Je viens de passer 70 heures dans une geôle malgache

loicpty a écrit:

...Ou peut-être parce que j'ai un vécu différent.....


Cher Loicpty,

Vous faites preuve de stoïcisme avec Potambleu. La vengeance est un plat qui se mange froid.

Quand je raconte à mes amis que je compte m'installer à Madagascar, ils me posent la question: "Tu vas t'embêter, il n'y a rien à faire là-bas."
Grâce à vous, j'ai de quoi leur répondre maintenant...

Bon, des associations qui tournent mal, des comportements maffieux, ça existe aussi ailleurs, c'est moins visible et on en parle moins.

loicpty a écrit:
Crusaders a écrit:

Il y a, je pense, des raisons objectives de s'apitoyer sur les mésaventures survenues à notre ami "potambleu".

Ceci étant, ma longue expérience de vie à MADAGASCAR m'a appris que nombre d'étrangers empêtrés dans des affaires les opposants à des malgaches aiment à se présenter comme victimes de "coup-fourrés" ou de "cabales".

Il n'y a cependant, bien souvent, pas "de fumée sans feu". Le nombre de "vazaha" embarqués, chaque année, dans des affaires de mœurs, de magouilles, ou en situation irrégulière se compte par centaines.


Point de vue absolument pas partagé cette fois, mais sans doute est-ce lié au fait que je n'ai pas votre longue expérience de vie à Madagascar.
Ou peut-être parce que j'ai un vécu différent.....

En ce qui me concerne, ma petite expérience de 11 années m'a appris que justement en raison du mode de fonctionnement de la justice malgache, les adeptes des coups fourrés et ceux concernés par les affaires de mœurs s'en sortent très bien dans ce pays, où en général il suffit d'ouvrir le portefeuille pour s'en sortir et même éviter la case prison. Mais je reconnais que les magouilleurs sont heureusement minoritaires et la très grande majorité des expatriés qui ont réussi dans ce pays n'ont pas eut besoin de pratiques malhonnêtes pour réussir.

Ma petite expérience de vie à Madagascar, m'a aussi appris que les associations avec d'autres français sont souvent très dangereuses et que les problèmes judiciaires sont plus souvent dû à des différents entre français ou à de la jalousie entre français qu'à des problèmes avec des malgaches même s'il existe aussi de nombreux cas...

Et sans prétendre m'y connaitre en incendie, j'ai vu ou entendu parler de nombreux cas ou il y avait beaucoup de fumée, sans que personne ne voit jamais le feu.....

Je ne me sens pas spécialement visé par vos propos estimant de pas faire parti du"bon nombre" mais au cas où, je me permettrais de préciser que mon petit séjour dans une prison malgache  m'a vraisemblablement été gracieusement offert par mon ex-associé français (même si c'est un ami de sa compagne malgache (la rumeur disait "amant") qui a porté plainte contre moi. Compagne de 5 ans devenue épouse quelques mois plus tard (remerciement pour service rendu? ).
A l'origine cette association devait être de courte durée puisqu'il était prévu que je lui rachète le restant de ses parts dès que cela serait possible (l'établissement était fermé par manque de fréquentation au moment où j'ai racheté 50% des parts). La valeur du rachat avait été définie lors de l'association (valeur de ses parts identiques à ce que j'avais déjà payé). Au moment du rachat de ses parts, plus question pour lui de revendre puisque l'établissement avait une très forte fréquentation. N'arrivant pas à trouver un accord et ayant la gérance de l'établissement, j'ai fermé les portes (tout en continuant à payer les charges). Après un mois et demi de fermeture, j'ai été convoqué au commissariat pour une plainte déposée la veille et relative à des faits censés s'être produit près de 6 mois auparavant.

Durant mon incarcération, plusieurs malgaches (dont un maire) et Karanes sont intervenus auprès du président du tribunal pour demander ma libération et étaient prêt à payer pour l'obtenir (ou du moins prêt à faire l'avance). Le juge en charge de mon dossier leur avait précisé que cela était impossible car les consignes étaient venus directement de Tana (D'ou exactement je n'en sais rien, et je n'ai aucune preuve que cela était vrai).  Mais au moins grâce à leur intervention j'étais autorisé à rentrer chez moi deux fois par semaines pour me doucher et me changer (sortie de prison évidement de nuit pour que cela ne se voit pas et accompagné en permanence par 2 policiers, sauf sous la douche ;-)
Et alors que dans ce pays il suffit de payer pour sortir de prison en quelques heures, peu importe le motif de l'incarcération, dans mon cas toutes les demandes de libérations provisoires étaient refusées avant même d'être étudiées (ou plutôt encaissées).
Après 3 semaines de prison estimant que je n'avais plus besoin de repos, j'ai fini par accepter de revendre mes parts (avec une perte très conséquente). Le lendemain, j'ai été convoqué au tribunal. J'ai signé les documents pour le revente de mes parts dans le hall, et quelques minutes plus tard, un greffier est venu m'annoncé que je pouvais rentré chez moi (sans même passer devant le juge), affaire classée..... Donc, bien que je n'ai aucune preuve, il est largement permis de penser que mon hébergement par l'administration pénitencière malgache était plus lié à la revente de mes parts plutôt qu'à un délit réel.
Cette expérience m'a aussi appris qu'il était préférable de se méfier de l'intervention de karanes, car celui qui était intevenu en ma faveur    alors que je ne lui avait rien demandé prétendait le faire uniquement par amitié (Karane considéré par les autres comme le plus riche de la ville) . Mais ici tout a un coût et après ma libération, j'ai du "passer à la caisse".
"Mon nouvel ami karane" est intervenu auprès du tribunal mais aussi auprès de mon ex-associé pour régler notre différent. Ce dernier a finalement trouver un arragement avec mon ex-associé (revente de mes parts avec une forte perte). Etant dans l'incapacité de recevoir le montant de mes parts, vu ma situation, il avait été convenu que le montant serait versé sur le compte en France de mon cher ami   karane. Au moment de me reverser ce qui m'était dû, il s'est permis de conserver 4000 euros pour rembourser les sommes qu'il avait soit-disant engagé (montant versé au président du tribunal et au directeur de la prison). C'est certainement comme cela que l'on devient très riche, il n'y a pas de petits profits (même si dans ce cas il s'agit de gros profits)... En effet par la suite j'ai appris par une personne travaillent au tribunal qu'il avait fait un don de 2 millions d'ariary au président du tribunal et d'un million au directeur de la prison, pour que mes visites ne soient pas limitées (information qui m'a été confirmée par le directeur de la prison lui-même lorsque j'y suis retourner pour offrir des ballons de foot et de basket aux prisonniers qui s'étaient très bien comporté envers moi). Et oui, là aussi il faut payer: une personne souhaitant rendre visite à un prisonnier ou lui apporter à manger doit d'abord passer par la caisse avant de pouvoir pénétrer dans la prison.

Je suis parfaitement conscient que cette histoire n'est pas du tout valorisante pour moi, et certains penseront qu'il faut être bête (pour ne pas employer un autre terme) pour s'être fait avoir ainsi et c'est aussi ce que j'ai pensé pendant très longtemps. Mais cela pourra servir de mauvais exemple à certains et les mettre en garde en cas de projet d'association;

Autre cas, établissement (restaurant) acheté par un français. Achat suggéré par son cousin, ce dernier devait gérer l'établissement. L'acheteur a du rentrer en France pour des problèmes de santé,à son retour l'établissement était devenu la propriété du cousin. L'acheteur a évidement décidé de porté plainte, mais n'a jamais obtenu gain de cause et a même fini par visiter les cellules malgaches pour "menaces envers son cousin" avant de décider de "jeter l'éponge" pour sortir de prison et rentrer en France.

Autre cas, un français ouvre un restaurant à proximité d'un autre restaurant ouvert depuis longtemps. Le nouveau restaurant proposant de meilleures prestations, il a très vite récupéré la plupart de la clientèle de l'autre établissement. Les ennuis ont vite suivi: contrôles réguliers des clients par la police à l'entrée de l'établissement pour faire fuir les clients, contrôle du fisc, du ministère du tourisme  etc.
Tous ces contrôles n'ayant aucun effet, le propriétaire du restaurant le plus ancien (français lui aussi) a proposé à son concurrent de lui racheter son établissement pour un montant nettement inférieur à la valeur estimée au regard du chiffre d'affaire, en précisant que s'il refusait de vendre il risquait de lui arriver de gros problèmes. Proposition évidement rejetée. Moins d'une semaine plus tard, il était arrêté (je ne connais pas la raison). Un hasard? peu probable....Après un bref séjour en prison, il a fini par céder et décider de rentrer en France en abandonnant son restaurant (de toute façon impossible à revendre suite à cette histoire).

Autre établissement acheté par 2 amis de longue date. Au bout d'un an, l'un d'entre eux a souhaité revendre ses parts pour partir à s'installer dans un autre pays avec son épouse (Maurice il me semble) et a donc demandé à son ami (associé) de lui rembourser le montant de son investissement (43 000 euros).
Quelques jours plus tard, alors qu'il était en ville, il a été prévenu par son épouse malgache que plusieurs policiers étaient passé à son domicile pour l'arrêter. Je ne connais pas le motif, mais comme il a très vite compris à qui il devait cette visite, il a préféré quitter la ville immédiatement et s'installer dans une autre ville (nouveau lieu de résidence tenu secret) en espérant toujours récupérer le montant son investissement. Après s'être rendu compte qu'il n'y parviendrait pas, il a préféré quitté le pays définitivement.

Autre cas sans case prison: une discothèque très connue, à l'époque, sur la côte ouest. Cette dernière était situé juste à côté d'un hôtel, je ne sais pas lequel des établissements a ouvert en premier mais il me semble que c'était la discothèque. Et tout se passait bien jusqu'à la revente de l'hôtel. Le nouveau propriétaire de l'hôtel s'est plaint peu après son achat que volume sonore de la discothèque qui dérangeait ses clients. Suite à sa plainte la discothèque a été fermée suite à une décision du tribunal. Et malgré des années de procédure, le propriétaire de la discothèque n'a jamais pu réouvrir son établissement. Quelques années plus tard le propriétaire de la discothèque ayant tout perdu (argent investi dans l'établissement mais aussi argent perdu en raison de plusieurs années de procédure judiciaire) a rencontré un homme d'affaire français installé à Madagascar depuis de nombreuses années. Ayant pris connaissance de cette histoire ce chef d'entreprise français a décidé de racheter l'établissement et décider de dédommager le propriétaire (montant de son investissement et  des frais de procédure) et régler son compte au propriétaire de l'Hôtel (ce sont ces propos, mais il est possible qu'il l'ai acquis pour un montant très modeste).
En tout cas, moins d'un mois après le rachat, la décision du tribunal était levée et discothèque rouvrait ses portes après quelques travaux  (intervention de relations bien placées ou dons plus important à la justice malgache?) Je ne sais pas comment ont évolué les relations entre le nouveau propriétaire de la discothèque et le propriétaire de l'hôtel, mais à ma connaissance la discothèque est toujours ouverte.


Concernant les expulsions je ne sais pas s'il y en a des centaines par ans, mais personnellement j'ai entendu parlé de très peu  de cas. Il est vrai que dans les années 2006-2007, de nombreux retraités ont été expulsés car leurs visas étaient expirés depuis longtemps. A l'époque, les contrôles d'identité étaient rare et encore plus rare dans les lieux reculés. Et en cas de contrôle, certains résidents, surtout retraités, installés à Mada depuis de nombreuses années préféraient payer en cas de contrôle plutôt que de renouveler leurs visas. Durant une visite du couple présidentielle à Nosy-bé Madame Ravalomanana avait été choquée par le nombre de vieux retraités (pas forcément résidents) accompagnée par de jeunes filles malgaches (et ce n'était pas les filles de leurs épouses).
Suite à cette visite, des contrôles systématiques ont été organisé dans toute les villes. et de mémoire une trentaine de résidents ont été expulsés. Expulsions justifiées mais n'atteignant pas les centaines de cas.
J'ai eut connaissance de 3 cas d'expulsion de français suite à un fort intérêt de la part d'un ministre pour leur établissement, mais ces histoires ont eut lieu peu de temps après  le début de la transition. De tels pratiques pourraient-elles encore avoir lieu aujourd'hui avec un gouvernement démocratiquement élu? Tout à fait possible même si je n'ai pas entendu parlé d'autres cas.

Les autres cas d'expulsion dont j'ai entendu parlé étaient totalement justifiés même si ces expulsions était vraisemblablement la conséquence d'un différent avec un autre résident.

Même s'ils sont peu nombreux, il y a aussi des personnes recherchées dans leur pays d'origine et qui vivent paisiblement à Madagascar en  payant souvent pour se faire oublier ou ne pas être retrouvées. Vivant paisiblement jusqu'au jours où un différent les oppose à une autre personne ayant des relations; Mais évidement je ne vais pas m'apitoyer sur leur sorts. C'est le cas de quelques français mais la rumeur prétend que les italiens dans cette situation ne sont pas rare à Nosy-bé (mais est-ce réellement une rumeur?).

1er cas: une personne recherchée à la réunion pour escroquerie et propriétaire d'un bar-restaurant à Mada. Etablissement certainement acheté grâce à l'argent détourné à la réunion. Les expatriés venant de la réunion étant assez nombreux sur la côte sa situation était connu de tous, et même certainement de l'administration malgache (puisque la rumeur disait qu'il devait versé une certaine somme au tribunal chaque année pour "sa tranquilité"). En tout cas, malgré un mandat d'arrêt international, il a pu vivre tranquillement à Mada pendant près d'une dizaine d'année. Son séjour à Mada a pris fin suite à une bagarre avec un autre français faisant surtout partie de la communauté des gens installé à Mada depuis longtemps, aigris, fortement alcoolisé et qui indisposent tout le monde. Un nombre important d'expatriés auraient aimé "le remettre à sa place" voire "lui en coller une" mais tout le monde savait qu'il avait des relations dans l'entourage du premier ministre de l'époque (famille éloignée de son épouse). Quelques heures après la bagarre le propriétaire du restaurant (escroc) a été arrêté et a été expulsé dès le lendemain vers la réunion. Hasard?

Autre cas: Une personne a acheté un bar restaurant sur la côte avec un ami de longue date (amitié née durant leurs carrières militaires). Après 4 ou 5 ans d'association, la personne en question a fini par découvrir que son associé prenait dans la caisse beaucoup plus que sa part. Ce constat a évidement entrainé une violente dispute. Le lendemain, des policiers malgaches en civil se sont présenté durant le service, ont l'interpellé la personne recherchée et l'ont confortablement installé dans le premier avion en partance pour la France. Que la police malgache retrouve à ce moment là, un mandat d'arrêt international émis depuis des années et certainement rangé au fond d'un tiroir poussiéreux est certainement encore un hasard.

Concernant les affaires de mœurs, les cas de fumée sans feu existent bien et sont même très nombreux et il s'agit souvent d'escroqueries bien organisées. Mais je ne conteste pas que les affaires de mœurs réelles concernant les étrangers sont nombreuses. Mais je n'ai jamais entendu parlé d'expulsions pour ces raisons (mais cela ne signifie pas qu'il y en ait pas) .En général les vrais coupables s'en sortent souvent mieux que ceux qui se sont fait arnaqués car eux ne contestent pas les faits, payent et ressortent souvent immédiatement. Très souvent ceux qui se considèrent comme victimes d'un coup monté contestent les faits refusent de payer et finissent derrières les barreaux. Du moins le temps suffisant pour les décider à accepter de passer à la caisse. Mais cela fera l'objet d'un autre post pour pouvoir faire une pause dans la lecture, car j'ai plusieurs exemples.....


Je me garderai bien de porter une quelconque appréciation sur les soucis dont vous avez eu à souffrir du fait, bien évidemment, que j'en connais ni l'origine, ni les les tenants et aboutissants.

Il n'y a, cependant, aucune raison de douter de votre sincérité.

Je continue pourtant de soutenir que les "affaires" - mœurs, magouilles, escroqueries, situations irrégulières, ..... - impliquant des étrangers à MADAGASCAR se comptent chaque année par centaines.

La plupart, bien entendu, n'arrivent jamais jusqu'aux tribunaux, puisque qu'arrangées au préalable à coups de millions d'Ariary.

Je ne suis pas surpris par le nombre de litiges entre "vazaha" que vous relatez.

Je note cependant que la majorité se rapporte au milieu de la restauration et de la nuit, secteurs où les associations ne reposent le plus souvent sur aucun fondement légal et où la situation des investisseurs est trop souvent "bancale" et précaire.

C'est un secteur dans lequel je ne risquerai, personnellement, jamais le moindre Euro d'investissement.

Il semble pourtant constituer l'un des secteurs d'investissement privé les plus prisés des "vazaha" en quête d'installation à MADAGASCAR.

Ici, que l'on ait été plombier, électricien, militaire ou préposé des Postes en FRANCE, on finit souvent comme restaurateur à MADAGASCAR !!!!!

"Ici, que l'on ait été plombier, électricien, militaire ou préposé des Postes en FRANCE, on finit souvent comme restaurateur à MADAGASCAR !!!!!"

Bien vu ! Je vois que vous êtes toujours aussi pertinent ! S'ils continuaient à faire leur métier,
ils réussiraient la plupart du temps : mais le problème c'est qu'ils ne veulent plus faire de métier.
Ce pays a depuis le 18ème siècle ( oui, "paul et virginie" ) l'image d'une plage avec des cocotiers où l'on vient les doigts de pieds en éventail tenir un hôtel composé d'une dizaine de bungalows...

Plombier ou électricien, c'est beaucoup moins glamour...

Vous tenez le même discours que l'antiquaire de Tamatave qui a exercé successivement en France, au Brésil et à Mada, et toujours comme antiquaire. S'il part au Kazakhstan, il fera antiquaire...

De plus, l'hôtellerie est le créneau le plus pourri du pays, mais beaucoup de sourds sur ce forum ne veulent rien entendre, ce qui m'a fait décrocher.

goufy54 a écrit:

"Ici, que l'on ait été plombier, électricien, militaire ou préposé des Postes en FRANCE, on finit souvent comme restaurateur à MADAGASCAR !!!!!"

Bien vu ! Je vois que vous êtes toujours aussi pertinent ! S'ils continuaient à faire leur métier,
ils réussiraient la plupart du temps : mais le problème c'est qu'ils ne veulent plus faire de métier.
Ce pays a depuis le 18ème siècle ( oui, "paul et virginie" ) l'image d'une plage avec des cocotiers où l'on vient les doigts de pieds en éventail tenir un hôtel composé d'une dizaine de bungalows...

Plombier ou électricien, c'est beaucoup moins glamour...

Vous tenez le même discours que l'antiquaire de Tamatave qui a exercé successivement en France, au Brésil et à Mada, et toujours comme antiquaire. S'il part au Kazakhstan, il fera antiquaire...

De plus, l'hôtellerie est le créneau le plus pourri du pays, mais beaucoup de sourds sur ce forum ne veulent rien entendre, ce qui m'a fait décrocher.


J'ai, moi-aussi, toujours été surpris par cette attirance "immodérée" des "vazaha" pour les affaires de restauration, bar et hôtellerie à MADAGASCAR.

Je me risquerai à avancer deux (2) explications.

D'une part, il s'agit généralement d'activités - mis à part l'hôtellerie - qui ne nécessitent pas de gros investissements.

D'autre part, les "vazaha candidats" semblent très largement sous-estimer les compétences nécessaires pour - bien - gérer un restaurant ou un bar - la gestion d'un hôtel est certes un peu moins compliquée mais, quand même -.

Il n'y a qu'à voir le nombre d'affaires qui ferment au bout de quelques mois ou qui sont en vente - ne serait-ce que sur ce Forum - pour se convaincre qu'il y a "beaucoup d'appelés mais peu d'élus".

Ainsi que vous le soulignez justement, de nombreux "vazaha" gagneraient à se lancer dans des activités en droite ligne avec celles dans lesquelles ils œuvraient en FRANCE ou ailleurs avant d'arriver à MADAGASCAR.

Un vrai roman,  avec de nombreux exemples invérifiables et certainement en partie déformés.
Mais ce qui me plait, c'est que tous ces exemples me font penser a des situations que j'ai connu durant toutes ces années.
Et l'une de ses situation aurait put être la mienne ou celle de la personne avec laquelle j'avais un different (associé) si j'avais décidé de porter l'affaire en justice ou au grand jour.
Bref j'ai pris sur moi, l'affaire n'est plus d'actualité mais rien n'est oublié et je m'amuse parfois a rappeler a des amis communs les tenants et les aboutissants de notre histoire. ça remets les pendules a l'heure...

Je serai presque tenter de devenir votre éditeur pour le roman que vous êtes en train d'écrire ici... mais j'ai peur d'avoir des problèmes moi aussi quand l'heure du partage arrivera car il est évident d'après vos dires que la maréchaussée n'est pas mal chaussée pour autant dans ce pays... :lol:

Et bien... parce que nos "papys investisseurs" dans l'hôtellerie-restauration y voient plein d'avantages au départ... :
- rentabiliser leur "logement" à Madagascar... afin de mettre un peu de beurre dans leurs breds...
- avoir une activité commerciale en restant le fondement dans une chaise longue ou posé sur une chaise haute de leur bar...  en déléguant à un petit personnel sous-payé et non qualifié, mais corvéable à merci les courses, la préparation du repas, le service et l'entretien général du bâtiment...
- pouvoir braire à volonté avec plein d'amis avinés sur les incompétences multiples du peuple malgache...
- occuper sa jeune épouse tout en lui filant une affaire miteuse pour son avenir...

Résultat au bout de quelques temps ?
- la carte longue comme un jour sans fin du départ finit par se limiter à 2 ou trois plats que l'on trouve à 1/4 du prix dans la première gargote à coté...
- les salariés vivent leur vie et le service vous fait regretter de ne pas être resté à la maison tranquille...
- le patron vient en titubant vous expliquer tous ses malheurs commerciaux et conjugaux afin d'occuper votre repas tristounet...
- le bâtiment tombe en lambeaux... mais il est en "vente" et c'est l'affaire du siècle...
- la jeune épousée fait la gueule et ne pas pas tarder à avoir un deuil dans sa famille pour aller prendre l'air...

A coté de çà... il y a de vrais professionnels qui tiennent la route... mais pour durer il leur faut beaucoup de détermination... car la tentation de rester au bar avec ses potes reste grande...

Un petit clin d'œil à mes amis restaurateurs de Diégo...
Récemment avec ma fille, je me suis "amusée" à regarder les cartes des différents restaurants de la rue Colbert... pour constater que tous proposent, à quelques milliers d'ariary de différences de prix, exactement les mêmes cartes....
Je suis lasse du pavé de zébu sauce poivre vert et autre filet de poisson sauce combava ou vanille... un peu d'imagination que diable....

Ah aussi... la différence entre les 18 huitres de mangrove entre deux tables - de 5000 à 18 000 ariary quand même - est elle vraiment justifiée... alors que la douzaine se paye 1500 ariary au départ... au vendeur unique de ces petites merveilles à Diégo ?  :/
Ah ben... les touristes ne le savent pas, ok !!!! :D
Ah ben mince... y'a pas de touriste... que des résidents informés.... pas de chance ;)

le lemurien a écrit:

Un vrai roman,  avec de nombreux exemples invérifiables et certainement en partie déformés.


C'est vrai que je n'ai pas cité le nom des établissements concernés et je n'ai même pas cité les villes (3 villes côtières), et c'est volontaire. Mais localement ces histoires sont connues de tous, ou du moins de ceux qui y vivaient à l'époque des faits cités.
Si je n'ai pas cité les noms des établissement c'est principalement c'est parce que porter des accusations même sur internet n'est pas sans risque. Si l'établissement est clairement identifié, une plainte pour diffamation ou autre peut être déposé à mon encontre (et pour la prison, ça va j'ai donné, la 1ère fois cela fait une expérience, une autre fois cela serait abusé) mais le site hébergeant les accusations peut lui aussi être poursuivi (le site expat.com a déjà été poursuivi pour cette raison par une multinationale, dans un autre pays).
D'autre part, pour la plupart des établissement je ne connais pas leur situation actuelle. Comme sur les côtes les établissements changent souvent rapidement de propriétaire, il serait regrettable que les nouveaux propriétaires soient soupçonné de faits commis par les anciens propriétaires.

Crusaders a écrit:

Je continue pourtant de soutenir que les "affaires" - mœurs, magouilles, escroqueries, situations irrégulières, ..... - impliquant des étrangers à MADAGASCAR se comptent chaque année par centaines.
La plupart, bien entendu, n'arrivent jamais jusqu'aux tribunaux, puisque qu'arrangées au préalable à coups de millions d'Ariary.


Présenter comme cela je suis d'accord, ce que je contestait c'est qu'il y ait chaque années des centaines d'expulsions pour ces raisons.

Crusaders a écrit:

Il semble pourtant constituer l'un des secteurs d'investissement privé les plus prisés des "vazaha" en quête d'installation à MADAGASCAR.


(secteur de l'hôtellerie, restauration et milieu de la nuit) Je peux me tromper, mais je pense que la raison est simple: parce-que ce sont des secteurs d'activités qui marchent bien dans beaucoup de pays et beaucoup de gens ne connaissant pas Madagascar pensent qu'il en est de même ici. Et il y a eut une période (avant la crise économique mondiale et avant le crise malgache de 2009) ou ses secteurs se portaient relativement bien à Madagascar aussi. Mais comme dans beaucoup d'autres secteurs d'activité, il y a eut de la place pour les premiers arrivés, un peu moins pour les suivants et plus du tout pour les derniers arrivés.

Crusaders a écrit:

Ici, que l'on ait été plombier, électricien, militaire ou préposé des Postes en FRANCE, on finit souvent comme restaurateur à MADAGASCAR !!!!!


goufy54 a écrit:

Vous tenez le même discours que l'antiquaire de Tamatave qui a exercé successivement en France, au Brésil et à Mada, et toujours comme antiquaire. S'il part au Kazakhstan, il fera antiquaire...


Même dans ce pays, il y a des étrangers dont c'est le métier.... Rarement dans l'hôtellerie, mais dans la restauration, il y a quand même un petit nombre de cuisiniers. Et personnellement j'ai une formation en hôtellerie suite à une reconversion (formation pour adultes de Responsable d'Établissement Touristique) et même une formation de cuisinier (même si je ne prétends pas être cuisinier car je n'ai pas suffisamment d'expérience en cuisine pour prétendre à ce titre, mais je maitrise au moins les bases)

goufy54 a écrit:

S'ils continuaient à faire leur métier, ils réussiraient la plupart du temps : mais le problème c'est qu'ils ne veulent plus faire de métier.


Je vous invite à passer un jour un service en cuisine et vous constaterez certainement que restaurateur c'est un métier.....

Crusaders a écrit:

Il n'y a qu'à voir le nombre d'affaires qui ferment au bout de quelques mois ou qui sont en vente - - ne serait-ce que sur ce Forum - pour se convaincre qu'il y a "beaucoup d'appelés mais peu d'élus".


A tana, il y plusieurs restaurants qui ont une clientèle locale suffisante pour assurer un chiffre d'affaire raisonnable. Sur les côtes la vie ou la survie d'un établissement dépend entièrement de la fréquentation touristique (à part quelques rares exceptions). Et depuis la chute de la fréquentation touristique, il n'y a plus suffisamment de clients pour que la plupart des affaires soient rentables.

Lys de Diego a écrit:

la carte longue comme un jour sans fin du départ finit par se limiter à 2 ou trois plats


Personnellement j'avais une carte limitée et des plats du jours (3 entrées, 5 plats et 3 desserts) qui changeaient à chaque service. Mais cela était possible parce que j'avais une importante clientèle touristique avide de nouveautés et de découverte de nouvelles saveurs (produits locaux). Plus forcément possible aujourd'hui avec la chute de la fréquentation touristique.
Pour la clientèle locale (karanes, expatriés, et un peu malgache), les demandes sont très différentes. Peu importe les plats proposés, pour beaucoup de locaux, les commandes se limitent presque toujours filet de zébu avec frites voire brochettes de zébu frites (à croire que les repas à la maison, se limitent à de la viande bouillie avec riz et brèdes). Et évidement filet de zébu bien cuit voire bien cuit plus pour les karanes(Bien cuit plus: type de cuisson que je n'ai rencontré qu'à Mada), donc aussi tendre qu'une vieille semelle. De quoi être dégouté lorsque l'on laisse maturer la viande au moins un mois justement pour qu'elle soit bien tendre. Et pour beaucoup, même une escalope de foie gras se commande bien cuit (voire bien cuit plus), et après ils se plaignent qu'il ne reste presque plus rien dans leur assiette.
Cela est à priori différent sur Tana ou les cartes me semble être plus variées que sur les côtes mais parfois beaucoup trop variées pour que les plats puissent être réalisés à la demande (vive le congélateur).

Et contrairement aux touristes qui aiment goûter aux différentes espèces de poissons, pour la plupart des locaux peu importe l'espèce, tout ça c'est du poisson (incapables de faire la différence entre les espèces, ni même entre une variété à chair tendre et une variété à chair ferme). Donc je comprend que beaucoup de restaurateurs affichent "poisson" sans distinction de l'espèce. Mais je dois aussi reconnaitre qu'il est fort probable que certains restaurateurs eux-même sont incapables de faire la distinction entre les espèces.

Proposer une carte variée et "originale, c'est bien mais cela oblige a avoir des stocks importants en matières premières variées et souvent périssables. Pour proposer une carte variée il faut donc avoir un débit suffisant, quasiment impossible avec une clientèle locale sur les côtes.

Lys de Diego a écrit:

plats que l'on trouve à 1/4 du prix dans la première gargote à coté...


S'il n'y a aucune différence entre ne serait-ce qu'une sauce servie dans un restaurant "vazaha" et une sauce dans une gargotte, c'est en effet que les restaurateurs en question devraient changer de métier. A moins que cela ne soit certains clients qui ne sont pas capables de faire la différence......
Même chez moi, il me faut au moins 6 heures pour réaliser une sauce tomates (avec réduction) donc à mon avis rien à voir avec quelques tomates coupées grossièrement et jeter quelques minutes dans la marmite (et sans la moindre garniture aromatique) dans une gargotte.

Et sauf erreur de ma part, les charges dans une gargotte sont quand même largement inférieures à celle d'un restaurant "vazaha". Dans beaucoup de gargottes un bénéfice de 500 ou 1000 ariary par plat est suffisant, dans un restaurant "vazaha" impossible de couvrir les charges sans un coef de 3 ou 4.

loicpty a écrit:

Et sauf erreur de ma part, les charges dans une gargotte sont quand même largement inférieures à celle d'un restaurant "vazaha". Dans beaucoup de gargottes un bénéfice de 500 ou 1000 ariary par plat est suffisant, dans un restaurant "vazaha" impossible de couvrir les charges sans un coef de 3 ou 4.


Marge de trois à quatre !!!!!

On comprend mieux pourquoi une grande majorité de restaurants tenus par des "vazaha"  en sont réduits à "vivoter".

Variation en -ion

     Bientôt deux semaines après mon incarcération
     Durée suffisante pour mûrir ma réflexion
     En guise de conclusion
     Voilà ma scansion

    Une affirmation (répétée avec force) : dans mon cas s'il y a eu fumée abondante, il n'y avait aucun feu.
    Une consolation : certains messages sur le forum, mes retrouvailles chaleureuses avec mes potes.
    Une interrogation, qui demeure : quid des textes règlementaires sur la garde à vue, la mise au secret. Existe-t-il une durée légale de détention préventive, un délai à partir duquel on peut prévenir consulat, avocat,...?
    Une prévention, le port d'un slip, ou équivalent serré en haut des cuisses. Je frémis en pensant à ce que seraient devenues mes tendres chairs, si elles eussent été accessibles aux punaises, et autres crucs.
    Une confirmation ; c'est une grande chance d'être Français, notamment lorsqu'on vit en Afrique. Même si j'estime que dans mon cas le consulat eût pu être plus réactif, et même si l'absence de réaction de l'ambassade, malgré un compte-rendu détaillé, est décevante.
    Une confirmation : "On est à Madagascar", donc beaucoup de choses peuvent se produire, les plus surprenantes notamment, les plus belles comme les pires.
    Une suggestion : vous voulez tester votre copine malgache? Faites-vous incarcérer sans l'avoir prévenue. Vos amis pourront témoigner de l'ardeur de ses recherches. Et si en dernière extrémité elle se décide à signaler votre disparition à l'hôtel de police, et si elle découvre que vous y êtes détenu, si elle paie pour que votre sort soit adouci, considérez qu'elle a passé le test avec succès.
    Une cohabitation : avec 25 ou 30 prisonniers malagasy. Echanges limités à cause de la barrière de la langue. Aucune agressivité. De l'indifférence ou de la gentillesse. Ils m'ont nourri quand je n'avais rien, et j'ai eu ma place parmi eux, comme eux, la même surface réduite de sol cimenté froid pour dormir. Ce que je n'ai pas partagé : les interrogatoires musclés du matin, dont certains revenaient en piteux état. Quoi qu'il en soit une expérience humaine intéressante.
    Une réflexion : Mes propriétaires affichaient (littéralement) leur foi chrétienne chez eux et dans les appartements loués. Quel fossé entre ces belles valeurs et leur comportement, fait de cupidité, de morgue, de méchanceté injustifiable...
  Une satisfaction. Mon vieux corps malade a bien résisté aux conditions de vie et d'hygiène malgré la privation de médicaments. Le sentiment de révolte et la rage lucide l'auront soutenu.
    Une citation. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort (Camus).
     Une chansion : Les plus anciens se souviennent de la ferveur d'Isabelle Aubret chantant les paroles que Jean Ferrat lui avait écrites : Que c'est beau, la vie...  :top:

Quand je pense qu'on a dans le temps critiqué mes posts dits trop longs  :dumbom: et que j'en lis (à la suite en plus !  ;) ) qui me font passer pour un rigolo  :o  , de vrais "Orient-express  :sleep ), je me marre !  :lol:

Allez, c'était pour rigoler   :P et sans rancune !  :D

Sans rancune, Serge. Je connais pas tes post passés, moi j'avais des choses à dire, qui me semblent pouvoir concerner et intéresser un certain nombre de gens.
    :gloria

potambleu a écrit:

Sans rancune, Serge. Je connais pas tes post passés, moi j'avais des choses à dire, qui me semblent pouvoir concerner et intéresser un certain nombre de gens.
    :gloria


T'inquiètes pas: Je m'adressais à des "vieux routards" du site (son pilier) qui m'avaient charrié et j'en ai profité pour tenter mon "coup au but". Comme dit, juste histoire de rigoler. Cela n'était donc pas pour toi. Pas de souci.

Allez, je coupe pour ce soir: Dodo !

Bonne nuit à tout le monde (et soyez sages petits voyous !).

potambleu a écrit:

Variation en -ion

     Bientôt deux semaines après mon incarcération
     Durée suffisante pour mûrir ma réflexion
     En guise de conclusion
     Voilà ma scansion

    Une affirmation (répétée avec force) : dans mon cas s'il y a eu fumée abondante, il n'y avait aucun feu.
    Une consolation : certains messages sur le forum, mes retrouvailles chaleureuses avec mes potes.
    Une interrogation, qui demeure : quid des textes règlementaires sur la garde à vue, la mise au secret. Existe-t-il une durée légale de détention préventive, un délai à partir duquel on peut prévenir consulat, avocat,...?
    Une prévention, le port d'un slip, ou équivalent serré en haut des cuisses. Je frémis en pensant à ce que seraient devenues mes tendres chairs, si elles eussent été accessibles aux punaises, et autres crucs.
    Une confirmation ; c'est une grande chance d'être Français, notamment lorsqu'on vit en Afrique. Même si j'estime que dans mon cas le consulat eût pu être plus réactif, et même si l'absence de réaction de l'ambassade, malgré un compte-rendu détaillé, est décevante.
    Une confirmation : "On est à Madagascar", donc beaucoup de choses peuvent se produire, les plus surprenantes notamment, les plus belles comme les pires.
    Une suggestion : vous voulez tester votre copine malgache? Faites-vous incarcérer sans l'avoir prévenue. Vos amis pourront témoigner de l'ardeur de ses recherches. Et si en dernière extrémité elle se décide à signaler votre disparition à l'hôtel de police, et si elle découvre que vous y êtes détenu, si elle paie pour que votre sort soit adouci, considérez qu'elle a passé le test avec succès.
    Une cohabitation : avec 25 ou 30 prisonniers malagasy. Echanges limités à cause de la barrière de la langue. Aucune agressivité. De l'indifférence ou de la gentillesse. Ils m'ont nourri quand je n'avais rien, et j'ai eu ma place parmi eux, comme eux, la même surface réduite de sol cimenté froid pour dormir. Ce que je n'ai pas partagé : les interrogatoires musclés du matin, dont certains revenaient en piteux état. Quoi qu'il en soit une expérience humaine intéressante.
    Une réflexion : Mes propriétaires affichaient (littéralement) leur foi chrétienne chez eux et dans les appartements loués. Quel fossé entre ces belles valeurs et leur comportement, fait de cupidité, de morgue, de méchanceté injustifiable...
  Une satisfaction. Mon vieux corps malade a bien résisté aux conditions de vie et d'hygiène malgré la privation de médicaments. Le sentiment de révolte et la rage lucide l'auront soutenu.
    Une citation. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort (Camus).
     Une chansion : Les plus anciens se souviennent de la ferveur d'Isabelle Aubret chantant les paroles que Jean Ferrat lui avait écrites : Que c'est beau, la vie...  :top:


Bonsoir Potambleu;

Je viens de te lire...quel étrange concours de circonstances t'ont faits te retrouver dans pareille situation?
J'imagine mal que les forces de l'ordre Malgaches aient un concours d'à celui qui mettrait en détention le plus ou le plus longtemps un vazaha, juste pour le plaisir...non pas que je te suspecte de quoi que ce soit, uniquement cette question qui se pose: Pourquoi t'être retrouvé derrière les barreaux durant 3 jours? Accusation mensongère de la part d'une personne qui t'en voulait? Et le consulat, finalement, s'est manifesté au bout de combien de temps?
Voilà une "aventure" qui, je l'imagine à due te laisser un petit goût amer dans la bouche...
Mais comme tu le dis fort à propos, "Ce qui ne te tue pas te rend plus fort"...
Pour info, il semblerait que la paternité de cette phrase soit de Nietzsche...

Merci pour le correctif.  :)
A tes questions j'ai déjà répondu plus haut. Pour mémoire c'est la cupidité seule de la propriétaire du logement que j'occupais avec bail en bon uniforme (sic) qui est à l'origine de mon incarcération.  :cheers: