Etes-vous heureux au Costa Rica ?

Le Costa Rica est un pays rétrograde, il n'a pas progressé depuis ces trente dernières années. J'y suis venu pour la première fois en 1993 et je peux dire que la capitale n'a pas construit un seul édifice depuis cette époque, excepté le nouveau stade national dont ils sont si fiers et en réalité c'est la Chine qui leur a fait ce cadeau en 2010, car je ne pense pas que les ticos auraient été à la hauteur de le construire eux-mêmes. La capitale est sale et triste, il n'y a aucune distraction valable à San José. Les gens ne sont pas spécialement sympathiques. Les plages sont sales et les rivières contaminés par l'abus de pesticides et l'indifférence et la mauvaise éducation du tico, qui balance les déchets ménager à la rivière, ici le recyclage c'est un mode de vie qu'ils ne connaissent pas. Le Costa Rica est un pays à la traîne qui se vante de vieilles gloires environnementales avec un rythme de consommation qui dépasse la capacité biologique du territoire. L'insécurité et la violence sont également un grand problème. Selon le rapport de l'Agence d'enquête judiciaire (OIJ), au cours de l'année 2016, il y a eu 577 meurtres avec un taux d'homicides de 11,8 pour 100 000 habitants. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) établit qu'un taux de 10 homicides pour 100 000 habitants est considéré comme une "épidémie". Le coût de la vie est également élevé, aussi cher qu'en France, le prix des véhicules d'occasions est tout simplement ridicule, deux à trois fois plus élevé qu'en France. Après avoir passé huit années au Costa Rica, nous nous sommes rendus compte que cela ne valait plus la peine de vivre ici, et à partir de novembre 2017 ma famille et moi-même seront de retour en Europe. Définitivement, le Costa Rica n'est plus un paradis sur terre…