Se repérer au Brésil

Se repérer au Brésil est très facile,  et cela devient obligatoire pour se déplacer dans des villes comme Sao Paulo ou Rio de Janeiro.

il suffit de s'acheter sur place pour 80€  un GPS de marque  Garmin, ayant la carte Brésil et qui a la  possibilité d'ajouter ,par la suite , d'autres cartes, par l'ajout d'une carte SD...comme cela on pourra  s'en servir en Europe et partout dans le monde.

Le GPS contient dans son menu une liste de tous les centres d'intérêts qui peuvent nous servir : banques, station d'essence, super marché, garage etc... et aussi tous les lieux touristiques à découvrir à proximité de son point de connexion...

Dans mon region au parana dans le sud du bresil,les gens sont bien acueillante,il ya pas trop beaucoup estranger,il ya beaucoup de senegalais,haitien,e Bangladesh,j suis haitien tu es de quel pays ??

La question n'est pas de savoir de quel pays l'on est ? mais de savoir comment on fait pour se diriger, s'orienter au Brésil, dans nos déplacements quotidiens.

Il ya des processus diferent pour chaque pays mon frere,il ya des pays qui non pas besoin de visa pour entre ou bresil,c'est une burocracie entre les pays pauvre et riche,il faut aller dans l'enbassade du bresil pour verifier si vous avez besoin de visa ou pas,apre avoir le visa en main,c'est tres simple pou entre au bresil

Gedeon, répondez sur le bon post ? ....qui vous parle de visa ? ou de nationalité? personne...Relisez le post d'origine de  Priscilla 

Bonjour,

Je ne peux parler que de ma modeste expérience qui se limite à Salvador et sa région.

- Les grandes directions sont en général bien indiquées, mais la signalétique souffre souvent du climat et des restrictions budgétaires.
- Les plaques de rues existent en ville, mais en dehors des grands axes, presque personne ne donne ce type d'indication*.
- L'état de certaines voies peut se dégrader très rapidement (inondation, coulées de boues…) ou rester sans réparation (plaque d'égout volatilisée… et non remplacée que des riverains ont signalé par des branchages !!!).
- L'urbanisation de Salvador est assez anarchique et on peut avoir de très grands axes qui débouchent sur une voie unique ou des bretelles d'entrée ou de sortie très courtes et génératrices de bouchons et de stress.
- Il n'est pas envisageable d'y aller "au feeling" car le plan de la ville est assez déroutant (c'est le cas de le dire) et la logique de construction des routes est très différente (!)
Il peut s'agir d'un manque de moyens des municipalités et de l'État et d'une absence de planification d'ensemble.

- Dans les intérieurs, c'est souvent un peu plus compliqué et un bon GPS ou une bonne préparation s'imposent. Les adresses sont assez imprécises et la signalétique plus rare.
Ça peut facilement virer à la galère (peu de postes d'essence, risque d'intempéries, pas ou peu d'éclairage des routes (nuit à 18 h), état des routes voire des pistes…)

En voiture, en ville, c'est parfois stressant de se repérer et de "gérer" la conduite à la brésilienne...
Certaines bretelles sont mal ou tardivement indiquées. Il n'est pas rare d'avoir à couper quatre files pour prendre une bretelle (un "retorno") permettant d'accéder à la voie de circulation que l'on souhaite prendre (dans le bon sens !). Avec le système des "retorno" (il y a rarement des ronds-points à Salvador), on a vite fait de faire des kilomètres en plus.

D'une manière générale, c'est mieux de savoir à peu près où l'on va. Il y a des lieux où il est meilleur de ne pas se retrouver "sans raison" : question de sécurité ou circulation TRÈS problématique…

* Lorsqu'on demande son chemin, où qu'on l'indique à quelqu'un, j'ai remarqué qu'on prend presque toujours des points de repères plutôt que des numéros et des noms de rue. On dira au taxi, j'habite à côté de telle église (le "à côté" pouvant être assez relatif !!!)
Les Brésiliens sont la plupart du temps super sociables et aiment aider leur prochain. Il ne faut pas hésiter à demander son chemin, même si parfois les explications sont complexes (pour le cartésien que je crois être ;-)))

zoyazu, très bonne description de la réalité permanente de l'état de la signalisation dans 3/4 du pays et encore plus vrai lorsque l'on s'écarte des grandes villes.

il ne fait pas bon d'être facteur au Brésil, car le numérotage des rues, comme leur indication n'est soumis à aucunes règles logiques. C'est pour cela que l'achat d'un GPS est vite amorti, évitant les pertes de temps et surtout faisant gagner des kilomètres  parcourus pour rien.

J'ai utilisé mon GPS de Fortaleza jusqu'à Florianopolis, pas loin de 4300 km entre les 2 villes, que j'ai parcouru  en voiture en 15 jours, et grâce à mon GPS, il m'a emmené directement aux adresses des hôtels réservés,  ne se trompant en chemin  que de 20 km sur les 4300 , d'ou une précision assez remarquable.

Idem dans Sao Paulo, ou le GPS est d'une efficacité redoutable, car sans cet outil, on se perd vite,  et inutile de demander son chemin, car le Brésilien, par nature,  ne sait pas dire qu'il ne connait pas l'endroit ou vous souhaitez aller et vous indiquera une direction totalement fausse dans 90%  de ses réponses.