Article sur "L’envers du décor de l’expatriation moderne"

Cet article est signé  Anne-Laure Fréant  fondatrice de retourenfrance.fr et auteur du Guide du retour en France 2016.
https://medium.com/france/culpabilit%C3 … .cnd9xpw18

Merci. Un article très remarquable.... afin de se mettre en question comme expat, mais aussi pour ceux qui veulent faire le grand saut.......
Cordialement,
HIRAM
H H H

Article intéressant - merci pour ce partage.

Cependant je note une partie prise de l'auteur sur le coté négatif/échec de l'expatriation.

Une expatriation se prépare comme un projet de vie, ça s'étudie avec toute la logistique les formalités, et les finances qui vont avec. L'échec arrive souvent à ceux qui partent en aventuriers, sans garanties financières, sans connaitre le pays, sans projet viable.

J'ai passé pas mal de temps à lire le forum expat RD anglophone. Beaucoup de Canadiens, peu d'Américains (qui préfèrent le Mexique). On retrouve les mêmes retour d'expériences des expats et les mêmes vérités comme quoi les français ne sont pas plus râleurs que les autres.

un article intéressant .
mais preparer l'expat , ce n'est pas toujours dans les tuyaux.
il y a parfois des raisons , genre affectives, qui font que l'on débarque sans y avoir eu le temps de s'y préparer vraiment.Et on s'adapte,( à deux c'est plus facile) parce qu'il n'y a pas le choix, qu'on ne l'a pas spécialement  choisi,
ça pouvait tout auusi bien la Creuse, ou le Finistère,mais c'était la RD
on est aussi parfois déçu quand on s'attend à quelquechose de précis
bernard

Bonjour.
Eri76
"...Cependant je note une partie prise de l'auteur sur le coté négatif/échec de l'expatriation."
A mon humble avis, l'expatriation a toujours... a toujours..... un cote négatif. - même si on reste dans son pays natal - Moi aussi je suis membre d'un forum américain (DR1.com) et j'ai le sentiment que nous tous, nous nous sommes assis sur 2 chaises en même temps. On bascule toujours. Et nous trouvons les origines de cette situation dans l'article d' A.L. Freant.

Eri76
"Une expatriation se prépare comme un projet de vie" ;
Entièrement d'accord. Je l'ai préparé aussi, et cela pendant plusieurs années.
Mais je constate  que même très bien préparé, la réalité quotidienne de quelqu'un qui vit à temps plein en République Dominicaine est toujours très différente que celle qui est le produit de ceux qui ont visité le pays très souvent.
Et chaqu'un pense,......
chaqu'un pense et est convaincu, " je sais. JE SAIS. Moi.... je le sais. Et on ne sait rien.
Mais on espère... et on espère, inconsciemment, que l'avenir ressemblera en corrélation avec les lambeaux de la réalité subjective qu'on a collé ensemble en fonction avec ses attentes. C'est presque un espoir désespéré.

Après un an en République Dominicaine, la couleur du blanc des yeux de beaucoup d'expats ont pris la couleur du Brugal Dorada.

Je suis d'accord aussi qu'il faut un "bac a tampon financier" avant de faire le saut. Plus le bac est grand, plus que la perte sera importante aussi.

Je suis négatif pour ceux qui lisent actuellement ce message derrière (ou devant?) leur ordinateur qui se trouve en Europe ?

Et non, je ne suis pas négatif. J'aime vivre ici. J'adore le climat et la vie facile. Je n'ai aucune culpabilité parce que je n'ai plus de famille sur le surface de la terre.
Mais....... il y a une solitude culturelle infinie. Je viens de recevoir des activités qui sont organises en France, dans le Vaucluse : les peintres dans les rues, le vide grenier, concert gratuit dans l'église, festival des soupes, les grands auteurs a Sablet, L'Alicoque ou fête de la nouvelle huile d'olive de Nyons, les galeries d'art, les concerts et festivals de la musique classique et ballet en plein air, a Vaison, a Orange.....

Ici.....une conversation avec un dominicain c'est " déplacer du vent dans le désert".

Sephora ne supporte pas très bien la chaleur. Et elle est dominicaine !
Sephora c'est mon chat.

J'aime vivre en République Dominicaine.

Cordialement,
HIRAM
H H H

Malgré tout internet aide énormément qui permet de retrouver des amis, des repères culturels, des livres, des films correspondants à nos goûts et sensibilité.
En France il faut dire que l on est particulièrement gâtés,  mais à priori si on choisit de vivre en Rd, c est qu on en aime certains aspects de douceur de vivre et d insouciance.
Y vivre jeune est problématique car il faut pouvoir y gagner correctement sa vie et la retraite bien que lointaine se prépare. La solidarité entre générations ? Pour les Dominicains elle se pratique encore plus ou moins mais dépendre d autrui quelle galère.
Il faut laisser le temps au temps pour s acclimater et trouver de nouveaux repères, de nouvelles et belles amitiés, créer des liens affectifs avec sa famille Dominicaine,  accepter le rythme de la vie tout simplement.

Bonjour Hiram,
j'apprécie votre regard de quelqu'un d'expérimenté, surtout la partie "je me suis longtemps préparé mais j'ai quand même des surprises et déceptions". Cela montre que rien ne vaut le vécu.

Je pense que vivre dans un autre pays est avant tout affaire de goût. Un vieux proverbe romain (il parait que cela venait des mercenaires des légions romaines) dit "La patrie est là où tu es heureux". Il y a des expats français partout dans le monde..l'autre jour je lisais quelques lignes du forum des expats au Panama ou encore en Colombie..Je ne pense pas qu'il sont allé la bas pour la culture.

Quant à la vie culturelle on peut pas comparer la France qui a des siècles de civilisation avec un pays qui sort de décennies de dictatures.

Je sais le Dominicain aime la musique bruyante, jouer au domino et parler d'argent et de femmes, mais.. Comme je disais dans un autre post on se demande si c'est la société qui fait l'homme ou c'est l'homme qui fait la société? (tiens ça serait un bon sujet de dissertation au Bac Philosophie.. ).

La sélectivité se fait à partir de la richesse, la pomme tombe sous le pommier, le fils de riche va dans une bonne école, sort avec un diplôme sans se soucier de gagner son pain quotidien, ce qui lui permet d'avoir un bon travail et s'offrir la culture. Le fils du pauvre doit avoir un grain de génie pour aller à conte-courant de ce qui l'entoure. Le mérite des sociétés occidentales est qu'il y a beaucoup plus d'égalité des chances que les sociétés corrompues où l'argent est roi. Quand on a du mal à faire se payer de quoi manger ou aller travailler pour 100 dollars mensuels, on se soucie peu de savoir si la Philharmonique passe à Santiago et même si on en a envie, le prix du billet est prohibitif.

Ceci dit je comprends parfaitement la frustration du désert culturel. J'avais une copine qui était en mission diplomatique en Afrique. Son expression c'était "je viens de temps en temps à Paris pour une bouffée d'air de civilisation, mais je suis bien là bas".

Bonjour Eri76.
Si le paradis sur terre existait, cela se saurait.
Cordialement