Achat immobilier à l'étranger : les destinations les plus attrayantes

Vie pratique
Publié le 2016-09-26 à 09:45 par Veedushi
Dans le dernier rapport de HSBC Expat Explorer publié le mercredi 21 septembre 2016, de nombreux expatriés ayant fait l'acquisition d'un bien immobilier à l'étranger partagent leurs impressions.

L'achat immobilier peut s'avérer un bon investissement pour les expatriés partis vivre à l'étranger. D'ailleurs, ils sont nombreux à avoir fait l'acquisition d'un bien immobilier dans leurs pays d'accueil ou encore, dans leurs pays d'origine. C'est, du moins, ce que révèle le dernier rapport de HSBC Expat Explorer publié le mercredi 21 septembre 2016.

Tandis que 41% des expatriés sondés disent être propriétaires dans leurs pays d'origine respectifs, 32% d'entre eux se réjouissent d'avoir fait l'acquisition d'un bien immobilier à l'étranger. Bien que les échantillons varient d'une région à l'autre, d'une manière générale, deux tiers des expatriés sont propriétaires d'un logement à l'étranger ou dans leurs pays d'origine. De plus, 1 expatrié sur 10 affirme être propriétaire à la fois d'un bien immobilier à l'étranger et dans leur pays d'origine.

Selon de nombreux expatriés, le fait de vivre à l'étranger leur a permis d'accélérer leurs projets d'acquisition d'un bien immobilier, qu'il s'agisse d'un premier ou d'un second achat. Ceci est le cas, notamment, des expatriés vivant en Arabie Saoudite, au Qatar, en Oman, aux Émirats Arabes Unis, ou encore à Singapour.

Investir dans l'immobilier au Moyen Orient

Bien qu'il soit peu probable que les expatriés vivant au Moyen Orient deviennent propriétaires dans leurs pays d'accueil, généralement en raison de la durée de leur séjour, les Émirats Arabes Unis semblent vouloir attirer davantage d'investissements immobiliers depuis quelques années. En effet, 12% des expatriés sondés y sont propriétaires comparé à 32% au niveau global. Il faut dire que les Émirats Arabes Unis offrent de nombreux avantages aux ressortissants étrangers souhaitant faire l'acquisition d'un bien immobilier sur son sol, dont le visa de propriétaire.

Dubaï, en particulier, semble être l'eldorado des expatriés souhaitant devenir propriétaires d'un bien immobilier, moyennant certaines conditions. De plus, les Émirats Arabes Unis offrent un cadre fiscal léger où l'impôt sur la propriété est non-existant. Par ailleurs, les prix de l'immobilier à Dubaï et à Abu Dhabi sont inférieurs à ceux pratiqués dans de grandes villes telles que Londres, par exemple. Aussi, en l'absence d'impôts sur le revenu, les expatriés arrivent à rapatrier leurs gains salariaux afin d'acheter un bien immobilier dans leur pays d'origine à leur retour.

Les expatriés vivant à Hong Kong et Singapour expliquent, pour leur part, que le fait de toucher un salaire plus élevé et de pouvoir économiser leur a permis de devenir propriétaire dans leurs pays d'origine.

Canada, France : un cadre avantageux pour l'investissement

Ailleurs dans le monde, l'acquisition d'un bien immobilier est souvent perçue comme un bon investissement. Près de trois quart des expatriés sondés au Canada, en France et en Nouvelle-Zélande disent être devenus propriétaires dans leur pays d'accueil. Ceci s'explique souvent par le fait que ces derniers y résident pendant plus de cinq ans, à savoir 80% des expatriés au Canada, 73% de ceux vivant en Nouvelle-Zélande et 67% de ceux ayant choisi la France pour pays d'adoption.

Le Canada s'avère être l'une des meilleures destinations au monde pour faire l'acquisition d'un bien immobilier. Grâce à des conventions fiscales avec certains pays, dont la France, les ressortissants étrangers aux Canada peuvent éviter la double imposition. De plus, le Canada offre la possibilité aux ressortissants étrangers de financer leur projet d'acquisition par des emprunts à des taux avantageux lorsqu'ils disposent d'un apport d'au moins 35%. Le marché de l'immobilier canadien propose ainsi des biens abordables, intéressants pour ceux qui souhaitent s'y installer à long terme.

En Europe, c'est la France qui apparaît la plus attrayante pour les expatriés souhaitant investir dans un bien immobilier. Plus des deux tiers des expatriés sondés disent être devenus propriétaires en France comparé à la moyenne globale de 32%. Il ressort également que près de la moitié d'entre eux ont vendu leur propriété dans leur pays d'origine pour en faire l'acquisition dans l'Hexagone. Il faut dire que le marché de l'immobilier français a témoigné, ces dernières années, d'une demande grandissante de logements neufs construits selon les réglementations françaises en matière de construction et d'économie d'énergie. Par ailleurs, la taxe immobilière y est relativement inférieure à celle pratiquée dans d'autres pays tels que les États-Unis, par exemple, tandis que les frais d'agences y sont inexistants.

Un marché en pleine expansion

La Nouvelle-Zélande offre un marché avantageux, comme le témoignent 67% des expatriés sondés et dont la plupart y sont installés depuis plus de 5 ans. En effet, les prix pratiqués en Nouvelle-Zélande font partie des plus compétitifs de la région Pacifique. Parmi les avantages, l'on retrouve un cadre sûr pour l'investissement immobilier, l'absence de taxation sur les plus-values, ainsi que des frais d'achat moins élevés comparés à d'autres pays puisque tout le processus d'acquisition et d'enregistrement passe par un avocat spécialisé. De plus, les lois néozélandaises agissent en faveur des propriétaires et non des locataires, ce qui rend la possibilité d'achat d'un bien immobilier encore plus attrayante.

Le Mexique fait également partie des pays attirants pour de nombreux expatriés souhaitant devenir propriétaires, des retraités en particulier. Alliant douceur de vivre à un cadre souple en ce qui concerne l'immobilier, le Mexique possède de nombreuses villes en pleine expansion, à savoir, Cancun, Playa del Carmen, San Miguel de Allende, Puerto Vallarta, ainsi qu'Acapulco parmi tant d'autres. D'ailleurs, près de la moitié des expatriés sondés révèlent que faire l'acquisition d'un bien immobilier au Mexique s'est avéré un bon investissement, que ce soit pour une résidence principale ou pour un bien destiné à la location.