane c'est pour permettre aux fonctinnaires de toucher des primes. Sinon, ce pays est est une absurdité économique
90000km² de terre et pas un agriculteur,
90000km² de forêt et pas de bois chez le menuisier,
500km de côtes et pas un pécheur
4 mètres de pluie par an et un mois de pénurie au robinet en saison sèche
un barrage qui aurait du fournir de l'électricité même au Surinam, mais Cayenne est toujours avec sa centrale thermique régulièrement en panne
Bref pas de secteur primaire, pas de secteur secondaire, et un secteur tertiaire composés de fonctionnaires et d'élus, la pire association qui soit pour parasiter , voir ruiner, les quelques entreprises qui souhaiteraient dévellopper le pays.

Oui mais quand vous avez un contentieux (salaire non versé, boîte bidon ou tout simplement qui fait faillite, factures que vous émettez qui ne sont pas réglées, etc.) comme le système judiciaire est en coma dépassé, dans la pratique, aucun recours n'est possible.
J'ai vu des gens perdre tout leur capital, qui n'étaient pourtant ni des fainéants ni des idiots. L'histoire économique de la Guyane est pleine d'échecs fracassants. Le chantier d'une mairie par exemple... 80 chômeurs parce que l'entreprise maîtresse d'oeuvre n'a pas été payée  et le propriétaire à la rue. Les ananas Pouget... 100 chômeurs et la ruine de la famille parce qu'Air-France, du jour au lendemain, a dénoncé un accord commercial. Des cas comme ça, j'en ai plein la besace.


Il y a plus de 20% de chômeurs pas tous, loin de là, des parasites et cela malgré un secteur public hyper-développé, jusqu'à la caricature. Sans ces emplois fictifs obtenus par le copinage, on serait plus proche de 40%...

C'est pour ça que sans nier la possibilité de belles réussites, j'incite toujours à la prudence. Après tout, un salarié ne risque "que" le chômage mais si on investit...

Un salarié qui n'a rien en France et qui tente le coup, ça peut le faire s'il a une qualification, mais de là à lâcher un job qu'on a déjà, une localisation, à partir sans solution de repli en cas d'échec, ça demande réflexion.
Et pour monter sa boite, se souvenir que tant que l'argent facturé n'est pas sur son compte, il est virtuel. Qu'un contrat non honoré, faute de justice opérante, c'est l'impuissance. En Guyane plus qu'ailleurs, les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

C'est bien ce que je dis! Qu'est ce que vous avez tous à vouloir venir en Guyane? Cest vrai qu'il y a beaucoup de travail, tout est à faire, mais surtout il n'y a personne pour rémunérer ce travail!

Bnjr BenJ

Pour l'avoir aussi constater a Mayotte, et lors de mes nombreux voyages.
Des personnes mal dans leur peau,dépressives, addictives a l'alcool où autres,
en couples et mal empirent leur état  en s'expatriant.


Mais bon cela reste une minorité en tout cas pour Mayotte.

Ayant lu pleins de blog sur la Guyane j'ai l'impression que la plupart des  gens sont
des personnes équilibrés et content de découvrir la Guyane malgré l'insécurité, la rudesse du climat
et autres..

Il est vrai que de lire vos commentaires que finirai dépressive cela ne m'a pas fait très
plaisir, certes on ne sait jamais ce que la vie nous réserve  lorsque l'on tente cette aventure
Guyanaise, on appréhende toujours..
Merci a vous tous de m'avoir fait part de vos expérience.Ce Blog expat est super..

Pour ma part j'ai voyagé trés souvent toute seule dans des pays faciles et d'autre moins en Europe  en Birmanie,au Laos la Thaïlande, Malaisie, Singapour en Indonésie des dizaines de fois.  J'adore l'asie du sud ouest, en Australie, Nouméa, le  Costa Rica.. La réunion,Madagascar dernièrement où vraiment il fallait être sans cesse sur ses gardes, Tananarive est une des villes où  l'insécurité est omniprésente,et Mayotte  biensùr où  je vie depuis 5 ans, je t'assure que l'on est a l'abris de rien ici.

Je resterai vigilente en Guyane.

je te dirai mes impression.
Je sais que tout ne sera pas facile mais cela me fait plaisir de voyager en plus pour le boulot..

C'est  cool...

Pierre973 a écrit:

C'est bien ce que je dis! Qu'est ce que vous avez tous à vouloir venir en Guyane? Cest vrai qu'il y a beaucoup de travail, tout est à faire, mais surtout il n'y a personne pour rémunérer ce travail!


Chacun est encore, que je sache, libre d'aller et venir où bon lui semble et malgré les restrictions que j'ai données avec un maximum d'objectivité, je connais des gens qui ont réussi à travailler y compris dans le secteur privé et qui ont trouvé un mode de vie qui leur convenait davantage qu'ailleurs.
Entre autres un conducteur de travaux au chômage en France et qui a bossé sans interruption en Guyane, un type qualifié en "bricolage" et qui a fort bien gagné sa vie en posant des chauffe eau solaires (auto entrepreneur payé à la tâche), un qui a monté deux restaurants: échec pour le premier, belle réussite pour le second car il avait fait une étude de marché et tiré les leçons de son premier échec**, une assistante de direction, une interprète (mais qui ne "tenait" que parce qu'elle avait de l'argent d'avance: ses honoraires étaient convenables, bien plus qu'en France, mais payés des fois avec retard), une transitaire.

** Il a tiré un trait sur une grosse créance, un groupe de quinze personnes en principe "bien sous tous rapports" qui venaient manger chez lui tous les midis, et qui n'avaient rien payé au bout de six semaines. Inutile de claquer en plus des frais de justice pour un résultat nul

Pour le reste en dehors des lieux communs habituellement proférés... L'agriculture dont on déplore "l'absence" (alors qu'on devrait parler de sous-activité): l'endroit donne une impression de luxuriance mais outre le fait que les sols, une fois défrichés, sont pauvres, vite lessivés par les pluies, que les nuisibles sont nombreux, que la concurrence des pays voisins où la main d'œuvre ne coûte rien et où les normes sanitaires sont inexistantes, on entre dans le cercle vicieux: peu de consommateurs donc peu de débouchés, peu de débouchés dont recours depuis des siècles à l'import qui "tue" la production locale. Pour les cultures d'exportation, qui aura la stupidité d'investir en Guyane plutôt qu'au Brésil voisin pour faire de la canne ou du café?
Au Suriname, l'agriculture occupe 10% de la population parce que les salaires sont très bas et que la colonie hollandaise, savoir faire aidant, a été massivement couverte de polders sur les terres basses autrement rares en Guyane, que ces polders ont été entretenus d'abord par des esclaves (abolition plus tard) puis par des Javanais et Hindoustanis émigrés en masse qui avaient eux aussi ce savoir faire. Or ces terres basses sont à la fois fertiles, leur degré d'humidité est contrôlable et elles se prêtent tant à l'agriculture de subsistance qu'à celle d'exportation (riz) dès lors que l'investissement est amorti depuis des siècles.

Au reste on se demande pourquoi ceux qui déplorent l'absence d'agriculture et voient son existence comme évidente ne se lancent pas dans ce domaine qui leur semble aller de soi.
Après tout les Hmongs gagnent leur vie avec les cultures maraîchères.

La forêt idem. Sur un hectare de bois primaire, seuls quatre ou cinq arbres ont un intérêt économique et sans la subvention des voies de pénétration, au regard des coûts "français", aucune exploitation ne serait viable (au Brésil, un forestier est payé maximum 300 euros) et avec, elles le sont à peine. Le bois guyanais une fois extrait et débité nécessite au moins deux ans de séchage sous contrôle attentif avant une exploitation sûre en pays tempéré. Deux ans d'immobilisation de capital, si ce n'est pas compensé par des coûts de production nuls, c'est rédhibitoire, quiconque a un minimum de compétences en gestion le sait.
On importe des poteaux télégraphiques en Guyane, ce qui fait rire le non informé, parce que la densité des bois est telle que leur manutention est quasiment impossible. Pas pour le plaisir (il en fut de même des traverses de chemins de fer quand un marché fut passé avec la Guyane: elles ne pesaient pas 100kg, mais 250... les cheminots ne pouvaient pas les poser sans une débauche d'énergie).
La fabrication des bardeaux ne serait rentable qu'en payant les trancheurs 1 ou 2 euros de l'heure (j'ai mené une étude de faisabilité, espérant créer une petite entreprise en ce domaine): les bardeaux de wapa qu'on trouve en Guyane ont été subventionnés par l'ONF à des fins de prospection... échec au bout.

Le barrage de Petit saut: certes EDF a "vendu" son projet que les ingénieurs avaient envie de réaliser, en magnifiant sa production à venir, mais un simple calcul: environ 500m3/seconde en moyenne (de 30 à 2500 selon les saisons) et une chute de 20 à 30m, ça ne peut pas donner (lois de la physique aidant pour arriver au calcul) assez d'énergie pour la production locale proportionnelle à une population qui a doublé en vingt ans et qui s'équipe davantage, surtout en climatiseurs.
Les opposants au projet (dont je faisais partie) l'ont dit à l'époque... l'avenir nous donne raison.

La Guyane est une terre de paradoxes. Idem pour le tourisme qui aurait une belle niche (l'Amazonie avec la carte vitale, je trouve que le slogan serait porteur) mais qui souffre du cercle vicieux: pas assez de visiteurs donc pas de structures, dessertes aériennes insuffisantes et chères (encore qu'en valeur absolue le prix a baissé en trente ans: 6.000F l'aller et retour en 1983, 5.500F environ de nos jours ce qui induit une énorme baisse en valeur relative: le billet coûtait 2.5 Smics, il en coûte moins d'un), faute de voyageurs, pas assez de structures impliquant le manque de visiteurs...
Là encore j'ai pourtant connu des gens, à Saint-Georges en particulier, qui gagnaient leur vie par le tourisme.

Pour ma part et bien que je n'en avais pas besoin pour vivre, j'ai créé un petit commerce dans le but de faire vivre quelqu'un qui n'avait pas les armes pour faire cette opération (si elle pouvait fort bien tenir la boutique, la paperasse n'était pas son truc), et je ne me suis pas planté. Parfaitement légalement, j'ai dégagé des revenus sinon mirobolants, du moins suffisants pour une mère et ses deux enfants.
Preuve qu'on peut faire des trucs en Guyane sans que ça ne soit voué à l'échec parce que comme conseiller pédagogique, je n'avais pas la formation ad hoc, euphémisme!

Pardon Pierre973 mais que tu sois malheureux en Guyane, c'est une chose respectable que nous n'avons pas à juger, que ce soit sur des critères objectifs ou que cela relève du domaine du ressenti (le ressenti, je ne le minimise pas).

Mais ta question est blessante pour tous ceux qui ont fait leur trou sur place sans se planter et sans pour autant arnaquer les autres.

Comme seraient blessants des propos triomphalistes du genre "j'y suis arrivé, c'est facile, tout le monde peut donc le faire" que pour ma part je me garde de tenir, multipliant même les précautions oratoires car oui j'ai vu des échecs de gens qui ne le méritaient pas (comme j'en ai vus, parfaitement logiques vu le manque d'implication des gens qui se lançaient)

Apparemment, tu as atteint le point de non retour.

Je ne peux que te souhaiter de pouvoir repartir et refaire ta vie ailleurs sur de meilleures bases (avec cet état d'esprit je vois mal comment tu peux sortir de ta spirale)

Mais ne rêve pas: dans l'hexagone, en ce moment, la crise prend des aspects terrifiants et il devient de plus en plus dur d'y faire son trou. L'adage se vérifie, qui dit que la misère est moins dure au soleil et je remercie chque jour la providence, d'être arrivé à la retraite

Avec cinq millions de chômeurs totaux ou en temps partiel subi, avec un million au moins d'exclus sortis des écrans radar, avec deux millions de gens qui ne dépendent guère que de contrats précaires à courte durée, pour reprendre ton expression, il n'y a en France plus "personne pour vous payer" alors qu'il y a beaucoup à faire. PSA qui ferme à Aulnay par exemple, c'est un cataclysme sur deux ou trois départements.


@ Dijou qui écrit.

Pour l'avoir aussi constater a Mayotte, et lors de mes nombreux voyages.
Des personnes mal dans leur peau,dépressives, addictives a l'alcool où autres, en couples et mal empirent leur état  en s'expatriant.

Mais bon cela reste une minorité en tout cas pour Mayotte.

Ayant lu pleins de blog sur la Guyane j'ai l'impression que la plupart des  gens sont
des personnes équilibrés et content de découvrir la Guyane malgré l'insécurité, la rudesse du climat
et autres..


Il y a un énorme problème en Guyane, avec la drogue (crack surtout) et l'alcoolisme, y compris "mondain" qui implique une vigilance extrême. Le crack est en vente quasiment libre et à des prix "démocratiques" et des consommateurs ne font qu'amplifier leurs habitudes quand d'autres s'y mettent.

Quant à l'alcool...

Pas mal de gens en Guyane seraient étonnés d'être catalogués "alcooliques" quand ils le sont réellement, s'étant laissé glisser sur la pente suite à un mal être et à de mauvaises habitudes.

On a soif, on va chez le "Chinois" (commerçant) et on achète une boîte de bière fraîche qu'on boit sur le trottoir avec les copains (tant qu'à faire, on prend celle de 50 cl)
Ca va, mais comme il fait chaud et que les Chinois sont partout, on arrive vite à 5, 6, 7, 10 boîtes dans la journée (NB. Ce qui permet de dire que la vie est chère... on zappe les 10 15 euros quotidiens passés là, qui font de 300 à 450 euros en fin de mois)

Tu as établi une relation de confiance avec quelqu'un, tu le lui fais remarquer, la réponse est immanquable: "oh mais moi, j'arrête quand je veux".Le problème, c'est que la personne ne veut jamais...
Pour ma part je glissais sur cette pente, je le reconnais, et j'ai eu une prise de conscience (aidé en cela par des amis) quand j'en étais en gros à cinq-six canettes quotidiennes plus le whisky du soir.
Résultat: zéro alccol consommé dehors (je buvais du perrier) et alcool juste en compagnie, chez moi, lors d'occasions festives.

Mais je reconnais être passé tout près, sans y prendre garde.

he bien je vois que je viens d'heurter quelque susceptibilité,comme d'habitude toute vérité n'est pas bonne à dire. Ceux de l'éducation nationale seraient-ils encore plus ignorants que ceux de l'intérieur?
je ne parlerais donc pas de la triple erreur de la France quant à l'esclavage et à la déportation. Ce qui expliquerait pourtant les causes du délabrement de la Guyane. Et du pourquoi il ne faut pas y aller!
A bon entendeur, salut! et à bientôt!

Tu as ta vérité, j'ai la mienne, et j'ai fait bien autre chose dans ma vie que de servir dans l'éducation nationale.
Pour le reste, ayant écrit quelques ouvrages traitant de la Guyane dont un qui s'est fort bien vendu, j'ai pas mal étudié ce que tu évoques: l'esclavage, la déportation sous diverses formes et si c'était le lieu, je pourrais disserter longuement là-dessus (et tu serais surpris de constater que sans doute on se rejoint en partie sur ce point).
Quant à considérer un point de vue argumenté comme une preuve d'ignorance sous le simple prétexte qu'il n'est pas le tien, je te laisse la responsabilité de cette rhétorique, au demeurant assez faible.
Si je ressentais ne serait-ce que 10% du mal être que tu exprimes là où je suis en ce moment, il y a longtemps que j'aurais largué les amarres pour aller ailleurs, n'importe où, cela à n'importe quel prix.

Bon vous avez raison. j'en ai fini avec le tour de Guyane. Assez parlé d'escrocs pour aujourd'hui.
On se retrouve quelque par sur un blog au Brésil.
Sou em Bélem, ha fiquei melhor!

Enfin un point d'accord, car j'adore Belém où j'ai vécu, où je reviens chaque année car j'y ai des proches

Salut!!

Moi aussi je seras à Saint laurent le 13 juin.

Je vais travailler sur l'hôpital ouest guyanais.

Les commentaires que j'ai lu ne sont pas très rassurant.
Moi j'aimerais savoir si sur St Laurent il y a beaucoup d'insectes (araignées notamment)
Et sinon j'aimerais avoir des infos plus concretes sur St Laurent? la vie? il y a un supermarché? des magasins de vêtements?
En gros comment la vie se passe à St laurent mise à part l'insécurité qui est présente partout!
Est ce quil y aussi des personnes qui bosse a l hôpital ouest guyanais?
que me conseillez vous d apportez avec moi en priorite?

Merci j espere que j'aurai des reponses

Bonjour et  bienvenue en Guyane!
Je vous conseille d'ouvrir une nouvelle discussion, celle ci ne s'y prête pas trop!

Je vous signale la discussion parallèle: "foultitude de gens bien en Guyane"

Celle ci fut ouverte pour mettre en garde et éviter que des naïfs ne se voient pourrir la vie dans une belle région où beaucoup reste à faire.

Cordialement

C'est vrai qu'il y a en Guyane une foule de gens très bien dont on peut se demander ce qu'ils foutent là.
Pour le reste, la situation est ce qu'elle est et se gargariser à l'illusion ne sert à rien, sauf à être déçu lorsque confronté aux réalités parfois dures du terrain.
Les statistiques sont là, démontrant sans contestation possible que la Guyane est le département le plus criminogène de France. On peut néanmoins s'y sentir bien. Une impression reste une impression et est toujours subjective.
C'est comme la température : on peut dire qu'il fait chaud ou froid et ne pas regarder le thermomètre. On put s'y trouver confortable et se balader en tenue légère par moins dix. Par contre il ne faudra pas venir chialer si on s'enrhume !

Je n'ai pas eu l'impression d'avoir perdu mon temps ni d'avoir escroqué ou agressé qui que ce soit en Guyane en un quart de siècle.
Certes, pour tout un tas de raisons historiques, sociologiques, géographiques etc. il y a une délinquance supérieure à la moyenne nationale, mais elle est assez concentrée entre les mains de quelques individus.
60% de la délinquance et de la criminalité en Guyane sont liés à la drogue, or on peut fort bien vivre sans consommer et sans trafiquer. De ce fait on évite bien des ennuis.

On peut aussi vivre sans contribuer au pillage écologique et si on ne va pas fair les Robins des Bois à Dorlin ou autour de certains autres sites, le risque d'être abattu par un Manoelzinho est quand même très relatif.

Il va quand même savoir raison garder et appeler certes à prendre des précautions (ce que je ne cesse de faire) sans pour autant "casser" toute idée de tenter quelque chose en Guyane. L'échec de quelques uns n'est pas l'échec de tous, et toute généralisation qui vise à faire de telle ou telle région un paradis riant ou un enfer sordide est à la fois contreproductive et abusive quand on n'est pas fondé à soupçonner une pointe de racisme qui s'ajoute à la rancœur.

Pour ma part, il y a un endroit dans le monde qui me fait encore saigner le coeur quarante ans après, quand j'y repense. Je fais le distinguo entre la réalité et mon ressenti et de ce pays, je me contente de n'en point parler et d'éviter de lire quoi que ce soit dessus. D'une part je me sens très peu objectif, d'autre part je préfère tourner la page.

En se garant bien des mauvaises fréquentations, des plaisirs frelatés, des appels "trop beaux pour être vrais" (avec les escroqueries qui vont derrière), on peut (bien) vivre en Guyane. A condition, surtout, de ne pas prétendre jouer les Robins des Bois et avoir voulu réformer seul des errements consécutifs à quatre siècles d'histoire tourmentée.

Une mise en garde précise sur tel ou tel piège, ça aide. Une descente en flèche d'une région qui a pour tort essentiel d'avoir déçu untel ou untel, non! 

J'en appelle aux modérateurs pour qu'ils ferment ce sujet, (sachant qu'ils sont les seuls maîtres en la matière; je ne contesterai pas leur décision): j'ai voulu en l'ouvrant amener chacun a prendre ses précautions, il se transforme en un dénigrement systématique d'un pays et de gens qui ne le méritent pas

"J'en appelle aux modérateurs pour qu'ils ferment ce sujet, (sachant qu'ils sont les seuls maîtres en la matière; je ne contesterai pas leur décision): j'ai voulu en l'ouvrant amener chacun a prendre ses précautions, il se transforme en un dénigrement systématique d'un pays et de gens qui ne le méritent pas"

J'en appelle à ces mêmes modérateurs pour qu'ils maintiennent ce sujet en l'état, ce, dans un but d'information et de mise en garde. Ce n'est pas dénigrer une région que de signaler des risques qui ne sont pas seulement virtuels. Dans le cas contraire, il faudra aussi fermer les consulats de France un peu partout dans le monde, car ils émettent bien des mises en garde. La négation d'un risque n'a jamais supprimé le dit risque.

Les risques, je les ai signalés, d'autant plus que c'est moi qui ai ouvert le sujet!

Mais entre cela et une vitupération abstraite et perpétuelle, il y a plus qu'une nuance.

Je ne vitupère pas. Je mets en garde.
En plus de 20 ans de Guyane et toujours à des postes d'observation privilégiés, j'ai vu bien des optimismes parfois béats se heurter au mur des réalités. J'ai vu aussi une Guyane que j'ai aimée s'enfoncer dans l'insécurité à partir du début des années 90.
Elle reste une région attachante, je dirais même envoûtante. Il faut cependant faire la part des choses et prendre hélas des dispositions de plus en plus marquées en termes de prudence.
Il est évident qu'éviter les comportements à risques que sont la consommation de drogues et le tourisme sexuel réduit sensiblement le danger. Reste l'agression gratuite ciblant l'individu en situation de vulnérabilité, l'occasion faisant le larron.

Discussion fermée sur demande son créateur (le créateur prévaut)

Fermé