Travailler à Mada: Si vaste sujet !!!!!!!!!!!

D'autre part, qu'un étranger soit en mesure (financière au moins) d'accepter un contrat local dans cette contexture est pure illusion: Un tel salaire sera rarement, très rarement, jouable pour vivre (survivre ?).

Bonsoir Serge,

Vaste sujet comme tu as dit!

Je suis en mission à madà donc je suis ignorante en ce qui concerne le contrat local.

Je n'ai pas l'intention d'aborder le sujet : Quel est le montant du salaire qui permet de vivre à Madagascar, on l'a déjà abordé maintes fois sur ce forum, d'autant plus que j'estime que cela dépend du train de vie de chacun..

Ma question est, qu'est ce qu'on entend par contrat local, est ce seulement le fait d'être payé en Ariary ou y t-il d'autres éléments qui entrent en compte?

Il me semble aussi, avoir lu (j'en suis certaine même) sur un post qu'un contrat local n'est qu'un type de statut et que le salaire peut très bien atteindre le niveau du salaire d'un contrat français donc au moins le SMIC et qu'il peut même dépasser le SMIC voire multiplié par 4. Mais payé en Ariary évidemment. Est ce bien cela?

Annie

Annie_D a écrit:

Ma question est, qu'est ce qu'on entend par contrat local, est ce seulement le fait d'être payé en Ariary ou y t-il d'autres éléments qui entrent en compte?

Je pense que, dans la très grande majorité des cas, l'emploi d'un expatrié passe, dans le secteur privé, par un contrat de droit local - malgache -.

C'est ce contrat qui, à la base, permettra à son employeur de se voir délivrer le "sésame" que constitue l'Autorisation d'Emploi puis, plus tard, au salarié d'obtenir son visa de résident en sa qualité de "Travailleur".

Les seules exceptions concernent, à mon sens, les dirigeants d'entreprises "non salariés", tels les Présidents Directeurs Généraux ou les Administrateurs Généraux.

Ensuite, question salaire et avantages en nature, c'est plutôt du "gré à gré" entre employeur et salariés.

Certaines sociétés - y compris parmi les plus grandes - écartent systématiquement toutes formes de rémunérations en devises - vous recevez alors des "brouettes" d'Ariary tous les mois -. D'autres admettent plus volontiers de payer une part "off-shore" en devises.

Crusaders a écrit:

Annie_D a écrit:

Ma question est, qu'est ce qu'on entend par contrat local, est ce seulement le fait d'être payé en Ariary ou y t-il d'autres éléments qui entrent en compte?

Je pense que, dans la très grande majorité des cas, l'emploi d'un expatrié passe, dans le secteur privé, par un contrat de droit local - malgache -.

C'est ce contrat qui, à la base, permettra à son employeur de se voir délivrer le "sésame" que constitue l'Autorisation d'Emploi puis, plus tard, au salarié d'obtenir son visa de résident en sa qualité de "Travailleur".

Les seules exceptions concernent, à mon sens, les dirigeants d'entreprises "non salariés", tels les Présidents Directeurs Généraux ou les Administrateurs Généraux.

Ensuite, question salaire et avantages en nature, c'est plutôt du "gré à gré" entre employeur et salariés.

Certaines sociétés - y compris parmi les plus grandes - écartent systématiquement toutes formes de rémunérations en devises - vous recevez alors des "brouettes" d'Ariary tous les mois -. D'autres admettent plus volontiers de payer une part "off-shore" en devises.

Merci Crusaders  A méditer comme dit Serge..

serge45 a écrit:

En premier lieu, il faut savoir que dans le principe malgache un étranger ne pourra avoir un poste en contrat local que si l'employeur n'a pas trouvé de malgache ayant les compétences requises pour prendre le poste...et il devra le prouver !
La priorité est donnée aux malgaches, c'est dans les textes !
D'autre part, qu'un étranger soit en mesure (financière au moins) d'accepter un contrat local dans cette contexture est pure illusion: Un tel salaire sera rarement, très rarement, jouable pour vivre (survivre ?).

[b]Un étranger installé au pays, patron de son entreprise[/b], peut avoir un besoin de personne sérieuse et sachant qu'il a des difficultés avec la population du pays, peut être effectivement une opportunité valable car cet employeur saura être correct avec vous mais vous en demandera la valeur de vos compétences en retour pour un salaire correct. Tout à fait normal.

Comme le précise Crusaders, le majorité des expatriés titulaires d'un visa de travail sont en contrat local. Que le poste soit proposé par un étranger installé dans le pays ou une société locale, ne change rien. Si l'employeur est résident à Madagascar et que le siège de la société y est localisé, je ne pense pas qu'il puisse en être autrement.
Les salaires peuvent par contre varier fortement suivant les employeurs (et leurs origines) et peuvent aller d'un salaire de cadre malgache à 1000, 2000, 3000 euros voire plus (en théorie, il n'y a aucune limite, même si les salaires proposés dépasseront rarement les montants précédents). Le salaires proposé dépend du poste à pourvoir, des compétences mais aussi et surtout de l'amélioration du chiffre d'affaire espérée.
A ma connaissance les expatriés employant des travailleurs expatriés sont plutôt rare. Et cela n'est pas une garantie de salaire élevé.

Je souhaiterais apporter un complément d'informations à propos de ce que l'on a l'habitude d'appeler les "avantages en nature" - véhicule de fonction, prise en charge du logement, protection sociale "extérieure", prise en charge de la scolarité des enfants, billets d'avion, ..... - parfois accordés aux cadres de certaines entreprises.

Les échanges que j'ai pu avoir avec nombre de dirigeants d'entreprises me laissent à penser que très peu  de sociétés adoptent un "traitement fiscal approprié" pour ces avantages en nature.

De fait, les avantages en nature sont à considérer comme des "accessoires de salaires" et, à ce titre, doivent être soumis à l'impôt sous réserve des plafonnements en vigueur.

Je ne conteste pas que les textes réglementaires en la matière ne sont pas forcément "lisibles" et que leur interprétation par l'Administration Fiscale peut parfois être jugée "arbitraire".

Ceci-étant, les inspecteur/contrôleurs des impôts ont pour habitude de "se lécher les babines" quant ils tombent sur ce genre de questions.

En France, les avantages en nature sont considérés dans les impôts alors il en est de même à Mada ?

Il n'est pas difficile de créer son entreprise quand on est étranger à Madagascar... et ce... même sans s'associer avec un natif du pays...
Au niveau fiscal... à ce que me disent les gens y compris ma comptable... il faut tout faire comme il faut, garder les factures, tralalilala... en sachant que lorsqu'on sera contrôlé tôt ou tard (plutôt tard que tôt en général... et tous les 3 ans) tous ces documents ne serviront à rien... qu'il y aura forcément un redressement faramineux...
Ensuite... négociations entre gens de "bonne volonté" et accord...mutuel...

Donc prévoir dès le départ l'enveloppe magique... !
Tristounet non ?

Lys de Diego a écrit:

Il n'est pas difficile de créer son entreprise quand on est étranger à Madagascar... et ce... même sans s'associer avec un natif du pays...(

Votre propos est à nuancer en fonction du secteur d'activité dans lequel vous envisagez de vous lancer.

Lys de Diego a écrit:

Au niveau fiscal... à ce que me disent les gens y compris ma comptable... il faut tout faire comme il faut, garder les factures, tralalilala... en sachant que lorsqu'on sera contrôlé tôt ou tard (plutôt tard que tôt en général... et tous les 3 ans) tous ces documents ne serviront à rien... qu'il y aura forcément un redressement faramineux...

Plutôt tard que tôt !!!!!

J'aurais eu tendance à penser le contraire.