Gérer le stress d'une expatriation au Canada

Bonjour à toutes et à tous,

Partir à l'étranger peut être source de stress : quitter son environnement pour débuter une nouvelle vie au Canada est à la fois excitant et angoissant ! Pour s'y préparer au mieux, nous vous proposons de partager quelques conseils pour bien vivre cette expérience.

Comment bien se préparer pour une expatriation sereine au Canada ?

Quels sont les principaux points à prendre en compte dans le cas d'une expatriation et qui peuvent être stressants ?

Qu'est-ce qui a constitué ou constitue une source de stress pour vous ?

Comment l'avez-vous surmonté ?

Quels sont vos conseils pour appréhender ce changement de vie en douceur et vos astuces pour bien gérer son stress ?

Merci de partager votre expérience,

Priscilla

Bonjour,

Mes principaux conseils pour une expatriation sereine au Canada:
Se préparer! La préparation est plus qu'indispensable, elle doit commencer le plus tôt possible et être faite en profondeur (aspects pratiques de la vie quotidienne, démarches administratives, mais aussi aspects culturels).

Ensuite, le plus important est d'utiliser les bons termes: en tant que Français, on est un immigré au Canada, pas un expatrié (sauf si on est envoyé par son entreprise ou qu'on a été débauché par un chasseur de tête canadien, et encore...). Beaucoup de Français se prennent la réalité en pleine face: ils sont des immigrés et traités comme tel.  J'en ai connu quelques-uns qui découvrent ce qu'être immigré veut dire et certains ont même été victime de racisme....
Il y a la réputation des Français à l'étranger, mais il y a aussi la relation un peu compliquée des Québécois avec les Français. Le Québec est francophone, mais ce n'est pas la France, c'est l'Amérique du Nord, il y a des différences culturelles importantes, notamment dans les relations amicales.
Cependant, il faut relativiser: les autres immigrés connaissent des situations plus difficiles (taux de chômage 5% pour les Français, contre 17% pour les Maghrébins par exemple).

La recherche d'emploi peut aussi s'avérer difficile ou plus difficile que prévu. C'est le plus stressant. Cela peut prendre plus de temps de trouver un emploi, surtout dans son domaine  professionnel. Il faut accepter les règles du jeu et commencer bas dans l'échelle, même si les Français sont souvent diplômés et surqualifiés. Si on souhaite s'installer durablement, il faut considérer la reprise d'études pour avoir un diplôme canadien et augmenter son employabilité. Il y a aussi la  flexibilité du marché: je l'ai vu de mes yeux, ces employés qu'on vire le jour-même et qu'on escorte vers la sortie. Mais il y a aussi la contrepartie, tu peux quitter plus facilement ton emploi.

Une fois arrivé au Québec, ne pas arrêter de s'informer sur la culture, les aspects à prendre en compte au quotidien (emploi, relations sociales), il y a pas mal de cours pour les nouveaux arrivants (CITIM), en profiter c'est souvent gratuit!
Il faut anticiper vraiment à l'avance, si on désire s'installer au Québec et déposer un dossier de résidence permanente: s'informer et constituer le dossier le plus tôt.

J'étais déjà immigrée en France, même si de double nationalité, le "choc" a (peut-être ) été moins dur que pour certains. Mais il faut néanmoins avertir les futurs candidats pour le Québec qu'il ne faut pas croire les publicités gouvernementales sur le Canada et le Québec, ce n'est pas l'eldorado, les opportunités sont là, mais il faut parfois passer par des étapes imprévues et difficiles pour les atteindre. Il y a des règles du jeu à respecter.

Pour résumer, il faut avoir l'esprit ouvert aux différences et ne pas rester cramponné à ses propres références, il faut être déterminé,  tout en étant prêt à quelques concessions sur son projet initial.

Merci TahianaR, tout est dit là! Préparation en profondeur, humilité (commencer au bas de l'échelle), flexibilité, ouverture d'esprit, détermination.

J'insisterai un peu plus sur l'importance de s'informer, de continuer à s'informer même une fois sur place, on ne peut pas tout trouver sur un plateau, il faut aller chercher les informations, et les formations disponibles aussi si on a le projet de retourner aux études pour augmenter son employabilité. Il faut bien se connaître aussi pour déterminer ce qu'on souhaite vraiment faire pour ne pas tâtonner et perdre du temps.

C'est un plaisir de vous lire, merci pour tout ces conseils très utiles pour le début de l'avenature.

TahianaR a écrit:

Cependant, il faut relativiser: les autres immigrés connaissent des situations plus difficiles (taux de chômage 5% pour les Français, contre 17% pour les Maghrébins par exemple).


Quelle est la source de cette statistique? Je suis curieux, car je n'ai jamais vu passer des chiffres par pays d'origine.
Maghrébins veut dire des personnes en provenance du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, de Libye et de Mauritanie?
C'est une statistique Canada au global ou juste Québec?

Merci ;-)

Bonjour,c'est bien beau tout ça mais malheureusement mon rêve de venir m'installer au canada s'est envolé car je me suis faite arnaquer par une société qui soit disant se trouve à Toronto  le Its canada time qui m'a volé 4100$ .

Cocoboucle a écrit:

Bonjour,c'est bien beau tout ça mais malheureusement mon rêve de venir m'installer au canada s'est envolé car je me suis faite arnaquer par une société qui soit disant se trouve à Toronto  le Its canada time qui m'a volé 4100$ .


Bonjour, je suppose que vous vous êtes fait proposer des serviçe pour vous aider à obtenir visa, job et aide à l installation....

Bien dit, Il ne faut surtout pas se  faire endormir  par les  belles publicités.
Ici un francais est un "maudit francais',  a nous de prouver le contraire.
Tes diplômes et tes expériences ne sont pas tellement pris en comptes. Tu commence par le b a ba. Expérience et  diplômes  Canadiens svp.
La vie est assez chère pour les salaires moyens  locaux
L'hiver est long et rude. Si tu resiste 2 ans tu restera.
Les bons jobs sont pour les Quebecois surtout les fonctionnaires avec  tout leurs avantages..........
Meme chose qu'en France .
Moins de paperasse qu'en France et l'administration plus simple.
In travail est flexible. Viet  rentré et souvent vite sortit sans ménagement.
Vacances 2 semaines par an pour les premières années.
L'amitié est très suoerficielle.

Pouquoi passer par un agent d'immigrstion? Lis ne percent rien faire no servir d'intermediare.Il faut passer par 'l'ambassade du Canada et pour le Québec Il faut aussi passer par la Représentation du Québec ă Paris pour le  CSQ .Certificat de Selection du Quebec en plus .
Presque I'm possible de trouver du travail  ā partir de l'étranger. Il faut un vis spécial.
Le  anaxs n'est pas un Eldorado que les publicités vous  miroitent.

Exactement😔😔

crevel a écrit:

Bien dit, Il ne faut surtout pas se  faire endormir  par les  belles publicités.
Ici un francais est un "maudit francais',  a nous de prouver le contraire.
Tes diplômes et tes expériences ne sont pas tellement pris en comptes. Tu commence par le b a ba. Expérience et  diplômes  Canadiens svp.
La vie est assez chère pour les salaires moyens  locaux
L'hiver est long et rude. Si tu resiste 2 ans tu restera.
Les bons jobs sont pour les Quebecois surtout les fonctionnaires avec  tout leurs avantages..........
Meme chose qu'en France .
Moins de paperasse qu'en France et l'administration plus simple.
In travail est flexible. Viet  rentré et souvent vite sortit sans ménagement.
Vacances 2 semaines par an pour les premières années.
L'amitié est très suoerficielle.


Bonjour, pourquoi devoir recommencer au plus bas..
Ça n a pas été notre cas!!!

Pourquoi les bons jobs seraient aux Québécois et surtout fonctionnaires.
Les concours sont accessibles à tous, madame l'est (domaine RD), ilsuffit de passer les concours et parfois il faut reprendre des cours car chaque pays a ses particularités.
Me concernant, j ai passé le concours de la ville de Qc et celui du ministère du Transport. J ai refusé des postes car mieux payé dans le privé.

Les vacances 2 semaines..
Madame 4 semaines et j en ai 5.

En effet, ici on coupe vite mais il y a de la job partout.

L'amitie est superficielle ou est elle différente ici....

Vous avez raison, ça n est pas facile et il faut se battre et être fait fort.

La chance est une qualité qui se cultive !!

HYAHRISOA a écrit:

Merci TahianaR, tout est dit là! Préparation en profondeur, humilité (commencer au bas de l'échelle), flexibilité, ouverture d'esprit, détermination.

J'insisterai un peu plus sur l'importance de s'informer, de continuer à s'informer même une fois sur place, on ne peut pas tout trouver sur un plateau, il faut aller chercher les informations, et les formations disponibles aussi si on a le projet de retourner aux études pour augmenter son employabilité. Il faut bien se connaître aussi pour déterminer ce qu'on souhaite vraiment faire pour ne pas tâtonner et perdre du temps.


Humilité commencer au bas de l'échelle, bien ça dépend quel métier, vos habitudes d'expatriation... On ne commence pas automatiquement en bas de l'échelle surtout dans un métier en demande au Québec/Canada. Je veux dire qu'il faut tenter les admissions auprès des Ordres si votre métier l'exige, reprendre des études (un an peut parfois suffire). L'humilité, je n'entends ça qu'à l'égard des Français expatriés. J'en ai mare. L'humilité, si vous avez l'habitude de travailler à l'étranger, c'est une évidence. Par contre, l'humilité quand on empiète sur vos droits, no way!

Depuis que je suis en Ontario, je vois pas mal de personnes originaires du Maghreb tirer leur épingle du jeu grâce à la francophonie. Ce n'est qu'une constatation personnelle, mais je ne serais pas étonnée que l'insertion soit meilleure qu'au Québec.

emma1068 a écrit:
HYAHRISOA a écrit:

Merci TahianaR, tout est dit là! Préparation en profondeur, humilité (commencer au bas de l'échelle), flexibilité, ouverture d'esprit, détermination.

J'insisterai un peu plus sur l'importance de s'informer, de continuer à s'informer même une fois sur place, on ne peut pas tout trouver sur un plateau, il faut aller chercher les informations, et les formations disponibles aussi si on a le projet de retourner aux études pour augmenter son employabilité. Il faut bien se connaître aussi pour déterminer ce qu'on souhaite vraiment faire pour ne pas tâtonner et perdre du temps.


Humilité commencer au bas de l'échelle, bien ça dépend quel métier, vos habitudes d'expatriation... On ne commence pas automatiquement en bas de l'échelle surtout dans un métier en demande au Québec/Canada. Je veux dire qu'il faut tenter les admissions auprès des Ordres si votre métier l'exige, reprendre des études (un an peut parfois suffire). L'humilité, je n'entends ça qu'à l'égard des Français expatriés. J'en ai mare. L'humilité, si vous avez l'habitude de travailler à l'étranger, c'est une évidence. Par contre, l'humilité quand on empiète sur vos droits, no way!


Tout à fait, je vois pas pourquoi on devrait forcément recommencer au bas de l'échelle. En arrivant ici, on arrive avec un certain bagage, experience... on arrive pas en ne connaissant rien dans nos professions !

L'humilité... nous ne sommes pas non plus des esclaves ou des personnes devant tout accepter sous prétexte qu'on a immigré! On ne vaut pas plus que ceux déjà ici mais pas non plus pas moins!

Bonjour Julien,

J'ai pris ces chiffres dans la revue Gestion, de HEC Montréal, sorti ce printemps, 2 mars 2018, N° 431, spécial Immigration, une richesse. J'y ai accès gratuitement en tant qu'étudiante d'HEC, mais le numéro est réservé aux abonnés. L'article que je cite est "Le travail, ce pivot essentiel et fragile".

http://kiosque.revuegestion.ca/

emma1068 a écrit:
HYAHRISOA a écrit:

Merci TahianaR, tout est dit là! Préparation en profondeur, humilité (commencer au bas de l'échelle), flexibilité, ouverture d'esprit, détermination.


Humilité commencer au bas de l'échelle, bien ça dépend quel métier, vos habitudes d'expatriation... On ne commence pas automatiquement en bas de l'échelle surtout dans un métier en demande au Québec/Canada. Je veux dire qu'il faut tenter les admissions auprès des Ordres si votre métier l'exige, reprendre des études (un an peut parfois suffire). L'humilité, je n'entends ça qu'à l'égard des Français expatriés. J'en ai mare. L'humilité, si vous avez l'habitude de travailler à l'étranger, c'est une évidence. Par contre, l'humilité quand on empiète sur vos droits, no way!


L'humilité vaut pour tout le monde, c'est totalement faux de dire que seuls les Français expatriés ont droit à ce discours. De plus, ceux qui peuvent prétendre être admis aux Ordres sont une petite minorité parmi les migrants.
Reprendre des études quand on a déjà une maîtrise et qu'on a été directeur, même si c'est pour un certificat d'un an, c'est aussi faire preuve d'humilité.
Ici ce dont on parle c'est de réalisme, pour ne pas tomber de haut quand on s'installe au Québec, c'est justement ça l'humilité. Quand on travaille à l'étranger, pour certains, l'humilité est très loin d'être une évidence...