Profil psycho des expats qui reussissent ?

Un article paru dans lepetitjournal.com
https://lepetitjournal.com/expat-emploi … ion-228572

Une étude américaine montre que certains traits de personnalité, et en particulier l'extraversion, la stabilité émotionnelle et l'ouverture, permettent l'identification des profils les plus aptes à l'expatriation.

Y a-t-il un profil type d'expatriés qui réussissent ? C'est ce que tend à prouver l'étude de la Florida Atlantic University. Les expatriés rencontrent parfois des difficultés à s'adapter à un environnement nouveau, ce qui impacte leur bien-être, leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle. Cela peut mener à des échecs professionnels, à des retours précipités dans leur pays d'origine. Les investissements en capital humain des entreprises peuvent ainsi se révéler peu efficaces, un véritable enjeu à l'ère de la globalisation.

En s'appuyant sur les données statistiques issues de plusieurs travaux universitaires récents, des chercheurs de la FAU ont déterminé les caractéristiques psychologiques des expatriés afin de comprendre ce qui favorise le succès d'une expérience à l'étranger. Ils ont notamment étudié l'impact des Big Five, les cinq traits centraux de la personnalité, sur la capacité d'adaptation à l'international : l'ouverture, la stabilité émotionnelle, la conscienciosité – c'est-à-dire le degré de rigueur, d'organisation et d'autodiscipline d'un individu, l'extraversion (tendance à rechercher la compagnie des autres) et l'agréabilité (facilité à se montrer gentil, avenant). Oh surprise ! Il en ressort que les extravertis, ouverts d'esprit et émotionnellement stables s'intègrent mieux dans leur mission et dans leur pays d'accueil.

Parce qu'ils recherchent la compagnie des autres, les extravertis sont mieux armés que les introvertis pour s'expatrier notamment pour construire un nouveau réseau, professionnel ou amical. La stabilité émotionnelle joue également un rôle clé. Cela permet de gérer le stress lié à la mobilité, à l'immersion dans un environnement et une culture nouveaux, parfois déstabilisants. Pour eux, le choc culturel est moins violent, l'adaptation est donc plus rapide. Faire preuve d'ouverture facilite la compréhension de comportements différents et permet une meilleure tolérance.

Michael Harari, Ph.D., co-auteur de l'étude, estime que les entreprises devraient réfléchir à expatrier en priorité des individus qui réunissent ces trois critères de personnalité. Il suggère la mise en place de tests de personnalité pour éviter un trop grand turnover et l'echec de missions à l'étranger.


L'étude a été publiée dans le Journal of Occupational and Organizational Psychology

Merci pour ce lien. Même si j'ai l'impression que certains sociologues enfoncent des portes ouvertes: les critères cités aident simplement une personne à mieux s'adapter à son environnement, qu'il soit à l'étranger ou dans son propre pays !

Oui, mais les sociologues aident les multinationales a perdre moins d'argent dans le recrutement de leurs employes. L'economie realisee sert ensuite aux actionnaires  :D  Oups, je viens de politiser ce post  :D