Djerba en mode Libyenne ???

flash info radio De nouvelles attaques sur le territoire tunisien de la part des pros kadhafi après la reprise de la frontière.
panique au sein des réfugiés lybiens
La tunisie dénonce et déploie l'armée sur l'ensemble de la frontière des avions militaires tunisiens sont mobilisés sur place.

Cette fois ils ne pourrons pas dire que c'est une erreur , en s'excusant....
Francis

journal le monde
Extrême tension à la frontière. "Une dizaine de projectiles sont tombés en territoire tunisien près des maisons. Les élèves ont quitté l'école. Les habitants sont terrés chez eux", a rapporté un responsable de la Maison des jeunes de Dehiba. Selon lui, les tirs se sont déroulés de 14 h 30 à 15 heures dans cette ville située à environ 200 km au sud de Ras Jdir, principal point de passage entre la Libye et la Tunisie.

http://www.kapitalis.com/fokus/62-natio … sien-.html

Isabelle Mandraud, envoyée spéciale du Monde en Tunisie, se trouve au dispensaire de Dehiba, la ville à 5 kilomètres du poste-frontière libyen repris par les rebelles anti-Kadhafi, jeudi 28 avril.
"Le conflit entre pro et anti-Kadhafi s'est déplacé pour la première fois sur le sol tunisien" explique-t-elle. "Des obus sont même tombés sur la ville vendredi plus tôt dans la matinée"
.L'armée tunisienne a tenté de s'interposer et de désarmer les combattants libyens, alors que des sources indiquent que de nombreux cadavres joncheraient le sol du poste-frontière, à 5 km de Dehiba Selon des témoins, cités par Reuters, les habitants sont terrés chez eux.
"D'intenses fusillades ont lieu en ce moment même dans le centre de Dehiba. Les gens ne peuvent pas sortir de chez eux. La bataille a commencé lorsque les brigades [kadhafistes] ont attaqué les insurgés installés à Dehiba", a dit l'un d'entre eux.
Une tunisienne aurait été tuée et il y aurait de nombreux bléssés.

Sur Yahoo News ils en parlent :

http://fr.news.yahoo.com/80/20110429/tw … 4568f.html

Les affrontements à la frontière tuniso-libyenne entre troupes du colonel Kadhafi et les combattants de l'opposition ont poussé les loyalistes à se réfugier dans le territoire tunisien.
Les combats ont causé de la panique dans le centre ville de Dhehiba où 15 véhicules relevant de ces troupes ont investi les quartiers de la ville et ses environs, a constaté le correspondant de l'agence TAP.

Malgré les efforts déployés par l'armée nationale et la garde frontière pour arrêter les troupes de Kadhafi et confisquer leurs armes, des citoyens de Dehiba et des Libyens réfugiés ont lancé des pierres sur les véhicules des troupes de Kadhafi exprimant leur refus de les laisser entrer dans la ville.
Depuis les premières heures de la journée, l'armée nationale a poursuivi le ratissage de la ville à la recherche de membres des troupes de Kadhafi.
Des appels de détresse ont été lancés par les citoyens de la ville où plusieurs obus sont tombés, réclamant l'intensification de la présence des forces armées et de sécurité pour protéger la population.
Le point de passage frontalier tuniso-libyen de Dhehiba-Wezen connaît depuis jeudi soir des échanges de tirs nourris entre les opposants et les troupes de Kadhafi qui ont pris le contrôle du point de passage frontalier du côté libyen pendant environ quatre heures, avant d'être repris par les combattants de l'opposition.
Selon des sources militaires et de sécurité, les combats ont causé des dizaines de morts des deux côtés du conflit sur le sol libyen et une vingtaine de blessés dont douze ont été transférés à l'hôpital régional de Tataouine où deux d'entre eux ont subi une intervention chirurgicale tandis que les services médico-sanitaires de Dhehiba ont pris en charge les autres blessés.
Le correspondant de l'agence TAP a indiqué que les unités de l'armée nationale et de la garde frontière ont renforcé leur présence pour protéger les frontières nationales et ont saisi les armes des insurgés qui se sont réfugiés dans le territoire tunisien.
Malgré ces efforts, les affrontements ont provoqué une panique chez la population de Dhehiba et parmi les milliers de réfugiés libyens dans la région.
Par ailleurs, des milliers de familles libyennes ont continué à affluer vers la Tunisie au cours de la nuit de jeudi selon des sources concordantes ce qui a poussé le Haut commissariat pour les réfugiés à installer des tentes supplémentaires au camp de Remada où le risque d'aggravation de la situation humanitaire et sécuritaire est plus que jamais réel.


Le ministère lui a exprimé de nouveau les plus vives protestations des autorités tunisiennes contre ces violations dangereuses successives, les 28 et 29 avril 2011 et qui ont fait des blessés parmi les citoyens tunisiens, malgré les précédents engagements du côté libyen de mettre fin, immédiatement, à ces actes, indique un communiqué rendu public, vendredi, par le ministère. La même source rappelle que le secrétaire du comité populaire libyen de la communication extérieure et de la coopération internationale avait exprimé ces engagements dans une communication téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères.

http://www.investir-en-tunisie.net/inde … Itemid=317http://www.investir-en-tunisie.net/inde … Itemid=317

Le sirocco serait à l'origine de l'accalmie, hier, entre les forces fidèles à Kadhafi et les insurgés. En effet, juste 3 obus sont tombés sur le sol tunisien et quelques tirs sporadiques ont été entendus.«A Dhehiba, nous sommes toujours dans l'expectative parce que la situation peut dégénérer à tout moment. Si dans le camp des Emirats Arabes Unis, qui héberge les familles des rebelles, la situation est maîtrisable, il n'en est pas de même dans les camps de ‘‘Dhehiba'', ‘‘Martaba'' et ‘‘Om Zogar'' où se réfugient les familles des pro-Kadhafi, tous originaires de Wazen. Ils protestent tout le temps. Ils manifestent et nous traitent de rats parce que nous accueillons les insurgés», confie M. Abdallah Ameur.

http://www.lapresse.tn/04052011/28381/l … -cran.html

en espérant que cela continuera ...

Le gouvernement a réitéré, hier, sa forte condamnation de la poursuite des violations dangereuses commises par les forces libyennes, au niveau du point de passage frontalier de Dhiba, avec de nouveaux obus de mortier tirés à partir de la Libye et tombés dans le territoire tunisien, mettant l'accent sur la menace qu'ils représentent pour la sécurité des citoyens et de l'infrastructure du pays.