Tour du monde des habits traditionnels

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Publié le 2018-08-10 à 08:30 par Maria Iotova
Notre façon de s'habiller, dépendant de l'occasion (un rendez-vous d'affaires, une randonnée, une virée nocturne entre amis), indique bien souvent notre humeur tout en révélant notre personnalité. Il faut aussi reconnaître que chaque nation possède ses propres traditions vestimentaires qui refont surface lors des occasions spéciales, notamment les festivals et autres événements. Ces habits, remontant à une certaine période de l'histoire, sont représentatifs de la culture et de l'identité des groupes ethniques et sont généralement associés au statut social et religieux. Pour mieux les comprendre, Expat.com vous invite à faire un jour du monde des traditions vestimentaires.

Le sari en Inde

le sari
abdul hafiz ab hamid / Shutterstock.com

En Inde, au Sri Lanka, ainsi qu'au Pakistan, au Bangladesh et au Népal, l'habit traditionnel des femmes est le sari. Il s'agit d'un seul morceau de tissu qui s'étend généralement sur 7 à 9 mètres, non cousu, mais comprenant des ornements tels que des broderies ou des paillettes. Il existe une centaine de façons de porter le sari, dépendant de la région. Cet habit est porté par toutes les femmes, quelle que soit leur statut social et l'on en trouve de différentes qualités, allant des versions en coton que vous trouverez dans la rue aux versions plus glamour tant prisées lors des défilés de mode internationaux. Bien souvent, les saris sont transmis d'une génération à l'autre, particulièrement lors des mariages, ou comme présent pour des occasion spéciales.

Le kilt en Écosse

le kilt
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Le kilt est un habit en laine qui s'arrête aux genoux et doté de motifs tartans et de plis au dos. Il est généralement accompagné de longues chaussettes en laine. Il s'agit d'un vêtement traditionnel porté par les garçons et les hommes dans les hauts plateaux de l'Écosse au 16e siècle. Depuis le 19e siècle, le kilt est devenu l'habit traditionnel écossais, également adopté par les irlandais et les gallois. Aujourd'hui, on porte le kilt lors des occasions formelles telles que les mariages, les Jeux des Highlands, ainsi que des événements artistiques, y compris la musique et la danse.

Le kimono au Japon

le kimono
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Le kimono est sans doute l'une des caractéristiques les plus symboliques de la culture japonaise. Dérivé des termes japonais ki et mono, le terme « kimono » signifie « chose que l'on porte ». Initialement, le kimono était un sous-vêtement porté avec un hakama (pantalon). C'est au cours de l'ère d'Edo, de 1603 à 1867, qu'il a évolué. Plus coloré, le kimono est disponible en différents styles et tissus. En revanche, cet habit a commencé à perdre sa popularité vers la fin du 19e siècle. Aujourd'hui, les Japonais portent le kimono pour des occasions spéciales telles que les mariages et les festivals d'été. D'une manière générale, les jeunes filles se font aider par les plus anciennes générations pour l'assemblage du kimono.

Le non la au Vietnam

le non la
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Accessoire emblématique du Vietnam, le non la est un chapeau conique associé à une légende selon laquelle une déesse serait descendue du ciel durant une pluie torrentielle désastreuse. Cette dernière portait, semble-t-il, un chapeau géant sous lequel tout le monde s'était réfugié contre les immenses nuages sombres. Le chapeau conique est ainsi devenu un incontournable, servant non seulement de protection contre le soleil et la pluie mais aussi de panier de provision, ou encore, de bol dans lequel on peut remplir de l'eau. Il existe, aujourd'hui, plus d'une cinquantaine de types de non la, fabriqués à partir de matériaux différents. Les chapeaux coniques sont généralement conçus à partir de feuilles de palmier et de bambou. Au fil de l'industrialisation, les tisseurs ont commencé à disparaître. Les non la sont désormais fabriqués dans des usines.

Le gákti dans les pays Nordiques

le peuple Sami
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Le gákti est l'habit traditionnel du peuple Sami, des tribus autochtones vivant dans les communautés du nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande, ainsi que dans la péninsule de Kola en Russie. Il s'agit d'une tunique ou d'une robe, aussi connue comme le kofte ou kote selon la région, fabriquée à base de cuir, de tendons et de laine. Les ceintures, les bottes et les gants sont généralement composées de peau de renne et de fourrure. Aujourd'hui, cependant, on a davantage tendance à privilégier d'autres matériaux tels que la laine. Le gákti est généralement bleu, rouge, jaune et vert. Qui plus est, les petits accessoires tels que les boutons, ainsi que les motifs, sont indicateurs du statut matrimonial ou de l'origine des personnes portant ces habits.

Les bijoux Massai au Kenya et en Tanzanie

bijoux massai
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Au Kenya et en Tanzanie, la tribu Massai est particulièrement célèbre pour ses colliers portés non seulement par les femmes mais aussi par les hommes. Le type de collier porté est indicateur de l'âge, ainsi que des statuts social et matrimonial de la personne. Avant l'arrivée des Européens dans la région, ces colliers étaient principalement fabriqués en argile, en bois, en os ou et en cuivre. Aujourd'hui, ils sont faits de verre. Qui plus est, chaque couleur est symbolique : le rouge pour la bravoure et l'unité, le blanc pour la santé, le bleu pour le ciel et la pluie, l'orange représentant l'hospitalité et le noir reflétant le combat des Massai.

Le kira et le gho au Bhoutan

le kira et le gho
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Au Bhoutan, l'habit traditionnel est porté tant par les hommes que les femmes. Il s'agit du kira et du gho. Le kira est une robe atteignant la cheville et portée par les femmes tandis que le gho est une robe atteignant les genoux et portée par les hommes. Le kira et le gho sont attachés à la taille et sont généralement assortis d'un foulard en soie pour les hommes et d'une veste ornée et colorée pour les femmes. Le kira et le gho sont tissés, colores et présentent des motifs et détails luxurieux, dépendant de l'occasion, couvrant le corps de manière méthodique.