Conseils pour trouver votre premier emploi au Paraguay

Bonjour à tous,

Quels sont vos conseils pour trouver un premier emploi au Paraguay ?

Comment organiser ses recherches ? Quels sont les canaux de diffusion des offres : journaux, Internet, agences de recrutement, bouche-à-oreille ?

Quels sont les secteurs vers lesquels se tourner ?

Que recommanderiez-vous aux jeunes professionnels qui souhaitent débuter leur carrière au Paraguay ?

Merci d'avance pour votre participation !

Un emploi au Paraguay ? Dans le sens salariat ? C'est être bien eurocentriste que de croire à une telle chose. Déjà qu'en France le salariat est en pleine dégringolade alors dans les pays d'Amérique du Sud, faut pas rêver !

Donc un boulot il faut se le créer, donc avoir du capital pour (pas forcément beaucoup, ça dépend du secteur d'activité et du niveau où on commence), des idées sur les choses à faire (et il y a beaucoup de choses à faire mais... [voir plus bas]), des collaborateurs un tant soit peu qualifiés ou à former (pour les plus jeunes), travailleurs et honnêtes (autrement dit introuvables au Paraguay). Car pour les adultes vous serez toujours un "gringo de mierda", vous ne les ferez jamais changer leurs mauvaises habitudes (un exemple : ils mettent de la chaux dans le mortier de ciment, ça ne sert à rien qu'à affaiblir le mortier, mais essayez de les faire renoncer à cette coutume stupide et je vous souhaite du plaisir). Et pour les jeunes ,que j'ai cru, un temps, prendre comme apprentis, c'est simple : ils ne veulent rien apprendre et la promotion professionnelle ne les intéresse pas. Voilà le topo ! Et pour ceux qui vont inévitablement râler parce que mes propos (vécus) sortent de la bienpensance bisounoursienne (téléchargée) si vous connaissez un p'tit jeune, réellement apprenti possible, et bien envoyez le moi, je le prend en charge et je vous en serais très reconnaissant (car je compte monter une activité informatique mais pas au Paraguay ou alors juste à Ciudad del Este, mais là il y a un autre problème ils ne veulent pas louer une maison à un gringo.

Les choses à faire : Quand on déboule au Paraguay il saute aux yeux que des choses usuelles manquent. Pas des objets de luxe mais d'usage courant. En guise d'éponge ils n'ont que des bouts de mousse qui n'épongent rien. Leur moutarde est chère et a un mauvais goût. Ils ignorent les pelles "normales" dites de chantier et s'échinent avec des petites bêches à lames droites et à poignées à manche trop court (même pour des guaranis), etc. "Mais je vais faire fortune, à importer tout ce qui manque !" va s'exclamer l'expatrié naïf. On se calme ! Ma vieille expérience africaine m'a appris que "quand il y a tout à faire c'est qu'il n'y a rien à faire". Car c'est ignorer le niveau de timoration de ces gens qui est presque unique au monde (mes petits africains adoraient apprendre, la promotion sociale et professionnelle était très recherchée et j'en aurais bien échanger un baril contre deux de pseudos guaranis, car ils ne le sont même pas ethniquement parlant)

J'ai lu plusieurs de vos messages William, vous faites une sacrée fixette sur les éponges et les pelles quand même. Pour votre pelle, allez dans un Lincoln, vous en trouverez de toutes les formes ;)

Pour trouver un travail au Paraguay, je souhaite bien du courage aux éventuels expatriés intéressés. Déjà, il faut que vous ayez un titre de résidence pour travailler. Si vous voulez avoir un niveau de vie correct, oubliez le salariat. Le salaire minimum légal est de 1.800.000 guaranies, soit un peu moins de 300 euros. Comme le titre de résidence s'obtient en prouvant sa solvabilité, je doute fortement qu'il y ait beaucoup d'expats qui viennent au Paraguay pour bosser à 300 euros / mois. Et ceux qui viennent parce qu'envoyer par des entreprises étrangères, je doute aussi qu'ils émargent au salaire minimum local.
Donc en fait, il faut comprendre qu'hormis les grandes entreprises, les banques et les administrations, tout le monde travail au black ici et se fait payer à la semaine, voire à la journée.

Pour entreprendre, bon courage également. Si vous voulez faire du service ou du commerce de proximité, il va falloir s'armer de patience et de sang-froid. Entre les « incompréhensions » administratives, les exigences des propriétaires si vous cherchez un local, le non-sens du marché de l'immobilier dans ce pays, les prix des produits car tous importés et la mentalité locale, c'est sportif. En fait, le mieux pour ne pas avoir le handicap du « gringo » est de s'associer avec un paraguayen ou quelqu'un qui connait très bien le fonctionnement du pays pour ne pas se faire trop prendre pour une buse. Il y a des paraguayens très sérieux et professionnels mais comme ils sont assez rares à cause d'un système d'éducation calamiteux (pour ceux qui y vont, paraît-il que seulement 50% des jeunes paraguayens vont à l'école au delà du primaire) ils ont tous les bons boulots bien payés, les bons postes dans les administrations, ou alors ils nous vous ont pas attendu pour entreprendre.

Le seul point économique positif du Paraguay est la monnaie qui est solide (et ce depuis longtemps). Mais attention ! Si vous désirez faire un gros transfert pour un capital ils font vous faire ch**r pas possible sur "l'origine des fonds" (venant d'un pays de narco politiques, c'est assez cocasse). Dans mon cas j'avais vendu la maison de ma mère donc cela a été tout simple. Enfin façon de parler, traduction de l'acte de vente, passage à une escribania et j'ai du aller au consulat de France pour faire valider l'acte de vente. Par contre ceux qui auraient des picaillons simplement accumulés dans une vie de (dur) labeur ne pourront pas "justifier de l'origine des fonds" et ne pourront rien faire que de retirer des picaillons aux DAB comme un simple touriste même en étant résident.

Super parano suis-je, peut-être, mais on a vraiment l'impression qu'au Paraguay ils ne veulent pas d'investisseurs qui sortirait un peu ce pays de sa nullité économique (l'élevage et le lait, ce sont des allemands, mennonites, qui sont un état dans l'état, et le maïs et soja transgénique ce sont les multinationales brésiliennes) en transformant les paraguayens en "vrais" travailleurs ayant un niveau de vie et une promotion sociale possible, au lieu de rester à glander toute la journée, assis sur leurs chaises à fils plastiques en suçant leur téréré. N'espérez jamais la moindre reconnaissance quand vous apprenez quelque chose à un paraguayen (qui se dépêchera, de toute façon, de l'oublier).

Suis-je d'un humanisme désuet ? Mais j'ai toujours pensé qu'un expatrié se devait d'apporter quelque chose aux gens du pays, au moins dans son environnement, et pas seulement ses dollars/euros. Impossible au Paraguay ! Et ceux qui feindront de jouer le jeu ne viendront que pour vous voler.

Bonjour, je viens tout juste de m'inscrire sur ce forum car très intéresser par les articles (très riches) qu'il contient.
Je suis marié à une Paraguayenne et même si je n'est encore jamais voyager dans ce pays je le vis au jour le jour par les infos que nous recevons quotidiennement (merci whatsapp) , je vais donc vous donner un avis de ce que j'écoute et les solutions que nous apportons modestement à notre famille. Tout d'abord il est certain que la Paraguay ne fabriquant pratiquement rien, ils on besoin de tout (même d'éponges et de pelles, bien que en effet on puisse en trouver mais à quel prix ?), nous envoyons six fois à l'année des caisses remplis de produits courant de consommation ( gel douche, savon pour les mains, sous vêtements , vêtements et d'autres choses un peu plus de "luxe" comme du parfum ), ce qui permet a ma belle famille de pouvoir en faire un petit commerce car ces produits sont hors de prix dans la plupart des supermarché et même sur les marchés et surtout ne sont très souvent que des produits de piètre qualité. Ce petit commerce leur permet de pouvoir vivre a un niveau un peu plus élever que la moyenne des gens de la bas et pourtant mon beau père est maçon et ma belle mère est coiffeuse, mais c'est deux emplois ne suffisent pas a payer les factures courantes (électricité, gaz , gasoil)car bien qu'étant des exceptions ( ils sont travailleurs, ce qui n'ai pas le cas de toute la famille, qui préférerai que l'on envoye de l'argent plutôt que d'être obliger de ce lever de sa chaise pour aller travailler ), bref nous les gringos nous aurions bien du mal en effet à aller travailler pour 2 000 000 GS par mois, nous avons nos petites habitudes d'Européens bien ancrer dans notre petit confort et donc pas très adeptes aux sacrifices.
Trouver un emploi au Paraguay est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mieux vaut ne pas rêver et plutôt créer son business , regarder et analyser les besoins , apprendre à connaitre les limites des Paraguayens , mais voir aussi leurs qualités, car ici en Europe, s'ils n'étaient pas là je me demande bien qui ferai le ménage dans les appartements,maisons, les villas de luxe, ou qui nettoierai le derrière de nos personnes âgées dont les familles ce débarrassent  dans les résidences pour personnes âgées, la plupart travaillant sans papiers car l'obtention d'un titre de séjour ici et très difficile voir même impossible et ils ne sont n'y regardant sur les conditions de logement , ni sur les horaires, ni sur le salaire bien souvent en dessous du salaire minimum, alors ils s'accrochent et envoie leur pauvre économies pour maintenir la famille au pays ( qui eux ne ce fatiguent pas ) voila mon ressenti, alors certes vous expatrié vous les voyez et les côtoyer dans leurs pays et n'avais que la version locale , mais les Paraguayens ne sont ni plus ni moins bien que nous Français qui profitons d'un système social bien plus élever et qui malgré cela n'avons qu'une envie partir de ce pays pour fuir le chômage et la pression fiscale.

Bonjour Sirap,

En effet les paraguayens ont deux visages ou deux comportements.
Ceux qui bossent à l'étranger et ceux qui restent assis sous le manguier à siroter leur téréré et à attendre les subsides publiques, les aides des amis ou de la famille.

Pour les premiers, ce sont en général des gens qui en veulent, qui font tout pour s'en sortir et donc les plus courageux et travailleurs. Et en effet l'Espagne est une terre d'immigration pour eux mais bien après l'Argentine.

Tous ceux qui restent au pays ne sont pas loin de là tous des fainéants, mais il y en a quand même une bonne proportion.

Paradoxalement cependant, les paraguayens qui reviennent d'expatriation sombrent en peu de temps dans la léthargie, alors qu'ils étaient plein d'une énergie reconnue à l'étranger.

Alors est ce le pays qui veut ça et sa culture tout à fait particulière?
Sans doute.
Toutefois, on voit poindre la nouvelle génération dont une partie étudie, se retrousse les manches et travaille.
Une classe moyenne commence même à prendre forme. Le chemin est encore long, mais on sent que ça bouge malgré tous les obstacles.

Oui en effet la jeunesse est porteuse d'espoirs , cependant comme vous le dite , le parcours est semer d'obstacles et bon nombre une fois un diplôme en poche s'en vont et je peux en certifié que très peu on le désir de rentrer au pays , ils préfèrent faire venir le reste de la famille , ou dans certains cas couper les ponts carrément lorsqu'ils ce rendent compte de retour au pays que la famille a dilapider les sommes envoyer souvent pendant plusieurs années , j'ai des tas d'exemples comme cela dans la communauté Paraguayeenne ici en Espagne . Le problème viens surtout des gouvernements qui sont bien content que le Paraguayen de base reste sous son manguier et qu'il ne demande rien , surtout qu'il ne sorte pas de son illettrisme et n'est pas trop de revendications , ainsi ils peuvent se partager le gâteau , magouiller , trafiquer ,maquiller les chiffres et eux vivent comme des nababs et ne ce préoccupent absolument pas de leur pays , mais malheureusement ce n'est pas une pathologie que l'on ne peut attribuer qu'aux seuls hommes politiques du Paraguay , c'est une maladie très contagieuse qui touche tous les pays du monde et il ne semble pas qu'il y ai un vaccin .

Je vis à l'étranger depuis 10 ans . Je laisse le Paraguay avec 15 ans . 9 ans vivant en Espagne . Presque tout ce que vous avez écrit est vrai , je suis de là-bas et je dois famille et les amis . Je vis en France depuis Janvier 2015, et travaille dans une cave à vin , voici de nombreuses taxes sont versées à des personnes qui ne travaillent pas . Ne pas chercher du travail , trouver des gens Paraguayens confiance est difficile mais nécessaire . Ma famille a des propriétés . L'année prochaine, je vais construire des maisons au Paraguay . faire d'une entreprise est mon objectif. Si quelqu'un est intéressé ou avez une proposition , je l'entends

Merci pour ces témoignages vécus qui vont tous dans le même sens. Bon, moi, j'ai une formation en sciences humaines et je m'en suis donc servi pour comprendre ces animaux bizarres que sont les paraguayens. Ce qui n'est pas évident car il y a une grande distance entre l'ethnographie (les descriptions que nous pouvons tous faire) et l'ethnologie (expliquer le pourquoi du comment en s'aidant du structuralisme de Claude Lévi Strauss). Il m'a fallu un an pour comprendre pourquoi la famille paraguayenne était si différente des structures familiales que j'ai pu rencontrer dans divers pays. Et il m'a fallu le recours à l'Histoire de ce pays pour expliquer le fondement de la différence, en particulier le pouvoir exceptionnel donné aux femmes à la fin de la guerre de la Triple Alliance afin de repeupler le pays car la population mâle avait été mis à mal (si j'ose ce calembour). Comme quoi le "matérialisme historique" a toujours sa raison d'être. Par contre je n'ai toujours pas pigé pourquoi cette structure familiale fonctionnant comme un dieu jaloux s'est ancré à ce point dans le "surmoi" du docteur Freud et n'en est jamais sorti. Comme si nous français avions le psychisme collectif perturbé par les conséquences de la guerre de 1870.

Mais je vous rassure, ce n'est pas une fatalité ethnique ! Les paraguayens qui ont eu l'occasion de vivre en dehors du Paraguay (et de leur foutue famille) ont changé de mentalité. Je me souviens d'un, prénommé Sindulfo, qui avait longtemps vécu en Argentine et surtout au Brésil et avec qui j'avais copiné m'a dit, quand je cherchais, à l'époque, un jeune paraguayen comme apprenti, "Mais j'en connais plein ! Je peux t'en trouver facilement". Résultat des recherches : aucun désirait venir apprendre avec moi et s'arracher de sa famille fut-elle misérable et fut-il orphelin. Je sentais la déprime gagner Sindulfo. "Bah", lui dis-je, "Ce sont des paraguayens !". "Oui" soupira-t-il.

Williamhoustra a écrit:

Les paraguayens qui ont eu l'occasion de vivre en dehors du Paraguay (et de leur foutue famille) ont changé de mentalité.


Pas tous alors. Je fais des travaux en ce moment chez moi, les ouvriers m'ont un peu raconté leurs histoires et la plupart ont déjà tenté leur chance en Espagne. Tous sont revenus au bout de quelques mois / années, mais c'est surtout l'argument qui m'a surpris. Ils se considèrent « plus libres » au Paraguay qu'en Europe car il y a moins de contraintes administratives, quasiment aucun impôt, etc. Dès qu'ils ont la moindre taxe à payer, ils s'en plaignent comme s'ils étaient volés et préfèrent travailler non déclarés plutôt que de payer quelques Gs d'impôts qui seraient bien utiles pour développer les infrastructures (si tant est que l'argent soit bien investi, c'est un autre débat). Pas étonnant que leur système social et éducatif soit si peu performant et les gens quasiment pas formés professionnellement.

Moi qui suis dans la gastronomie, je vois la qualité du travail dans les restaurants, dans 9 cas sur 10 c'est mauvais aussi bien dans la réalisation, la présentation et le goût. En salé, le luxe c'est l'asado mais techniquement, ça reste pas bien compliqué de faire un barbecue hein... Pour manger un peu bien, faut aller chez les rares établissements tenus par des étrangers qui se cassent un peu la tête mais ne peuvent même pas trop se lâcher sinon personne ne vient. Quant au sucré, c'est vite vu, toutes les panaderia, reposteria et restaurant font exactement les mêmes produits tous appris dans des écoles qui ont les mêmes cahiers de recettes. Ils se contentent de reproduire à la lettre sans essayer de revisiter un plat ou un produit. Le haut de gamme c'est le cupcake et le layer cake à l'américaine recouvert de pâte à sucre. Ce n'est même pas vraiment bon et le pire, c'est qu'ils aiment ça et s'en contentent très bien. Même les Restaurants et Chefs réputés qu'on voit dans les magasines ou à la TV proposent des produits que réaliseraient un gamin qui sort d'un CAP Cuisine alors qu'il avait demandé Mécanique Automobile. C'est bien beau de mettre « Restaurante Gourmet » partout, faudrait que ça se voit dans l'assiette aussi. Pourtant, ce n'est clairement pas un problème sud américain, au Chili, en Argentine, au Brésil, on trouve très facilement même dans des coins perdus de très bons restaurants faisant des produits de très haut niveau.

Helas il n y a pas qu au Paraguay que l on fait de la patisserie immonde J en ai vu du meme genre (un gateau completement recouvert de mousse a raser sucree) au Bresil. Cela deprimait mon compagnon de navigation qui avait une formation en patisserie, Ca ne serait pas plus cher de faire bien soupirait il.
Au fait c est quoi cette chose dont ils raffolent : crema de leche. Jamais vu en France, il me semble.

Au debut, pensant a une activite d importation (et je rajoute les colliers Atlas pour la fixation des tubes et des cables electriques qu ils fixent ici, sans rire, avec un fil de fer entortille sur un clou, si, si) j ai cherche un jeune homme paraguayen diplome en commerce international. J aurais rempli le container et lui se serait charge de lui faire passer la douane. Aussi introuvable que le reste.

Vous ne confondriez pas le Dulce de Leche et la Crema de Leche à tout hasard ? La crema de Leche c'est de la crème fraîche et le Dulce de Leche existe en France sous le nom de confiture de lait. Ça se fait à partir de lait et sucre ou de lait concentré sucré en conserve, ça coûte pas cher à faire du coup c'est pour ça qu'il en mange plutôt que des trucs genre Nutella ou Confiture de fruit.

Globalement, votre ami a raison, il pourrait faire tellement mieux sans que ça ne prenne ni plus de temps, ni plus d'argent. Mais ils ne veulent pas trop. Après, il y a aussi la contrainte du coût de revient. Le chocolat, le beurre et la crème coûtent aussi chers qu'en France sauf qu'ils sont de mauvaise qualité. Et encore, je ne m'attarde pas sur la chaîne du froid, c'est une catastrophe et j'en aurais pour des heures. Les autres pays du continent importent beaucoup de matière première d'Europe / US / Asie de très bonne qualité pour leurs restaurants mais ça n'arrive pas jusqu'ici comme souvent malheureusement.

Bonjour à tous , à la lecture de vos messages je me demande si finalement je voyagerai au Paraguay ? 😀 Mais toutes les choses que vous expliquer sur la mentalité sont tellement vraies, mon épouse qui est ici depuis 5 ans a bien essayer une formation dans une université , mais à la vue de la paperasse elle a préférée laisser tomber et c'est contenter de travailler comme nourrisse dans une famille qui l'a exploitée pendant des années , lui faisant croire qu'ils lui obtiendrai la carte de résident et même la nationalité ( j'aurai aimer voir comment) , la payant 600€ par mois pour 6 jours sur 7 et 12 heures par jours ( elle s'occupait de jumeaux et d'une petite fille de 3 ans ) certes elle était nourri , mais elle devais ce loger , et où ce logeait elle ? Dans un appartement, tenu par une Paraguayenne qui lui louer ( sous louer) un lit une personne pour 200€ par mois dans une chambre de 6 personnes, la nourriture était essentiellement Paraguayenne ( sopa, bori bori , tallarine) et cette même personne leur faisait acheter un ordinateur à crédit pour qu'il puissent communiquer avec leur famille ( elle acheter l'ordinateur 450€ et leur vendez 1400€) mais comme eux travailler tellement et ne ce rendez jamais dans une seule boutique car préférant rester dans leur communauté, ils ce faisait tous avoir. J'ai essayer d'aider le frère de mon épouse a ce sortir d'un patron esclavagiste comme il en existe partout où il y a une forme immigration et surtout quand les gens sont très limites intellectuellement, mon beau frère ( un grand titre de noblesse pour lui ) travaille chez un Péruvien qui possède des rôtisseries de poulets ici à Barcelone , mais également une société de bâtiment, et bien mon beau frère travail 16 à 18 heures par jours ( 8 h dans la rôtisserie et le reste dans le bâtiment) il a droit à un demi poulet par jour et un bout de pain ( ce n'est pas la misère mais ca y ressemble ), j'ai donc essayer de le sortir de la , pour lui donner un poste de televendeur de produits d'assurances, payer 1200€ / mois , avec une assurance maladie et une mutuelle, et seulement 39h / semaine , et bien croyez moi , il est venu une journée et à disparu depuis , je sais qu'il est retourner voir ces poulets car la bas il n'y a pas de documents à remplir et surtout pas l'obligation de ce raser chaque jours ou d'être propre sur soi. Des fois en me lisant ou en vous lisant je me dis que nous sommes très sévères par rapports à ce pays et à ces habitants , mais à chaque lecture il y a tellement de choses qui ressortent si vraies , ils sont ignorants et ce complaisent dans leur ignorances, ils y en a qui sortent de la , mais que cela reste rare. Depuis que je suis avec ma femme , elle a compris que la cuisine ne ce limite pas à trois plats unique , aujourd'hui c'est un vrai cordon bleu , et il faut voir la tête de nos hôtes lorsque ce sont des Paraguayens ( oui on en fréquente quelques uns , la famille essentiellement) je peux vous dire que au début ils regardent les mets avec méfiance , mais après ils engloutissent tout et ne laisse pas une miette. J'avais envisager aller ouvrir une crêperie a Asunción , mais finalement je vais garder mes euros et en faire une ici à Barcelone , il me semble que ce sera bien plus sur et surtout bien plus apprécier. Bonne journée à tous