Immigration au Québec : nouvelle politique.

Salut !

Ce que je crois comprendre pourrait se traduire en gros par :

" 1) On vient de comprendre qu'une immigration francophone permettra au Québec de rester à 80 % francophone et qu'une immigration francophone coutera moins cher en cours de francisation.
2) On vient de comprendre que si on met de côté les communautés ethnoculturelles (bel exemple de vocabulaire politicien qui ne veut rien dire) on risque de développer des mosquées clandestines, des candidats au Djihad et ça nous fout un peu la trouille vu ce qui s'est passé à Paris et Bruxelles.
3) On rassure les associations de francisation : Des syriens vont arriver donc il y aura du travail pour vous (comme si on ne pouvait pas être à la  fois Syrien et francophone...)
4) Mais on se réserve quand même un formulaire d'admissibilité, parce que on vous aime bien, mais bon...voilà quoi. "

Est-ce que c'est ça ou suis-je trop cynique ? 

Salut,

Pour le 1), oui c'est évident.

Pour le reste, cela me semble assez du gros bla bla (je parle du document).

Enfin, le dernier paragraphe me laisse un peu dubitatif. Chouette, 22% des immigrants qu'on en envoyé en région y sont encore. Est ce que ca veut dire que 78% ont levés le camp?

Quand à

La reconnaissance des compétences que les personnes immigrantes ont acquises à l'étranger fait partie des priorités du gouvernement [...].

J'espère que le gouvernement a pas encore oublié de demander aux corporations si elles ont les même priorités.

"Enfin, le dernier paragraphe me laisse un peu dubitatif. Chouette, 22% des immigrants qu'on en envoyé en région y sont encore. Est ce que ca veut dire que 78% ont levés le camp?"

Une partie de la réponse se trouve peut-être ici :

http://cjf.qc.ca/upload/ve_bulletins/26 … rt_MVL.pdf

Je ne connais pas ce média, mais l'auteur vient de l'Université de Sherbrooke, donc a priori il sait de quoi il parle.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/so … ylor.shtml

Extrait d'un dossier statistiques Canada 2012 :

La grande majorité des personnes nées à l'étranger vivent dans quatre provinces

En 2011, la grande majorité (94,8 %) de la population du Canada née à l'étranger vivait dans quatre provinces : l'Ontario, la Colombie-Britannique, le Québec et l'Alberta. En comparaison, ces provinces comptaient 83,7 % des personnes nées au Canada.

Les deux provinces où l'on retrouvait les plus grandes parts de la population née à l'étranger étaient l'Ontario, où vivaient quelque 3 611 400 immigrants ou 53,3 % de la population née à l'extérieur du pays, et la Colombie-Britannique, où résidaient environ 1 191 900 immigrants, soit 17,6 %. Dans l'ensemble, ces deux provinces avaient des parts de la population née à l'étranger supérieures à leur poids démographique au Canada.

Environ 974 900 personnes nées à l'étranger vivaient au Québec, soit 14,4 % de toutes les personnes nées à l'étranger du Canada, tandis que 644 100, soit 9,5 %, vivaient en Alberta.

Donc les 78 % ont peut-être tout simplement quitté le Québec une fois la citoyenneté ou la RP en poche.

Analyse complète :

https://www12.statcan.gc.ca/nhs-enm/201 … 01-fra.cfm

De toute façon, une fois qu'une personne entre dans le territoire, il est impossible de lui dire "On t'as mis là tu n'en bouges pas". C'est insultant pour l'immigrant et pour la région ou la ville, considérée comme un pis aller proche du ghetto, loin des projecteurs de Montréal et Québec.

Concernant les corporations.... Sans commentaire.

Merci Louis, le pdf est vraiment très instructif.

Bien qu'il soit tout à fait légitime pour le Québec de vouloir remplir ses régions, on se demande bien pourquoi les immigrants iraient s'installer là alors que les Québecois eux-même y habite de moins en moins.

Cela fait 15 ans que j'entends dire que dans 10 ans il y aura une pénurie de main d'oeuvre dans les régions.