Nos enfants : la France et le Cameroun ?

Bonjour à toutes et à tous.

Une discussion comparative sur le sujet de l'éducation entre la France et le Cameroun n'a, sauf erreur de ma part, jamais été clairement abordée sur ce forum : dans le cas d'une famille binationale (on parle de la réalité effective de l'usage des deux pays, pas de la binationalité officielle qui pour l'instant n'est pas autorisée), les enfants ayant le choix entre une éducation/instruction/scolarité au Cameroun et la France, quels sont vos avis pour/contre sur ce genre de question ? Prenant pour exemple des enfants « multi-origines » non-nés au Cameroun.

Et, en plus, que choisir ? Dominique Savio (cher) ou le public général ?
Vous aurez remarqué que les trois niveaux sont soumis : éducation, instruction et scolarité.
Pour l'éducation, normalement, ce sont les parents qui la dispensent et, plus largement, la famille proche et les amis proches. Cette éducation permet de transmettre le côté éthique et moral (respect, politesse, maîtrise, etc.)  aux enfants. Ce côté est-il plus valable en France ou au Cameroun ?
Pour l'instruction, elle est obligatoire dans tous les pays du monde et s'effectue la plupart du temps dans le cadre d'une scolarité collective (= non familiale). Les programmes scolaires ont bien évidemment des différences entre la France et le Cameroun (méthodes, programme, relation enseignants/écoliers/parents, horaires, gestion de la laïcité). Qu'y-a-t-il à préférer au Cameroun par rapport à la France ?
Pour ceux qui penseraient que la France et le Cameroun ne sont pas comparables sur ces points, je leur répondrais : seules les choses identiques ne peuvent être comparées.
Pour ma part, je sais très bien que chaque pays est doté d'avantages et d'inconvénients différents mais le but est justement de les prospecter le plus possible.
J'observe avant tout que le système scolaire en France souffre de problèmes graves : violences, jeux létaux, irrespect envers les enseignants, ambiance psychotique générale, rythmes scolaires modifiés couplés à des activités parascolaires discutables en termes d'utilité, composition discutable (en termes alimentaires) des cantines Sodexo (= entreprise française qui compose majoritairement les plats à destination des enfants), etc.
Vous aurez peut-être deviné que ce sujet me concerne notamment par rapport à mes (nos) enfants.

Quelles sont vos expériences, avis, conseils en ces domaines ? Je vous remercie par avance.
Bonne journée.

Bjr @cozarys

Que choisir entre le Cameroun et la France pour éduquer, instruire et scolariser ses enfants c'est ça ? 

Comme tu l'as dit éduquer commence d'abord dans le cadre familial. Mais même là on soit choisir entre éduquer à l'africaine ou à la française ? Moi déjà je pencherai à l'africaine !! Y'a pas meilleure comme éducation !!! L'enfant apprends le respect des aînés et surtout de ses parents !!! La chicotte, y'a pas mieux !!!les punitions à l'africaine sont bien je trouve !!

Pour moi qui ai tenu des élèves en France , je te laisse imaginer comment ils sont souvent "impolis" et comment à chaque fois je me disais " mais vous si nous étions au bled, je vous aurais déjà donné des bonnes claques!!!!!!"

franchement je crois que ce n'est plus à démontrer les conséquences du laxisme dans l'éducation à la française !!! Enfants qui insultent leurs parents, qui claquent la porte à leurs parents, qui desobeissent de manière flagrante etc

Pour ma part, je préférai que mes enfants soit scolarisés en Afrique jusqu'en terminale au moins. ( mais pas au camer, svp je veux pas cet accent là pour mes enfants ! Loool, ) mais que à partir de l'université, faire leurs études en Europe. Afin de découvrir un peu le monde aussi , s'y ouvrir, s'enrichir culturellement, se frotter à d'autres nationalités ( à l'univ en France tu rencontres des gens de diverses nationalités :europe comme Afrique) etc....

En tout cas je me réfère à mon propre vécu...et ça été très bien !!!

Si tu éduqués ton enfant à la française, attends toi un Jr si jamais ça arrive, même une seule fois, si tu le gifles, il pourra te rendre hein!!

Moi je connais un mr ici dans mon quartier à Libreville, il a envoyé sa fille en France vers la 3ieme . Quand la fille a fait genre 4 ans la bas, le mr un jour a voulu la frapper, la fille a carrément répondu si tu tentes je te porte plainte !!! Le mr a dit hein??? Il l'a renvoyé direct au bled !!!!...

Bonjour PatrickMeye,

Merci pour ta réponse, adéquate.
Bien sûr, l'éducation commence dans la sphère familiale, c'est là où les premières limites sont posées, où les notions de respect et de rapport à l'autre sont inculquées à l'enfant.
Concernant les méthodes dites "punitives", cela est du ressort de chaque couple parental (je pars du principe que c'est la mère et le père qui éduquent mais si l'un des deux est absent, alors ça revient au même en supposant que le parent restant joue souvent les deux rôles). Quant à moi (à nous, car quand je dis moi je me prononce évidemment au nom également de mon épouse), je reconnais que, en fonction du contexte et du caractère de l'enfant, la doctrine du "dialogue à tout prix" est parfois d'une incidence limitée : en clair, une bonne claque lorsque les lignes rouges sont dépassées, ça remet les idées en place. Mais je prends le risque, en écrivant ceci, que l'on me porte plainte. J'attends donc.
Concernant le cadre scolaire, où l'instruction et une partie de l'éducation se donnent, comme je dis plus haut, le système français tourne selon moi à l'envers : dans un monde où les libertés sont données à tout le monde (je ne vais pas m'en plaindre) et surtout aux jeunes, la définition des limites est plus que jamais d'actualité. Or, l'éducation à l'Africaine, comme tu dis, reste à mon avis sur ce point supérieur.
Il me semble que, à l'école, l'enfant construit réellement sa vie future sociale et professionnelle. Si dans ce cadre, aucune notion de respect (et donc de crainte de l'autorité, quelque part) n'est appliquée, il suffit de quelques trublions pour entraîner ceux qui, au départ, étaient placides et appliqués. Et, au risque de passer pour un réactionnaire traditionaliste, je dirais que les bonnes ainsi que les mauvaises habitudes se prennent dès l'enfance.
Alors oui, je pense que l'école au Cameroun, pour l'instant, applique encore les principes élémentaires de l'école : discipline, apprentissage, pauses ludiques, savoir-vivre entre camarades, respect envers les enseignants, ponctualité, discussion constructive entre l'enseignant (qui garde son rang de professionnel) et le parent d'élève (qui garde son rang de parent, non professionnel). Il me semble en effet que, dans la société, chacun a son ou ses métiers et qu'il se doit d'être humble quand il s'agit de personnes d'autres métiers.
En France, et ce ne sont pas des paroles théoriques, les enseignants ont peur, vraiment peur, des parents, des élèves et de leur hiérarchie qui n'hésite pas à les démolir afin de se dédouaner.
Au Cameroun, sauf erreur, pour l'instant du moins, le parent autant que l'élève respecte encore un peu l'enseignant, le directeur d'école, le proviseur. Pendant encore combien de temps, je ne sais pas, le monde tend à s'uniformiser et à copier l'occident (ce n'est pas de la morale, juste une observation).
Donc, pour moi (pour nous), ça reste une question importante. J'ai vraiment l'impression que dans l'avenir nos enfants seront perdus dans un cadre scolaire qui s'en fout et qui inverse les rôles.
Vous avez compris qu'il ne s'agit pas de savoir s'ils apprendront mieux la grammaire ou les probabilités ici ou ailleurs, je parle du plus important, à savoir le savoir-vivre. Aujourd'hui ceux qui s'en sortent ne sont pas ceux qui sont capables de calculer en cinq secondes la racine carrée d'un nombre à 7 chiffres. Ce sont (seront) ceux qui auront une bonne culture générale, un bon équilibre personnel, des valeurs de vie, des connaissances solides.
Pour la suite, concernant l'accent "Camerounais", "Français", "Canadien" ou "Newfi", franchement, je ne sais pas si je suis prêt à considérer ce genre de critère. Même si je dois les envoyer en Chine pour qu'ils reçoivent des bonnes bases et si les moyens me le permettent, je le ferai.
Merci.

Bonjour, Cozarys
De mon expérience déducatrice du Supérieur, donc avec des jeunes qui arrivent ayant au moins 16 ans Je vous assure que j'en vois défiler de toutes les couleurs..

Cozarys a écrit:

Bien sûr, l'éducation commence dans la sphère familiale, c'est là où les premières limites sont posées, où les notions de respect et de rapport à l'autre sont inculquées à l'enfant.


Je vous le concède aussi, mais le parent camerounais devient de plus en plus démissionnaire dans son rôle, laissant les médias, les réseaux sociaux et autres (voisins et « amis ») jouer ce rôle, et ceci sans contrôle aucun.. Ceci se répercute sur le devenir de lenfant, du moins, à ce que moi j'observe quand il arrive mon niveau : il ne sait pas sexprimer, que ce soit dans sa langue maternelle ou dans une des langues officielles, il s'habille et se coiffe peu nimporte comment, ne sait pas se tenir en public et est irrespectueux envers ses camarades ou ses enseignants..
.. Et cette éducation continue au sein dun établissement scolaire.
De plus en plus denseignants du public (tout niveau confondu) font ce métier, pas par vocation, mais surtout à la recherche de sa pitance, de son bien être personnel.. L'on se retrouve ainsi, dans les grandes villes avec un surplus de personnel qui se fout pas mal de l'apprenant :
-    au primaire, des salles de classe de 5 à 6 institutrices à la fois, qui se curent les ongles à longueur de journée et dont les élèves sont des clients (vente de bonbons, gâteaux, arachides, etc..). seuls les élèves dont les parents payent des extra rentrent avec des devoirs à la maison.
-    au secondaire, des profs absentéistes car donnant cours dans le privé..
-    au supérieur, plus des profs nuls et prétentieux, d'aucuns à la recherche de nomination, d'autres préférant consacrer du temps au privé..
Livré à lui-même, que devient l'enseigné ??

Cozarys a écrit:

Alors oui, je pense que l'école au Cameroun, pour l'instant, applique encore les principes élémentaires de l'école : discipline, apprentissage, pauses ludiques, savoir-vivre entre camarades, respect envers les enseignants, ponctualité, discussion constructive entre l'enseignant (qui garde son rang de professionnel) et le parent d'élève (qui garde son rang de parent, non professionnel)
Au Cameroun, sauf erreur, pour l'instant du moins, le parent autant que l'élève respecte encore un peu l'enseignant, le directeur d'école, le proviseur.


Cela est observé dans certains cas..  Le fouet, le martinet ont été bannis des mains des enseignants du primaire et secondaire (ce qui nétait pas pour me déplaire au départ). Il ne leur reste que des punitions écrites ou physiques (écrire 1000 fois telle chose, se mettre sur ses genoux, planter le chou, etc ..). Il est des parents, d'une certaine classe sociale, qui nhésitent pas à débarquer à létablissement et menacer de suspension ou d'affectation disciplinaire, un enseignant, parce que celui aurait puni son « bout de chou », et ce devant les élèves.. Du coup, la peur et le respect de l'apprenant pour l'autorité a drastiquement chuté.

Cozarys a écrit:

Vous avez compris qu'il ne s'agit pas de savoir s'ils apprendront mieux la grammaire ou les probabilités ici ou ailleurs, je parle du plus important, à savoir le savoir-vivre. Aujourd'hui ceux qui s'en sortent ne sont pas ceux qui sont capables de calculer en cinq secondes la racine carrée d'un nombre à 7 chiffres. Ce sont (seront) ceux qui auront une bonne culture générale, un bon équilibre personnel, des valeurs de vie, des connaissances solides.


Je dirais plutôt le savoir-être, le savoir-vivre et le savoir-faire..

Moicaprice a écrit:

Je dirais plutôt le savoir-être, le savoir-vivre et le savoir-faire..


Bonjour Moicaprice,
Merci.
La formule est juste et belle. Je la retiens.
Bien sûr, une expérience d'enseignante, j'écoute beaucoup. Cela ne me surprend qu'à moitié car j'ai pu l'observer à quelques reprises, au Cameroun (les enfants insolents et les parents démissionnaires). Mais par rapport à la France, je remarque que la différence (positive) est encore énorme. Comme je l'ai écrit, pour combien de temps encore ?

Bonjour a vous
Cette comparaison nous permet dapprécier ce qui est bon d'un cote et de critiquer aussi ce qui peut être changer si seulement nos avis comptent.
Je pense comme vous d'ailleurs que la France a un souci avec la qualité de son éducation pour les enfants, je ne parle pas encore de l'instruction. la place et le métier de l'enseignant se dégrade chaque jour. j'ai regarde des reportages ou des enseignantes se font insulter violenter et menacer par des élèves. Il y en avait une qui voulait se suicider parce que ses élèves avaient créer une page facebook et y postaient des messages qui vous donnent froid dans le dos. Parfois on montre un salle de classes dans laquelle chacun fait ce qu'il veut et le pauvre enseignant, dépassé regarde faire. Le plus dur souvent c'est que l'administration elle aussi dépassée ne sait plus quoi faire contre cela. Le fouet a été interdit. Il me semble que lautorité de l'enseignant doit être restauré.
Sur le plan de léducation, c'est dure d'entendre que tel élève de 13 ans a tue son camarade, qu'un groupe de 4 élèves jouent les caïds et menacent tous les élèves du lycée, que ceux-ci rackettent leur camarade, bref, des choses qu'on est loin de s'imaginer qu'un enfant puisse faire. Même en France aussi les parents ont démissionné. Certains je veux dire
Au Cameroun, la situation n'est guère meilleure. Les enfants respectent encore un peu les enseignants. ils ont encore une partie de leur autorité en forme, mais pour combien de temps comme vous le pensiez. Quand jétais au lycée, si je vois mon enseignant en train de descendre les escalier, je me recule, je marrête et après m'avoir traversé, je continue, mais aujourd'hui, les élèves vos bousculent dans les escaliers et surtout si vous nêtes pas leurs enseignants. Mais le genre a insulter publiquement un enseignant, le violenter, existent déjà mais semblent marginaux.
Je suis aussi d'avis avec Moicaprice, que même ici les parents ont démissionné. Léducation est laissée au voisin, la télévision, internet, lécole et les voisins. Tout le monde chasse la vie et le confort matériel. Papa sort tot le matin, puis maman. La femme de ménage prépare les enfants et les envoient a lécole. les enfants retournent retrouver la femme de ménage et passe le reste de la journée avec elle. Elle n'a pas dautorité sur eux puisque les parents font bien la part des choses. Ils jouent, se baladent, regardent le télévision, vont sur facebook. les plus jeunes sont fatigues, mangent et vont se coucher. les plus ages regardent les séries a l'eau de rose. Les parents rentrent, se reposent, discutent de leur travail, regardent un peu les informations et vont se coucher. le lendemain la même routine. Dans tous les cas on est pas inquiet, s'il y a un problème, il ya l'argent gagné, tout le monde prend l'argent au pays, on va régler le problème
Le fouet est interdit a lécole, mais j'aimerais bien savoir si c'est aussi le cas a la maison. J'ai été fouette souvent et j'avoue que cela a bien été très utile pour mon éducation, je ne suis pas le plus éduqué mais je suis très content de mon éducation. J'utilise le fouet chez moi en tant de besoin et ça resoud pas mal de situation.
On devra revenir aussi sur la qualité de lécole en générale.

Marc

Merci Marcpatrick pour la réponse.

Ce qui est pointé du doigt est très juste : la redéfinition collective et familiale de l'essentiel a chassé le temps passé avec ses enfants, au profit de l'activisme économique.
Je comprends très bien d'ailleurs cet activisme économique puisque étant moi-même un acteur activiste dans mes métiers, leur consacrant (surtout dans le passé) beaucoup trop de temps et d'énergie. Mais je l'ai fait consciemment et sachant en même temps ce que je perdais de l'autre côté. Bref, je ne crois pas que le confort moderne soit à diaboliser, mais je crois que certains ont été aveuglés par quelques paillettes au point de ne même plus voir où était l'essentiel, ce pour quoi d'ailleurs ils se battent (la sécurité, le bonheur, le plaisir, l'avenir, la famille, le couple, etc...).
J'avoue être très très curieux de comment évoluera l'avenir des enfants d'aujourd'hui, au Cameroun comme en France. Je ne suis pas pessimiste car je fonde l'espoir qu'ils nous surprendront (dans le bon sens).

Salut
Je suis tout aussi en accord avec toi que le confort matériel est important et même vital, car en même temps il permet daméliorer la qualité de la vie. Oui il ne pas qu'il occulte l'essentiel, la famille et les autres valeurs qu'on ne peu monnayer, lintelligence, la bonté, lhonnêteté, la droiture, des valeurs qu'il devient de plus en plus rare de trouver dans la société, je parle de la société entière. et c'est pas le fait de lactualité qui me démentira pour le moment, actualité ici et ailleurs, suivez nos politiques qui prônent la morale en vidant les caisses.
Je comprend très mal quand quelquun me dit qu'il a des repetiteurs pour ses enfants de 4, 5, 6 ou 7 ans. J'avoue que cela me dépasse bien toujours. Mais bon, ils ont aussi des raisons a eux.................
Et tu sais très bien qu'un homme EST bâti dans son enfance, c'est a ce moment que certaines valeurs sont acquises définitivement ou pas du tout acquises.
A bientôt

Bonsoir,
à la suite de tout ces exposés je crois pouvoir tirer les conclusions suivantes:
pour donner une bonne éducation à ses enfants il vaut mieux
1- vivre en Afrique et prendre le temps d'éduquer ses enfants soit même
2- les mettre dans une bonne école privée ou la discipline est de rigueur (comme dans les écoles religieuses par exemple) jusqu'au collège
3- si on en a les moyens les envoyer faire leur études supérieures en Europe.

Je suis plutôt d'accord.

Je suis issue d'une grande famille, comme assez souvent au Cameroun, et j'ai à présent plus d'une dizaine de neveux et nièces, scolarisés au Cameroun (Douala pour la plupart). Ils ont entre 0 et 20 ans.
J'ai moi même des enfants mais qui n'ont été scolarisés que peu de temps au Cameroun.
Le détail de chacun d'entre eux ferait l'objet d'un long post mais je vais au moins dire que la situation éducative au Cameroun(Aujourd'hui) ne correspond plus vraiment à l'idée de respect et de rigueur que certains ont avancé ici. Bien que ce soit bien meilleur qu'en France.
Ce que je ne retrouve pas au Cameroun, heureusement, c'est le genre de discours suivant :
- "Nous vous invitons à consulter un psy (pédopsy) parce que votre enfant ne corresponds pas à nos courbes comportementales avant d'envisager une solution personnalisée éducative." Tout ça pour un retard temporaire de langage ou pour une distraction en classe de maternelle première année(petite section) !
Il y a plein de choses qui marchent à l'envers dans l'éducation française à commencer par les parents d'élèves !
Moi aussi je serais favorable à une éducation de mes enfants au Cameroun, au moins jusqu'au bac.
Selon moi, les niveaux sont meilleurs qu'en France. Et les nouveaux rythmes scolaires adoptés en France ne sont pas à mon avis de nature à rehausser le niveau scolaire de élèves français. Mais j'arrête là car sinon je me mêle de politique.
Je redoute par contre les classes bondées au Cameroun, le manque de moyens et d'équipements.
Je redoute aussi une dégradation à l'avenir de ce respect, justement, avec d'éventuelles crises qui pourraient arriver, des intolérances, des problèmes liés à la montée des conflits religieux qui pourraient survenir...
Pour l'instant, mon pays d'origine est stable, pourvu que ça dure.

J'ai trouve ceci en me baladant
https://fr.news.yahoo.com/lenseignement … 25931.html
Marc

marcpatrick a écrit:

J'ai trouve ceci en me baladant
https://fr.news.yahoo.com/lenseignement … 25931.html
Marc


merci pour le liens,
l'article est très dur avec la France mais les politiciens n'y changeront. les syndicat s'en foutent des gamins ce qui compte pour eux c'est leur privilège. Contre tout bon sens ils envoient tous les fonctionnaire (enseignants, policier, préfets etc.) les plus jeunes et les plus inexpérimentés dans les quartiers les plus difficiles (ou vivent en général les immigrés car c là que les loyers sont les moins cher). Si vous trouver un fonctionnaire de plus de 40 ans dans ces quartier c'est qu'il est sous sanction disciplinaire. Et tout ça entraine son lot de discrimination, de bavure et encourage le sentiment d'exclusion et la montée des communautarisme.

Evidemment ça n'explique pas tout, mais je suis certain que ça participe vachement.

la belle France deviens de plus en plus corporatiste et la solidarité disparait. Il suffit de voir comment les vieux refusent les réformes des retraites et préfèrent transférer consciemment sur leur enfants un dette abyssale! à chaque fois que j'y pense je suis sur le c...

l'éducation au Cameroun se dégrade mais en réaction à cela on voit apparaitre depuis quelques années des institutions ou la rigueur et le respect (donc la bonne éducation sociale) sont le fond de commerce et ces écoles sont parmi celles qui affichent les plus haut taux de réussite aux examens officiels sans être aussi chère que les élitiste style Savio, Liberman etc. Je ne veux pas faire de pub mais peut-être quelqu'un à un lien ou on pourrait consulter le palmarès des écoles aux examens officiels?