Information sur la scolarité

salem 3alikom,je suis nouvelle et je veux avoir une reponse c tre urgent, je suis algrienne et je vis en france depuis presque 7 ans je veux retoutner en algerie a cause de ma fille elle aura bientot 6 ans car je veux la scolariser en algerie et j ai peur de la perturber elle parle pas l arabe et c ça le problm esq il y a parmis vous quelqu'un qui a scolariser ses enfants en algerie esq ils sont bien integrés esq ils ont apri l arabe apres merci de me repondre afin de prendre une decision definitive pour l'annee prochain

Salam,

J'ai été dans ce cas il y a quelques bonnes années déjà. Je suis arrivée en Algérie avec mon mari et mes enfants, dont l'aînée était âgée de 6 ans. Elle ne parlait pas arabe. Elle est entrée en première année à l'école algérienne au 1er janvier, ayant effectué le premier trimestre en France. Moi aussi, je craignais beaucoup pour son entrée à l'école en Algérie, mais en fait tout s'est très bien passé, les instituteurs l'ayant beaucoup aidée. Je pense que les enfants s'adaptent très vite aux nouvelles situations et apprennent de nouvelles langues très facilement (beaucoup mieux que nous, les adultes!).
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas!

Bonjour  Janet
Tu a mis ta fille dans une école algérienne ?
Si oui peut tu me dire ce que tu pense du système d'éducation algerien ?

Bonjour Kays69,

Oui, mes 5 enfants d'ailleurs ont suivi et suivent encore l'enseignement algérien.
Pour ma part, j'en suis suffisamment satisfaite pour ne pas avoir eu envie de choisir une autre solution, et je fais d'ailleurs partie de celles et ceux qui aiment défendre l'école algérienne. Bien sûr, les choses ne sont pas parfaites, loin de là. La population algérienne est jeune, les demandes en matière éducative sont donc immenses et je suppose qu'il ne doit pas être évident d'assurer en matière de personnel et d'infrastructure. C'est pour cela, je pense,  que les parents ont un très grand rôle à jouer dans la réussite scolaire de leurs enfants, sans doute plus qu'en France. Nous sommes obligés de nous impliquer, de ne pas hésiter à parler aux professeurs et à leur faire part des difficultés pour nos enfants, à investir dans l'achat de livres extrascolaires, et parfois  aussi dans les cours particuliers. Evidemment, on peut se dire que ce n'est pas normal, que tout devrait se faire à l'école et par l'école, mais je pense aussi qu'il faut voir les choses en face et être un peu indulgent devant l'immensité du travail  à accomplir pour satisfaire à la demande d'une population si jeune.
Pour ce qui est des examens algériens, en ce qui me concerne, je pense qu'ils sont à la hauteur des examens français. Lorsque mes 2 ainés ont passé leur Bac, j'ai trouvé que les sujets étaient largement aussi difficiles que les sujets que je passai moi-même il y a quelques bonnes années! Et en Algérie, pas de rattrapage de Bac, l'élève l'a ou ne l'a pas.  Pas de contrôle continu non plus (en tout cas pour le moment). Donc pas de passe-droit quant à l'examen. Celui qui a son Bac, à mon avis, le mérite grandement!
Pour les études supérieures, toujours pareil, il est bon de rester proche de ses enfants, et de ne pas hésiter à leur donner un coup de pouce en leur téléchargeant des cours d'universités (y compris françaises). Car il est vrai, à mon avis, que dans certaines spécialités les professeurs ne sont pas toujours à  la hauteur, et qu'il vaut mieux assurer ses arrières sachant que les examens, eux, devront être passés avec les connaissances requises.
Enfin, d'après ce que je sais, lorsque l'élève réussit son Bac brillamment, il a accès à des écoles de qualité dans diverses spécialités. Et le système (qui doit semble-t-il changer bientôt, dommage!) d'accès aux universités (pas aux école) et à leurs spécialités en fonction du résultat au Bac était, je pense, un bon moyen d'éviter aux étudiants de perdre leur temps dans des spécialités pour lesquelles ils n'avaient pas le niveau.
Voilà en gros ma réponse à la question que vous me posiez, sachant que cet avis est bien sûr tout à fait personnel et découle de mon expérience de maman, et non d'enseignant ni de spécialiste dans le domaine...

Au plaisir.

salem
Merci  janet 1 pour votre réponse .j ai juste une question si ma fille rentre à l'âge de 10 ans elle aura un problème paraport à l école prceque je vous cache pas on n'est pas prêts encore pour le retour surtout dans cette période là  au le payé passe par cette crise,moi j ai 2 enfants et je fais beaucoups de souci pour la grande fille de 6 ans je sais qu'il ya des écoles françaises mais c est trops chère pour nous mon mari veut qu'on reste encore 4 ans puis on rentre et moi je m'inquiète pour ma fille si elle rentre à 10ans elle va échoué paraport à l'école vraiment je suis perdu c pour ça je cherche quelqu'un qui a ramené ses enfants à cette âge là, esqui'ils ont réussi leurs intégrations.désolé j hésite si je rentre l'année prochaine je vais galéré (faute d'argent )merci infiniment de votre aide j'attends tj une solution

Bonjour
De préférence il faut l'inscrire dés l'âge de 6 ans afin qu'elle puisse s'adapter au programme dés son jeune âge ! Après si vous ne pouvez pas rentrer envoyez votre fille a ces grands parents comme ça elle peut être scolarisé ici et vous restez la bas avec votre mari

Merci Janet pour votre témoignage

Je n'ai pas encore d'enfants mais c'est vrai que quand je parle a mon entourage de mon envie de m'installer en Algerie le premier argument qu'ils utilisent pour m'en dissuader est l'éducation pour les enfants (puis vient la santé) en me disant que c'est pas bien et que c'est limite si je punissais d'avance mes futur enfant en les faisant étudier labas.
Pour ma part je suis complètement de votre avis il faut être derrière eux et les aider au maximum. Après tout beaucoup de personnes ont réussi a avoir une grande carriere et ont un diplome algérien.

@Naci : A mon avis, je pense comme kochanie-moje que si l'on fait le choix de l'éducation algérienne, il vaut effectivement beaucoup mieux démarrer dès l'âge de 6 ans pour mettre toutes les chances de son côté. Sinon, il y a dans certaines villes des écoles en français, mais comme vous dîtes, c'est très cher et encore faut-il résider dans ces villes. 3ème solution : les cours du CNED (par correspondance). Mais franchement, lorsque l'installation dans le pays n'est pas temporaire, je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.
Pour ce qui est de savoir comment cela a pu se passer pour des enfants qui sont entrés  à l'école algérienne à l'âge de 10 ans, je n'ai pas de cas autour de moi pour vous renseigner.
@Kays69 : Il m'arrive aussi d'entendre parler ainsi des personnes qui vivent en France. Surtout pour la santé d'ailleurs. Pour ma part, je pense bien sûr que lorsqu'on change de pays, on ne peut pas vouloir transposer le système de santé ou le système éductatif du pays d'où l'on vient au pays dans lequel on choisit de s'installer. Il est évident qu'on ne trouvera pas les mêmes prestations dans un pays comme la France et dans un pays où l'on n'a pas tout à fait le même niveau de vie. Pour ma part, je pense que même si cela n'est pas parfait en Algérie, on peut tout de même se soigner comme il faut et être pris en charge par le système de santé algérien, on a le choix des médecins généralistes et des spécialistes, si l'un ne nous convient pas, il suffit d'en changer (comme en France!), les laboratoires d'analyses, les centres de radiologie, scanner...sont présents, Et, comme je dis souvent, on peut consulter un spécialiste en Algérie sans avoir à attendre un rendez-vous plusieurs semaines (comme cela arrive souvent en France), même si, bien sûr, consulter un spécialiste le jour même demandera souvent beaucoup d'attente en salle d'attente...Comme quoi, à chaque système ses avantages et ses inconvénients...Et à chaque pays ses avantages et ses inconvénients...

salam,merci beaucoups pour votre aide la decision etait tres difficile,mais je vais rentrer pour ma fille comme vous dite  il faut commencer tot pour reussir.merci encore et bonne journée

Bon retour à vous Naci, et plein de bonnes choses pour la suite... :)