Crèche à Gröpelingen : l’allemand est une langue étrangère.

Allemagne. Crèche à Gröpelingen : l'allemand est une langue étrangère. Sur 100 enfants, 90% sont issus de l'immigration.Le quotidien dans une crèche à Gröpelingen : l'allemand comme langue étrangère

Sur 100 enfants qui fréquentent une crèche à Gröpelingen 90% sont issus de l'immigration. Comment les éducatrices gèrent-elles cette situation ? Une visite sur place.

Plus d'un tiers des enfants de l'école enfantine de Brême nécessite un soutien linguistique. Dans certains quartiers de la ville, les enfants ont démontré nettement plus de difficultés en allemand. Gröpelingen se distingue en particulier: Dans ce quartier de ville dans l'ouest de Brême, selon le test Cito, 60% des enfants d'âge préscolaire, un besoin spécifique au niveau du langage est attesté.

Nadja Schade, éducatrice à la crèche "Schwarzen Weg", apprend à présent comment se nomme les parties du corps en turc. Elle se renseigne auprès des enfants si elle le prononce correctement. Deux garçons turcs l'aident et articulent les mots avec enthousiasme. Durant ce moment où elle répète les mots turcs, les garçons réitèrent aussi les mots allemands.

"Pour les enfants c'est bien lorsque c'est aussi une fois difficile pour moi, lorsque je ne connais pas les mots" déclare Schade. Les deux garçons parlent à présent déjà plutôt bien l'allemand. D'autres enfants du groupe sont encore à leurs débuts dans l'apprentissage de la langue allemande. La fille syrienne nommée Nora est seulement depuis avril avec ses parents en Allemagne et depuis septembre à la crèche. Nora ne parle pas encore, comprend quand même beaucoup de choses et connaît les règles de l'institution.

Dans le groupe 17 enfants viennent des familles migrantes et 3 enfants sont allemands. Beaucoup d'entre eux parlent à la maison turc, kurde ou arabe. Mais il y a aussi des enfants de familles bulgares et d'Afrique du Nord. Le fait que si peu d'enfants sachent parler allemand n'est pas lié à l'arrivée des réfugies dans les deux années précédentes. Selon les données de la crèche, sur 100 enfants seulement 6 proviennent de familles en fuite qui viennent d'arriver tout récemment en Allemagne. 4 enfants sur 5 viennent de familles migrantes de deuxième et troisième génération.

Il devient évident aussi dans les crèches que l'allemand est très peu parlé dans les familles à Gröperlingen. "Or pour les parents qui maîtrisent peu l'allemand, il est préférable qu'ils parlent dans leur langue maternelle avec l'enfant et que l'enfant apprenne plus tard l'allemand comme deuxième langue à la crèche" dit Martina Behrens-Lambertus (éducatrice spécialisée), laquelle travaille dans la crèche comme soutien linguistique. Sa place (à mi-temps) est financée par un programme spéciale de l'Etat.

Les éducatrices montrent, expliquent, lisent et à la maison, elles se font des petits billets pour les termes importants dans la langue des enfants de leur groupe. "Il est important que nous connaissions quelques mots afin de bâtir la confiance" dit Nadja Schade. Et dans les premiers jours, il est souvent essentiel que la communication soit possible.

Les barrières de langues ne sont pas les seuls obstacles pour de nombreux enfants. "Tous les parents souhaitent un bon avenir pour leur enfant" dit Schade. Mais malgré cela, pour beaucoup l'instruction au quotidien n'est pas centrale - de nombreuses familles s'efforcent d'assurer la sécurité d'existence. Et dans quelques familles, il y a également des problèmes avec la nourriture: "Les lundis à la crèche, il y a toujours quelque chose de particulièrement nourrissant, parce qu'on se rend déjà compte que chez certains enfants durant le week-end c'est un peu juste".

"Durant la petite enfance, l'acquisition du langage est encore simple", dit la directrice Ulrike Kleinert. Elle déclare aussi : 22 des 30 enfants de sa crèche nécessitent du soutien. La directrice souhaite davantage d'espaces de différenciation afin de pouvoir sortir une partie des enfants du groupe. Elle désire que les groupes ne soient pas si grands afin d'avoir plus de temps pour accompagner les enfants au niveau de leur langage au quotidien. Actuellement les enfants avec des besoins spécifiques passent environ 2 heures par semaine en soutien linguistique individuel - une fraction du temps total en crèche.

(...)

Un élément est clair: La promotion de langue allemande reste importante même après la crèche.

La situation dans la crèche "Schwarzen Weg" sera à peine plus simple dans l'avenir. "Le fait que les enfants apprennent chez nous l'allemand, augmentera encore", dit Kleinert.

    "L'année prochaine, il est prévisible qu'il n'y aura pratiquement plus d'enfants pour lesquels l'allemand est la langue maternelle principale".

Dans le même temps, dès l'été, 40 places supplémentaires doivent être créées. Pour cela, des containers seront installés sur le terrain. Toutefois, pour le moment, aucun buisson n'a été abattu pour ce projet, les travaux de construction sur le terrain n'ont pas encore commencé.   http://lesobservateurs.ch/2017/02/26/al … migration/   .jean  Luc ;)

Je viens de voir cet article sur un autre site. Apparemment, ce n'est pas un cas isolé... Dans certaines villes, c'est carrément une langue minoritaire... Ce n'est pas aux éducatrices et enseignants de s'adapter et d'apprendre d'autres langues, mais aux enfants!!! S'ils ne comprennent pas, pourquoi ne pas employer des dessins???

C'est une méthode pour se rapprocher des enfants, mon fils de 4 ans parle arabe et il peut tenir une conversation en français, il adore particulièrement une maîtresse qui parle avec lui en français et il apprend bcp avec elle.
C'est presque la même approche que le modèle finlandais que j apprécie beaucoup

STEFFIFI a écrit:

Je viens de voir cet article sur un autre site. Apparemment, ce n'est pas un cas isolé... Dans certaines villes, c'est carrément une langue minoritaire


non pas dans les villes ,mais dans certains quartier . c'est une méthode qui marchent bien ,elle s'adresse á des enfants dont les parent ne maîtrise pas bien la langue , le  système allemand s'adapte celons les circonstances ,et les gens .  ici il y a pas 1 ministres pour l'éducation nationale ,mais 16 ministres .  pour moi  les éducatrice m'ont dit ,  une langue une personne ,le français avec ,l'allemand avec ma femme et la maternelle . Chaque école a sa propre philosophie , chaque équipe d'éducateurs scolaire applique la méthode qui leur semble la meilleure pour chaque quartier , c'est très décentraliser . jean  Luc ;)

Oui, enfin, avec cette méthode, on peut arriver à se retrouver avec des éducateurs qui parlent plus souvent la langue de l'enfant que l'allemand... Et comme ils ne l'apprennent pas à la maison... On peut aussi, de ce fait, s'interroger sur l'intégration de la famille ne général...

STEFFIFI a écrit:

Oui, enfin, avec cette méthode, on peut arriver à se retrouver avec des éducateurs qui parlent plus souvent la langue de l'enfant que l'allemand... Et comme ils ne l'apprennent pas à la maison... On peut aussi, de ce fait, s'interroger sur l'intégration de la famille ne général...


ça  c'est typiquement français comme réaction , les éducateurs font un jeu de rôle avec les enfants , dans le système allemands  les enfants sont actif   dans le cour ,on leur apprend á participer ,á ex-changer avec les éducateurs ,rien avoir avec le système français  oú les enfants sont devant le prof qui donne un cour magistrale ,mais oú les enfants sont passif .
l'intégration d'une famille demande du temps ,il faut des années , pour les enfants celas passe par l'école ,pour les parents par les cours d'allemand ,et le travail , le sport est aussi un bon moyens ,cette réflexion concerne aussi  les familles françaises , qui font  pas mieux que les autres immigrants . Pour moi celas á pris des années ,c'est un long chemin de croix .jean  Luc  ;)

Si ils veulent s'intégrer... ;)

STEFFIFI a écrit:

Si ils veulent s'intégrer... ;)


tu devrais arrêter de juger les gens  .jean  luc  ;)

Un immigré qu il soit européen africain ou d un autre continent  qui fait des efforts pour apprendre la langue et la culture à déjà fait un grand chemin pour s intégrer, le pays qui l accueil doit lui tendre la main.

Sinon si on suit le raisonnement de Stefifi on doit fermer par exemple les missions françaises en et américaines et peut être aussi collé des amendes à toutes personnes qui utilisent une langues étrangères sur le sol allemand. A ce moment là on doit utiliser des VPN pour parler sur le forum  :cool::cool::cool:

stefiffi ne retient que les étrangers qui viennent d'arriver et qui parle pas la langues ,et oublie ceux qui sont parfaitement intégrer et parle très bien la langues .  si elle veut venir comme prof en Allemagne ,elle devras changer de mentalité .jean  Luc   ;)

jean luc1 a écrit:

stefiffi ne retient que les étrangers qui viennent d'arriver et qui parle pas la langues ,et oublie ceux qui sont parfaitement intégrer et parle très bien la langues .  si elle veut venir comme prof en Allemagne ,elle devras changer de mentalité .jean  Luc   ;)


Bah à ce propos, j'ai abandonné le projet car je n'ai pas bonnes qualifications (Master, formation de linguistique) pour prétendre à la formation en Allemagne...

Disons que par rapport à ça, il est de notoriété publique que les français ne veulent pas s'intégrer quand ils n'ont pas besoin de parler la langue du pays et qu'ils ne travaillent qu'en anglais. Mais c'est aussi par rapport à la France où on n'oblige pas les immigrés à parler français, donc, ils restent entre eux, ne s'intègrent pas, sont exclus et ensuite, se plaignent du manque de considération qu'on leur porte, mais aussi à l'école, où notre chère ministre de l'éducation prône pour le primaire mais aussi le secondaire, l'enseignement de l'arabe (et en arabe?) pour mieux comprendre la culture et pour s'adapter à ces populations...

Après, tout le monde n'est pas comme ça, heureusement, beaucoup veulent s'intégrer. Mais dites-moi, j'ai lu que les délits et agressions avaient connus une hausse énorme en Allemagne depuis un an et que les auteurs n'étaient pas vraiment Bavarois...

On en revient toujours à la même chose. Il y a une minorité qui ne veut pas s'intégrer mais qui réclame toujours plus qu'il faut expulser fissa qui salissent l'image de ceux qui veulent s'intégrer/qui sont intégrés. Le problème, c'est que personne ne fait rien... Et on s'étonne de la montée des populistes...

STEFFIFI a écrit:

Disons que par rapport à ça, il est de notoriété publique que les français ne veulent pas s'intégrer quand ils n'ont pas besoin de parler la langue du pays et qu'ils ne travaillent qu'en anglais. Mais c'est aussi par rapport à la France où on n'oblige pas les immigrés à parler français, donc, ils restent entre eux, ne s'intègrent pas, sont exclus et ensuite, se plaignent du manque de considération qu'on leur porte, mais aussi à l'école, où notre chère ministre de l'éducation prône pour le primaire mais aussi le secondaire, l'enseignement de l'arabe (et en arabe?) pour mieux comprendre la culture et pour s'adapter à ces populations...


on parle de méthode de travail dans les écoles et pas d'autre chose , tu devrais parler de certains français  ,tous n'ont pas vocation á rester en Allemagne plus de 4 ans . Quand aux autres immigrés , ils doivent apprendre la langue pour avoir un boulot ,une formation . L'arabe comme le turc sont enseigner ici sans que celas posent des problèmes  .   jean  Luc  ;)