Protection de l'environnement au Burkina Faso

Bonjour,
Franchement, c'est la catastrophe, ces gens là sont totalement infoutu de recycler tous les jolis déchets qu'on leur envoie depuis l'occident et plus récemment depuis l'Asie.
Moi, quand je me promène en brousse avec mon joli 4X4, ça m'énerve de voir des sacs plastiques qui s'envolent, j'ai toujours l'impression que c'est un corbeau.
Non, vraiment, en écologie, ils sont nuls! Mon voisin, il jette ses mégots par terre!
Par contre, je viens de comparer l'empreinte écologique de mon voisin avec la mienne. Hum, ça fait réfléchir, mais le vélo, ça me dit rien, surtout pour rentrer en France une fois par an.
Dans l'immédiat, pour un Burkinabé, se développer de façon durable, c'est avoir à manger, subvenir aux besoins de sa famille, pouvoir payer les soins pour sa santé,...
Quand on cout après le présent, difficile de se préoccuper de l'avenir. D'autant plus si l'on ne se sent pas (à juste raison) responsable du drame écologique.

C'est bien dommage que les populations ne se préoccupent pas de leur avenir ni même de celui de leurs enfants et de leurs arrière petits enfants, en ne protégeant pas leur milieu de vie, donc en mettant en danger leur santé. A quoi bon chercher sa pitance quotidienne en détruisant le socle environnemental sur lequel repose l'édifice de notre développement, du développement humain durable. On se soucie peu du bien-être de la génération actuelle et des générations à venir. Quant on aura pris mal soin de notre environnement, on dépensera le peu qu'on a gagné pour recouvrer notre santé. Donc, tout ne doit pas se résumer à l'argent et au matériel. Il faut garder notre environnement sain pour respirer sain et garder une santé de fer afin de garantir l'avenir de nos enfants, et de nos petits enfants. Bref, juste un peu de réflexion sur le développement humain durable.
Revenant à la question des sachets plastiques, je pense qu'il faut d'abord que L'État  travaille à ne pas permettre l'utilisation de ces sachets par les populations (appliquer effectivement les mesures prises par le gouvernement pour la solution de remplacement des sachets non biodégradables par ceux qui sont biodégradables). Dans un deuxième temps, promouvoir les activités de recyclage des sachets plastiques (leur transformation en objets utilitaires). Cette dernière solution pourrait créer des emplois avec en amont les activités de ramassage, de triage et de transport.
Pour terminer ma réflexion, je pense que les populations elles mêmes doivent revoir leurs habitudes d'utilisation des sachets plastiques comme emballages de marchandises et de nourriture. Il n'y a qu'à observer autour de nous dans les marchés et dans les restaurants, l'utilisation des sachets plastiques non biodégradables.
Chers frères et sœurs, il est temps de sauver notre environnement, posons des actes écocitoyens.

Bonjour

je ne partage pas ton point de vu ici au Burkina nous recyclons très bien les les sachets plastique (en sacs, natte porte clé panier a linge ...).

les déchets plastique aussi sont recycle et transformer (en seau,bassine ustensile, plats et bien d'autre chose.

l'activité n'est pas très prisé mais il faut le reconnaitre ça nourrit son homme.

maintenant le problèmes c'est qu'il n'y pas de suivit  et sanction a l'encontre des importateur des sachets plastique et aussi pour les consommateur (bien que l'on ait voter une loi pour)..

Gisèlekephas, vous reconnaissez avec moi que si qui est fait pour recycler les sachets plastiques par nos compatriotes (je suis burkinabé vivant au Burkina) n'est pas suffisant. Je dois avouer qu'il reste beaucoup à faire dans ce domaine. Si tel est que l'activité est développée pourquoi les sachets trainent-ils dans les rues, dans les poubelles aux périphéries des grandes villes? Je crois que nous devons davantage travailler pour sauver notre environnement.
Concernant l'application des mesures gouvernementales, je crois qu'on ne doit toujours pas souhaiter qu'on en vienne aux sanctions. Le mieux est que nous prenions conscience du danger que court notre environnement et changer en conséquence de comportement.

Durant la COP21 à Paris, le représentant Indien ( l'Inde est aujourd'hui 3eme producteur mondial de CO2), expliquait gentiment à ses homologues occidentaux, qui lui demandaient de diminuer l'exploitation du charbon : "pendant plus de 60 ans, pour faire vivre vos populations dans le luxe, vous avez abusivement exploité l'ensemble des ressources de la planète, au détriment de toute conception écologique. Et vous voudriez qu'aujourd'hui, alors qu'une grande partie de notre population connait encore la pauvreté, nous mettions volontairement un frein à notre développement?"
Que les occidentaux commencent à admettre que leur mode de vie est totalement incompatible avec toute notion de développement durable.
Qu'ils cessent leur "boboisation" qui consiste à consommer du "bio", à rouler dans des véhicules électriques,... et qu'ils regardent la réalité en face.
Pour faire vivre tous les habitants de la planète terre au même niveau de confort qu'un occidental,  il faudrait trois fois les ressources (matières premières, énergie,...) de la planète terre!!!
Alors, ok, quand les occidentaux entameront une sage décroissance, au Faso, on se préoccupera des sacs plastique et des motos qui fument.

M. kwiliga. Je suis d'avis avec vous que ce sont les grands industriels qui détruisent la planète terre. Mais quels moyens avons nous pour les contraindre à diminuer de façon drastique leur production de CO2 dans la nature? Les taxes pour réparer les dégâts liés à la production des gaz à effet de serre, les destructions de la faune, de la flore et des animaux aquatiques sont-elles convenablement payées afin de permettre la restauration de l'équilibre environnemental? Que vaut donc, nos petits gestes écologiques qui s'assimilent à une épée dans la mer Alors réflexion!!!

Bonjour,
Personnellement, je pense que la solution est politique (éducative bien entendu, mais au final, politique).
Comme je le précisais précédemment, il est nécessaire que de grands changements, de véritables bouleversements, soient effectués dans les modes de vie occidentaux.
Admettre avoir abusé, serait une première étape, accepter un retour en arrière quant-aux modes de consommation en serait une seconde.
Je parle bien d'un retour en arrière, dans lequel les populations se féliciteraient d'avoir une croissance négative.
Hors, pour l'instant, on est bien loin de tout ça.
On fait semblant d'inciter les individus à plus de civisme écologique en menant de grandes campagnes sur quelques détails (véhicules moins polluants, manger bio, trier les déchets,...) et derrière on est matraqué de publicités qui nous poussent à surconsommer, à avoir le dernier 4X4 pour rouler en ville, à acheter le dernier écran plat qui viendra si bien compléter la collection domestique, à fournir notre garde robe de superbes vêtements confectionnés par des enfants Pakistanais, Sri-lankais,,.. dans quelles conditions écologiques et humaines.
Le véritable problème réside dans la capacité du politique occidental a exprimer la triste vérité à ses futurs électeurs. Car s'il le fait, il ne sera pas élu.
Donc, à mon humble avis, c''est pas gagné!
Cela ne m'empêche pas de soutenir les associations de ramassage et de recyclage de plastique à Koudougou, même si je trouve que les conditions dans lesquelles ils travaillent (fonte des sachets d'eau,...) sont déplorables pour la santé des individus et pour l'environnement.
Très franchement, je suis assez pessimiste et quelque peu désabusé, mais en partant de constats très objectifs.

la question des sacs plastiques et des déchets est souvent la plus évoquée quand on parle d'environnement car elle est la plus visible. mais elle est loin d etre la question la plus cruciale en matière d'environnement. A l'heure actuelle il y a une grosse problématique de gestion des terres dégradées, compte tenu que c'est la terre qui est la première ressource de l'agriculture, de l élevage et de la foresterie au pays. le boom minier a ajouter un enjeu avec la pollution engendrée notamment par l'orpaillage. mettez y en plus les ressources en eau de plus en plus sollicitées, le défi énergétique a résoudre et la déforestation qui y est liée.... le développement repose sur une bonne gestion de l'environnement a long terme. voilà pourquoi, notamment, il ne faut pas a mon avis attendre que les pays occidentaux commencent a moins polluer pour entamer nous memes des efforts de préservation de l'environnement. car aux final, les premieres victimes d un environnement mal géré au Faso seront les burkinabè eux memes.

1. éduquer la population à ne plus jeter systématiquement leur déchets par terre. 
2 . Mettre des poubelles à disposition partout
3. Développer le ramassage des ordures ca,existe déjà mais pas suffisamment
4. Trouver des aires de stockage de ces déchets (decharges) et les incinerer
Et pourquoi pas un jour construire des usines d'incineration
Tout ca c'est fait petit à petit en France par des actions de sensibilisation sur la population et au niveau des écoles.

Bonjour Marilyne04,
Pardon, mais avant d'envoyer ton commentaire, as-tu lu les post précédents?

Oui je les ai lu et alors mon commentaire n'a rien de méchant c'est la réalité. J'habite à bobo à côté du LOC et quand je voit l'état de saleté du campus je suis en colère. On pourrait demander aux étudiants de nettoyer leur lieu de vie. Les toilettes sont immondes et le sol est recouvert par les papiers les sacs les canettes et j'en passe. Quand il y a du vent j'en ramasse plein ma cour.

Rebonjour Marilyne04,
Non, non, votre commentaire n'a rien de méchant.
Je le trouve plutôt gentiment naïf et quelque peu ethnocentré.
En fait, il me semble construit à partir des mêmes conceptions que le premier commentaire qui entame cette discussion, sauf que moi, c'était du second degré, de l'ironie, du cynisme,...