Jeune ayant un projet d'entreprenariat au Bresil courant 2015-2017

Ensuite le reste des "investissements" et je me suis mal exprimé, cela concernera mon stock je compte ouvrir l'agence avec 2 voir 3 bateaux


Pour rappel, il doit s'agir de bateaux neufs, pas d'occasion. Il faudrait savoir si des bateaux d'exposition sont considérés comme neufs ou non par la douane brésilienne.

Les 2 points clé de l'entreprise, c'est un local de 50m2 avec entrée bureau, et un accès à la mer (ponton, quai)


Moi, je pensais à minimum 5000 m² ! 50 m², c'est un mouchoir de poche ! Tu voulais avoir des meccanos, et le stockage des pièces de rechange ? Et la cantine et sanitaires pour les meccanos? Il te faudra sans doute un hangar et tu dois prévoir de l'espace pour une expansion.
Accès à la mer? pourquoi? cela peut être un accès à un cours d'eau navigable...il faut aussi savoir quel serait le type d'embarcations et leurs dimensions maximales prévues. (Tirant d'eau).
Autre point important, les coûts et taxes du port où seront amarrées les embarcations.

Sur ton expérience, ok pour la France, mais au Brésil tu vas vite constater que tu as tout à apprendre de nouveau.

A commencer par la langue qu'il faut maîtriser parfaitement surtout dans le domaine commercial.

Et puis toutes les réglementations que tu trouveras certainement fastidieuses et compliquées à outrance.

Tu constateras aussi que parfois, avoir de (trop) bonnes connaissances techniques ne favorise pas la vente et le marketing.

Ce n'est pas mon domaine mais j'ai un ami brésilien ingénieur et qui a eu son bureau de vente et de représentation exclusive d'un des plus grands fabricants d'électronique de puissance.

Il est maintenant retraité (et riche !)
Je l'ai souvent accompagné dans son travail et je l'ai vu à l'œuvre !
Génial, mais je ne vais pas décrire ses tactiques de vente, cela serait hors sujet.
Je peux affirmer qu'on a beaucoup à apprendre !

En France, nous nous occupons pour nos clients du coté administratif acte de vente, immatriculation des bateau, changement de propriété etc, pensez-vous que ce soit faisable au Brésil?


Pour les bateaux, j'imagine que cela fonctionne comme pour les véhicules: ce sont des "despachantes" qui s'occupent de tout, ils ont des amis bien placés (avec paiement de commissions si nécessaire) dans les administrations.
Je ne conseille pas de te lancer dans cette voie.

Concernant les bateaux ils seront bien-sur neuf tout juste sortis d'usine avec les certificats etc.

Concernant l'entreprise oui au début je souhaite me consacrer à une chose à la fois d'abord la vente et une fois qu'il y aura de quoi faire niveau entretien et gardiennage alors on agrandira mais il faut surtout pas de super structure mon premier patron avait fait ça au final il est en dépôt de bilan..

Donc je me méfie même si il y aura u manque à gagner au début la partie technique je préfères la sous-traiter enfin si je le peux.

Oui je dis accès à la mer mais il est vrai qu'il y a beaucoup de voie d'eau qui y mène.

Concernant les bateaux le tirant d'eau n'excédera pas les 0.6m moteur baisser et 0.25m moteur lever. Je comptais effectivement me renseigner sur les prix des places de port.

Je suis d'accord avec toi, je connais le marché français mais pas du tout le marché brésilien il faudra que je m'en imprègne et que je le comprenne avec de me lancer. C'est pour ça que tu as certainement raison j'irais au Brésil certainement sur la période 2014-2016 mais j'attendrai quelques années avant d'ouvrir ma propre entreprise et il faudra donc que je trouve un job avant..

Pour ce qui est de la langue encore un fois il faudra passer du temps la-bas et je compte prendre des cours également en France pour avoir les bases et comprendre plus rapidement.

Niveau commercial, j'ai encore beaucoup à apprendre mais je suis toujours à l'écoute des conseils que me donne ceux qui ont de la bouteille pendant les salons nautiques et les réunions avec mon patron.

Pour le coté administratif, c'est bien si des gens s'en occupent déjà sa m'évitera de croiser l'administration brésilienne. Mais il vaut mieux que je laisse mes clients en choisir un ou il vaut mieux que je me mettes en partenariat avec l'un d'eux puisqu'il ont un cercle d'amis?

Et enfin l'idée serait également d'avoir de créer des partenariats avec des hôtels, restaurants, au niveau entretient, administratif, en France c'est utile mais au Brésil cela vaut-il le coup, n'est ce pas dangereux vis à vis de la concurrence?

Mais je suis ici à la recherche d'information et de conseils que j'ai eu le plaisir de trouver. Une chose est sur le Brésil comme je me l'imaginé ça à l'air d'être la jungle mais bon ça va émerger d'ici une dizaine d'années je pense.


La jungle, je connais, j'y prospectais mon bois. Et j'y étais infiniment plus à l'aise et plus en sécurité qu'en ville, entre deux bureaux. :)

Je vais te raconter un peu ma vie pour te donner une idée de l'ambiance: lorsque j'ai cédé ma société qui fonctionnait tout à fait légalement, j'ai fait cette cession dans les règles, enregistrement et tout et tout, j'ai fait notifier ma cessation d'activité, j'ai tiré un trait sur tout.
Et un jour on vient me chercher, on me met les menottes et les chaînes aux pieds: j'étais coupable d'extractions de denrées protégées (crime ambiental, ça va chercher dans les cinq ans).
Trois jours difficiles pour obtenir de voir mon avocat, qui a mis trois jours de plus pour sortir les documents prouvant que ma société n'était plus à mon nom depuis longtemps, que le "crime ambiental" ne pouvait être commis sous ma responsabilité. Deux jours de plus pour que le "delegado" (commissaire) transmette au juge qui a mis deux jours pour lire les documents et un jour pour me convoquer, me dire qu'effectivement c'était mon successeur le fautif et que je n'y étais pour rien, qu'il "regrettait"
Tout ce temps dans les prisons brésiliennes qui sont tout sauf un endroit idyllique... expérience sociologique passionnante et dont je me suis bien tiré, parce que tous les jours des proches venaient m'apporter de quoi cantiner, et donc payer indirectement ma protection vis à vis de mes codétenus (en plus je pense que le delegado les avait sélectionnés pour éviter qu'un gringo se fasse trucider, ça fait désordre).
A noter que le trafiquant qui avait acheté ma société n'a pas fait un jour de taule, lui. Je ne même sais pas s'il a été poursuivi, et il est prudent de ne pas poser de question.

Note que si cela fut un de mes pires déboires (j'en ai eu d'autres) je demeure amoureux fou de ce pays, avec une boule dans la gorge quand je pense que je ne peux pas y vivre, mais seulement y revenir souvent
. Mais si c'est facile d'expliquer pourquoi c'est facile d'en détester certains aspects, expliquer la saudade qu'on a quand on est dehors, c'est dur parce qu'indéfinissable

Pour compléter le message précédent, on est surpris du manque de rentabilité parce qu'on a des ouvriers qui bossent bien pour pas cher, selon nos normes. Mais c'est tous les à côtés, le poids de l'administration, des copies comme dit Emilien, le transport qui coûte cher (routes en état calamiteux, tout par camions) etc.

Tu dis qu'en dix ans les choses avanceront. Je n'en doute pas... comme depuis 2004 je reviens chaque année et que je parcours une bonne partie du pays, je vois à chaque fois des améliorations (sûrement plus qu'un résident permanent, comme je le fus). Mais on part de très bas et je doute que dix ans suffisent pour que les affaires se fassent selon un standard compatible au notre.

Le coup des hamacs de mon collègue, c'est simple: on en fait des centaines de milliers au Brésil pour les Brésiliens chaque année, en acheter 1.000 ou 2.000 pour les exporter tels quels, aucun problème. Effectivement, j'aurais une idée géniale pour en tisser des originaux que je ferais gaffe...

Concernant l'entreprise oui au début je souhaite me consacrer à une chose à la fois d'abord la vente et une fois qu'il y aura de quoi faire niveau entretien et gardiennage alors on agrandira mais il faut surtout pas de super structure mon premier patron avait fait ça au final il est en dépôt de bilan..


Le gardiennage? Déjà là tu n'as pas idée de l'ampleur des problèmes. Va faire un voyage exploratoire au Brésil, mate la quantité de clôtures électrifiées, de vigiles, de sociétés plus "viriles", etc. On est dans une autre dimension!

Anecdote... le "Iate clube" de Belém qui recevait depuis longtemps une subvention énorme de la ville, pour garder les bateaux. Cela faisait des années que plus aucun n'y stationnait tellement le lieu était dangereux, mais la mairie payait toujours ses dizaines de vigiles, plus ses cadres, qui étaient purement virtuels.
Ce qui a changé c'est que quand le journal local a soulevé le problème, ça a fait (petit) scandale. Il y a dix ans, on aurait haussé les épaules...

@Matlot:

Concernant les bateaux le tirant d'eau n'excédera pas les 0.6m moteur baisser et 0.25m moteur lever.


Ce sont des très petits bateaux, des bateaux avec moteur hors-bord.
Je croyais qu'il s'agissait de yacht de luxe...
Est-ce que tu as déjà vérifié ce qui se fabrique au Brésil?
Quel avantage y-a-t-il d'importer de tels bateaux au Brésil?