8 cuisines de rue à essayer au moins une fois

Vie pratique
  • couple mangeant de la nourriture de rue
    Shutterstock.com
Publié le 2018-09-17 à 09:30 par Maria Iotova
La cuisine de rue est non seulement délicieuse, peu chère et facilement accessible mais aussi un excellent moyen de mieux comprendre la culture et les traditions de son pays d'accueil. Une fois bien intégré au sein de votre nouvel environnement, vous aurez l'occasion de mettre votre patience à l'épreuve en faisant la file devant les stands de nourriture à mesure que les saveurs parfumées vous attirent. Petit à petit, vous vous mettrez à parler la langue locale, à faire connaissance avec les gens du coin, ou encore, à planifier vos repas de la semaine en fonction de la variété des spécialités disponibles. Pour vous donner l'eau à la bouche, Expat.com vous invite à faire un tour du monde des cuisines de rue à tester au moins une fois dans votre vie.

Belgique : les gaufres

gaufres
Shutterstock.com

Qui a dit qu'il faut impérativement se rendre en Belgique pour manger des gaufres ? Vous en avez sans doute déjà mangé, avec des garnitures à base de crème glacée ou de chocolat fondu, accompagnées de fraises. En revanche, saviez-vous que les gaufres remontent au Moyen ge ? Celles-ci étaient vendues à l'extérieur des églises en Belgique. Les gaufres sont une collation riche et croustillante, à base d'orge et d'avoine. En dépit de ses variations, elle reste très populaire en Belgique. Il existe officiellement deux types de gaufres: celles de Bruxelles que l'on mange avec les doigts et celles de Liège qui sont plus épaisses et collantes. Laquelle préférez-vous ?

Maroc : le tajine

tajine
Shutterstock.com

Le tajine doit son nom à un pot en argile ayant une base circulaire, dans lequel il est préparé à petit feu, et doté d'une couverture en forme de cône. Le ragoût contient de l'agneau ou du poulet, ainsi que des ingrédients additionnels tels que les fruits secs, les olives, le miel, des citrons, et des épices, y compris la cannelle, le safran, le paprika, le curcuma et le cumin. Pour impressionner les vendeurs durant votre séjour au Maroc, n'hésitez pas à commander un tajine de kefta (des boulettes de viande à la sauce tomate) ou un tajine de mrouzia (de l'agneau aux raisins secs et aux amandes). Ne vous attendez toutefois pas à ce que ce plat soit servi avec des couverts. Vous devrez vous contenter d'une galette comme accompagnement.

Corée du Sud : le kimbap

kimbap
Shutterstock.com

Le kimbap ressemble de près aux sushis japonais. L'un des incontournables de la Corée du Sud, le kimbap est préparé à base de riz blanc cuit à la vapeur et enrobe d'algues séchées. Ce plat se décline dans différents styles et saveurs (avec du bœuf, du fromage, des légumes, du kimchi, du thon, du porc, ou encore, des bâtonnets de crabe. Le kimbap est assaisonné d'huile de sésame et vendu non seulement dans les stands alimentaires mais aussi réfrigérés dans des magasins.

Afrique du Sud: le bunny chow

bunny chow
Shutterstock.com

Le bunny chow est un curry d'agneau, de mouton, de poulet ou de légumes et de haricots, servi dans un pain blanc évidé. Originaire de Durban, le bunny chow est dérivé des traditions culinaires importées à l'époque par les serviteurs indiens dans les plantations de canne à sucre. Cependant, ce n'est qu'en 1940 qu'il apparaît pour la première fois à Durban. Depuis, elle est devenue extrêmement populaire auprès des personnes de couleur qui n'étaient pas autorisées dans les restaurants durant l'apartheid. Le nom bunny chow provient du terme sanskrit « bania » qui signifie « marchand ».

Portugal : le pastéis de nata

pasteis de nata
Shutterstock.com

Il y a 300 ans, les moines du Monastère des Hiéronymites, situé dans la paroisse du Belém, préparaient des desserts à base de jaune d'œuf. Le pastéis de nata était l'un de ces desserts, préparés et vendus pour soutenir le monastère financièrement. En dépit de leurs efforts, le monastère a tout de même fermé ses portes en 1834. Vendue, la recette est aujourd'hui connue comme la Fábrica de Pastéis de Belém. Il s'agit d'ailleurs du meilleur endroit pour tester la version hybride de cette tarte crémeuse. On peut toutefois en trouver à tous les coins de rue au Portugal. Le pastéis de nata est un dessert idéal pour n'importe quel moment de la journée.

Mexique : les tostadas

tostadas
Shutterstock.com

Même si vous n'avez aucune notion de l'espagnol avant votre arrivée au Mexique, vous avez probablement compris la signification du terme « tostadas » (grillés). Il s'agit de tortillas à base de farine de maïs ou de blé, frits ou cuits au four. Les tortillas doivent leur durée de conservation de plusieurs semaines aux procédés de cuisson. Elles sont aussi comestibles rassies et molles. Croustillantes, les tostadas mexicaines ont une forme plate ou arrondie comme un bol dans lequel on peut mettre des garnitures telles que des fruits de mer, des haricots ou de la viande accompagnés de guacamole, ou encore, de la salsa et du fromage.

France : les crêpes

crepes
Shutterstock.com

Sucrées ou salées, les crêpes sont idéales pour n'importe quel moment de la journée. Originaires de France, les crêpes sont préparées à base de farine de sarrasin et accompagnées de différents types de garnitures : de la crème, du fromage, des champignons, des fruits frais, du chocolat fondu, ou encore, de l'alcool. L'arrivée de la farine de sarrasin en Bretagne remonte au 12e siècle. Aussitôt, le Bretons commencent à l'utiliser pour préparer ces délicieuses crêpes pliées. Qui plus est, les crêpes sont faciles à manger et vous n'avez donc aucun risque de vous salir les vêtements. Pour honorer cette spécialité française, le 2 février ou le « jour de la chandeleur », lui est spécialement dédié.

Japon : le takoyaki

Takoyaki
Shutterstock.com

Le takoyaki est un plat impressionnant de par l'habilité des chefs à tourner les boules de poulpe avec leurs longs cure-dents pour les faire cuire de manière uniforme, mais aussi en raison de leur texture et leur goût de pâte chaude et moelleuse. Manger le takoyaki après en avoir regardé la cuisson promet donc d'être une expérience hors du commun. Chaque takoyaki est cuit dans une plaque de cuisson en fer individuelle, similaire à celle utilisée pour les cupcakes. Le takoyaki est consommé chaud, accompagné d'une sauce de takoyaki et d'algues en poudre. Inventé au début des années 1930 par un vendeur de rue à Osaka, le takoyaki est aujourd'hui l'un des incontournables de la cuisine de rue japonaise.

Île Maurice : le dholl puri

dholl puri mauricien
Shutterstock.com

Les couleurs et la fraîcheur des ingrédients se reflètent tout naturellement sur la cuisine et le mode de vie à l'île Maurice, joyau de l'océan Indien. Influencée par les cultures françaises et indiennes, parmi tant d'autres, la cuisine mauricienne est unique en son genre. Le dholl puri, une sorte de crêpe jaune préparée à base de pois cassés moulus assaisonnés au cumin et au safran, est l'un des incontournables de l'île. Il est servi avec un curry de pois du cap, une sauce tomate épicée à la créole, un achard de légumes, du chutney et une pâte de piments pour les plus courageux. Dérivé des pharatas indiens datant de plus d'un siècle, le dholl puri a été introduit par les travailleurs engagés originaires du Bihar, en Inde. Aujourd'hui, il s'agit d'une spécialité purement mauricienne en raison des ingrédients utilisés et du savoir-faire mauricien.