Votre expérience du choc culturel au Sri Lanka

Bonjour à tous,

Vivre dans un autre pays implique de découvrir les différents éléments de sa culture. La maîtrise de tous les codes culturels est parfois le fruit d'un long apprentissage.

Comment cela s'est passé pour vous? Racontez-nous vos expériences du choc culturel au Sri Lanka, vos anecdotes, que vous ayez vécu un moment drôle ou embarrassant.

Quels sont vos conseils pour vivre en douceur cette transition?

Merci d'avance pour vos témoignages,

Christine

le pire choc culturel c'est de voir des gens trempé leur mains entière dans des plats en sauces et le riz ! Et tous dans le meme plat...Degeullasse !

Vinouche33, le Sri Lanka est encore au Moyen-ge. Les mariages sont arrangés par entremetteur avec dot de la fille. Le clergé (bouddhisme) dicte la loi (comment et qui voter par exemple) non seulement à la population mais aussi aux politiciens. Le clergé maintient les serfs dans l'ignorance et superstitions avec des incantations et prières en Pali, comme le faisait le clergé occidental avec le latin. Le chef du Gouvernement (ancien ou maintenant nouveau) est comme un monarque, il place d'abord sa famille, puis ses proches, ensuite ses fidèles aux postes clés. Le restant il distribue aux courtisans de tout abord. Le peuple c'est à dire les serfs continuent à travailler pour une poignée de cacahouètes, que ce soit dans les plantations ou dans les champs. Pour vivre en douceur de cette transition, pour répondre à Christine administration), il faut s'adapter comme le liquide qui s'adapte au contenant. J'ai toujours sur moi un couteau et une fourchette, au cas où je dois manger avec les autochtones. Ne jamais montrer que vous êtes riche ou supérieur à eux. Ils sont ignares mais fiers de l'être. Pour eux un "SUDU" (BLANC) est un imbécile plein aux as et facile à duper, à voler ou à profiter. Je vis ici depuis plus de 9 ans sans que quiconque me remarque. Je connais la langue du pays mais ne la montre pas, car les autochtones n'aiment pas que vous parliez leur langue, c'est pourquoi je ne leur montre pas ma connaissance linguistique et évite ainsi des imbécilités proliférés dans mon dos ou encore déceler ceux qui sont sincères de ceux qui ne le sont pas. J'ai parcouru ce pays en long, en large et en travers, même aux temps des troubles (guerre avec les LTTE), j'ai mangé avec les pauvres avec comme assiette, une feuille de bananier, ou avec des riches dans des grands hôtels. J'ai même aidé les "médecins sans frontières" lors de leur séjour ici. Je peux dire que je n'ai pas d'ennemi. Je n'ai que des amis qu'ils soient Cingalais, Tamouls ou Musulmans, qu'ils soient simples citoyens ou membres du clergé ou encore membres du gouvernement.