Votre meilleur souvenir gustatif en Suisse

Bonjour à tous,

Vous le savez, à chaque pays ses saveurs et goûter à la cuisine locale est un excellent moyen de découvrir la culture d'une destination. Qu'il s'agisse de petits restaurants typiques pour déguster des plats locaux, d'un repas traditionnel chez l'habitant, de street-food ou encore de fast food, il y en a pour tous les goûts !

Alors, quel plat avez-vous envie de goûter en Suisse ?
Quel plat vous a le plus marqué et à quelle occasion l'avez-vous découvert ?
Savez-vous le cuisiner et le partager avec vos proches ?

Merci pour votre contribution gustative ;)

Bonjour,


Un pinot noir rouge (parce qu'il y a aussi des pinot noir rosés, loin d'être mauvais également :D) des Côteaux du Jura Suisse, dans un restaurant de Neuchâtel... Une tuerie1f60d.svg1f60d.svg1f60d.svg

Bonjour,


Cela fait bien longtemps que j'habite en Suisse et j'ai déjà eu l'occasion de déguster beaucoup de plats locaux.


Bien entendu en fonction des régions les plats sont différents. Je peux bien entendu parler de la raclette ou de la fondue mais la Suisse, heureusement, n'est pas que cela. Les poissons, notamment, féra, omble, palée et filets de perches sont à découvrir. Si vous avez de la chance, vous tomberez sur un restaurant qui propose des poissons "du lac", ce qui fait une grosse différence.


Dans le canton de Vaud, vous trouverez aussi une spécialité locale en matière de dessert, qui s'appelle la tarte à la crème, et presque identique le gâteau de Goumouens. La tarte à la raisinée est aussi un dessert très appréciée. La raisinée est une pâte à base de pommes et poires marinées et cuite très longtemps dans un chauderon jusqu'à l'obtention d'une masse couleur brun chocolat. Assurément à gouter !


A l'automne, il est très agréable de manger, uniquement en Valais, une brisolée qui est composée de châtaignes, de fromages, de charcuterie de montagne ainsi que de raisins. C'est un délice !


Au moment des fêtes de fin d'année, les bricelets sont aussi mis à l'honneur. Ce sont des petites gaufres très fines roulées comme des cigarettes.


Il existe bien d'autres spécialités dont je pourrais vous parler très longtemps !

D'accord avec Steffifi pour le Pinot noir, mais il en est aussi de vaudois, excellent.

C'est difficile à dire si on parle de meilleurs souvenirs gustatifs en Suisse.

En faite je ne vois pas d'art culinaire ou gustatif très spécial à la suisse. Tout est plutôt européen...


Choses que je trouve spéciales en Suisse c'est

-Le Rösti, à manger avec de la perche frite. Ou bien avec les émincés de biche ou de veau sur sauce zurichoise.

-La fondue fribourgeoise, le moitié-moitié, il faut la gouter. On veut toujours y rester.

Les fromages? Le vacherin fribourgeois est tellement bon. L'emmentaler ou l'appenzeller sont plutôt légers et fruités. C'est bon et raffiné.

-Le Fastenwähe est une spécialité Baloise pendant le mardi gras. On peut la préparer à la maison aussi. C'est spécial et c'est très très bon. Se mange les jour du carnaval avec l'ambiance du carnaval de Bâle, Patrimoine international de l'unesco.

-Le Schenkeli, cuisse-dame, préparation spéciale pâtissière. Le goût est particulier, quand on le prépare surtout fait maison ou pâtisserie artisanale, aussi bien les jour du carnaval.

-Le riz au safran valaisan, d'odeur et de goût spécial


J'ai pas gouté dans d'autres régions du pays, mais bon...


Prenons l'exemple du VIN...pour moi, c'est pas le pays qui fabrique du bon vin. Bon, je ne bois que le bon vin de France: beaujolais, le muscat. d'Allemagne du Sud ou Alsace: Riesling, pinot noir ou gris, Gewurtztraminer. Le bon vin portugais, le porto ou. N'en parlons plus du bon vin rouge, rosé ou blanc d'Italie, . Le californien rouge et rosé, le chilien rouge, le Sud africain rouge et rosé. etc....LE MONDE EST OUVERT....on a tout sur le marché.

J'achète pas du vin Suisse, le valaisan est aigre, le vaudois très chers et incomparable sur le plan gustatif aux bons vins mondiaux.

-La Patisserie, boulangerie. Le pays n'a pas l'art de faire du bon pain, de la bonne pâte. C'est plutôt en France qu'on mange de la bonne pâtisserie, non?


Voilà quelques aperçus

Même si la cuisine ne me semble pas être une valeur cardinale en Suisse, je peux citer en tant qu'excellente recette locale la fondue moitié-moitié transmise par un bullois pure souche:

Pour 2 personnes - multipliez en fonction du nombre de convives.

Du pain, blanc ou gris, découpé en morceaux, avec pour chaque morceau, une portion de croute.

200 gr de gruyère râpé (en France: de comté)

300 gr de vacherin fribourgeois (en France: de morbier) découpé en petits cubes ... Le gruyère/comté étant plus sec, c'est pourquoi il y en a moins en poids dans cette fondue moitié-moitié que de vacherin/morbier.

Si on veut râper les deux fromages ensemble, compte tenu des différences de consistances, pour ne pas que cela colle trop, il faut mélanger les deux fromages à l'entrée de la râpe électrique.

Une cuillerée à thé (entre cuillerée à café et cuillerée à soupe) de fécule de pomme de terre, à disperser dans le fromage..

200 ml de vin blanc local, plutôt sec.

Un petit verre à digestif de kirch (ou de madère: pas mal non plus ...).

Une à deux gousses d'ail: selon les goûts, seulement pour frotter le caquelon, ou bien après passage au presse-ail, en petits morceaux directement dans la préparation.

Assaisonnement directement dans la préparation: poivre; muscade, girofle moulues; sel si le fromage n'est pas déjà assez salé.

A prévoir: au cas où la préparation serait  trop épaisse, eau bien chaude prête à être versée, et/ou pointe de bicarbonate de soude qui émulsionnera la préparation, suivis d'un mélange énergique.

PREMIEREMENT: sur la cuisinière domestique, dans un caquelon à fondue (tôle émaillée/ fonte émaillée/ poterie) porter brièvement à ébullition le vin blanc, l'ail s'il y a lieu, le poivre, la muscade et la girofle  moulues, et autres herbes selon goût.

DEUXIEMEMENT: incorporer le gruyère/comté râpe; le vacherin/morbier en petits cubes et la fécule de pomme de terre. Touiller avec énergie et régularité, à la cuillère en bois ou à la cuillère à fondue (creuse en son centre), y compris en inversant le sens.

TROISIEMEMENT: sur la table du repas, allumer le(s) réchaud(s) à fondue (maximum 1 réchaud pour 4 convives).

QUATRIEMEMENT: verser le kirch (ou le madère) pour faire "lâcher" (dissoudre) le fromage, et mélanger sur feu vif tout du long.

CINQUIEMEMENT: porter sur le(s) réchaud(s) à table, où chaque convive trempera sa bouchée de pain - Pour ne pas perdre son morceaux de pain (sinon un gage: faire la vaisselle, selon la tradition) , il faut embrocher en premier le côté mie, puis le côté croûte au final, pour retenir le tout. Faire tourner quelques fois- en profondeur, dans la préparation avant de retirer pour déguster.

A servir, selon goût et disponibilité, avec salaisons; oignons, cornichons, EPIS DE MAIS au vinaigre.

Bon appétit.

Bonjour Mme Pirlet,



Quelques remarques à propos de votre recette.


Du madère un vin doux, sucré, dans la fondue, quelle horreur ! Du kirsch, simplement du kirsch.


Du pain paysan rassis.


250 gr. de fromage au total par personne. Du comté ? En dernière extrémité, si vraiment on a rien d'autre. Le comté a un fond sucré qui, à mon avis, ne convient pas à une fondue (en revanche, excellant fromage à déguster seul ou avec une pomme, minimum 12 mois de cave).


Ne pas mettre la fécule dans le fromage (voir ma recette plus bas).


Surtout ne pas rajouter d'eau, c'est un crime qui devrait être puni par la peine de mort. 1f600.svg



Ma recette de famille remontant, à ma connaissance, à mon grand-père, je suis arrière-grand-père, c'est dire si la recette est éprouvée.


Il s'agit d'une recette tiers-tiers-tiers.


1 tiers de gruyère pour la base,

1 tiers d'appenzeller pour le parfum,

1 tiers de tilsit pour le moelleux.


On râpe ces fromages en les mélangeant.


Un verre à vin blanc suisse (les verres à blanc suisses c'est 0,5 dl) par personne + 1 verre par 4 convives. Du fendant valaisan est parfait (en France, en cas de nécessité, un vin de Savoie peut convenir).


Préparer un demi-verre de kirsch (0,25 dl) dans lequel on met une demi-cuillère à soupe de fécule de pomme de terre (ou de maïzena), on rajoute à ce mélange une pincée de bicarbonate de soude, réserver à proximité du point de cuisson de la fondue en laissant une cuillère à café dans le verre.


On frotte un caquelon en terre avec 2 gousses d'ail (à mon goût, il n'y a jamais trop d'ail), on coupe ensuite cet ail en petit morceaux qui vont dans le caquelon.


On verse le vin, on porte sur un feu modéré, on ajoute doucement le fromage tout en brassant constamment. Ici il y a deux écoles : brasser en rond dans le sens des aiguilles d'une montre ou brasser en 8 (je fait partie de l'école des 8), on brasse lentement, mais avec conviction, c'est la garantie de la réussite de la fondue.


Lorsque le mélange commence à frissonner, on continue pendant environ une minute. On prend alors le mélange kirsch-fécule-bicarbonate en le brassant avec la cuillère qu'on aura laissée dans le verre, et on le verse dans la fondue tout en brassant un peu plus rapidement. L'acidité du vin va décomposer le bicarbonate et dégager du CO², en même temps la fécule va "figer" le mélange mousseux. C'est la garantie d'une fondue moelleuse, qui ne tourne pas en un bloc de fromage immergé dans un liquide.


Tout en continuant à brasser, porter le caquelon vers les convives sur le réchaud de table préalablement allumé. Ne pas oublier de brasser, mais cela, c'est les convives qui s'en chargent tout en dégustant.



À la fin, laisser TRÈS légèrement carboniser le petit reste de fondue, on le détache ensuite à l'aide des fourchettes à fondue, cela s'appelle la religieuse et c'est délicieux.


S'il y a trop de fondue, aucun problème, laisser refroidir, le lendemain, les morceaux découpés et mangés froids seront un régal avec du pain.



Dernière recommandation : ne jamais faire la vaisselle, le jour même, et surtout pas à l'eau chaude. Remplissez le caquelon avec de l'eau froide, faites-y tremper les fourchettes et attendez le lendemain ou une dizaine d'heures. Le matériel se nettoie alors très facilement.

Cher Monsieur,

Moitié-moitié ou tiers-tiers-tiers, c'est affaire de goût. Les savoyards font aussi la fondue au beaufort et au reblochon ...

Vos conseils sont précieux, notamment, je n'avais pas pensé le dire, de tremper la vaisselle plusieurs heures à l'eau froide afin de décoller le fromage (cela vaut aussi pour tous les plats gratinés au four).

Maintenant pour les madères, certains, vieillis longtemps, ne sont plus doux, mais très alcoolisés, et conviennent parfaitement pour remplacer le kirsch quand on n'en n'a pas sous la main.

En Valais, j'ai même dégusté une fondue aux morilles, et une autre, à la tomate, versée à la petite louche sur des pommes de terre à la vapeur.

Je ne manquerai pas d'essayer votre recette, quand je serai repassée en Suisse, car pour le moment, j'aurais de la peine à trouver de l'appenzeller ou du tilsit en Charente-Maritime. C'est aussi pour cela que j'ai proposé une alternative avec des fromages français.

Une petite anecdote: une de mes collègues, québécoise, passait son examen de naturalisation suisse, dans une commune vaudoise: les examinateurs lui ont demandé la recette de la fondue au fromage. Comme elle ne la connaissait pas, elle a répondu, sincère, quelle n'avait jamais eu besoin de l'appendre car c'était toujours les messieurs de son cercle d'amis et connaissances qui se chargaient de la faire (un peu comme le barbecue). Les examinateurs furent satisfaits de sa réponse, et cela fait maintenant bien des années qu'elle est suisse - sans savoir faire la fondue ! 1f609.svg

@PIRLET Anne Françoise


Bonjour,


À propos de votre anecdote, c'est effectivement, en Suisse, un privilège masculin de faire la fondue.

Bonjour à tous


J'ai oublié, mais c'est important d'énumérer ici quelques spécificités de ce qu'on trouve souvent en Suisse


-Le Birchermüesli. Sorte de yaourt avec du jus de pomme, dont les muesli sont fondus dedans. Particulièrement nécessaire quand on est fatigué du travail. C'est sain, diététique et bon


-Le fromage de Bellelay, tête de moine en forme de rosaces. Assez riche mais la forme est fine et ont peut se limiter


-La tarte aux noix d'Engadin. Chez les boulangers-pâtissiers "le pain" ou pâtissiers artisanaux.

Il est très bon, mais fort calorique. Ils imbibent de miel, de chocolat. Il faut goûter


-La cuchaule fribourgeoise . A croquer chaud. C'est toujours un plaisir surtout celle de la boulangère - patissière en face de la gare de Fribourg. C'est une sorte de brioche en forme de galette. Parfumé de safran. C'est à la base français mais la préparation est spéciale.


-Le chocolat Villars de Fribourg est très spéciale, même s' il y d'autres bons chocolatiers comme Camille Bloch, Caillé, Lindt etc.. Je trouve le plus pur et le meilleur goût et très raffiné celui du Villars


Voilà c'est suffisant. Ce que je viens de citer se confondent fortement aux traditions d'autres pays européens.

Comme plat spécial je ne trouve pas en Suisse à part de ce que j'ai cité auparavant

D'accord avec Steffifi pour le Pinot noir, mais il en est aussi de vaudois, excellent.
-@didier35


ABSOLUMENT ;)

C'est possible que le pinot noir vaudois est bon, on tachera de le goûter. Souvent les vins Suisses sont trop cher, et on évite le prix exorbitant. Le prix élevé ne veut   pas toujours dire qualité.

Le vrai pinot noir est originaire de la région Bourgogne-Rhône-Léman. Merci pour la notice… Steffiffi.


Mais le pinot noir a reçu son plus grand développement en Bourgogne, puis à l‘est et nord de la France. C‘est du vin rouge romain à partir d‘un cépage noir.

Actuellement ce sont les vignobles Alsaciens qui continuent la plus grande viticulture, et il a reçu des médailles du vin mondiaux, reconnu mondialement.


Les meilleurs pinots noir que j‘ai goûté c‘est celui du Haut-Rhin, j'ai visité les caves. Allez voir pendant la foire du vin en Alsace.

Le pinot noir s'est développé aussi dans la région badoise (Baden-Württemberg). Celui-ci ressemble un peu à l'Alsacien. J‘ai bu aussi le pinot noir Hongrois, pas mal mais assez fort.

Concernant les vins suisses, ils y en a beaucoup d'excellents, et ils se sont améliorés depuis 30 ans grâce à une professionnalisation des vignerons et des cavistes (Haute école spécialisée de Changins: Bachelor Viticulture et Œnologie- Master MSc Viticulture et Œnologie-Ecole supérieure de technicien-ne vitivinicole). Même les vins genevois sont devenus appréciables par rapport à ce qu'ils étaient en 1990 ... J'aurais encore un peu de réserve sur les vins neuchâtelois. Pour ce qui est de leur prix, il faut bien rémunérer au niveau de vie local les salariés de la filière. De plus, les vignes ensoleillées sont pour beaucoup sur des terrains escarpés, souvent en terrasses (Lavaux, près de Lausanne, par exemple, classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO), et de ce fait leur culture se prête mal à la mécanisation. Mes vins suisse préférés:

  • Tout en haut, les blancs et les rouges du Vully (Canton de Fribourg), production hélas confidentielle, entièrement consommée en Suisse (Les 3 Grappes - vin bio. délicieux).
  • La Malvoisie du Valais (moelleuse), notamment Provins étiquette orange.
  • L'humagne rouge du Valais (beaucoup de corps,à boire pas trop jeune).
  • La dôle blanche du Valais (c'est un rosé).
  • Les vins blancs chasselas "Villeneuve" ou "Aigle" des Hospices cantonaux vaudois ... Un peu chers, j'en conviens, car victimes leurs succès, pour la bonne cause. Les autres Villeneuve, Noville, Aigle sont aussi très bons.
  • Les vins blancs chasselas dits de la Côte (Vaud), en particulier Vinzel (Château La Bâtie par ex.)
  • Les rosés de Montagny-sur-Yverdon, et environs, et les rosés genevois.
  • Certains rosés de Bonvillars (Oeil-de-perdrix: pinot noir), et leur rouge (Vin des Croisés: pinot noir aussi).
  • Les rosés de Chamoson (valaisan, genre rosés d'Anjou: fruités)
  • Les johannisberg blanc du Valais - de secs à moelleux.
  • Les rouges de Morges ou Etoy (Vaud)
  • Le Cornalin (rouge Valaisan)
  • Les rouges du Tessin, mais je les connais moins bien, ayant résidé en terre vaudoise.

Mal connus à l'étranger, les vins suisses ne se résument pas au fendant que l'on boit après le ski avec une raclette ... Et pourtant j'en bois aussi avec plaisir.

Le vin rouge français est celui que j'aime le moins. Trop fort.

@Pirlet Anne

Est-ce que vous avez goûté tous ces vins Suisses que vous citez sur la liste et que vous dites excellent?

Comment sont vos expériences? Moi malheureusement pas, car je suis bloqué dés le départ.

Moi j'ai goûté le Valaisan, et j'ai arrêté, c'était l'electus: aigre et bizarrement trop de tanin. Les vins Suisses se vendent d'ailleur seulement d'ailleurs dans le pays.


@Steffiffi

Quel vin rouge Français n'avez-vous pas aimé? Le pinot noir? Le vin rouge Français a une très large gamme de diversité! Je ne suis pas non plus très connaisseur. Mais on parle ici de la culture gastronomique et gustative de la Suisse. Et vous racontez du pinot noir qui n'est pas une spécificité Suisse!

Oui, pour ce qui ne connait pas le vin Français et avoir gouté le vin Suisse comme ce fameux pinot noir... 

@Nirylova

Oui, oui, en 32 ans en Suisse, de 30 à 62 ans, et d'un naturel curieux, j'ai eu le temps de goûter tous ces vins suisses, et bien d'autres encore que je n'ai pas jugés bon de citer, parce que je les avais moins appréciés, sans être ivre toute la journée 1f609.svg .

c'est un FAKE. Bye Bye