En savoir plus sur la culture canadienne

En savoir plus sur la culture canadienne grâce au ministère canadien des affaires étrangères

À LIRE AFIN D'ÉVITER TOUT IMPAIR ET DE MINIMISER LE CHOC CULTUREL


https://www.international.gc.ca/cil-cai … g=fra#cn-1

Bonjour
J'en ris encore, les premiers paragraphes du moins sont assai étonnant ! Le Canada est grand. Les gens comme ailleurs y sont tous bien différent ! Il y a un marqueur essentielle de ce coté de l'Atlantique, la liberté individuelle, pas d'égalité ridicule. Ici on ne coupe pas les têtes (au sens revolutionnaire,s'il y en a un !).
Bonne journée

Pour ce qui est des différences culturelles dans le milieu du travail, notamment l'approche organisationnelle et la prise en compte des compétences, voir cette excellente conférence de Lionel Larouche:

https://www.youtube.com/watch?v=G-3CAF63Dro

Attention: en 4 parties - Vous retrouverez les 3 autres parties sur YT.

Sur la route ... a écrit:

Bonjour
J'en ris encore, les premiers paragraphes du moins sont assai étonnant ! Le Canada est grand. Les gens comme ailleurs y sont tous bien différent ! Il y a un marqueur essentielle de ce coté de l'Atlantique, la liberté individuelle, pas d'égalité ridicule. Ici on ne coupe pas les têtes (au sens revolutionnaire,s'il y en a un !).
Bonne journée


Il faudrait alors vous adresser au ministère des affaires étrangères canadien, en ce qui concerne vos remarques, quoiqu'il me semble que les différences régionales ont été un peu adressées par moments dans le texte. En effet, il est d'ailleurs expliqué que le canadien s'identifie par différentiation par rapport à autrui (en un mot, ici au Canada ou au Québec, c'est ainsi) élément important à savoir pour les immigrants qui viennent souvent de pays où l'identité est construite sans comparaison. J'ai vécu en Belgique et je peux vous garantir que vous n'entendez pas de nous les belges, nous les wallons, nous les flamands, nous les allemands, on fait ainsi et vous autres ou ailleurs dans le pays, c'est ainsi. L'identité nationale de l'individu est construite autour de faits historiques forts dans lesquels l'ensemble des habitants se reconnaissent et ne remettent pas en question (ex: on a été une grande puissance coloniale et non pas , "on a été une grande puissance coloniale COMPARÉ À ..." comme on ferait ici à coup de "... mais aux États, c'est ainsi."

Enfin, quoiqu'on dise, il y a des caractéristiques culturelles propres à TOUS les canadiens, ne vous en déplaise, comme il y en a à TOUS les français, papous ou boliviens. Les immigrants ont le droit et intérêt à savoir que les canadiens dans leur ensemble (y compris les plus latins parmi eux, c-a-d les québécois) ne sont pas friands des grandes manifestations d'émotions quelqu'elles soient ou que, influence britannique oblige, le "small talk" est un incontournable et que ce n'est pas forcément parce que les gens sont  inintéressants à outrance, qu'ils parlent tout le temps de la météo :-) , ou que parler avec les mains est considéré comme distrayant et un marque d'insécurité ici. Vous pensez sincèrement que l'immigrant francophone tunisien ou béninois, qui se prépare à venir ici ou qui vient d'arriver, pense:
"Je suis en Alberta et non au Canada, ce doit donc être différent en Ontario, je suis sûr qu'ils ont un sens de l'humour différent en Ontario."?

Bonjour,

Je me permets de tempérer le débat.
S'il est vrai qu'un "code" préliminaire peut s'avérer utile dans le doute, il n'est en revanche pas forcément une vérité absolue.

Quelques exemples tirée d'expériences personnelles (au Québec) :

La première question qui vous sera sans doute posée portera sur votre occupation professionnelle car les Canadiens accordent beaucoup d'importance à leur vie professionnelle. Pour eux, il s'agit d'un marqueur social qui distingue et définit une personne par rapport à une autre. On s'informera également de votre domaine d'études et/ou de vos expériences de travail.


Effectivement, mais dans un début de conversation c'est souvent le cas un peu partout dans le monde.
Maintenant c'est à double tranchant : En me présentant dans un groupe pour une sortie culturelle, il s'est avéré que j'étais davantage diplômé que mon interlocuteur.
S'en est suivi un moment de malaise, de sentiment d'infériorité de la part de mon interlocuteur (un camionneur, très sympathique, aujourd'hui hôtelier).
La question qui reviendra, surtout d'un canadien envers un immigrant sera sa  raison d'être au Canada, ce qu'il aime, ce qui l'a incité à venir.

Les Canadiens aiment voyager et sont par conséquent assez curieux concernant la géographie mondiale et la façon de vivre dans d'autres pays. Lorsque vous rencontrez un Canadien pour la première fois, vous pourrez être appelé à discuter d'endroits à visiter, au Canada ou à l'étranger. Ils s'intéressent aux autres pays, y compris les mets nationaux, les coutumes, la musique, l'environnement politique. Ces interactions peuvent varier selon la façon dont s'établit le contact.


Là, c'est une question d'éducation et d'ouverture : certains ont fait le tour du monde, d'autres ne sont jamais sortis de leur métropole (je pense en particulier à Montréal). Et je dis bien métropole, pas province, ni même pays.

J'en ai étonné plusieurs en leur parlant de Rivière-du-loup, du Saguenay, des Cantons de l'Est...


L'humour doit être pratiqué avec prudence au Canada, ainsi que dans d'autres pays, d'autant plus que le sens de rectitude politique est très marqué dans de nombreux cercles sociaux. Accordez-vous le temps d'observer afin de bien saisir les limites acceptables de l'humour qui peut être pratiqué et, ainsi, éviter d'offusquer vos interlocuteurs. Il est important de noter que le sens de l'humour peut varier d'une région à une autre et même d'une ville à une autre. Dans l'Est du Canada par exemple, l'humour peut être discret, la sensibilité des personnes moins aiguë et leurs limites de tolérance plus élevées. De la même façon, au Québec, les limites et le seuil du sens de l'humour sont différents.


Tout à fait d'accord, surtout si l'on tente l'humour politique (à éviter absolument)
Élément qui n'est pas pris en compte dans le descriptif : l'humour varie bien sur en fonction du milieu social.

Les Canadiens sont souvent très fiers de la beauté des paysages de leur pays et de leur capacité de s'adapter à des températures parfois très froides. Les musiciens, écrivains, producteurs de cinéma et acteurs (humoristes plus particulièrement) constituent aussi une importante source de fierté nationale. Les hommes canadiens sont fiers de la bière canadienne et du hockey, et les femmes le deviennent de plus en plus.


C'est vrai, et c'est pour cela que la météo est certes un sujet important ( différence entre température et température ressentie, le facteur vent, humidex) mais voilà : dans une zone continentale, il y a un climat...continental, donc très chaud ou très froid.

Vous voulez leur faire plaisir ? Allez chez un disquaire et écoutez un peu tous les styles de musique, de préférence d'auteurs entendus à la radio... Voilà un premier sujet de conversation ! Prochaine étape : la littérature, les films... MONTREZ QUE VOUS SOUHAITEZ VOUS INTÉGRER . Et posez leur des questions, ils seront ravis de vous faire découvrir d'autres auteurs. C'est ainsi que j'ai découvert Plume Latraverse ( le Léo Ferré québécois).

Si en plus vous arrivez à tenir sur des patins à glace, alors là, les chances de succès augmentent.

Un conseil sportif : Si vous êtes à Montréal, ne dites pas que vous soutenez les Senators (Ottawa) ou les Maple Leaves (Toronto), les Bruins (Boston), les Penguins (Pittsburgh) ou Les Sabres (Buffalo). À Montréal c'est le CH, le Canadien de Montréal (qui se fait régulièrement battre par les équipes citées plus haut). Et à Québec, n'abordez pas le sujet des Nordics.

Les généralisations concernant le peuple canadien peuvent aussi exacerber les sensibilités régionales. Les Canadiens de la région centrale du pays estiment représenter les intérêts de l'ensemble du pays. Les Québécois, les gens des provinces maritimes, du Nord, de la côte ouest, de l'Ouest et des Prairies défendent souvent des points de vue divergents et n'hésitent pas à relever les différences. On remarque une dynamique semblable entre Toronto et les villes de sa banlieue. On note également d'importantes différences culturelles avec les autres grandes villes.


Et ne dites pas d'un Canadien qu'il est un autochtone. Ce terme désigne les First natives, ou Premières Nations qui regroupent les tribus amérindiennes et les Innus.
Un sujet très sensible, à aborder avec beaucoup de prudence.

Je n'ai pas eu le temps de tout lire, donc voici ma modeste contribution

Bonne journée !  :)

LouisC a écrit:

Bonjour,

Et ne dites pas d'un Canadien qu'il est un autochtone. Ce terme désigne les First natives, ou Premières Nations qui regroupent les tribus amérindiennes et les Innus.
Un sujet très sensible, à aborder avec beaucoup de prudence.

Je n'ai pas eu le temps de tout lire, donc voici ma modeste contribution

Bonne journée !  :)


Voici la bonne définition des premières Nations ou First Nations:

Vrai, LouisC! Merci d'avoir partagé vos expériences par rapport aux différents "repères" culturels du rapport.

J'ai moi aussi remarqué que mon expérience personnelle d'immigrants avait été différente, au regard de certaines choses écrites sur ladite page du ministère. Par contre, je trouve que c'est une belle initiative d'information culturelle du gouvernement canadien à  l'intention du non-canadien (diplomate, homme d'affaires, immigrant, etudiant, refugie, etc). En effet, ne dit-on pas qu'à Rome, il faut faire comme les Romains? Ça aide de savoir ce que les Romains pensent d'eux-mêmes et  comment ils se voient par rapport aux "Barbares".