L'expatriation ébranle t elle l'identité ?

Bonjour,
Je commence une recherche sur les remaniements identitaires en situation interculturelle et j'aurais besoin de vos témoignages.
Selon la littérature lors d'une expatriation l'identité est ébranlée.
On n'est plus tout à fait la même personne, l'image que l'on a de nous, l'image que les autres ont de nous est modifiée.
Nos rôles , nos croyances, nos valeurs évoluent.
Etes vous d'accord avec ça?

Quels étaient vos principaux rôles , vos aspirations avant le départ?
Quels sont vos principaux rôles aujourd'hui?
Quel image aviez vous de vous ?
Quelle image avez vous de vous aujourd'hui ?
Quelles stratégies avez vous mis en place pour maintenir une continuité dans qui vous êtes?

Merci pour votre aide
Marielle

Bonjour,

Pour vivre en expatriation, dans la vie quotidienne il faut être fort psychologiquement car vivre dans des pays où les habitudes culturelles, alimentaires, de vie en général sont différentes ce n'est pas évident et être loin de la famille et des amis ce n'est pas facile.
L'identité, je pense n'est pas ébranlée mais elle devient multiple car on s'enrichit au contact d'une autre culture; d'une autre religion, d'autres façons de vivre au quotidien
L'image que les autres ont de nous est modifiée, ils peuvent être déstabilisés voire parfois hostiles, comme si on avait trahi son pays....!!! j'ajoute que j'ai fondé une famille bi-culturelle.

Mes aspirations avant de partir, c'était d'apprendre sur moi-même et sur les autres, j'ai à présent moins de certitudes et je pense être plus tolérante;
Des expériences humaines et professionnelles m'ont enrichie

Je suis de nouveau en France, en espérant repartir très bientôt aux Antilles ou en Amérique latine.
Le seul point négatif je pense, c'est que j'ai d'énormes difficultés à me réadapter en France (à Paris dont je suis originaire), au climat,à la vie ici en général.
Je me pose la question : pour maintenir une continuité dans ce que je suis ne faut-il pas repartir? le vivre différemment n'est pas un concept....

Bonjour,

je ne dirais pas que l'expatriation ébranle l'identité, plutôt qu'elle la forge.

L'expatriation est une source d'enrichissement culturel. On apprend beaucoup sur les autres et sur soi-même.

Le plus important est de rester ouvert à la différence (la différence est une force)

Bonjour,

Je pense que nous avons tous une identité au départ, et qu'elle devient multiple quand on est expatrié.
La différence est une richesse mais peut être une souffrance aussi, c'est mon opinion en tant que parent d'enfants mixtes.

Bonjour

Je pense que lorsque nous devons habiter chez un ami,il faut essayer de vivre comme lui ou presque; c'est à dire que cela oblige à faire quelques concessions,mais on garde ses opinions,sa façon d'etre et de s'habiller.Quans il faut quitter son pays pour un an ou plus,il faut rester soi-meme et voir les bons coés du pays qui vous reçoit.Je suis français et je suis marié avec une femme des iles.Elle vit comme une française avec son accent,elle recherche des amies de son pays pour parler son créole,elle fait connaitre la cuisine de la-bas,mais fait ausi la cuisine d'ici.Nous essayons de retourner souvent pour garder le contact.Il y a le telephone aussi pour prendre des nouvelles. Il faut partir dans le but de trouver et de partager une nouvelle vie enrichissante.
Je pense partir pour ma retraite aux USA,et je vis cela comme un challenge (parler américain,connaitre la culture du pays,etc ) Il ne faut pas rester le Français pur et dur dans un autre pays(Ma baguette,mon journal,et mon apéritif jaune......sourire bien sur),c'est un peu ce que l'on reproche à certains immigrants en France qui ne veulent pas s'intégrer;

En effet , il semble que nous soyons porteurs d'identités plurielles . La structuration de l'identité se fait dans la pluralité, pluralité des appartenances , pluralité des modèles identificatoires.....
Comme le dit Hermione avec l'expatriation   les milieux dans lesquels évolue la personne et le regard que ces milieux portent sur elle complexifient et orientent probablement  sa définition identitaire.
C''est probablement ce qui fait dire à julien que l'expatriation forge l'identité
Concernant l'altérité et ses souffrances il y a un excellent ouvrage de Kaes " Différences culturelle et souffrances de l identité" qui aborde ce thème

Si je comprends bien ton épouse Pierre Henri est  dans une stratégie identitaire d'ouverture dans laquelle elle  articule la culture d'origine et la culture du pays d'accueil, elle effectue une synthèse  cohérente entre ces deux cultures . Elle maintient son intégrité culturelle ( langue habitudes alimentaires , contacts ...) parallèlement à une participation de plus en plus marquée au sein de sa nouvelle société.

Est ce certains d'entre vous partagent cette stratégie ou utilisent  des stratégies différentes par exemple

     En ne cherchant pas à établir de relation avec la communauté du pays d'accueil afin de garder son identité( séparation)  ou parce que la communauté du pays d'accueil empêche l'établissement de relations (ségrégations) 

    En vous moulant dans la culture d'adoption et en abandonnant votre identité culturelle au profit de celle du pays d'accueil( assimilation) 

   Autres ?

Merci pour vos réponses

En fait si je comprend bien les dires de '  expat Odyssée ',il faudrait lorsque l'on se marie avec sa femme renier tous ses camarades,ne jamais en parler,et seulement discuter avec ses nouvelles connaissances.
Si je compare mariage et expatriation c'est que l'un comme l'autre se vit à chaque seconde Je suis le premier à dire qu'il ne faut pas oublier ses origines et cela en continuant de les perpétuer,et bien sur pour etre en accord avec son hote,il faut essayer de se fondre dans notre nouveau monde.C'est peut etre un challenge journalier,mais pour ma part si je quitte la France pour un autre pays j'emporterai ma culture,je saurai l'expliquer à mes hotes et j'espere qu'il m'aideront à me faire connaitre la leur.il est certain que je priviliegerai certains pays pour leurs conditions de vie ( vie matériel,soleil,paysages )
Pour moi il ne faut pas s'imposer,mais il ne faut pas pour autant subir sinon il y a problème. La preuves,en France,certains imposent leur coutumes qui ne sont pas compatibles avec la vie de la majorité.
Sauf pour le travail,il faut s'expatrier en voyant son interet,et pour le travail,il faut voir le positif de la chose:connaitre d'autres environnements,parler une autre langue,en un mot augmenter sa culture personnel,et si possible gagner plus .

Je suis désolé mais je crois que je n'ai pas été très claire  ... Je trouvais simplement que vous aviez très bien décrit la manière dont votre épouse était parvenue a préserver une unité et une continuité identitaire tout en s'adaptant à son nouvel environnement .
je voulais juste relancer le débat afin de voir s'il y avait sur ce forum des personnes qui avait utilisé d'autres stratégies afin de maintenir cette unité et cette cohérence en situation intercuturelle .
Il semblerait que ces stratégies puissent prendre différentes formes en fonction des individus et des situations dans lesquelles ils se trouvent. Par exemple certains s'appuierons essentiellement  sur ce à partir de quoi il se sont construits ( valeurs , croyance , règles) alors que d'autres seront  dans une hyper adaptation à leur nouvel environnement et d'autres encore dans une tentative d'articulation des 2......

je répondrai brièvement qui oui ça ébranle l'identité ... un peu quand même, et que c'est une TRES BONNE CHOSE!
sans pour autant changer du tout au tout ça nous décroche de nos certitudes et nous pousse vers les autres!
et parfois on se fait des "peurs" à apprendre une autre langue difficile qui plus est! (surtout à partir d'un certain âge lol )
à manger des plats improbables et qui se révèlent exquis!
à rencontrer de soucis qu'on aurait jamais rencontré en france lol mais qui nous font grandir en moins de temps qu'il ne faut pour lire mon post!

Bonjour,

Moi je vis en Éthiopie et pour avoir connu d'autres pays je pense que s'adapter dans celui-ci est particulièrement compliqué. Tout d'abord, la population refuse de se mélanger aux étrangers, considérant que nous sommes des "invités temporaires", nous tolérant juste ce qu'il faut. C'est dommage mais on s'y fait. L'approche du pays se fait à travers l'expérience de tous les jours, la lecture, la gastronomie et les visites. Même avec le personnel il est difficile d'ébaucher des relations. Par pudeur cette fois-ci. Cependant, on obtient plus de réponses par ce biais là sur les usages éthiopiens, ce qui permet quand même de s'intéresser à leur culture.
L'intégration dans le pays c'est à nous seuls qu'on la doit, et les éthiopiens ne nous aident pas beaucoup (démarches administratives longues ...) ! Mon parcours d'expatriée n'est pas motivé par la découverte et la connaissance d'autres pays mais pour autant cela ne m'empêche pas de m'y intéresser, notamment en ce qui concerne les scènes de vie, dont je suis friande. J'aime me promener dans les marchés et les ruelles et écouter les autres. J'imagine les vies si différentes des nôtres et je pense que cela m'apporte beaucoup, notamment vis-à-vis de l'écoute, de la tolérance aux autres et de la culture personnelle.

Deuxième fait : les communautés étrangères ne se mélangent pas non plus. Donc finalement on voit et on vit toujours avec les mêmes personnes qui n'ont pas forcément la même idée de l'expatriation que nous, et du coup on nous demande une deuxième adaptation. Je vis à Addis Abeba depuis 2 ans maintenant, et pour être honnête, ce sont deux années de désert affectif et social. Il y a quelques mois, un médecin a évoqué un trouble de l'adaptation. Après avoir passé des semaines repliée sur moi-même, à réfléchir à cela, je me suis rendue compte que je ne souffrais de rien du tout : j'étais juste bridée par un groupe de compatriotes pleines de bonnes intentions mais avilissant le reste de la communauté, et isolée car justement je n'étais pas prête à suivre ces règles.
Je crois profondément que mon caractère change à chaque départ et arrivée dans un autre pays. Il se forge, certes, mais il se fragilise aussi avec le temps, car malheureusement nous ne restons pas assez dans les pays pour nous y créer un cercle amical et social durables. Le retour au point de départ tous les deux ans, ça devient de plus en plus difficile et l'intégration aussi du coup. Même si j'ai la chance d'avoir une famille, un mari et trois beaux enfants, je ne pense pas qu'il soit viable de vivre en vase clos. On a besoin de rencontrer du monde, de se confier, d'avoir confiance. Quand ce n'est pas possible, alors on peut souffrir de l'expatriation. Je pense aussi que ma vision de l'expatriation a été faussée dès le départ car je suis expatriée de naissance. Le milieu dans lequel j'ai évolué a beaucoup changé : pays, environnement, mentalités et j'ai tendance à idéaliser ces 25 années, or les expatriés ont tous des parcours différents, des mentalités à part et je sais pertinemment que rien ne sera comme avant.

Troisième chose : le regard des autres. Je crois que si je vivais en France je ne serais jugée que par mon entourage, mes amis, ma famille. Le problème d'une communauté à l'étranger c'est d'être constamment jugé. Le regard des autres change régulièrement car on vit replié sur notre communauté et c'est finalement un grand village où tout le monde se mêle des affaires des autres. Le phénomène est amplifié, on ne peu pas se cacher, je trouve ça terrible. Parfois, même si on est discret de nature, on entend parler de nous. Cela me met généralement hors de moi de savoir que je suis un sujet de conversation. J'essaie, personnellement, de ne pas juger les autres, ni d'en parler et j'aimerais que les autres fassent de même. Mon regard sur moi a changé également : je suis moins tolérante vis à vis de ma propre communauté, et je me remets aussi très souvent en question. L'année dernière a été décisive car elle m'a permis d'évoluer, de rechercher mes propres critères d'épanouissement personnel et de modifier mes habitudes de vie, de m'inscrire dans un projet professionnel. Donc finalement tout n'est pas si négatif que ça. Je connais d'autres expatriées qui suivent actuellement le même processus que moi mais qui se heurtent à d'autres questions bien plus profondes. L'expatriation, à mon avis, exacerbe les sentiments. L'unique moyen que j'ai trouvé pour lutter contre mon « problème d'adaptation » a été l'écriture d'un journal. 60 pages actuellement sur mes dernières années d'expatriation, ma quête d'identité et mes retrouvailles (forcées), en Éthiopie, avec mon moi.

Concernant mes enfants, leur identité est-elle ébranlée ? On dit qu'ils ont une capacité d'adaptation bien plus importante que nous, mais je crois que cela dépend aussi de celle de leurs parents et de ce qu'on leur renvoie. A priori, mes enfants se développent normalement mais souffrent de leur environnement scolaire ou social s'ils ne sont pas bons. Nos enfants sont plus ingénus que les petits français, ils ont aussi je pense les émotions à fleur de peau de par leur expérience unique de vivre à l'étranger : on voit ici tellement de misère, ou de beauté, que cela peut avoir des incidences sur leur manière d'évoluer. Mais nous les protégeons également beaucoup, trop même.

Voilà, c'est un peu long et très fluctuant mais j'espère que ça vous apportera quelque chose.

Nathalie

Quels étaient vos principaux rôles, vos aspirations avant le départ?

Je vie en Inde depuis 12 ans, je suis dans l'humanitaire. Mes aspirations au départ étaient de m'engager totalement corps et âme pour la cause des enfants handicapés. C'est vrai, il faut être équilibré et fort psychologiquement pour supporter cette misère au quotidien.

Quels sont vos principaux rôles aujourd'hui?

Partie de rien avec quelques $ en poche, aujourd'hui à la tête de plusieurs foyers, au total 62 enfants dont 27 sont lourdement handicapés. 35 filles à éduquer, pour la plupart abandonnées par leurs parents et je partage le travail avec 30 employés locaux.

Quel image aviez vous de vous ?

J'étais tellement sure de moi en arrivant, j'étais sure de pouvoir sauver le monde !!

Quelle image avez vous de vous aujourd'hui ?

Vieillie, courbée!! Je ne suis plus sure de rien aujourd'hui et lorsque je vois tous les jours plus de misère je me demande ce que je fais là, parfois j'ai envie de tout bazarder et puis un regard d'enfant me ramène a la raison et je repars des plus belles…

Quelles stratégies avez vous mis en place pour maintenir une continuité dans qui vous êtes?

Ce métier à modifié ma personnalité certes, forte et droite, je dois courber l'échine, toujours jouer un jeu et oui mon identité est ébranlée. Lorsqu'on est confrontés jour après jour avec la corruption, les malversations, les dénonciations, le mensonge, la jalousie on fini par ne plus voir le soleil et la beauté autour de soi.

Etre a la tête d'une telle fondation vous sépare de beaucoup de monde et de beaucoup de choses, le sacrifice a un prix et ce prix est parfois difficile a assumer, après tout on est humain et de donner continuellement de soi épuise émotionnellement. Le lâcher-prise devient une discipline qu'on doit pratiquer souvent pour sauvegarder l'amour de l'autre.

Je vous réponds après plus de 8 mois au rythme de 7/7 14-15h de travail par jour, sans un seul jour de relâche, donc mes propos sont aussi un peu plus 'fatigués'.

J'aime passionément ce métier et je pense être à la bonne place pour ce faire, je ne lâcherai pas mes enfants pour aucune autre vie au monde.

Bien à vous tous,

Edith

Si en plus l expatriation enseigne unpeu d' humilité et de discretion, ca sera parfait.
En prinicipe c est ce qui se passe quand on va dans des pays étrangers.
A moins que ce ne soit l inverse, et qu un ego démesuré permette justement d' oublier la réalité de l étrangeté.
Dans ce cas cela se résumerait a un simple voyage de soi a soi .

salut expat odyssee
il y a pour moi deux type d expatriation,celle temporaire et la, les identitees changent a peine on retourne dans son pays d origine a peine changer.
et les expatriations definitives,tant que l on ne parle pas couramment la langue d un pays d acceuil on pense comprendre le milieu en fonction de nos referentiels,c est une fausse image qui nous rassure et nous permet de croire que tout le monde est comme nous...une fois que l on parle couramement et que l on ne traduit plus les mots en langue native,tout change,les valeurs,les habitudes,on prend des claques et des pans entiers de certitudes s ecroulent...
on reste a jamais un etranger ,on peut comprendre les differences mais on ne les vis pas toujour bien. on perd peu a peu les mots,on finis par parler un nouveau francais et nos propres familles meme si elles nous aiment beaucoup on parfois du mal a nous comprendre,on finis par etre etranger dans nos propres pays, a la fin on devient des voyageurs,on batis son propre monde et on fait au mieux avec ce que l on crois etre la realite,on ne comprend jamais tout a fait un pays ,c est trop compliquer et il sera toujour difficile d expliquer les differences ,car il n existe pas de traduction pour cela...ou alors l image que l on essaye de faire passer est mal jugee et passe pour un doux cingle...
vivre sans contact ou tres peu avec ses compatriotes permet de mieux s immerger dans le monde d acceuil ,2bcool a bien fais ressentir l impression d impuissance qui nous submerge parfois qui nous donne envie de tout balancer et de rentrer...mais on s est investis toutes ces annees,on a batis un reve ,fragile peut etre ephemere qui disparaitra avec nous,et on reste ,on vis seul souvent,on a des amis locaux bien sur,des copines ,le corps exulte,mais ce genre d expatriation est fatiguante...
on ne peut partager un roman ou un film avec quelqu un car a la fin du film, si on demande a la personne qui etais avec nous d ecrire ce qu il a compris du film on s apercoit...qu il n a pas vu le meme film que nous...
la difficultee est de ne pas juger ceux qui nous acceuillent,ils sont differents,ils le nieront car chaque etranger qui arrive ici compare son monde( soit disant meilleur...) au monde du pays d acceuil et malheureusement souvent dans le mauvais sens,et on n aimes pas se sentir juger.
et si parfois on essaye de discuter avec un homme ou une femme locale de certains sujets,ils le nient en francais...et le confirment dans leur langue...eux on le droit de le dire...pas nous. ceux des villes ne representent pas un pays,ils sont les interfaces entre les cultures et souvent ignorent la realite de leur propre pays...comme le dit guironet,le milieu expat est parfois pire que les locaux,on a les amis imposes par la situation d expat,mais on se sent seul,les soirees sont toujours les memes,tout le monde sais tout de tout le monde...c est parfois fatiguant.
l expatriation est un voyage sans retour...
on peut en discuter pendant des annees et chacun y verra sa propre realite ou aura ses propres opinions sur le sujet,ce n est que la mienne et elle changera certainement avec le temps...
bonne journee
amicalement
jnoun au matin du 27e jour de ramadan....

Tout dépend déjà si elle est volontaire ou non.

je suis d accord avec toi Jeviensdusud. Je suis mariee a un croate, et a la naissance de notre fille en 2009, je l ai suivi ici par amour donc et..je ne me fais toujours pas au pays.Je l ai suivi parce que je voulais etre avec lui, qu on soit tous les 3 ensemble alors que je connaissais deja un peu le pays pour y etre venue regulierement durant 2 ans et que je n etais deja pas tres enthousiasme..Mais bon, ca le faisait, pour une semaine ou deux, pour des vacances quoi.. Puis, je pensais que j allais m adapter et non, pas du tout! mon pays me manque, ma langue maternelle me manque (je parle anglais avec mon mari) et au risque de paraitre je ne sais quoi, mon petit confort francais me  manque...Je dirais que le cote positif de mon experience de vie a l etranger est que, comme toute experience, on apprend enormement sur nous meme, ce dont on est capable ou pas..

Bonjour Expat odyssée,
Je tombe sur ce post au hasard et j'en suis ravi.
Il y a peu, je postais un sujet à peu près pareil sur le forum Cameroun . Le fait est que je ne trouvais pas les bons mots pour pouvoir exprimer ce que j'attendais et je n'ai pas eu enormement de réponses non plus.
Ce n'est pas bien grave !!!
Les quelques réponses que j'ai pu recueillir la bas ainsi que celles apportées ici sont édifiantes et m'aident à mieux comprendre certaines choses.

Merci

oui, quelque part c'est vrai.
On était dans la masse et on devient "minoritaire"
au début c'est plutot amusant
puis ça devient assez pénible et souvent cela exacerbe le nationalisme... voire pire

je suis en Allemagne depuis 23 ans , quand je vais voir ma mére en France ,je pars á l'étranger,dans la ville óu je suis née je suis un étranger, comme dans ma famille .
L'expatriation ne développe pas le nationalisme ,c'est le communautarisme qui développe le nationalisme .
je suis différent des autres ce qui me rend fort .

jean  luc ;)

je vois

j en sais rien mais tout ce que je sais, c est que dans quelques mois, je vais retrouver ma terre natale et que je suis heureuse de cela! Quant a ma fille, qui elle, est issue de deux cultures differentes, oui, effectivement, elle sera plus ouverte, probablement, ca, c est l avantage d etre enfant de deux parents d origine differente et quoi qu il en soit, j espere qu elle aura davantage de facultes que moi a vivre dans n importe quel pays du monde si tel sera son souhait. Une chose est sure de par mon experience : c est loin d etre une evidence et une simplicite que de vivre loin de chez soi!

Pour moi, s'expatrier c'est un risque à prendre.En meme temps,si tu ne le fais pas au moins une fois dans ta vie,tu le regretteras.
Rester dans le meme travail le meme train train est confortable et naturellement la recherche de facilités est satisfaite.
L'équation ;)
est la suivante :risques=bénéfices
Autrement dit,il faut allez vers l'autre culture et faire connaitre à l'autre un peu de son identité culturelle.C'est la richesse humaine.
Attention ,il ne faut pas d'affirmer bètement et ne pas accepter l'autre car cela dépasse nos coutumes...
S'expatrier rend plus fort mais ce n'est pas à moindre cout.
Celui qui s'ennuie à des chances de ne pas s'etre investi,à mon gout...
Prendre de la distance par rapport à ses propres habitudes de vie et évoluer dans ce sens est interressant.
Mais surtout le plus important le principe qui doit nous guider est le respect de l'autre culture .Ouverture ,respect,affirmation de soi,responsabilité,psychologie,humanité,introspection.le bon cocktail de l'expatrié!;)

BABABA a écrit:

j en sais rien mais tout ce que je sais, c est que dans quelques mois, je vais retrouver ma terre natale et que je suis heureuse de cela! Quant a ma fille, qui elle, est issue de deux cultures differentes, oui, effectivement, elle sera plus ouverte, probablement, ca, c est l avantage d etre enfant de deux parents d origine differente et quoi qu il en soit, j espere qu elle aura davantage de facultes que moi a vivre dans n importe quel pays du monde si tel sera son souhait. Une chose est sure de par mon experience : c est loin d etre une evidence et une simplicite que de vivre loin de chez soi!


l ' expatriation doit être voulu ,et non imposer comme pour toi. Quand on a des enfants en âge scolaire , il faut prévoir une école française ou bilingue pour eux .
bonne journée

jean  luc ;)

Bonjour à tout et à tous,
  Je voulais m'expatriai à Dubai bientôt mais j'ai pas une expérience  dans la vis d'expatriation. Donc j'hésite!!! pouvez vous m'encourager à ne pas hésiter en donnant un peut d'informations qui me dirige vers la réussite. Merci d'avance





Bien cordialement

Bonjour à tous,
En effet, je pense que l'expatriation doit être voulue et non imposé. Car malgré ce que l'on peut dire; au début c'est un sacrifice pour l'un des deux conjoints l'orque l'on est en couple ou pour une personne célibataire.
Moi j'ai choisi l'expatriation et pas des moindres l'Arabie saoudite. Le choc des cultures. À la naissance de ma fille j'ai décidé de me consacrer à son éducation jusqu'à ses trois ans et pour cela il fallait partir car en France il n'est pas possible de vivre avec un salaire correctement.
Cela était dur au début, mais si on est motivé et on cherche à rencontrer du monde sans pour autant en faire trop, finit toujours par rencontrer de bonne personne qui déjà installées depuis plus longtemps que vous et vous apprennent à vous intégrer dans le pays.

Après bien évidemment, il y a deux sortes d'expats ceux qui qui ne souhaitent pas se mélanger avec les personnes du pays d'accueil et sont parfois hautain même.Ils passent leurs temps a critiquer le pays et finissent par vouloir partir rapidement.
Et ceux qui savent conciliés les deux et ont donc plus de facilité à s'adapter... Il faut toutefois rester prudent, car on esttoujours au yeux de tout le monde "des étrangers"

Nous sommes rentré en Franceet nous y sommes resté finalement que 4 mois. Au moment de notre premier voyage je ne pensais pas que cela allait me changer! Hé oui aue vous le vouliez ou non vous avez une autre vision des choses.Je ne voyais plus les choses de la meme manière.

Finalement, si on fait attention on se nourrit de chaques expériences et on s'enrichit. Ce qui nous paraissait auparavant grave voir très grave ne l'est plus aujourd'hui on apprend à relativiser et être patient.

Aujourd'hui, ma fille à 3 ans et on commence à s'adapter dans notre nouveau pays d'accueil L'Algérie. Elle est scolarisé et moi je me consacre à la recherche d'un emploi...
Bonne continuation à tous !

Seryne

Tout d'abord il te faut du courage et d'un esprit ouvert. Apres il te faudra essayer de ne rien change mais s'adapter a la vie et aux gens de ton nouveau lieu tout en restant toi meme. le reste suivra ....Bonne chance.

Bonjour sisi,
   
   Je vous remercie de m'avoir répondu et me dévoilé les mystères et l'ambiguïté de la vis d'expatrié . Je ne dis pas d'autre choses par rapport à ce quelle a dis lady.. j'ajoute qu'il faut être courageuse et que tu fonce dans ta nouvelle vie en Algérie NOTAMMENT dans vos projets ....Merci

Merci redouane13,
bonne chance !

De rien SISI,
   
   C'est un devoir pour moi d'autant que vos conséquences de la nouvelle vie d'expatrié  exige des conseils des soutiens par des gens locale et expérimentés ...Bonne chance

Pour l'expatriation tout dépend du pays, car certains lieux sont plus difficiles que d'autres, surtout la langue et la vie quotidienne, surtout savoir si vous étes seul ou en couple, seul dans certains pays c'est difficile.
Mais dans tout les cas on change et pour moi çà nous rend plus fort, plus compréhensif et selon le pays plus heureux.....
Bon voyage.

un grand merci à tous pour vos reflexions. Elles sont si enrichissantes pour une "jeune" expatriée. De tout coeur; "bonne continuation à tous"

Oui, l'expatriation modifie ton identité, on est lie a l'endroit ou l'on vit et aux gens que l'on fréquente.
Mais ce n'est pas une mauvais chose, au contraire, on evolue et on voit la vie autrement et les autres aussi nous voient autrement et on rencontre de nouvelles personnes.

Pensez vous que l'on change entre lorsqu'on est lycéen et lorsqu'on a déjà commence sa vie active depuis 3 ans ? C'est un peu la même question.
Bonen continuation !

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