Dichotomie expatrié-Nationaux à Kinshasa

J'ai une question à tous les expatriés vivant à Kinshasa: Pourquoi il semble avoir un énorme fossé entre les expatriés vivant à Kinshasa et les Congolais eux-mêmes, C'est comme si c'était deux monde parallèle qui ne se rencontre jamais????

Seulement à Kinshasa ??? C'est pas pareil un peu partout en Afrique et ailleurs dans le monde ?

à mon humble avis, il y a un fossé qui va rétrécir avec  le temps (10, 20, 30 ans ?)
il faut prendre en considération le fait que le pays (rdc) n'est en contact avec une autre civilisation coloniale que depuis peu, que des échanges ont eu lieu, puis que le pays a subi des régimes politiques peu propices au développement du pays,
tout cela influe sur le pays et la mentalité, je peux très bien comprendre le ressentiment des congolais vis à vis des expat ou des "riches" étrangers en visite en rdc,
D'autres pays africains ont réussis certains virages politiques et émergent , culturellement et économiquement
J'espère de tout coeur , que la rdc, puisse prendre son envol, mais le politique empêche à l'homme de la rue à prendre part active aux processus  politiques à tous les niveaux, le congolais se bat pour nourrir sa famille et tout le reste passe au second plan

(modéré: propos offensif)

avoir des amis, c'est l'acceptation mutuelle de chacun, avec les qualités et les défauts.
Si quelqu'un veut t'arnaquer, c'est du domaine du "classique" dans les pays très pauvre, donc il y aura toujours quelqu'un qui va essayer de te voler par ruse, mais reste prudent et considère cela comme un jeu et fais en un sujet de plaisanterie avec la personne.
pour ma part, à force de jouer au billard avec des kinois, on finissait par bien s'amuser, et ce, dans un endroit très populaire
Sois patient, et ne reste figé dans ton "système"

quand je suis venue ici, on a essayer de prendre mon argent a l aéroport, et puis lol un amis congolais a moi il ma vendue un mouton a 250 dollard, alors que je sais la que son prix de dépasse pas 100 dollard, chez le coiffeur je dois donner 10 dollars pour me coiffer alors q un congolais ne donne que 5 ou moins, on nous appelle partout moundally le blanc, et si moi je dit le noir il va êtres fâché, c est pour tout cette raison que moi je prefaire chercher des expat qui vivent les même problème que moi

l'arnaque, ce n'est pas seulement avec les expatriés. même au sein de la population, dans les quartiers, même dans les familles. c'est domage parce que ça donne une mauvaise réputation. mais je crois que l'anarque est vieux comme le monde et il en existe partout dans le monde.c'est tout juste la manière qui est differente.si les inégalités sociales n'existaient pas le monde aurait été un paradis. mais c'est trop beau pour que ça soit du vrai.

Bonjour ;
conseil s ; il faut être un peu malin : t'as qu'à te faire coiffer à domicile, envoyer ton employé domestique faire tes courses au marché à ta place, apprendre à manger des épinards locaux au lieu de manger des conserves à 4 euros pièce... il y a des blancs qui sont congolais (3ème à xième génération, blonds aux yeux verts ou bleus) qui vivent les mêmes affres car la pression sociale est très forte... simplement, ils font partie des pauvres, parlent toutes les langues locales, ont la mentalité locale et se sentent africains avant tout... c'est pour dire ; on en trouve aussi en Europe et ils sont aussi perdus avec de telles réactions...

Il faut avoir l'esprit de changement, s'adapter sans se perdre comme certains qui s'encanaillent par facilité (belles jeunes femmes pauvres, etc...) ; les présentations se font normalement par plusieurs visites à la famille quand c'est une "bonne famille" ; ils veulent savoir vos convictions de vie avant d'accepter un métropolitain, ne pas corrompre leur fille sur laquelle ils ont investi une bonne éducation avec des valeurs de dignité (pas de prostitution), et vos considérations envers la famille ; ce n'est pas tout le monde qui attend une prise en charge de l'étranger, mais veulent que leurs enfants évoluent bien dans la vie.
Pour les arnaqueurs, et arnacoeurs, les valeurs sont les mêmes comme partout il y a des escrocs, sociaux et sentimentaux, et puis il y a les gens bien. Attention de ne pas froisser les gens sur leurs valeurs notamment religieuses, seul code social parfois car l'état ne régente pas les questions sociales au niveau des aspirations de vie. C'est les familles ou les déboires de la vie qui décident. Et puis il y a les gens qui sont loin de chez eux, qui sont sans famille. (de province)... et qui vont en ville chercher du travail, se font exploiter outrancièrement, en plus des questions de tribalisme (dénigrement de certaines ethnies), comme celles qui sont très enclavées comme les chokwé (tchokoué) par exemple, alors que nous avons leurs oeuvres artistiques dans nos musées et collections privées... Nos jugements de valeurs ne sont pas différents, il n'y a que les regards... De même qu'en Europe on fustige les jeunes des cités, là-bas c'est pareil... ils traînent les mêmes stigmates.
Les immigrés (diaspora) occidentaux d'origine congolaise vivent les mêmes stigmates que ceux des ghettos, que ce soit les anciens esclaves du Brésil ou les diasporas d'après les indépendances, ils vivent les mêmes discursions et en veulent aux gouvernements, c'est normal ; la bi-latéralité n'a jamais été conçues qu'au travers du prisme religieux ; il est temps de considérer la question sociale et politique de manière sereine. Le droit au retour des deux côtés. Il y a beaucoup de diasporas qui le vivent mal : ils sont des étrangers de tous les côtés, hors dans un village mondial, on doit considérer simplement les questions de localité de vie. Les régimes de faveurs doivent être fonction du désir de développement des autorités et de coopération positive. A grande échelle, ce n'est qu'un petit nombre de personnes qui sont transnationales, mais elles sont importantes, car elles connaissent les écarts de considérations futiles qui empêchent la coopération sur le plan économique.
Evidemment, le protocole d'accueil est important ; savoir recevoir l'étranger... qu'il soit pauvre ou riche. La sauvagerie qui consiste à taxer plus durement l'étranger reflète la position des autorités locales, car si on puni sévèrement tout raquetteur qui a des fonctions publiques, les mauvais éléments s'en souviendraient. Et si la culture locale comprend que l'étranger est une chance supplémentaire pour l'économie locale, cela changerait. Comme on dit ailleurs ; bienvenue dans la réalité locale.