Protection de la faune sauvage en Allemagne - www.nabu.de

www.nabu.de/tiereundpflanzen/voegel/tip … 01945.html

Info Naturschutzbund Deutschland
Ne ramassez pas les jeunes oiseaux « orphelins ». N'agissez que là où c'est vraiment nécessaire
http://www.nabu.de/imperia/md/images/nabude/tiere/voegel/eulen/uhu/25.jpg

Chaque année, en période de nidification, les trouvailles de jeunes oiseaux et d'autres jeunes animaux apparemment en détresse, tombés du nid et ramassés par des promeneurs non informés, se multiplient. Voici la marche à suivre: si vous trouvez un jeune qui vous paraît seul et en détresse, ne le ramassez pas immédiatement, laissez-le sur place.
Les apparences sont souvent trompeuses, car les jeunes de beaucoup d'espèces d'oiseaux quittent le nid avant que leurs plumes soient totalement sorties. Il est important que celui qui découvre un jeune oiseau « tombé du nid » évalue la situation ou recourt si possible à l'avis d'un spécialiste, avant d'intervenir. La plupart du temps, il ne s'agit pas de petits isolés, mais de jeunes oiseaux presque prêts à l'envol avec des plumes presque entièrement sorties, par leurs cris ils se maintiennent encore en contact avec leurs parents. Dès que l'homme s'éloigne, les parents peuvent de nouveau s'occuper de leurs petits.

Après avoir quitté le nid, la couvée presque prête à l'envol se répartit à divers endroits du jardin ou du petit bois. De la sorte, seuls des individus isolés et non la couvée entière peuvent être la proie des prédateurs. On ne peut donc savoir si des oisillons sont orphelins ou pas, que par une observation prudente à distance, dissimulé derrière des rideaux par exemple. On ne devrait intervenir qu'en cas de danger imminant, par exemple si un petit est au milieu de la rue, et le déplacer vers un zone abritée pas trop éloignée du lieu de la trouvaille.

Les chouettes quittent aussi souvent le nid devenu trop étroit à mi-croissance, et restent posées sur les branches près du sol dans les buissons, jusqu'à être prêtes à l'envol. Pour peu que des observateurs soient présents, dans le cas d'un oiseau nocturne comme la chouette, au mauvais moment du jour, à proximité des jeunes oiseaux, les adultes ne retourneront pas auprès d'eux. Si vous trouvez un jeune oiseau « abandonné » qui vous paraît bien portant, le mieux est donc de le laisser tranquille ou le cas échéant de le déplacer dans un endroit abrité, comme une haie par exemple. Les oisillons encore nus devraient être replacés dans le nid avec la plus grande prudence. Contrairement à certains mammifères, les oiseaux ne sont pas perturbés par l'odeur humaine. Les jeunes seront donc de nouveau acceptés et nourris par les adultes.

D'après la loi de protection de la nature, les jeunes oiseaux ne peuvent par ailleurs être recueillis que temporairement et uniquement lorsqu'ils sont blessés ou malades, et donc réellement en détresse. Les jeunes oiseaux recueillis à la maison auront, même en cas de soins adaptés, une chance de survie significativement moindre que dans la nature. On ne peut en aucun cas se substituer aux soins des parents dans le milieu naturel de manière réellement satisfaisante. Les soins humains de substitution ne sont qu'une solution en dernier recours, pour des oiseaux réellement isolés et affaiblis, ou si le lieu de nidification a été détruit par les intempéries, des travaux ou autre.

Pour prodiguer des soins adaptés et éviter une imprégnation par l'homme qui rendrait quasi impossible un retour à la vie sauvage, ces jeunes oiseaux devraient être dans la mesure du possible déposés dans un centre de soin aux oiseaux sauvages, Vogelpflegestation. Les adresses sont disponibles auprès des autorités locales de protection de la nature, des parcs zoologiques et aussi des vétérinaires et ligues de protection de la nature.

on peut voir aussi sur la route  pour  les genouille un panneaux  spécial   avec une grenouille ,celas indique que vous devez ralentir pour eviter l es bactraciens qui traverse la route .  jean  luc  ;)

jean luc1 a écrit:

on peut voir aussi sur la route  pour  les genouille un panneaux  spécial   avec une grenouille ,celas indique que vous devez ralentir pour eviter l es bactraciens qui traverse la route .  jean  luc  ;)


http://www.zvw.de/media.media.aefc0311-f682-42b5-9988-4b02a5fc9b24.normalized.jpeg

www.umweltbundesamt.de/presse/presseinf … tsche-seen

http://www.umweltbundesamt.de/sites/default/files/medien/365/bilder/grubensee2_drbjoerngrueneberg.jpg

22.03.2014 – info ministère de l'environnement – site Umweltbundesamt
Les lacs d'Allemagne du Nord élus étendues d'eau de l'année

Plus de la moitié des lacs d'eau profonde d'Allemagne du Nord, pauvres en éléments nutritifs, bénéficient d'un bon équilibre écologique et remplissent d'ors et déjà le cahier des charges européen en matière de qualité des eaux.
Presque tous les lacs de ce type sont exempts de polluants et produits chimiques. Ils se prêtent particulièrement bien à la baignade et la plongée. Des lacs connus de ce type sont le Große Stechlingsee et le Wandlitzsee dans le Brandenburg, ainsi que le Plöner See dans le Schleswig-Holstein. Du fait de ces bons résultats, le ministère de l'environnement a élu, à l'occasion de la journée internationale de l'eau, les « lacs d'eau profonde d'Allemagne du Nord » «  étendues d'eau de l'année » 2014. Ces étendues d'eau sont situées dans l'arrière-pays d'Allemagne du Nord, à l'est de L'Elbe en Sachsen-Anhalt, dans le Brandenburg, le Mecklemburg-Vorpommern et le Schleswig-Holstein. [...]

Dans ma région le saumon revient ,aprés avoir disparus celas est du á une politique volontairedes pays riverains (Suisse,Allemagne ,France, Hollande) et témoinagne d#une améliorations des eaux du Rhin . http://www.iksr.org/fileadmin/user_uplo … 20_net.pdf

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b4/Salmo_salar-Atlantic_Salmon-Atlanterhavsparken_Norway.JPG/220px-Salmo_salar-Atlantic_Salmon-Atlanterhavsparken_Norway.JPG

Info site Unesco -  11.02.2014
http://whc.unesco.org/fr/actualites/1103

Le Parc national du banc d'Arguin et la mer des Wadden ont signé un accord de jumelage historique
(Etats parties Allemagne/Mauritanie/Pays-Bas)

http://whc.unesco.org/uploads/thumbs/site_1314_0002-594-0-20131017191149.jpg

Le parc national du banc d'Arguin (Mauritanie) et la mer des Wadden (Allemagne/Pays-Bas) sont les sites les plus déterminants pour les oiseaux migrateurs sur la voie de migration de l'est Atlantique et sont liés d'une manière unique et fascinante. La mer des Wadden fournit aux oiseaux migrateurs un environnement de repos, de mue et d'hivernage. Chaque année, environ trente pour cent des sept millions d'échassiers qui utilisent la voie de migration de l'Est Atlantique passent l'hiver au Parc national du banc d'Arguin. Les deux sites ont conscience que l'état de conservation de leurs zones classées au patrimoine mondial sont étroitement liées l'une à l'autre et ont décidé de réunir leur force, de partager leur meilleures pratiques de gestion et d'apprendre l'un de l'autre.

L'accord de jumelage a été signé lors de la 12ème Conférence gouvernementale trilatérale, du 4 au 5 février 2014, à Tønder au Danemark. La cérémonie de signature a eu lieu sous le patronage du ministre adjoint de l'environnement du Danemark et de Mauritanie. L'accord de jumelage prévoit un cadre de coopération pour un ensemble d'activités qui inclut une facilitation de l'obtention du statut de zone maritime particulièrement vulnérable (PSSA) du Parc national du banc d'Arguin, selon les critères de l'Organisation Maritime International. Ce statut a été obtenu par la mer des Wadden en 2002.
Cet accord, sans précédent pour le réseau des sites marins du patrimoine mondial, facilitera considérablement l'échange de compétences et d'expertises pour le suivi des oiseaux.  La préparation de cet accord de jumelage a commencé en mars 2013 avec une première réunion au Parc national du banc d'Arguin qui a permis aux deux parties de mieux appréhender les bénéfices d'une telle coopération. La réunion a été organisée par le Programme marin du patrimoine mondial en réponse aux décisions du Comité du patrimoine mondial 33COM8B.4 et 33COM7B.11.


la mer des Wadden patrimoine mondial naturel

bureau officiel d'information et recherche sur le loup en Saxe - site www.wolfsregion-lausitz.de
http://www.wolfsregion-lausitz.de/images/stories/ralph%20frank%201.jpg
Il y a actuellement au total 26 hordes ou couples de loups et 3 loups solitaires en Allemagne.
http://www.wolfsregion-lausitz.de/images/stories/bilder/2012-2013%20Monitoringsjahr%20Verbreitungskarte%20LUPUS.jpg

News 1.04.2014 - Deutsche Jäger Zeitung - Un loup abattu illégalement!

Vendredi 28 mars, un loup abattu a été retrouvé par des forestiers à Weißkeissel dans la circonscription de Görlitz (Saxe). Il s'agit du chef de la horde dite de Daubitz.


(La plupart des loups retrouvés morts sont victimes d'accidents de la route, sur 41 retrouvés morts depuis 2000 en Saxe et dans le Brandenbourg du sud, 30 étaient morts par accident de la route (dont 4 écrasés par un train), 4 de mort naturelle, 5 tués illégalement, 2 morts dont l'origine est indéterminée)

http://www.wolfsregion-lausitz.de/index … on-woelfen

La firme Bayer déclare s'intéresser à la bonne santé des abeilles « depuis plus de 25 ans » sur son site www.beecare.bayer.com
De nombreux articles y relatent sa bataille contre la limitation de l'utilisation des néonicotinoides en 2013 par l'UE. 
A l'appui sont évoqués la robustesse des abeilles australiennes en dépit de l'utilisation de ce pesticide et la mauvaise santé des abeilles françaises en dépit de l'interdiction des néonicotinoides depuis plus de 10 ans. L'accent est mis sur les maladies parasitaires et autres facteurs actuels de mortalité des abeilles. Sont également critiqués les résultats «faussés» des études en laboratoire, les doses de pesticide administrées seraient trop massives sur des abeilles stressées. Ceci n'aurait rien à voir avec les conditions dans la nature où les abeilles se nourriraient d'un large éventail de pollens.

En ce début de printemps marqué par de nouveaux cas inexpliqués de mortalité chez les abeilles allemandes, et alors que les causes parasitaires et de malnutrition liée à la monoculture sont aussi évoquées, la presse allemande continue à dénoncer les effets nocifs des néonicotinoides, études à l'appui.


Voir article die Zeit 20.03.2014 « Les pesticides désorientent les abeilles »
http://images.zeit.de/wissen/umwelt/2014-03/biene-honigbiene/biene-honigbiene-540x304.jpg

pour ma part je  pense  que  cet disparution á des causes multiple ,notablement les pesticides ,mais pas seulement ,virus ,bio-diversites sont en cause aussi .  jean  luc
Ps: j' emploie pas de pesticide ,sauf  hier pour protéger mes boux d'une destruction totale  :( ,mais j'ai pris un insecticide  protégeant les abeilles ,la premiére fois depuis 10 ans au moins .
j'ai des mirabelles et cerises bio  :top: jean  luc  ;)

jean luc1 a écrit:

un insecticide  protégeant les abeilles


:gloria ...  :rolleyes:

WWF Allemagne - Conséquences du changement climatique sur la faune et la flore en Allemagne et Europe du Nord

Après le rapport de l'IPCC (International Panel on Climate Change) présenté au printemps 2014, WWF Allemagne met en garde sur les conséquences du changement climatique mondial sur la faune et la flore en Allemagne, en lien avec d'autres facteurs défavorables, comme le morcellement de l'habitat naturel des espèces. Une perturbation et modification des interactions souvent subtiles entre espèces animales et végétales,  et l'extinction de certaines d'entre elles sont d'ors et déjà en marche.

A noter la perturbation des flux migratoires des oiseaux et de grosses régressions de certaines espèces du fait de la mise en péril de leurs ressources alimentaires. Le changement climatique perturbe également le comportement saisonnier des mammifères.

Les grands perdants sont les animaux à faible mobilité géographique, amphibiens, reptiles, du fait de la destruction des milieux humides et également les espèces d'insectes spécialisées.

Focus 31.03.14   Renard ou chauve-souris : ouverture d'une hotline animaux sauvages à Berlin

Que ce soit pour un sanglier dans le jardin ou un raton-laveur sur le toit: une hotline sera mise en place à compter du 7 avril, pour ceux qui découvrent des animaux sauvages sur leur terrain ou entre leurs quatre murs à Berlin.
Sur la ligne téléphonique du Naturschutzbund, en composant le 030-54 71 28, 91 experts seront joignables, a déclaré lundi le Senatsverwaltung für Stadtsentwicklung. Ils seront à l'écoute les jours ouvrés de 9 à 17 heures environ, pour expliquer comment rendre son grenier inaccessible aux raton-laveurs et éviter qu'une fouine ronge les câbles électriques de la voiture. Au nombre des animaux qui se sentent bien en plein Berlin, on recense entre autres, le renard, la fouine, le raton-laveur et le sanglier.

https://www.expat.com/upload/general_pictures/large/1396478004-2601.jpg
cette plante  est inscrite sur la liste rouge , et donc protéger . il y a 15 ans elle a faillit passer sous les bulldozer  au cour de travaux de renaturalisation du ruisseau en bas de mon jardin ,effectuer par la ville . Un voisin m'a avertie que cet plante est classé et protégé . on l'a sauvée ,aujourd'huit elle fait l'object d'une  attention particuliére ,autant plus qu'on a faillit me la voler :o  , moi et une voisine somme intervenue á temps . C'est ma plante préféré  :heart::lol:

  jean  luc  ;)

:top:

Mittelbayrische  - 29.03.14  Mise en alerte des chasseurs concernant la maladie d' Aujeszky

http://img.mittelbayerische.de/bdb/2317100/2317127/300x.jpg

Les sangliers de la région de Nittenau n'ont pas été touchés jusqu'à présent. Mais la fièvre porcine africaine se répand également de l'autre côté de la frontière.

En ce qui concerne la maladie d'Aujesky, la menace est invisible et peut être mortelle. Contrairement à la fièvre porcine africaine, elle ne touche pas que les porcs et sangliers, mais peut aussi être mortelle pour les chiens et chats, et est également transmissible à l'homme. Otto Storbeck, le président de l'association des chasseurs de Nittenau, invite la corporation des chasseurs à redoubler de vigilance face à ces deux maladies, lors des assemblées annuelles qui se tiennent en ce moment.

Il n'y a actuellement aucun cas de ces deux maladies en Bavière, mais des annonces ont été faites ces dernières semaines en Tchéquie, Pologne et Hongrie, concernant la découverte d'un animal infecté par la fièvre porcine africaine. La frontière est à deux pas, et Otto Storbeck lance une mise en garde, car les sangliers se déplacent sur de grandes distances. Une immense population de sangliers peuple précisément la région de Nittenau, Bruck et Bodenwöhr. Rien que l'an passé, 600 sangliers ont été abattus dans la zone de chasse de Nittenau.

Si un animal infecté était découvert, « il faudrait abattre tous les porcs dans un rayon de 3 kilomètres » explique Storbeck. Cette réglementation s'applique aussi aux porcs à l'engraissage. L'union bavaroise de la chasse aimerait donc sensibiliser les agriculteurs et chasseurs. A chaque assemblée, les membres sont informés des mesures à adopter face aux sangliers et sont priés de respecter scrupuleusement les règles d'hygiène. La prudence est aussi de mise pour les promeneurs avec leur chien. Si un chat ou un chien arrive à proximité d'un animal porteur de la maladie d'Aujeszky, celle-ci peut lui être transmise. En clair: le chien ou le chat peut mourir. Pour l'homme la maladie est sans danger.

L'Allemagne est considérée comme exempte du virus chez le porc domestique depuis 2003; chez le sanglier, des anticorps ont pu être détectés selon les régions sur jusque 30% des animaux examinés. Mais dans la circonscription de Schwandorf, il n'y a actuellement aucun cas,  nous indique Franz Pfeffer, porte-parole du Landratsamt Schwandorf. «Aucun chasseur n'a rapporté de cas». En cas de doute, les chasseurs peuvent voir en observant les entrailles de l'animal, si il s'agit d'un animal malade ou suspect. L'étape suivante serait alors une déclaration aux services vétérinaires pour examen du sanglier.

Planet Wissen - Les animaux des villes – article Claudia Kynast – 17.09.13

http://www.planet-wissen.de/natur_technik/tier_und_mensch/tiere_der_stadt/img/stadttiere_waschbaer_dpa.jpg

De plus en plus d'animaux sauvages s'installent à proximité des hommes. Plus la ville est grande, plus la vie animale y est diversifiée. Dans une métropole européenne vivent en moyenne plus de 10.000 espèces différentes. Elles apprécient particulièrement Berlin - la capitale allemande est aussi la capitale européenne des animaux. On y dénombre déjà pas moins de 150 espèces pour les seuls oiseaux migrateurs. Mais qu'ont donc les villes, que n'a pas la campagne ?

Les scientifiques prévoient que le nombre d'animaux dans les villes va encore augmenter dans le futur. Car pour beaucoup, ça se passe mieux qu'à la campagne, explique l'expert berlinois de la faune sauvage Derk Ehlert. L'abondante nourriture disponible est déterminante. Les nombreux déchets qui y gisent en particulier, faciles d'accès, attirent le renard, le martinet ou le raton-laveur dans la grande ville. Les conditions sont ici plus favorables que dehors dans la forêt, les champs ou les prairies, où la monoculture n'offre plus beaucoup de nourriture.

« Sur des hectares entiers, on ne plante plus qu'une seule espèce, on abuse des fertilisants, on détruit les espaces vitaux avec des engins agricoles lourds », explique Derk Ehlert. Ce qui pousse ou ne pousse pas, seul l'homme en décide. Il reste donc peu de nourriture à la campagne pour les animaux sauvages. De nouvelles autoroutes et lignes de chemin de fer morcellent de plus en plus leurs territoires et réduisent encore la zone de recherche de nourriture. Les villes également s'étendent de plus en plus, de sorte que certains animaux perdent totalement leur habitat naturel. La ville est variée et offre aux animaux une nourriture suffisante. Les poubelles pleines invitent à des expéditions. A Cassel, elles doivent même être fermées à clef, car les raton-laveurs ouvrent les poubelles. Les petits jardins offrent une grosse diversité de nourriture végétale, sur pied ou dans le composte. Et parfois, les humains nourrissent en plus les animaux. Ils donnent de la nourriture aux oiseaux en hiver, mourir de faim est quasiment impossible.

La ville a beaucoup à offrir non seulement en terme de nourriture, mais aussi d'habitat.
Dans les parcs, les maisons et sur les friches, il y a des endroits où nicher, qui en plus offrent plus de sécurité que dans la nature. Les lapins par exemple, sont moins fréquemment chassés dans les zones habitées que hors de la ville: Les prédateurs ne s'y aventurent pas, les chiens sont le plus souvent en laisse, et les chasseurs n'interviennent que quand il y a une forte surpopulation.

Le climat sec et plus chaud entretient de surcroît l'implantation des animaux dans les villes, où toutes les conditions sont aussi réunies pour la génération future. Les sangliers, les rats, les renards, les pigeons, les lapins – ils deviennent tous des adeptes de la civilisation : ils vivent près de l'homme et en profitent.

Au coeur de la grande ville, et même au coeur de la capitale allemande, sont sensés vivre des animaux? En fait, ce sont surtout les zones entre les quartiers, en particulier les friches qui attirent autant les animaux sauvages. « Berlin a une configuration unique » explique Ehlert. « La ville est en forme d'étoile parsemée de beaucoup de verdure. Un animal peut donc se déplacer de la périphérie jusqu'au centre. »

Cette association de verdure, d'ordures situées à deux pas et d'abris divers est accueillante pour les animaux. A Berlin en particulier, il y a de nombreuses friches où ils peuvent s'établir et se reproduire sans être dérangés. Ceci est aussi fortement lié à l'histoire de la ville. Après la réunification, beaucoup de vieilles entreprises ont fermé leurs portes; les entrepôts et les terrains des fabriques sont restés. Dans une gare de marchandises désaffectée de l'ancienne RDA, située dans une zone tranquille, les animaux trouvent un nouveau territoire. D'autres villes et d'autres régions qui connaissent aussi des transformations structurelles, offrent aussi aux animaux sauvages des territoires sur les friches, par exemple dans la Ruhr.

La vie à la ville n'est pas la vie à la campagne, et cela laisse des traces. Les animaux réagissent à leur environnement et changent. S'ils vivent dans une grand proximité avec l'homme, ils perdent leur peur ancestrale. Pour la deuxième génération, un retour à la vie sauvage devient presque impossible. Car les animaux ne connaissent plus que la vie en ville, et dans un autre environnement avec les autres espèces naturelles concurrentes, ils ne survivraient pas. Il y a des renards qui se sont installés dans des parcs et qui ne quittent plus leurs quartiers. Si on les anesthésiait et les relâchait dans la nature, ils seraient de retour le lendemain.

Les oiseaux aussi modifient leur comportement: les mésanges charbonnières et les rossignols émettent en ville des chants plus forts et plus perçants, d'après les études des ornithologues. Ils supposent que c'est pour couvrir le bruit de la ville. Certains rouges-gorges deviennent actifs la nuit pour éviter le contact avec l' homme. Et les pinsons et les mésanges émettent soudain des mélodies de portables. Est-ce que les animaux des villes pourront à l'avenir encore se reproduire avec leurs congénères qui vivent dans la nature? Les scientifiques ont des avis partagés sur la question. Mais les ornithologues prévoient à long terme l'apparition de nouvelles espèces, spécialisées pour la vie en milieu urbain.

Dans la ville ne vivent pas seulement des animaux originaires du pays. On entend de plus en plus parler d'animaux exotiques qui ne proviennent pas de nos latitudes. Un kangourou en fuite a ainsi fait les gros titres en 2010 à Hambourg. Les policiers ont eu toutes les peines du monde à le rattraper. Il s'est avéré que son propriétaire déplorait également la perte d'un second kangourou. Les marsupiaux auraient-ils une chance de survie? L'histoire rappelle beaucoup la façon dont les ratons-laveurs se sont répandus en Allemagne.
Dans les années 1930, il y avait deux couples de ratons-laveurs, l'un a été abandonné au Edersee près de Cassel, l'autre s'est échappé à Berlin. Aujourd'hui, des décennies plus tard, ces animaux qui sont en fait d'origine nord américaine, sont devenus un vrai fléau. Les ratons-laveurs ont fait leur trou en Allemagne et se reproduisent fortement. « C'est le signe qu'ils se plaisent chez nous, que la nourriture est excellente » explique Derk Ehlert. « Il n'y a pas grand chose à y faire. Seule une baisse des ressources alimentaires, ou des maladies pourraient réduire le nombre d'individus. »

Avant Pâques, les surfaces cultivées deviennent un cimetière de lièvres!- deutsche Wildtierstiftung
http://www.deutschewildtierstiftung.de/uploads/pics/feldhase-bild.jpg

Tous les ans avant Pâques,  les jeunes lièvres périssent sous les engins agricoles de plusieurs tonnes qui préparent jusqu'à la moindre parcelle pour la culture du maïs, de la betterave à sucre et des céréales. Ils sont littéralement écrasés, enterrés ou déchiquetés par les engins agricoles.
Dr. Andreas Kinser, spécialiste du lièvre de la deutsche Wildtierstiftung, estime qu'une centaine de milliers de jeunes lièvres périt ainsi. D'autres animaux qui nichent au sol comme la perdrix, le vanneau et l'alouette, voient également leurs nids et petits ainsi écrasés au printemps.

Ces pertes ont toujours existé, mais se sont intensifiées avec une culture du maïs en hausse pour la production de Biogaz. Kinser déplore l'absence de haies et bandes de terre herbeuses qui offriraient une chance de survie aux petits. La plantation de mélanges de plantes sauvages vivaces en complément du maïs assurerait nourriture et abri aux animaux sauvages pour les années suivantes sans qu'un ensemencement annuel soit nécessaire. Cela constituerait une alternative intéressante au maïs comme source énergétique, afin d'offrir une compensation économique aux agriculteurs. Kinser prône une politique agricole des Länder allant dans ce sens.

Amsel a écrit:

Cela constituerait une alternative intéressante au maïs comme source énergétique, afin d'offrir une compensation économique aux agriculteurs. Kinser prône une politique agricole des Länder allant dans ce sens.


oui ,mais le paysan ne toucherais pas les subvention européenne dans ce cas lá .   jean  luc  ;)

jean luc1 a écrit:

oui ,mais le paysan ne toucherais pas les subvention européenne dans ce cas lá .   jean  luc  ;)


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L' Allemagne à court de poisson – Sabine Kinkartz – DW 4.04.14
http://www.dw.de/image/0,,17544341_404,00.jpg

L' Allemagne et l'UE sont les plus gros importateurs mondiaux de poisson et coresponsables de la surpêche dans les mers du globe. La réforme de la politique européenne de pêche entrée en vigueur le 1er janvier 2014, doit pallier cet état de fait. Mais ces mesures sont-elles suffisantes?

Plus de 15 kg de poisson consommés par habitant par an, soit quatre fois plus que ce que les pêcheurs allemands sont autorisés à pêcher dans les eaux européennes. Le 6 avril 2014 est déclaré « Fish Dependance Day » en Allemagne. A compter du 6 avril, la République Fédérale est dépendante des importations en poisson et fruits de mer.

Ce « jour de la dépendance » est recalculé annuellement pour chaque pays de l'UE par la fondation britannique « New Economics Foundation ». Pour l' Italie, la date est fixée cette année au 13 avril et, pour le Portugal où chaque habitant avale 61 kg de poisson par an, au 1er mai. La moyenne européenne se situe le 11 juillet.
Près de la moitié du poisson consommé dans l'UE provient en effet des eaux extra-européennes, après une surpêche qui a duré des décennies en Europe.
L'occasion d'un appel aux autorités de l' ONG Ocean2012 pour une reconstitution des bancs de poissons en Europe. Le ministère allemand souligne lui d'ors et déjà l'application d'une pêche restreinte aux zones où les bancs de poissons se renouvellent, mesure qui devrait être étendue à toute la zone européenne d'ici 2020.

Greenpeace et WWF recommandent  en tout état de cause, de renoncer à la consommation d'anguille, de maquereau, sébaste, lotte, bar et cabillaud de Mer du Nord.  30% des eaux mondiales seraient en état de surpêche, WWF déconseille donc la consommation de 101 espèces, avant tout issues de l'importation. Sont recommandés le hareng de Mer du Nord ainsi que les anchois et cabillauds de la Baltique, tout comme les carpes et silures issus d'élevages européens.

Le but : repousser l'entrée en dépendance en fin d'année.
Elle serait repoussée au 4 octobre, si on pouvait exploiter durablement 150 espèces en Atlantique nord, souligne Ursula Hudson de Slow Food Allemagne.
L'accord interdit dorénavant le rejet de poissons à la mer et les prises accidentelles sont soumises à quota. Les pêcheurs de l'UE doivent respecter ces règles même hors des eaux territoriales, comme au large des côtes africaines où le poisson revendu en Europe génère une perte importante d'apport en protéines pour la population locale. Francisco Mari de Pain pour le Monde, souligne que des accords de pêche secondaires ne devraient être conclus avec ces pays que pour les espèces réellement excédentaires, et les poissons usinés sur place pour soutenir l'économie locale. La pêche européenne constitue encore, selon lui, un danger pour les pays du sud, en dépit d'un premier pas en avant. Les chalutiers peuvent battre pavillon étranger et sont donc incontrôlables. Certains arborent désormais le pavillon mongolien, alors que la Mongolie n'a même pas de zone maritime.
90% du poisson pêché au large de la Namibie, par des bateaux battant pavillon étranger, serait encore exporté vers l'Europe. Seules les prises accidentelles arrivent sur les marchés locaux. Il n'y a pas d'accords, que des licences privées incontrôlables.

Les experts de Pain pour le Monde saluent la mise à l'index récente par l'UE de la Guinée, du Belize et du Cambodge, pour non respect des quotas et de la réglementation sur la pêche. Mais du poisson en provenance de ces pays, parvient quant même sur le marché européen. Ainsi en Guinée, des prises de chalutiers chinois et coréens, sont transférées sur des bateaux européens en haute mer.
On ne peut pas avoir durablement du poisson sur nos marchés, sans se soucier du contrôle des mers dans les pays du sud qui, si on leur offre de temps en temps un bateau garde-côte, n'ont même pas les moyens de payer le carburant, souligne Francisco Mari.

Si on veut contrôler la pêche ,il faudrais combattre la coruption aussi ,souvent les autoritée local sont complice .l'histoire des pavillon de complaisance est trés connus ,la France comme l'Allemagne ont une  législation le plus restrictive en matiére maritime ,ces deux pays voient leurs flotte de pêche  et de charge (cargos) disparaitre .  jean  luc  ;)

Sorti au cinéma le 6.03.14 le film documentaire « Mitgift – Ostdeutschland im Wandel » de Roland Blum

La pollution en RDA filmée par le documentariste Roland Blum après la chute du mur, de Brocken, Leipzig, Bitterfeld, Wolfen, à Rügen, dans la Schorfheide et le Spreewald, sur l'Elbe depuis Dresde et dans le Erzgebirge. Un itinéraire qu'il a filmé à nouveau 10 ans plus tard, puis une dernière fois l'an dernier.
Sa motivation n'est pas seulement de montrer combien de progrès ont été réalisés en peu de temps. « Beaucoup de souvenirs ont été depuis refoulés par les gens de ma génération, et les jeunes gens ne peuvent pas connaître l'arrière-goût, l'odeur et les images de cette époque »

en RDA ,la polution n'exitais pas  c' etais une invention des capitalistes ,d'ailleur si le travail etais allemand ,les consorcium etaient soviétique  ;) .
jean  luc  ;)

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http://www.kleine-kinderwelt.de/img/fotos/jaeger2.jpg

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Wilhelm Busch

j'ai oublier ce post ,alors je remet l'article ici http://www.lepoint.fr/insolite/les-trop … 174_48.php  .  jean  luc  ;)