Discussion au comptoir des philosophes : Expatrié, concept à définir

Tout d'abord êtes vous un(e) expatrié(e) ou un(e) immigré(e) ?

La question ne se limite pas à l'art de la rhétorique. Les origines des mots « Expatrié » (du grec exo « en dehors de » et patrida « le pays »).  et « Immigré » (du latin in-migrare qui signifie « rentrer dans un lieu » ) nous permettent de répondre à la question : Vous êtes un expatrié aux yeux de votre pays d'origine et un immigré aux yeux du pays qui vous accueille. Néanmoins, dans leur utilisation courante, on peut parfois y trouver soit des connotations néocolonialistes soit une idéologie raciste.
Après cette petite mise en bouche, je vous propose d'ouvrir un débat sur ce que l'on pourrait nommer : quel type d'expat/immigré êtes vous  ?
Chacun à sa perception sur la manière dont on peut vivre en toute harmonie dans le pays qui nous accueille. Cependant, dans les lignes de ce forum, certains protagonistes de la pensée unique semblent vouloir imposer le concept de l'assimilation : « pourquoi es tu venu vivre dans ce pays si tu n'accepte pas de vivre comme les autochtones »?
Je respect le point de vue car ce n'est pas lui qui est en cause mais beaucoup plus l'idée qu'il n'y aurait qu'une seule conduite pour être un bon expat/immigré.

Afin de fixer le débat, je vous propose 3 philosophies différentes : l'assimilation, l'intégration ou l'insertion.
L'assimilation se définit comme la pleine adhésion aux normes de la société d'accueil, l'expression de notre identité et de nos spécificités socioculturelles restant cantonnée à la seule sphère privée.
L'intégration exprime davantage une dynamique d'échange, dans laquelle l'adhésion aux règles de fonctionnement et aux valeurs de la société d'accueil, sont fondamentales sans en interdire le maintien des différences.
Enfin, le processus d'insertion qui permet à l'expat/immigré, de garder son identité d'origine, ses spécificités culturelles dans la limite que celles-ci respectent les règles et les valeurs de la société d'accueil.

Alors, assimilation, intégration ou insertion ou ….... ?

Bonsoir Didier,
Bravo pour l'initiative, cela va j'espère nous permettre de savoir qui est qui et qui est quoi.

En ce qui me concerne donc, je suis un expatrié vu depuis la France et donc un immigré vu depuis les Philippines, mais c'était clair pour vous.

Je me classerai dans la catégorie que vous nommez "Insertion" en précisant si vous le permettez que le terme "Immersion" semble plus approprié à mon cas.
En effet, si je respecte scrupuleusement les lois pour une question de respect minimum dû au pays d'accueil et aussi de tranquillité personnelle, ainsi que les coutumes si elles ne me sont pas imposées, je tiens à conserver tous mes acquis et ma culture car je ne veux pas régresser.

Par atavisme, je tiens au plus haut point à défendre les valeurs que mes ancêtres m'ont transmises, souvent au péril de leur vie au cours de siècles de guerres, de révolutions, d'efforts et de privations.

Alors oui, je suis, volontairement je précise et par amour, immergé dans un monde qui n'est pas le mien, parmi des gens globalement pauvres, incultes, non éduqués et ignorants, très loin de mes idéaux, mais charmants et pacifiques et avec lesquels je n'ai que peu de chose à échanger hélas, trois fois hélas …

Mais je les reçois avec grand plaisir quand l'occasion se présente, fêtes et anniversaires principalement, même s'ils ne savent même pas dire merci en partant alors que nous faisons, mon épouse et moi-même, et à chaque fois, l'effort de leur confectionner et proposer une nourriture locale …
Par contre, pas une seule fois, en huit années bientôt,  ils ne nous ont rendu l'invitation (heureusement d'ailleurs pour moi, question nourriture !), mais c'est égal.

Voilà, au moins avec ce bref portrait, vous savez maintenant à qui vous avez à faire et j'espère que tout le monde en fera de même.
Un immergé heureux, mais lucide, qui vous souhaite le bonsoir avec ses cordiales salutations.

Je reconnais volontiers que le mot "immersion" semble bien approprié à notre situation. Le Larousse nous propose la définition suivante :
Immersion : fait de se retrouver dans un milieu étranger sans contact direct avec son milieu d'origine. :top:

Ouh là, Didier; je viens de découvrir par hasard cette nouvelle discussion...Sujet de Philo par excellence.
Moi qui voulais lancer une discussion, genre: "conjoint(e) philippin(e). Pour , contre, avantages, inconvénients...", voilà que tu m'obliges avant à trouver la case à laquelle j'appartiens...

Si j'apprécie certains traits de ma culture d'origine, que je n'ai de toutes façons pas choisie, étant né dans l'extrême Sud Est de la France...40 km plus à l'Est ou 90 ans plus tôt, j'aurais pu naître italien, j'ai toujours été très circonspect quant aux fameuses valeurs que nous auraient léguées nos ancêtres...
Du reste, malgré une situation familiale et sociale confortable, je n'avais qu'une hâte: quitter la France! Ce que j'ai fait à l'âge de 22ans, diplômes en poche, pour ne plus jamais revenir, sinon pour des vacances.

J'ai vécu plus de 30 ans en Polynésie où j'ai eu mes enfants ainés, où j'ai acquis des usages, des comportements et des règles de vie auxquels j'ai adhéré sans me poser de questions mais qui m'ont inexorablement éloigné de ma sphère d'origine. J'ai donc beaucoup de recul par rapport à la société française et ses valeurs dans lesquelles je ne me reconnais que partiellement...

Les démangeaisons liées à l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre de mon existence, depuis la Polynésie où j'avais le sentiment d'un peu tourner en rond après avoir rendu mon tablier professionnel et avoir conduit mes enfants à l'âge adulte, m'ont fait aboutir aux Philippines où je me trouve très bien et où mon intégration/insertion est largement facilitée par mes acquis polynésiens.

Fort de ce modeste petit roman personnel, il m'est très difficile de savoir dans quel tiroir me ranger...Français de naissance et de passeport, avec les avantages que cela confère encore en termes de liberté de circulation, méditerranéen de culture (je suis plus ratatouille que choucroute), résident de Polynésie où je conserve un "business" et pour des questions bassement fiscales et "chef" de famille ici dans mon nouveau foyer philippin...J'ai plusieurs casquettes et finalement, je trouve ça super excitant.

Ne serai je pas finalement qu'un vulgaire opportuniste?

Merci en tous cas de donner un peu d'animation à ce forum. Car de la France, ce que j'aime le plus, c'est quand même la langue; et où que je sois dans le monde, hors sphère francophone, c'est ce qui me manque le plus.

Bonjour,
Je désespérais de trouver une réponse aussi, bravo Makai pour cette belle description très enrichissante et merci encore à Didier pour sa remarquable initiative car il est tout de même important de pouvoir situer nos interlocuteurs pour en apprécier ou pas les propos.
La remarque concernant la langue française est fort judicieuse et j'en profite pour rappeler que sans une bonne, voire excellente, maîtrise de celle-ci le degré d'analyse et de compréhension tend vers zéro.

Il faut tout de même également rappeler que l'excellente pratique de notre langue, hors francophones banals, est réservée aux élites de la planète qui en font une fierté, une richesse, une valeur, une force et un incontournable et indispensable atout.
Merci à vous et bonne journée.
Bien cordialement.

Trop libre penseur, trop attaché à ce qui a fait la culture de mon pays de naissance, je ne serais jamais un assimilé.

Je ne suis pas non plus dans une démarche d'intégration car trop d'attitudes me choquent dans la vie de tout les jours d'un Pinoy. Responsabilité de ses actes, probité, respect du bien et de la tranquillité d'autrui sont pour moi des valeurs sur lesquelles nous ne pouvons pas transiger.

Au fil des années et sous l'influence de ma petite fleur des iles, j'ai changé mes tournures d'européen en un style plus adapté à la vie tropicale. Mon niveau d'exigence sur de nombreux points a sérieusement baissé, mon palais s'est accommodé à des goûts différents, mon implication dans les tribulations françaises est passée en arrière plan. Parlant presque exclusivement en anglais, les expressions françaises arrivent désormais au second plan dans mon langage ; Oh my God !

Après 11 ans d'errance, je ne suis plus tout à fait Français autrement que par mon histoire et mon passeport et je ne suis pas Pinoy.

La philosophie d'insertion correspond le plus à ma démarche et j'aime l'idée de JDDG lorsqu' il écrit qu'il se sent en immersion. J'observe, je cherche à comprendre, je respecte les valeurs du pays qui m'accueil mais je ne m'oblige pas à y adhérer.
J'habite une tour d'ivoire au sens figuré et presque au sens propre. J'ai une maison sur les hauteurs de Puerto Galera, au milieu d'un golf à 600 mètres d'altitude. De ma terrasse j'ai une vue panoramique sur la baie et les plages. Sur le golf seuls quelques propriétaires à majorité étrangers vivent dans de grandes maisons dissimulées au milieu de vastes jardins. Chacun y est très discret et, si il n'y avait pas,  à nos pieds, le scintillement des lumières de la ville dès le soir tombé, nous pourrions nous croire isolé du monde.
J'ai quelques rudiments de Tagalog mais je ne possède pas suffisamment la langue pour entretenir de longues conversations. Mes relations avec les Philippins dans mon entourage sont limitées aux discussions nécessaires à la vie de tout les jours et, bizarrement, je me sens beaucoup plus à l'aise avec les tribus Mangyan qui m'entourent qu'avec les Tagalogs. En fait, je me sens plus en confiance avec des personnes restées très simples et proches de la nature qu'avec les matamores d'origines diverses qui ne cherchent qu'à tirer avantage de votre présence sur LEUR sol (à l'exception des descendants chinois où la relation est toute à fait clair « business/business). Deux Mangyans travaillent pour moi à plein temps sur la propriété. A cause de la barrière de la langue, les échanges sont limités mais toujours agréables. Le plus souvent, nous dessinons ce que l'on veut exprimer ou nous élaborons des prototypes pour expliquer nos idées.
La cuisine, à la maison est une cuisine de fusion entre différentes cultures où la France, le Japon, les Philippines sont dument représentés.
La famille de mon épouse réside à Bacolod. Ce sont des gens très simples et très discrets. L'éloignement géographique et le caractère de ma douce et tendre vis à vis de sa famille font que les relations sont assez distantes et limitées à une ou deux visites par an toujours dans le sens Puerto - Bacolod.
Par ces quelques traits, il est assez facile de conclure que j'appartiens à la race des jouisseurs qui ne s'implique que fort peu dans le monde qui l'entoure. En cela, je suis l'archétype de l'hédoniste

Bonjour les amis.
Je crois qu'entre Didier, JDDG et moi même, nos représentons un bon échantillon des différents modes de vie possibles pour un Français sur cette terre d'Asie.

Ce qui nous rapproche est l'appartenance à une même génération, celle qui a connu l'euphorie de l'après guerre et des trente glorieuses en France. Nous n'avons jamais eu peur du chômage ou d'un quelconque déclassement. Une France où tout était encore relativement permis et possible.
Ensuite, nous sommes proches par la langue, française, ou du moins son usage désormais plus écrit que parlé, au quotidien; et je le subodore par nos façons d'écrire, sommes proches du fait d'un niveau socio culturel à peu équivalent.
Je crois aussi que nous avons décidé de quitter notre pays en raison de la dégradation de la qualité de vie qui était déjà perceptible à la fin des années soixante dix...Pays vieillissant, tourné vers son passé, englué dans les contraintes européennes et mondialiste, la France est devenue un pays trop petit et trop rigide pour nous. Un pays où les marges de manoeuvre sont de plus en plus réduites, un pays où "tout ce qui n'est pas obligatoire est interdit"...
Après avoir beaucoup voyagé et bourlingué, nous avons tous trois choisi de nous poser aux Philippines où, chacun dans un style différent, trouve son compte!
Nous pouvons donc nous comprendre sur beaucoup de domaines.

Ensuite, une fois posé sur notre terre d'accueil, chacun a choisi le "spot" (sorry pour ce mot Anglais, mais il m'est venu tout seul!) qui lui convient.
J'imagine assez bien le style d'environnement et d'habitat choisi par Didier.
Je possède moi même à Tahiti deux propriétés, une en bord de mer, véritable petit paradis tropical et une en altitude, avec vue imprenable sur Tahiti Nui et le Pacifique, dans le calme et la fraîcheur...
Alors pourquoi ai je quitté une telle qualité de vie pour me couler dans la trépidante et polluée Manila?
Tout simplement parce que je m'ennuyais à mourir dans ces endroits calmes et reculés où la seule compagnie des oiseaux, des vagues et du vent ne me suffisait pas.
Je suis un être social et j'ai besoin d'avoir du monde autour de moi, de sentir la vie bouillonner, exploser parfois, se répandre et m'envelopper. Pour cela Manila est un lieu idéal.
Autant je m'ennuyais entre mes arbres à letchis sur les hauteurs de Tahiti ou au milieu de mes cocotiers en bord de mer, autant je me régale du spectacle et du contact de l'humanité qui m'entoure dans mon coin de Malate qui ne dort jamais!
J'ai eu en plus la chance, il y a quelques années, à la suite d'une rencontre de vacances, d'avoir un autre enfant ici aux Philippines. Il va avoir dix ans et m'offre la possibilité de retrouver les préoccupations que l'on a normalement à trente ou quarante ans...On fait les devoirs, je l'accompagne à l'école, je l'initie au skate board, on reçoit les copains turbulents à la maison ou autour de la piscine de l'immeuble...Loin de me fatiguer, cela me stimule et m'aide à rester "jeune"...Et quand je suis un peu las des embouteillages, de la pollution et des invasions de copains du fiston, j'embarque la petite famille quelques jours à Puerto Galera, plage de Sabang et le tour est joué! Ma compagne filipina étant de toutes façons toujours prête à me suivre les yeux fermés!

Parfois je pense aux gens de nos âges en France, qui vieillissent doucement à deux dans leur trop grande maison d'où les enfants sont partis...Ils s'occupent d'un peu de jardinage, avec un ou deux voyages organisés ou croisières chaque année, avec des bilans de santé, attendent qu'on veuille bien leur emmener les petits enfants, de temps à autres, vont voir une fois par semaine la vieille maman ou le vieux papa en maison de retraite, s'énervent devant les informations alarmistes de la télé, la feuille d'impôts qui augmente...

Je crois que chacun dans notre genre, ici aux Philippines (pour d'autres, ça pourra être en Thaïlande ou au Brésil...), nous avons échappé à ce triste tableau et c'est déjà pas mal!

Je crois aussi que Bouddha disait quelque chose comme: "qu'importe le but du voyage; seul compte le chemin pris pour y parvenir..."

Bonne journée and God bless you!

Bonjour  aux intellectuels,
Puisque nous sommes dans le coin des philosophes, philosophons donc.
Mais vous me permettrez de préférer, et de loin, sans être mystique, méditation.

En effet, toutes les théories philosophiques ont été irrémédiablement balayées au début du 20ème siècle par la science qui les a toutes démontrées fausses ; cet enseignement ne valant donc plus que par l'ouverture d'esprit qu'il favorise et procure.

Elevons donc le débat et imaginons-nous être une extraterrestre (désolé je préfère les femmes) venant observer la terre en faisant abstraction de tout sentimentalisme et ne laissant parler que la raison pure, telle la fameuse mais fausse critique du néanmoins célèbre KANT.
Que verrait-elle :
-    Une flore extrêmement variée vivant en parfait équilibre,
-    Une faune tout aussi variée vivant en parfaite autorégulation,
-    Et une espèce différente, l'Homme ayant une haute capacité cérébrale peu utilisée mais étant la seule espèce ayant conscience de lui-même, c'est-à-dire en bref, que voyant son image dans un miroir, il se reconnaît (je pourrai développer !).

Que constaterait-elle :
Que la flore et la faune sont en parfaite harmonie, elles l'étaient déjà bien avant l'apparition de l'Homme sur terre, et que l'espèce humaine absolument pas car l'homme est le plus dangereux prédateur de la planète, pour les deux autres espèces comme pour lui-même.

Notre amie l'extraterrestre se dirait aussitôt qu'il manque une autorégulation chez l'espèce humaine et donc qu'il faudrait mettre en place un système permettant automatiquement d'éradiquer :

- les fumeurs (comment qualifier quelqu'un qui sait et peut lire sur chaque paquet de cigarette que « Fumer tue » et continue de se suicider en mettant ses proches comme les autres en danger !),

- les alcooliques qui, ne sachant plus très bien pourquoi, boivent jusqu'à s'embrumer le cerveau perdant ainsi toute capacité à raisonner sainement et lucidement !

- les drogués, quelle qu'en soit la raison, la drogue étant la plus efficace lessive cérébrale connue,

- les déviants, c'est-à-dire les exploiteurs, corrupteurs, voleurs, assassins, abuseurs, bruts, violeurs, pédophiles, etc… ainsi que globalement tous ceux qui ne se respectent pas eux-mêmes et ne respectent pas les autres, (précisant aussitôt que seuls les gens respectables devraient l'être),

- et enfin, les religieux ou idéologues sectaires et extrémistes,

Albert EINSTEIN a écrit « Dieu n'est pas méchant, il est subtil ».
Et bien il aurait pu rajouter – mais laxiste et ayant bâclé son travail –

En conclusion, imaginons donc quel eût été et quel serait le résultat sans ces nuisibles :

- Une vie sereine consacrée à l'amour, aux plaisirs sains et raisonnables et à la connaissance,

- Une absence totale de guerre,

- Une diminution très sérieuse de la pollution,

- La sauvegarde des espèces en danger,

- La survie de notre planète au bord de l'agonie.

Bref, une sorte de jardin d'Eden où Flore, Faune et Humanité vivraient en paix et en harmonie.
Quelle belle utopie n'est-ce-pas ?

Bonne méditation avec mes meilleurs sentiments.

Ci-après, quelques citations diverses qui illustrent bien mon propos :

- VETU D'UN SIMPLE MAILLOT DE BAIN L'HUMAIN NE PEUT PAS GRAVIR LE MONT-BLANC.

- MEME UN POISSON PEUT EVITER LES PROBLEMES S'IL GARDE LA BOUCHE FERMEE.

- 5 TYPES DE PERSONNES QU'IL FAUT REMERCIER :
- Celles qui s'inquiètent pour vous,
- Celles qui vous corrigent,
- Celles qui sont toujours auprès de vous,
- Celles qui veulent toujours vous voir sourire,
- Et surtout celles qui vous disent la vérité.

Et par dessus tout, celles du fameux et vénérable Dalaï Lama :

« Il est vrai que dans le Bouddhisme on considère la foi comme source de renaissances élevées et la connaissance comme source de l'Eveil, mais il est dit aussi que « la foi découle de la connaissance lucide ». Autrement-dit, il faut savoir pourquoi on croit. »

Ou encore,
« Il y a plusieurs façons d'être heureux. Certains sont plongés dans un bonheur béat. Ils pensent toujours que tout va bien. Ce bonheur là n'est pas celui qui nous intéresse.

D'autres fondent leur bonheur sur la possession de biens matériels et la satisfaction des sens. Même quand vous pensez que vous êtes vraiment heureux, si vous tenez ce bonheur pour acquis vous souffrirez doublement quand les circonstances ne vous seront plus propices.

D'autres encore sont heureux parce qu'ils pensent et se conduisent de façon morale. C'est le bonheur dont nous avons besoin, car il est fondé sur des raisons profondes et ne dépend pas des circonstances ».

Stoppons là pour aujourd'hui et laissons repartir notre chère amie extraterrestre.

Bref, l'extra terrestre voudrait que le Monde ressemble à ces gravures un peu cucul des témoins de Jéhovah où l'on voit des fillettes blondes(c'est quand même plus joli qu'une petite mauricaude!) couronnées de fleurs caresser des tigres sous l'oeil attendri des parents, dans une nature idyllique où la rivière claire irrigue des vignes croulant sous les grappes mures...
Pourquoi nous en vouloir à ce point à nous les humains? Pourquoi vouloir que nous soyons parfaits? Pourquoi vouloir nous imposer un paradis mièvre et emmerdant?
La perfection, le trop propre sur soi m'ennuient horriblement. Imaginez comme on doit s'ennuyer au Paradis!
Quoi de plus "boring", comme on dit ici, qu'un village suisse, net, tiré à quatre épingles et briqué comme un sou neuf?
Quoi de plus ennuyeux qu'une ville comme Singapour, par exemple? Trop propre, trop aligné, trop droit...Je déteste!
J'aime Manila et les villes Philippines (ou Phnom Penh, ou Saigon, Calcutta etc...), avec le bruit, les odeurs et les trépidations de la vie. Tant pis si pris d'un besoin naturel, il faut parfois pisser entre deux voitures en stationnement...La vie est là, celle de nos semblables que j'aime en bloc, comme ils sont, surtout avec leurs défauts, car ce sont nos défauts qui nous rendent humains.
Alors tant pis pour les bien pensants si un jour vous me trouvez en train de boire un verre en compagnie d'un fumeur "déviant" comme tu dis.
Déviant par rapport à qui et par rapport à quelle normes?
On sait depuis longtemps que les règles morales évoluent en fonction des époques et des lieux...L'homosexualité qui était encore un crime, puis une "maladie" il y a quelques décennies et qui le demeure dans certains pays est devenue très tendance en Europe, l'avortement qui était puni de mort pour les faiseuses d'anges dans les années 50 en France est aujourd'hui remboursé par la sécu comme un vulgaire ongle incarné...Bref, qui peut se permettre de décréter que "ça c'est bien, ça c'est pas bien", surtout avec son regard occidental dans un pays d'Asie!
Alors, tant pis si ça choque, mais j'aime l'humanité telle qu'elle existe aujourd'hui à Manila. Elle me plait comme ça et je n'ai nul regret d'une époque bon sauvage ou d'un mythique paradis perdu. L'humanité, est comme une femme (puisque JDDG a besoin d'être rassuré sur sa normalité en précisant qu'il préfère les femmes!): on aime l'humanité telle quelle; et ses défauts en font son charme.

Pol Pot, lui, en avait apres les intellectuels... son critere ? toutes les pesonnes a lunettes, des intellos...  ;)

Tant que les scientifiques n'auront pas résolu le paradoxe: « qui de l'oeuf ou de la poule est apparu le premier? », je continuerai à adhérer à la théorie de la connaissance.

La consommation de drogue apparaît à la nuit des temps. On apprend, par exemple, que dans les toutes premières années de notre ère, un groupe de personnes a vu quelqu'un marcher sur l'eau d'un lac !
Avant de couvrir d'opprobre un produit aux origines aussi lointaines, il serait bon de fondamentalement la définir. JDDG, dans son post, nous propose une définition : « la plus efficace lessive cérébrale connue ».
Cette approche me paraît intéressante car, à partir de là, nous pouvons plus facilement circonscrire cette famille et en analyser objectivement les conséquences sur une population.
Que pouvons nous trouver comme éléments pouvant répondre à la définition proposée :
l'alcool sous toute de ses formes, sauf l'alcool à bruler, et encore.. ; le tabac et toute herbe qui se fume ou se chique ; l'opium et ses dérivés, à part le parfum de YSL, et encore … ; les religions quelque soit l'obédience ; le sexe qui rend fou et aveugle ; la télévision dont le journal de 20h est l'une des plus actives ; les jeux video y compris le jeux du solitaire ; l'éducation nationale et bien sur sans oublier la politique d'autant plus nocive que l'on est proche de sa sphère.
Cette liste n'est pas exhaustive et déjà trop longue. Il faut donc nous résoudre à en limiter le périmètre. Nous pourrions, par exemple, y inclure la notion d'illégalité mais ce ne serait pas loyal car : qui définit la notion de légale ou illégale ? Réponse : les religions, les politiques et l'éducation nationale.
On ne peut pas être juge et partie

Bien, tout cela vole beaucoup trop haut pour vous,

Je vais donc faire très simple et prendre comme exemple le bon café offert à ce vieil érudit.
Composition du NESCAFE Original 3 in 1 de chez NESTLE :
“Sugar, Coffee creamer, glucose syrup, hydrogenated vegetable oil (contains one or more of the following oils/ coconut, palm, palm kermel oil), sodium caseinate (milk protein), sequestrants, emulsifiers, nature-identical flavors, anti-caking agent, sodium chloride, NESCAFE instant coffee, Nature-identical and natural flavors, and Acesulfame potassium”.
Je n'ai rien changé et vous pouvez vérifier.

Je précise qu'il est également mentionné au dos des sachets : « Especially made for the Filipinos ».

Of course, car avec les produits cancérigènes qui se trouvent noyés au milieu de tous ces composants chimiques, ce produit est interdit de vente en France.

C'est bête mais n'étant pas trop intelligent, je pensais que pour boire un café, il fallait simplement récolter les fruits du caféier (si possible cultivé sans engrais chimiques, ni autres pesticides), les torréfier puis faire une mouture plus ou moins fine que l'on peut conserver fort longtemps, sous vide par exemple, avant d'y faire couler de l'eau (si possible non polluée).

Mais non content de payer ce produit de m….e, en plus vous l'appréciez, allant jusqu'à en abreuver fièrement vos proches et en offrir aux autres. Mais ce n'ai pas tout, vos chers humains que vous appréciez tout autant vous prennent pour ce que vous êtes et vous leurs souriez en prime.

Ce simple petit exemple devrait vous inciter un peu à réfléchir (ne parlons pas de capacité d'extrapolation, quel mot barbare), et prendre conscience que ce processus est généralisé (mondialisation oblige et facilite), non seulement à la quasi majorité des produits alimentaires fabriqués par des humains nuisibles pour des humains heureux, mais également à beaucoup d'autres !

En résumé, vous mangez de la m…., vous trouvez cela bon, vous vous empoisonnez et empoisonnez votre famille mais vous êtes heureux au milieu de cette faune grouillante … quel exploit.

Pour répondre brièvement aussi à ce cher Didier, oui, il y a eu depuis la nuit des temps des sous-hommes, cela ne change rien au raisonnement, ils sont simplement en plus grands nombre de nos jours, c'est tout, mais c'est plus lourd de conséquences.
Très bonne soirée.

Monsieur JDDG.

Ayant planté du café sur ma propriété située sur les hauteurs de Tahiti, je sais à quel point cette culture est compliquée.
Déjà, il faut avoir du terrain.
De plus il faut que ce terrain bénéficie d'une zone ombragée l'après midi, fraîche la nuit, le café ne supportant pas le plein soleil. Ensuite, il faut une terre acide suffisamment amendée, puis, une fois que les plants ont pris, il faut traiter contre la rouille, une saleté de champignon qui jaunit les feuilles et les fait tomber, tuant le caféier à petit feu. Je ne parle pas des mauvaises herbes envahissantes à arracher ni des oiseaux qui se ruent sur les baies mures.
A Tahiti, les caféiers fleurissent en novembre et donnent les baies en avril.
La récolte est manuelle. Il faut ensuite tremper les baies dans de l'eau,ôter la pulpe rouge, faire sécher les grains au soleil, les rentrer le soir. Une fois secs, il faut enlever la deuxième petite peau incolore qui les recouvre avant de pouvoir, enfin, torréfier.
La torréfaction est un exercice difficile et si les grains sont brûlés, le café sera imbuvable et tout ce travail aura été inutile...Puis il faut moudre les grains(le mieux est de les piler dans un mortier) avant, récompense suprême, de pouvoir faire couler sur cette poudre odorante l'eau chaude qui deviendra le breuvage que vous encensez...
Pas si simple donc et pas à la portée du premier venu. Plus facile de déguster un Kopiko quand on est sur Baywalk.

Quant à mon bonheur au milieu de ce que vous appelez avec mépris cette "faune grouillante", il ne regarde que moi.
Cette faune est composée à 95% d'humains comme vous et moi (5% de chats et de chiens), des humains qui eux cependant savent rire et rester positifs malgré les galères, des humains qui sont peut être transparents ou repoussants pour vous, mais qui me plaisent et avec lesquels j'arrive à m'entendre.
Ma famille est sans doute empoisonnée par les saletés que nous mangeons; il n'empêche que ma compagne est ravissante et que nos enfants sont les plus beaux du monde.
Tiens, rien que pour vous faire bisquer, samedi soir j'ai emmené tout le monde manger au Jollibee!

Vous avez raison JDDG si vous pouviez arreter d'empoisonner votre famille  ;)

Il y a un excellent café qui vient de la province de Bukidnon (Mindanao) appelle Monks' Blend (premium coffee). C'est de l'arabica-robusta (le paquet est vert et dore). Tres bonne qualite mais peut etre un peu fort pour les Philippins.

Pour le café, c'est au rayon gastronomie qu'il vous faut jouter.

Ici, nous sommes au café philosophique où chacun peut prendre la parole, dans le but de désacraliser le mieux possible la philosophie et favoriser la réflexion tout en dégustant, si le cœur vous en dit, un café fraichement torréfié (le mien vient de Batangas, le kape alamid équivalent philippin du kopi luwak, le café le plus cher du monde) ou une de ces petites pochettes qui font la fortune d'une célèbre société

Pour moi, finalement, peu importe le café; l'environnement dans lequel je le déguste et la compagnie avec laquelle je le bois sont plus importants que le café lui même.
Mais effectivement, sur le plan gustatif, le kopi luwak, ou encore le ginger kopi, tous deux spécialités balinaises, sont excellents. La seule chose que je n'aimais pas à Bali, c'est que la café est préparé à la turque, avec deux centimètres de boue au fond de la tasse.

Entre volonté de s'intégrer et nostalgie de la France, s'installer dans un pays étranger est aussi un défi émotionnel.

Jamais je n'aurais pensé que ce serait aussi compliqué. Administrativement, sociologiquement et surtout psychologiquement, rien n'est simple! Jusqu'à l'année dernière, lorsque je disais “je vais à la maison” eh bien je ne savais jamais de quel lieu je parlais réellement, le Gers ou Puerto Galera?

L'expatriation impliquant la rupture avec nos origines, notre langue maternelle, oblige des réaménagements psychiques pour faire face aux exigences du nouveau contexte de vie auquel nous devons nous adapter.  Les difficultés liées à l'effort d'intégration aux nouveaux codes de conduites et normes sociales sont variables pour chacun d'entre nous.

Issu de la grande bourgeoisie, les différences socioculturelles et économique s ont été pour moi considérables. Si la langue ne m'a pas posé de problèmes insurmontables bien que j'éprouve souvent le manque de communication de bon niveau du fait de la barrière linguistique, la religion omniprésente, les modes de pensée, les valeurs morales, les comportements et les codes sociaux restent le plus souvent source d'antagonisme avec les vertus que je défends.

Je suis resté longtemps en conflit avec moi-même face à la question de rester ou partir. C'est l'exacerbation d'année après année de l'ambiance délétère qui règne désormais en France qui m'a convaincu qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. Je suis désormais persuadé qu'il m'est plus facile d'accepter les défauts d'un pays culturellement non liés à moi que la dégradation des valeurs morales de mon pays de naissance.
En choisissant une forme de distanciation sociale voire d'isolement physique, je ne suis désormais que peu agressé par les mœurs locaux mais également de moins en moins par la décadence de mon pays d'origine.
Si cette démarche et la rencontre de l'amour me permettent une vie harmonieuse, elle a été rendu possible grâce à mon statut privilégié de rentier-retraité. Car, si un retraité vivant de sa pension peut choisir de rester peu perméable à la culture ambiante, un expatrié qui aura à travailler pour assurer sa subsistance sera amené plus certainement à se fondre dans le pays de résidence.  Cet aspect est d'autant plus important qu'il peut conditionner sérieusement le succès ou l'insuccès d'une aventure professionnelle.

Je suis passé par les mêmes stades que toi, cher Didier, mais voici bien longtemps, lorsque j'ai posé mes valises pour plusieurs décennies à Tahiti, où, comme tu le sais, je conserve des attaches (un fils, un neveu, petites nièces, un frère, des propriétés, un business...)

Durant les dix premières années là bas, peut être même un peu plus, le retour en arrière vers la France aurait été possible...
Puis, à un certain moment, j'ai senti que les racines me reliant à mon pays étaient devenues secondaires, les racines principales m'ancraient désormais dans le Pacifique.

L'adaptation aux Philippines n'est qu'une continuité de mon adaptation à la Polynésie: nous partageons le même océan, ce sont des pays d'îles éparses, le climat y est identique, la végétation aussi, les produits alimentaires idem, le monde sous marin, s'il est plus riche en espèces et plus coloré aux Philippines, offre néanmoins les mêmes sensations qu'en Polynésie etc...
Quant aux gens, ils sont parfois si semblables dans leur physique et leurs réactions aux Philippines que je me surprends à leur parler en Tahitien!

J'ai quitté la France avant la "décadence" dont tu parles...Un pré sentiment peut être?
En fait de décadence, je parlerais plutôt de mutation. La France accouche dans la douleur et sur une longue durée d'un type de société nouveau dans lequel nous ne nous reconnaissons pas.

Nos démarches d'émigration sont sans doute identiques jusqu'au point de divergence constitué par la population du pays qui nous accueille.
Personnellement, j'accepte volontiers la population qui nous entoure, même s'il s'agit d'une "faune grouillante", comme dit notre collègue JDDG...C'est du reste ce qui me manque en Polynésie, îles sous peuplées et isolées dans l'immensité océanique.

J'aime les gens, j'aime les sentir vivre autour de moi. Cela m'apaise et me rassure. Je déteste la solitude, la solitude à deux, le tête à tête...Il me faut exister pour quelqu'un, pour une famille, pour un groupe. J'ai besoin que mon existence ait un sens pour d'autres personnes.

A Manila, avec ma compagne et nos enfants (mon fils et ses enfants à elle), nous formons une famille recomposée qui m'apporte un bonheur que je n'ai jamais connu jusqu'ici.

Mais je te rejoins aussi sur le fait qu'ayant assez de revenus pour faire vivre tout ce monde dans de bonnes conditions sans être obligé de travailler, facilite grandement le processus d'intégration!

Si je n'avais pas trouvé mon bonheur aux Philippines, mon plan B, c'était une installation dans le Sud de l'Inde.

Pourquoi un expatrié, déjà intégré, futur assimilé ou en démarche d'insertion se sent mandaté pour la protection de la langue française ? En initiant son expatriation, il a entamé stricto sensu une démarche de rupture plus ou moins longue et plus ou moins profonde avec ses racines.
En France, il vivait sa langue. C'était pour lui un support de la pensée et un incroyable outil de communication. Sans doute il contestait le droit pris par la jeune génération de la déformer dans l'usage sans limite des SMS, montrait quelques signes d'agacement à la lecture de courriers envahis par des fautes d'orthographe, mais sans doute jamais il avait pensé déclarer la guerre par l'invective tout azimut aux pourfendeurs de sa langue natale.

A mon avis, en France, nous nous sentions pas menacés, égratignés tout au plus. La grande majorité de nos compatriotes arborait le même respect que nous pour la langue nationale ; les minorités, c'était les minorités.

Et puis, un jour, loin de vos attaches, vous prenez brusquement conscience que la vie de cette part de vous-même vous échappe. Vous avez le choix de ne plus accorder d'importance à ce qui représentait une part de votre patrimoine ou de vous arc-bouter en engageant une quête tel un Don Quichotte au prise avec des moulins à vent.

Le bon usage de la langue française est, de mon point de vue, ce qui donne la plus immédiate perception de se sentir Français, de reconnaître l'autre comme Français, lui qui utilise les mêmes mots, manie la même logique. Gœthe disait : « l'âme d'un peuple vit dans sa langue ».

Alors, que penser de ceux qui polluent les forums en massacrant la langue française prétextant que ce n'est pas la forme qui est importante mais les idées ?

Pour ma part, rien d'inapproprié car, avant tout, ils essaient de partager avec nous ; même si c'est sur le plus petit dénominateur commun. C'est bien là l'esprit d'un forum ; ni un sanctuaire, ni un dépotoir, juste un espace de communication.

Bonjour, Bonsoir , ou Allo mes 2 deux Scieurs de-didier, et de JDDG, BRAVO sincèrement Bravo vous écrivez bien le Français et c' est un plaisir de vous lire !?
Ok je me demande bien ce que je viens faire ici dans cette discussion mais, sans être encore expatrié, habitant au Québec où on se vante que nous sommes un bon pays d' acceuil,où on dit que nous sommes dans un pays riche, où on dit que nous avons des valeurs, une langue à préserver etc . etc. etc.  Hé bien malgré tout cela, je pense que quand dans un tel pays comme le notre, on ne cesse de voir combien on se fait carrément avoir par nos dirigeants ( Ici ( se faire avoir veut dire, se faire  tricher, mentir abuser, sur-taxer sur tout et partout ) .....Alors là, quand on voit que ça ne change jamais, au contraire, et même que ça augmente, toujours sans cesse encore et encore.  Alors là quand on en arrive à en avoir plein le dos de tout ce que nous voyons et qui ne cesse de nous décevoir, sans aucun espoir d' amélioration et cela bien au contraire, !?   Alors oui, bien sur ON FINIT PAR ESSAYER DE CHERCHER DE TROUVER AUTRE CHOSE  AILLEURS !? Et si on trouve et qu' on aime cela, alors bien sur c' est le pays d' acceui qui sorts grand gagnant, et l, origine qui perde des plûmes ou du Galon, ET NOUS une vie sans dire meilleure disons choisie selon nos désirs, et bien oui il faut bien se le dire MEILLEURE ! ...merci.....bonjour ...et  au  revoir
jos99

JDDG n'est plus contributeur, il est banni...

Ah de soulagement....

Désolé pour ma part que ce Monsieur soit banni......? Pourquoi?
Ce forum sera beaucoup moins intéressant....
Autant je zappe certains contributeurs ......
Vive la diversité

Plaidoyer pour un atypique :
Bien sur JDDG à la dent dur pour tout ce qui est contraire à ses idées.
Bien sur ses propos sont agressifs voir injurieux.
Bien sur, comme un Don Quichotte, il se lance dans des combats sans victoire
Bien sur, bien sur, bien sur .....
Mais, sortirons nous plus glorieux pour avoir contribuer au bannissement d'un correspondant qui répondait toujours avec passion aux questions posées ? Pensez vous qu'en fermant notre porte à ces tribunes, nous trouverons toujours ces piques ironiques qui nous faisaient plus sourire que rugir.
J'ai l'impression que ses envolées hargneuses vont finir par me manquer.
Allez, une petite JDDG pour la route : "Quand on atteint votre degré d'ignorance et d'imbécillité dans tous les domaines, mieux vaut se cacher et se taire !!"

Message noté de votre petite "hutte" du haut de Puerto Galera....

Vous connaissez sans doute Angeles et Burgos pour vous changer les idées...

Après sans doute une dure vie de labeur pour sans doute des sociétés qui vont laisser à nos futures générations un monde de faim et de guerre, je suis ravi (pour vous) que vous ayez une fin de vie heureuse, détendu du gland (bah...)

En vous souhaitant bien le bonsoir

archipel71 a écrit:

Message noté de votre petite "hutte" du haut de Puerto Galera....

Vous connaissez sans doute Angeles et Burgos pour vous changer les idées...

Après sans doute une dure vie de labeur pour sans doute des sociétés qui vont laisser à nos futures générations un monde de faim et de guerre, je suis ravi (pour vous) que vous ayez une fin de vie heureuse, détendu du gland (bah...)

En vous souhaitant bien le bonsoir


Message très surprenant et assez grivois ! Souhaiteriez vous reprendre le flambeau de JDDG ?

Pour ma part, je suis contre toute forme de bannissement; ce procédé est indigne, surtout pour nous qui vivons aux Philippines, pays où la population est globalement ouverte et tolérante.
JDDG était insupportable, comme l'a parfois été mon père quand j'étais jeune ou mes enfants ainés des années plus tard...Ce n'est pas pour autant que j'ai banni mon père ou mes enfants.
JDDG représentait une facette de notre petit monde d'expatriés, celle des idéalistes grognons qui voudraient que le monde entier s'aligne sur leur nombril. Dommage de nous priver de cette part de nous même...
Bref, de mon côté, si quelqu'un me casse les pieds, je l'évite, mais je ne le bannis pas.
Il ne faut jamais complètement fermer une porte.

pas du tout  :o

voyez vous, si je suis un nouveau membre, je connais assez bien (j'aime la modestie) ce lieu atypique qu'est les Philippines

Ce personnage est odieux, et de mon avis, perdu.

S'il a, il est vrai, une certaine analyse du pays, il s'est échappé ici bas pour satisfaire ce qu'il, toujours de mon avis, pas ou plus capable de satisfaire là bas...

De là à réduire au plus bas, et par tous les moyens verbaux et pseudos intellectuels, un pays qui l'accueil et qui lui permet de passer une retraite tranquille et confortable...

Oui, je suis heureux que ce monsieur ne fasse plus de commentaires sur ce site, car à part la négativité je ne ressent rien de bon.

Tout est naze ou de la m...e, comme il le dit...

Je lui souhaite un bon voyage en Corée du Nord  :thanks:

J'ai eu la chance de rencontrer Didier en chair et en os; c'est un homme très agréable qui a choisi son style de vie. Choisir sa vie est un art, un don que bien peu de gens possèdent.
Pour ma part, j'ai aussi choisi la mienne, différente de celle de Didier, mais ce n'est pas pour cela qu'il faut mépriser ou insulter ceux qui font des choix différents.
Il y a parmi nous des gens très divers, en matière d'éducation, de fortune, d'expérience, de génération...Chacun a sa place.
J'ai la même considération pour Didier qui a choisi de vivre dans un certain confort matériel, que pour celui qui aura choisi de partager sa vie avec les trieurs de poubelles des décharges de nos grandes villes. Les deux choix sont respectables.

En fait il va me manquer, plus personne pour corriger mes fautes.

Pour notre Philosopie, je ne sais pas ou me classer, jài quitté la france en 1975 ou je ny suis revenue que pour mes vacances, il m'ais très dificile de retrouver mon francais après plus de trante ans. j'ai vecu en Allemagne ou l'integration demandé n'etait pas accepté, zu es et rest une merde d'étranger pardont pour le vocabulaire. comme j'ai connue ma femme en Allemagne nous nous sommes interessé depuis 1990 de venir s'installer ici. pour moi c'etais un changement dans l'attitude des pinoy. c'est un pays sans discipline mais les voisins te respecte, t'aide et son très gentil avec toi, je ne trouve pas discriminé, comme en Allemagne, ou j'ai eu des Problème à trouver du travail dans ma qualification, motif  Vous n'etes pas Allemand. je suis ici comme expat depuis Janvier 2012 et je me force a apprendre la langue, pour faire plaisir,.
J'essay de vivre le plus possible Philipino, la cuisine francaise je la fait moi-meme, meme mon fromage qu'est-ce que demande plus un homme pour vivre?

Bawal problema Claude, tu es dans le vrai. Je suis d'accord avec toi: ces pays que l'on nous montre comme des phares de la civilisation (enfin, les Européens, dans leur variante allemande, ont quand même il y assez peu de temps envoyé quelques millions de gens dans les chambres à gaz!) sont trop propres sur eux pour être honnêtes.
Ma grand mère disait: "un enfant sale est un enfant sain"; je crois qu'il en est de même pour les pays...

Hallo Makai, je n'yrais pas j'usque là, nous feson la meme chose en france

et je crois que les Philipinos commes beaucoup de pays "Pauvres" ou les gens sont pauvres, ils sont très acceuillant, ou je me trompe?

Avant de dire ce genre de conneries , il y a une option efficace dans ce blog ,, ou tu peux lire les interventions d'une personne en particulier .... et donc en tirer la conclusion que les probabilités pour que Didier ou Claude aillent se détendre à Angeles ,,, sont faibles ,, non ? 
   

   

archipel71 a écrit:

Message noté de votre petite "hutte" du haut de Puerto Galera....

Vous connaissez sans doute Angeles et Burgos pour vous changer les idées...

Après sans doute une dure vie de labeur pour sans doute des sociétés qui vont laisser à nos futures générations un monde de faim et de guerre, je suis ravi (pour vous) que vous ayez une fin de vie heureuse, détendu du gland (bah...)

En vous souhaitant bien le bonsoir

C'est ou Burgos ? c'est bien ?
Je connais pas , par contre Angeles c'est vraiment super . :gloria

LUC TINEYRE a écrit:

Avant de dire ce genre de conneries , il y a une option efficace dans ce blog ,, ou tu peux lire les interventions d'une personne en particulier .... et donc en tirer la conclusion que les probabilités pour que Didier ou Claude aillent se détendre à Angeles ,,, sont faibles ,, non ? 
   

   

archipel71 a écrit:

Message noté de votre petite "hutte" du haut de Puerto Galera....

Vous connaissez sans doute Angeles et Burgos pour vous changer les idées...

Après sans doute une dure vie de labeur pour sans doute des sociétés qui vont laisser à nos futures générations un monde de faim et de guerre, je suis ravi (pour vous) que vous ayez une fin de vie heureuse, détendu du gland (bah...)

En vous souhaitant bien le bonsoir



je te l'accorde... c'est une connerie  :one

Mais franchement, la philosophie de comptoir pour savoir si TU t'estimes expatrié, émigré, immergé ou autres fadaises... on s'en gague

J'ai été an Angeles il y a 20 ans je veux bien y retourner y passer quelque jours

Archipel si tu t'en fou, pour quoi répondre?

L'avantage avec un forum c'est que vous n'êtes pas obligé d'y participer. Il y a sans doute d'autres sujets qui vous sembleront plus passionnant.
Laisser à un vieux con exploiteur des pauvres gens et pervers de surcroit se permettre de vous adresser un conseil Archi.
Quand un sujet ne vous intéresse pas, passez votre chemin. Votre liberté est d'aimer ou ne pas aimer. Elle est de même niveau que celle des autres participants, seuls les modérateurs ont quelques droits supplémentaires. Si JDDG avait respecté cette simple règle, ses coups de gueules seraient toujours présent dans les lignes de ce forum.
Pour exprimer vos idées à loisir, je vous invite à initialiser un nouveau sujet comme, par exemple l'analyse philosophique d'une citation de Confucius :  "Avoir assez d'empire sur soi-même pour juger des autres par comparaison avec nous, et agir envers eux comme nous voudrions que l'on agît envers nous-mêmes, c'est ce qu'on peut appeler la doctrine de l'humanité"

Claude1944 a écrit:

J'ai été an Angeles il y a 20 ans je veux bien y retourner y passer quelque jours

Archipel si tu t'en fou, pour quoi répondre?


J'ai fait aussi quelques sorties potaches du côté de Burgos qui est le nom d'une rue chaude à Makati. Ce n'est pas ma tasse de thé mais je n'en dégouterai pas les autres. Dans l'esprit du voyageur, Paris ne peut pas être dissocié de Pigalle et Amsterdam du Wallen

Makati ???
C'est pour ça que je connais pas  :D

DidierdesPhilippines a écrit:
Claude1944 a écrit:

J'ai été an Angeles il y a 20 ans je veux bien y retourner y passer quelque jours

Archipel si tu t'en fou, pour quoi répondre?


J'ai fait aussi quelques sorties potaches du côté de Burgos qui est le nom d'une rue chaude à Makati. Ce n'est pas ma tasse de thé mais je n'en dégouterai pas les autres. Dans l'esprit du voyageur, Paris ne peut pas être dissocié de Pigalle et Amsterdam du Wallen

Ok , lol , d'accord
mais si toi tu t'en fou ,,,, d'autres aiment philosopher sur leur positionnement spatio-temporel dans la société qui les a accueillis , et si tu lis c'est tout de même assez intéressant et plutôt bien écrit , avec le recul que ni toi ni moi n'avons .
Arrête de provoquer les briscards  ( :dumbom: ) et va voir d'autres sujets , l'hotel Tiger à Angeles et ses bars à coté , sortir sa filipina du pays pour l'emmener à Bangkok , Makati est-il le nouvel Eldorado ?? etc etc ... 


archipel71 a écrit:
LUC TINEYRE a écrit:

Avant de dire ce genre de conneries , il y a une option efficace dans ce blog ,, ou tu peux lire les interventions d'une personne en particulier .... et donc en tirer la conclusion que les probabilités pour que Didier ou Claude aillent se détendre à Angeles ,,, sont faibles ,, non ? 
   

   

archipel71 a écrit:

Message noté de votre petite "hutte" du haut de Puerto Galera....

Vous connaissez sans doute Angeles et Burgos pour vous changer les idées...

Après sans doute une dure vie de labeur pour sans doute des sociétés qui vont laisser à nos futures générations un monde de faim et de guerre, je suis ravi (pour vous) que vous ayez une fin de vie heureuse, détendu du gland (bah...)

En vous souhaitant bien le bonsoir



je te l'accorde... c'est une connerie  :one

Mais franchement, la philosophie de comptoir pour savoir si TU t'estimes expatrié, émigré, immergé ou autres fadaises... on s'en gague

la plus part du temp, ceux qui ecrivent comme archipel, ils se foutent des philipinos, ils sont venu uniquement pour les jeunes philipinas