Hugo : « Hanoï est une ville qui est restée très traditionnelle »

Interviews d'expatriés
Publié le 2015-10-29 à 00:00 par Expat.com team
Hugo est originaire de la Normandie. Il s'est installé, il y a un an, à Hanoï dans le cadre de son stage de fin d'études. Il apprécie particulièrement l'ambiance de la ville et son côté traditionnel.

D'où viens-tu, Hugo, et que fais-tu actuellement ?

Je suis Français, originaire de Normandie. J'ai 24 ans. Cela fait désormais un an que j'habite au Vietnam. Je suis venu à Hanoï pour effectuer ma dernière année d'études, un master 2 délocalisé français en Management de Projet, à la Foreign Trade University (FTU). J'ai fini les cours en mai et suis actuellement en stage dans une ONG vietnamienne où j'effectue des missions marketing pour plusieurs projets.

Qu'est-ce qui t'a attiré vers le Vietnam et pourquoi as-tu choisi Hanoï ?

J'ai déjà eu la chance de voyager plusieurs fois en Afrique. J'étais assez attiré par deux continents principalement : l'Amérique du Sud et l'Asie. Parlant déjà espagnol suite à un semestre Erasmus en Espagne, j'ai sauté sur l'occasion de pouvoir partir au Vietnam quand j'ai vu que le master qui m'intéressait proposait d'effectuer cette année à Hanoï !
Au-delà de l'Asie, l'Asie du Sud-Est, et donc le Vietnam, sont des régions qui m'attirent depuis longtemps. Sa culture, sa gastronomie, son climat (plus humide mais aussi plus chaud que la Normandie), bref tout ce qui fait les différences de ce pays avec la France m'attirait beaucoup.
J'ai aussi vu l'opportunité de progresser en anglais, cette langue étant indispensable pour s'intégrer un minimum dans la communauté expatriée et un peu vietnamienne (je dis un peu car le niveau d'anglais des Vietnamiens reste assez faible en général à Hanoï). J'ai en effet davantage parlé anglais (ou français car mon master était francophone) que vietnamien. Le vietnamien est une langue assez compliquée à apprendre pour un occidental malgré mes quelques mois d'apprentissage

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Comment s'est passée ton installation ?

Mon installation s'est bien passée car je m'étais assez bien organisé. Ayant recherché de nombreux conseils sur les diverses plateformes internet (y compris Expat blog, bien sûr) et en ayant de toute façon reçu de nombreux d'anciens élèves de mon master, je connaissais à peu près les démarches à effectuer pour éviter le stress des premiers jours.
J'ai donc voyagé en avion avec un de mes futurs camarades de promotion avec qui j'étais déjà en contact depuis quelques semaines. Nous avons passé deux ou trois semaines en auberge de jeunesse et hôtel ensemble, le temps que chacun trouve son appartement.
Une fois sur place, il est en effet assez facile de contacter des propriétaires/agents immobiliers/colocataires via les sites internet spécialisés et autres réseaux sociaux. Après une quinzaine de jours, j'ai donc fini par trouver un appartement qui me convenait, dans un quartier ni trop excentré, ni trop « expatrié » (souhaitant bien m'immerger dans la culture vietnamienne). Je suis resté environ sept mois dans cet appartement car j'ai depuis emménagé avec ma petite amie, rencontrée sur place, dans un appartement plus grand et plus agréable.

Quelles étaient les procédures à suivre pour t'y expatrier ?

Les procédures n'ont pas été très compliquées pour moi dans le sens où je suis parti pour une année d'études même si, certes, j'avais déjà en tête d'espérer y rester si la vie m'y plaisait et que des opportunités se présentaient. Hormis les formalités classiques administratives pour m'inscrire au master et pour faire mon visa (j'ai notamment du refaire en urgence mon passeport ainsi que ma carte d'identité qui étaient périmées depuis plusieurs années sans que je ne m'en sois rendu compte ), je n'ai rien eu à faire. Mon école s'est occupée de mon visa. Je n'ai eu qu'à fournir quelques documents.

Qu'est-ce qui t'as le plus surpris à ton arrivée au pays ?

Ce qui m'a d'abord surpris le plus est indéniablement le climat : extrêmement chaud et humide, et donc très lourd. On m'avait prévenu, mais je ne pensais pas que c'était aussi lourd. Ce n'est pas tant la chaleur qui est dérangeante que l'humidité assez extrême (plus de 90% quand je suis arrivé). Il y a aussi beaucoup d'autres choses, en général de façon agréable, mais c'est certainement la plus importante.
Le bruit est aussi assez impressionnant pour les premiers jours, même si en réalité on s'y fait très vite. Les rues étroites de Hanoï, grouillantes de vie, surtout dans le quartier de Hoan Kiem, sont quelque chose de fabuleux, un peu surprenant au début quand on vient d'Europe. C'est vraiment quelque chose à vivre.

Comment as-tu procédé pour y décrocher ton stage ? Quelles sont les particularités du marché du travail de Hanoï ?

J'ai mis plusieurs mois à trouver un stage, en m'y prenant donc assez à l'avance. En stage depuis mai, j'ai commencé à chercher dès le mois de janvier. Au début, je ne savais pas trop comment m'y prendre. J'ai d'abord pensé à postuler dans les entreprises françaises implantées à Hanoï en envoyant des mails adaptés à chaque entreprise. Devant le peu de réponses ou en tout cas négatives, j'ai également posté une annonce sur divers réseaux sociaux d'expatriés, afin de multiplier mes chances. Sans succès de ce côté-là non plus, j'ai essayé de parler au maximum de ma recherche de stage autour de moi. C'est finalement en parlant avec un des intervenants de mon master, qui m'a dit qu'il connaissait une directrice d'ONG vietnamienne ayant plusieurs projets en cours qui nécessitaient quelqu'un pour effectuer des missions marketing, que j'ai finalement décroché mon stage.
Mon conseil est donc de multiplier les vecteurs de recherches : ne pas négliger les mails/appels aux entreprises d'abord de votre pays (il y a une solidarité entre nationalités et notamment française qui existe ici), puis, d'élargir aux autres entreprises expatriées occidentales, et enfin aux entreprises vietnamiennes. Je parle des entreprises vietnamiennes en dernier car elles prennent peu de stagiaires non-vietnamiens et il est souvent difficile d'obtenir la condition d'être payé correctement. Le fait de ne pas parler vietnamien est par ailleurs un handicap assez présent lorsque l'on veut travailler dans une entreprise vietnamienne dans une ville comme Hanoï (c'est moins le cas à HCM je pense, où beaucoup de vietnamiens parlent un bon anglais).
Il faut aussi ne pas négliger les réseaux sociaux pour chercher un stage/emploi. Enfin, il faut évidemment essayer de se créer un réseau qui saura nous recommander des contacts. Cela reste le moyen le plus efficace, que l'on soit en France ou au Vietnam, il faut le savoir...

Quels sont les types de logements qui y sont disponibles et accessibles aux expatriés ?

Une grande partie des expatriés choisissent de vivre en colocation car cela réduit les frais de loyer et de charges et permet de vivre une expérience internationale, que ce soit entre occidentaux ou avec des vietnamiens (plus rare), toujours enrichissante. Pour les autres, il est aussi aisé de trouver un logement tout seul de 30 ou 40m² pour un prix raisonnable.
Mais attention ! Les loyers sont assez élevés à Hanoï, plus ce que que l'on pourrait croire car d'une part, la demande est forte dans les meilleurs quartiers et de l'autre, les expatriés ne paient pas le prix « vietnamien » mais bien un prix « expatrié ». Il est possible de négocier un peu le prix du loyer, mais c'est compliqué sans l'aide d'un vietnamien. C'est plutôt sur les conditions (un mois de caution à payer au lieu des deux ou trois souvent demandés), par exemple, que l'on peut négocier...
Bref, trouver un logement à Hanoï est assez aisé tant l'offre est importante, mais il faut être prêt à payer un loyer relativement élevé, à moins d'être prêt à vivre en colocation.

Que penses-tu du mode de vie des Vietnamiens ?

Le mode de vie des Vietnamiens me plait beaucoup ! Moi qui me couchait souvent trop tard, (j'avais souvent du mal à me lever tôt), qui mangeait parfois à des heures souvent décalées, j'apprécie le rythme de vie des vietnamiens. Ils se lèvent très tôt (se lever entre 5 et 6h est tout à fait normal pour eux), se couchent assez tôt (22h peut-être), mangent aussi tôt : ils prennent leur petit-déjeuner vers 6 ou 7h, leur déjeuner vers 11h et le soir ils mangent dès 18h en général.
Ils ont un rythme de vie assez sain en fait. Ils font pas mal de sports (il suffit d'aller dans les parcs pour s'en rendre compte : les femmes font de la zumba et les hommes courent, jouent au badminton ou au dacau (sorte de badminton qui se joue avec toutes les parties du corps, surtout les pieds, sauf les mains), ils mangent équilibré puisque la nourriture vietnamienne est en générale très saine...
Je suis un peu moins fan de leur adoration pour le karaoké, mais il faut reconnaitre qu'entre amis cela peut-être assez drôle ! Le fait qu'ils se retrouvent très régulièrement dans de sortes de grandes cantines/restaurants (les Bia Hoi) pour manger tous ensemble et où l'on partage tous les plats est aussi quelque chose que je trouve formidable ici.

As-tu eu des difficultés d'adaptation à ton nouvel environnement ?

Je n'ai pas eu tellement de grosses difficultés d'adaptation à ce nouvel environnement. Hormis le climat parfois un peu lourd à supporter, la pollution et le trafic aux heures de pointe, je pense m'être bien adapté à la vie « hanoïenne ». Les avantages par rapport à la vie que j'aurais en France sont assez nombreux pour que j'ai davantage envie de rester vivre ici plutôt qu'en France.

A quoi ressemble ton quotidien à Hanoï ?

En semaine, je me lève à 7h30, je fais 25-30 minutes de moto pour aller au travail. Le midi, j'ai 1h30 pour manger, ce qui me permet d'aller dans mes « street-foods », ces petits restaurant de rue si fréquents à Hanoï pour manger un bun cha, des banh cuon ou encore un bun bo nam bo. Puis, je sirote un jus de fruit frais dans un café du vieux quartier où j'ai mes habitudes... Les prix étant peu élevés, l'on peut aisément manger dans la rue puis boire un verre tous les jours, voire plusieurs fois par jour. C'est un côté très sympa du Vietnam. Je reviens ensuite chez moi vers 18h et reste tranquille à la maison, ou je vais boire un verre avec ma copine. Le soir, on reste souvent cuisiner à l'appartement ou on mange dehors suivant nos envies...

Que fais-tu pendant ton temps libre ?

Lorsque j'ai du temps libre, je vais avec ma copine au marché, je fais du sport (badminton surtout) dans un parc, je vais boire des jus fruits frais dans mes cafés favoris en grignotant des graines de tournesols, souvent près d'un lac (ils sont très nombreux à Hanoï), je vais manger mes plats favoris avec des amis, je dors aussi pas mal le week-end pour me reposer de ma semaine. Ça, c'est quelque chose qui n'a pas changé de la France haha ! Je voyage aussi dès que j'en ai l'occasion (lors de vacances ou le week-end) dans diverses villes du Vietnam. Il nous arrive de prendre la moto et de partir à quelques heures d'Hanoï et de revenir dans la journée ou le lendemain, dormant dans un hôtel réservé au préalable. C'est facile, peu cher et les alentours de Hanoï sont magnifiques, très ruraux et montagneux. Ces petits trips permettent donc de respirer un peu d'air frais, ce qui fait du bien quand on habite Hanoï ! Je vais parfois aussi faire du shopping dans les nombreuses boutiques de Hanoï pour trouver des vêtements, cadeaux pour les amis et la famille en France (j'ai des conversations skype plus ou moins planifiées avec eux également). Enfin, grand passionné de tennis, je passe beaucoup de temps sur les forums et sites spécialisés et à regarder des matchs sur internet. Il faut bien garder quelques manies de France !

Qu'est-ce qui te plait le plus à Hanoï ?

Hanoï est une ville qui est restée très traditionnelle, tout en ayant su accueillir de plus en plus d'étrangers (touristes ou expatriés). C'est en cela que je trouve que c'est une ville assez « folle » : tous les jours, elle arrive encore à me surprendre.
De nombreux lacs et temples sont présents partout dans la ville et l'ambiance générale, avec ses très nombreux « street-foods », cafés plus ou moins originaux, rues étroites pleines de vie, les installations électriques et chargement de scooters complètement surréalistes (il n'est pas rare de voir des petits scooters transporter des énormes frigos, armoires par exemple), le fait que la ville soit à taille humaine bien qu'elle soit la capitale du pays. Ce qui fait que l'on peut se déplacer à peu près partout à moto en un temps raisonnable (hors heure de pointes bien sur, sinon on peut facilement rajouter une heure).
Bref, l'ambiance générale qui règne à Hanoï est vraiment totalement unique. Une fois que l'on possède une moto, on se sent vraiment libre d'aller où l'on veut, dans la ville ou en dehors. Il y a, de plus, des quartiers pour tous les goûts : Hoan Kiem, le vieux quartier historique et touristiques, Ba Dinh, le quartier diplomatique, plus familial et peuplé de nombreux japonais notamment, Tay Ho, le quartier qui borde le grand lac de l'Ouest (lac Tay Ho), choisi par de nombreux expatriés car probablement le plus agréable à vivre et le plus aéré. Il y en a plein d'autres encore, plus « typiques » mais tout aussi surprenants et différents : Dong Da, Hai Ba Trung, etc.

Tes spécialités culinaires préférés ?

Ah la grande question ! Difficile d'y répondre tant les spécialités culinaires vietnamiennes sont excellentes. Et encore, il y en a encore beaucoup que je ne connais pas... Mon plat préféré reste le Bun cha, une des spécialités de Hanoï me semble-t-il. Il s'agit de nouilles de riz, de boulettes de viandes grillées au barbecue qui trempent dans un petit bol de sauce tiède à base de nuoc mam avec du bambou, du poivre et quelques feuilles de salades également à tremper dedans. C'est un véritable délice, simple et bon marché (environ 25 000 dongs, soit 1 euro). J'adore aussi les banh xeo, les banh cuon, les com rang, les bun bo nam bo, nems, rouleaux de printemps... Le Vietnam est de loin le pays qui me plait le plus au niveau culinaire de tous ceux que j'ai pu visiter. Il y a tant de « street-foods » dans tout Hanoï qui proposent ces plats que l'on peut tous les jours découvrir de nouvelles choses pour un prix qui nous parait dérisoire pour nous, Européens. J'ai aussi essayé des plats à base de chiens, de serpents ou de fœtus de poussins (balut) pour les choses plus particulières mais sans avoir détesté ça. Ce ne sont pas les plats qui m'ont gardé les meilleurs souvenirs ! La viande de bœuf, de porc et de poulet reste de loin la plus fréquemment utilisée dans les plats vietnamiens. Le poisson et le canard sont également très utilisés, même si c'est un peu plus cher.

Quel est ton avis sur le coût de la vie au Vietnam ? Est-il difficile pour un expatrié d'y vivre ?

Concernant le coût de la vie au Vietnam, il est bien sûr globalement bien moins élevé qu'en France, mais il faut cependant savoir que certaines choses coûtent plus cher que l'on ne pourrait le croire. Les loyers à Hanoï sont ainsi assez élevés. Les charges (c'est-à-dire, surtout l'électricité) sont aussi assez importantes ici. Il vaut mieux faire attention à ne pas oublier la climatisation lorsque l'on part de chez soi !
Tous les déplacements se faisant à moto ici (à moins de préférer se déplacer en taxi ou en xe-om, un taxi-moto, ce qui coûte assez cher à la longue et n'est pas très pratique), le budget pour l'essence n'est pas à négliger non plus. Pour ce qui est de la moto en tant que telle, il est facile d'en acheter une d'occasion à un petit prix (300 dollars environ). Elles ont souvent été plus qu'utilisées avant, mais les petits problèmes mécaniques sont facilement réparables ici dans les nombreux petits garages présents dans toute la ville et ça ne coûte vraiment pas cher (3 euros environ pour réparer une roue crevée en changeant la chambre à air par exemple).
Enfin, pour les expatriés qui souhaitent vivre un peu comme dans leur pays en allant beaucoup dans les lieux « pensés » pour eux avec de la nourriture occidentale, le budget passera facilement du simple au double que pour quelqu'un vivant plus simplement, davantage « à la vietnamienne ».
L'on mange, en effet, facilement pour moins de 2 euros dans la rue en mangeant vietnamien, mais l'on devra dépenser plus de 5 euros pour manger européen, ce qui est logique. Attention à ça donc ! Tout dépend du budget que l'on a, mais personnellement, ayant peu de revenus du fait de mon année d'étude/stage, il m'était obligé de faire un minimum attention, tout en vivant très correctement.

Qu'est-ce qui te manque le plus par rapport à la France ?

A vrai dire, peu de choses me manquent vraiment de la France. Si je devais trouver quelque chose, ce serait le climat. Je préfère la chaleur au froid en général, mais le climat très lourd du Vietnam ainsi que la pollution très présente sont parfois difficile à supporter. Le fait de pouvoir me balader dans les rues et dans des endroits disons, « aérés », chose quasiment impossible à Hanoï, me manque aussi un petit peu. Il est presque impossible de marcher tranquillement à Hanoï. Il faut toujours être aux aguets aux trous, aux motos sur les trottoirs, etc, et le climat fait que de toute façon, on suffoque assez vite... L'on s'y habitue, toutefois, à la longue, mais ce côté-là de la France, surtout le fait que j'habite en campagne, me manque un peu.

Des conseils aux personnes qui souhaiteraient s'expatrier au Vietnam ?

Bien vérifier son budget : si l'on est prêt à s'adapter au maximum à la vie vietnamienne ou si l'on souhaite vivre à l'occidentale, les coûts passeront du simple au double.
Si l'on souhaite vivre dans l'une des deux grandes villes du Vietnam, c'est-à-dire Hanoï et HCM, il faut bien se dire que la pollution peut être un frein, ajouté au climat très chaud et humide la majeure partie du temps. Il y a aussi des périodes de moussons qui sont apparemment assez violentes certaines années, et donc dures à supporter. Cette année, je n'ai cependant pas trop eu à les supporter, les moussons ayant été assez faibles. Hormis ces quelques recommandations, plus généralement la vie est complètement différente ici.
Si certaines choses vous seront dures à comprendre et accepter, elles seront en générales vite dépassées par les nombreux avantages et qualités que ce pays et ses habitants proposent.
Personnellement, je trouve que tout est plus simple et agréable ici. Je me sens beaucoup moins stressé et j'ai l'impression que presque tout est possible, dans ma vie personnelle comme professionnelle (surtout sur ce plan j'espère, puisque je recherche un emploi).
Une grande ouverture d'esprit me semble indispensable pour s'expatrier ici, mais c'est le cas dans toute expatriation j'imagine. On ne vient pas dans un pays comme le Vietnam pour retrouver sa vie française mais pour changer totalement de cadre de vie avec les avantages et les inconvénients que cela peut comporter.

Tes projets d'avenir ?

A la fin de mon stage, je prévois rentrer en France deux à trois mois avant de revenir ici pour vivre et travailler. Étant tombé totalement amoureux de la ville d'Hanoï, j'espère trouver un emploi dans cette ville, même si les opportunités y sont un peu nombreuses qu'à Ho Chi Minh. L'avenir nous dira si mon rêve se réalisera, mais l'année que j'ai déjà passée ici restera très certainement une expérience inoubliable pour moi...

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