En Allemagne : la honte de la misère...

En Allemagne, les inégalités ne cessent de se creuser : derrière les performances économiques de ce pays, se cache la misère du peuple.
Cette Allemagne, qu'on n'a cessé depuis des années de nous donner en exemple, a atteint un nouveau record, avec un taux de pauvreté de 15, 7 %.

Triste record ! Triste réalité ! Plus de douze millions de personnes sont victimes de cette misère sociale.

L'Allemagne devient un pays où les pauvres se cachent : ils ont honte de leur dénuement, ils ont honte de leur indigence, comme s'ils étaient coupables et responsables de leur propre désarroi.

C'est une question de culture, explique Christoph Butterwegge, ancien candidat à la présidence de la République.
" L"Allemagne est le pays d l'obéissance, ici, on ne révolte pas, et la société allemande a tendance à estimer que celui qui est pauvre n'a pas mérité autre chose, parce qu'il a dû commettre des erreurs, parce qu'il ne sait pas gérer son argent..." précise-t-il.

C'est terrifiant !
Voilà une société qui en vient à culpabiliser les pauvres, qui, préoccupée avant tout de croissance, de performance en oublie de fournir à chacun la possibilité de vivre dignement.
Voilà une société qui sombre dans le mépris de ses pauvres.
Voilà une société qui masque le chômage avec des emplois précaires et mal rémunérés.

Les pauvres s'effacent, disparaissent, d'autant qu'ils votent en moyenne beaucoup moins que les riches.
D'eux-mêmes, ils se privent de tout moyen de s'exprimer : ils n'existent plus, ils ne sont plus rien.

En Allemagne, les minijobs se sont multipliés, ainsi que les bas salaires, les allocations sont distribuées au compte-gouttes.

Il faut savoir aussi que de plus en plus de vieux Allemands malades sont maintenant envoyés dans des maisons de retraite à l'étranger en raison de la hausse des prix et de la dégradation de la qualité des rémunérations.
Certains n'hésitent pas à employer à ce sujet le terme de "déportations", une façon de se débarrasser des personnes âgées encombrantes.

Partout dans le monde les inégalités se creusent et plus particulièrement en Allemagne.

Comment peut-on, ainsi, masquer ses pauvres ? Car l'état allemand lui-même fait semblant de ne pas voir cette misère sociale, il refuse de la regarder en face.

L'Allemagne est, certes, compétitive, mais à quel prix ! Il serait temps d'ouvrir les yeux sur la situation sociale que connaît ce pays...
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar … ere-195366


les chiffres donnés sont juste  a peu de chose prés , je ferais remarqué plusieurs choses la pauvreté en Allemagne c'est une question de formations , de sexe ,de nationalité ,la grande majorité des pauvres sont peu former , les 2/3 sont des femmes car elles ont des carriéres pas complette a cause des enfants , il y a deux fois plus d'étranger pauvres que d'allemand . il est vrais qu#en Allemagne ,les inégalité sociale choque moins qu'en France le  mot égalité n'est pas inscrit sur les mairies . C'est pourquoi on inciteras  jamais assez ,qu'ici il faut avoir un bon diplômes ,et maitriser la langue .  on a accueilli 1 500 000 refugiers donc pas etonnant le pourcentage élever des pauvres ,ils goutent 20 milliard par an ( pris sur les ecédents budgetaire )     
jean  luc  ;)

Et les petits jobs à 450€...

STEFFIFI a écrit:

Et les petits jobs à 450€...


certaines taches ne demande que quelques heures de travail par semaine ,si il y avais les petits job ,se serais les autres employés qui devrais le faire en plus de leurs travails ,donc une charge supplémentaire pour eux . beaucoup d'étudiants ,d'écoliers de lycéens,sont bien content d'avoir un minijob ou un emplois saisonniers . E n Allemagne il y a pas que des minijob ,il y a aussi des temps partielle ,des CDD qui peuvent déboucher sur un CDI , ou des CDI .
Les temps partielles sont prisé par les femmes qui ont des enfants .
Les CDD sont le marche pied pour rentrer dans une entreprise ,le patron a moins peur d'embaucher  car il risque moins en cas de licenciment . jean luc  ;)

Une longue file d'attente devant une agence pour l'emploi nous surprend. L‘économie allemande est florissante et le taux de chômage bas, alors pourquoi autant de monde ? La réponse est simple. La plupart de ces gens ont déjà un travail mais ce sont des travailleurs pauvres. Ils postulent donc aux aides sociales en complément de leurs modestes salaires. Leur vie professionnelle est faite d'emplois précaires et mal payés, de temps partiels, même s'ils ont souvent une bonne formation.

En Allemagne, le nombre de retraités pauvres, comme Monika augmente. Qualifiée pour être directrice des ventes elle n'a jamais signé de contrat à temps plein. “Ils ne veulent pas payer. Je suis trop chère. Ils préfèrent embaucher du personnel qui n'est pas qualifié à 8.50 euros de l'heure. Pour m'embaucher, ils devraient payer davantage”, explique Monika, aujourd'hui retraitée.

Partons maintenant à Halle. Après la réunification, l'Allemagne a dû créer des emplois alors que les employeurs se plaignaient du coût élevé de la main d'oeuvre… tout en restant compétitive
En 2003, le pays a lancé une réforme radicale du marché du travail avec comme mots d'ordre libéralisation et flexibilité. Cela signifiait moins d'argent pour les gens sans emploi, feu vert aux agences de travail temporaire. Conséquence : le secteur le moins bien payé s'est développé, le chômage a baissé mais la pauvreté relative a augmenté.

Notre journaliste a rencontré Rolf Maurer : un artisan, très qualifié qui sait tout faire. Il trouve ses clients sur internet. Son modèle économique : la flexibilité totale.
“Je dois vivre avec le risque de ne jamais savoir quand je travaille ni quelle sera ma mission le lendemain ou le jour d'après. En plus de ça, il y a le risque que les clients ne me paient pas. Ça m'est déjà arrivé”, explique-t-il.

Pour ce qui est des tarifs, la chambre des métiers lui recommande de se faire payer au moins 35 euros de l'heure. “Mais ces dernières années, je demande bien moins, habituellement autour de 15 ou 10 euros”, raconte-t-il. lire le reste de l'article  jean  luc  ;)

Ah, tu vois ;)

il faut pas se focaliser uniquement sur ça , comme on le fait en France , car sur ce point les deux pays sont egaux , alors on se réjouit  . moi je dirais que 85% des gens ici vivent bien ,normalement .il vaut mieux être travailleur pauvre en Allemagne que d#être chômeur en France . La situation des retraités est dramatique , et elle ne s'amélioras pas
car il y a pas d'enfants pour payer les retraites ,ou comme e n France a cause du chômage peut pourons partir á l'age légal de la retraite -L'age d'or des retraités est déjas dérriére nous depuis 10-20ans déjas. mes enfants payent la retraite pour la génération précédente ,sans savoir si eux aurons une retraite . Celas me tient plus á coeur . jean  luc  ;)