Votre expérience du choc culturel en Pologne

Bonjour,
La situation la plus gênante pour moi, fut à la poste (celle en face de la Mairie) une semaine après mon arrivée e Pologne.
En fait il y avait une seule queue pour 3 guichets ouvert.... je ne comprenais pas le fonctionnement à l'époque, et j'ai doublé tout le monde pour attendre vers un des guichets.
Comme j'ai l'habitude d'observé autour de moi, j'ai remarqué que les gens à la queue me regardaient bizarrement. Et j'ai compris au bout de quelques minutes, en fait les gens ne faisaient qu'une seule queue pour attendre un des trois guichets. En France, il y a 3 guichets, donc 3 queues, logique différentes donc...
Très gêné, je vais à la fin de la queue... mais un monsieur polonais qui allait passé au guichet de libre et ayant compris que j'étais pas d'ici,  m'a proposé que je passe avant lui et son aide pour la traduction... par humilité j'ai refusé, mais  apprécié le geste  
Voilà voilà pour mon choc culturel !
En parlant de choc culturel, est ce bien vue d'offrir des fleurs à une femme polonaise (même pour raison purement amicale) ? je vois souvent des polonaises avec des tournesols, et je me demandais si c'était une tradition ici ?

Ce qui me choque en Pologne c'est l'extrême fierté qui les habite. Ils aiment bien faire le show en achetant des voitures à gros crédit pour faire croire aux voisins qu'ils ont les moyens. Mais ils ont de gros ennuis rapidement car beaucoup vivent au dessus de leurs moyens.

En Pologne, depuis que la page du Communisme a été tournée, lorsqu'on a réussi financièrement, on affiche les signes exterieurs de sa réussite et pas seulement en conduisant de belles berlines(Porsches,BMW etc) mais aussi en termes de tenues vestimentaires ,et de décoration interieure( équipement maison dernier cri,meubles luxueux etc).
Depuis 2004, il ya une classe moyenne polonaise qui est très très fortunée avec un fort pouvoir d'achat .
C'est le jour et la nuit avec la France.

Pour ce qui est des files d'attente, l'usage ici (en tout cas à Poznan) est de faire tout son possible pour passer devant les autres. On fait la queue normalement, puis on sent une présence à côté de soi et, petit à petit, a personne se trouve de plus en plus en avant de nous, jusqu'à nous prendre la place, tout naturellement... sauf si on résiste, ce qui fait que chaque fois qu'il y a à faire la queue, ça devient une lutte avec des gens dont on ne parle pas la langue, un vrai plaisir. C'est visiblement un héritage du communisme, où on pouvait se trouver sans rien à acheter, à une place près.

Certains anciens, à Poznan, remplissent les tasses de thé ou café jusqu'au bord, pour empêcher qu'on y mette du sucre !