Emploi non mais allo quoi!

Salut à tous,
Bon je vais commencer par vous dire que je connais la Thaïlande depuis presque 20 ans, hooooooo je ne suis pas un pépé pour autant.
Alors on est lá a discuter, débattre, aidé...très bien. J'en ai profité pour aller voir les personnes désireuses de s'installer en Thaïlande en passant de petites annonces ici ou dautres sites. La pluspart confondant d'ailleurs vacances et immigration.
Et là stupeur et mdr!!! On y trouve des postulants à des postes, d'employé de maison, réparateur de je ne sais quoi, technicien de surface (à Tesco ou Big C surement), gardien d'immeuble (pourquoi pas gardien de champs de riz dans l'Isan?), nounou (ah oui les thaïs qui vendent du somtam dans la rue, des brochettes, du maïs sur la plage ont besoin de faire garde leurs enfants).
Alors là je me suis dit que l'on a touché le fond. Je ne savais pas qu'une femme de menage en Thaïlande vivait mieux qu'une femme (ou homme) de menage en France. De plus les gens, les connaisseurs le savent, ne sont meme pas au courant qu'il existe une liste de métiers interdit aux farangs. Le constat: de plus en de farangs paumés, sdf, sans un sou mais avec des combines minables, certans faisant la manche, sont visibles en Thaïlande.
Sans compter les plus jeunes trèss amoureux souhaitant rejoindre l'amour de leur vie(on s'entend bien).
Alors pho laew pho laew (assez assez), le soleil et la mer ne font pas tout.
Aprés la Birmanie, qui sait le gouvernement thaïlandais va se tourner vers la main d'oeuvre de France par contre....à 4000baths/mois. Alors, toujours partant?

Je plussoie et j'ajoute même en lisant les interventions de certains mythomanes ou trolls de première classe le temps des déçus n'est pas fini . Le plus joli canular que j'ai lu ici c'est le work permit sans contrat de travail ! C'est dommage pour les gens sérieux mais il faut reconnaitre que le fora Thaïlande ressemble plus à un mauvais film comique plutôt qu'une source de renseignement fiable.

On peut remercier M6 et ces reportages bidons promotionnant le paradis sur terre rencontrés en Thailande par des retraités désargentés ou des routards aventureux.

Grâce à cette promotion mensongère du bonheur de vivre avec 3 euros en poche ou le mirroir aux alouettes des incroyables opportunités offertes par le Royaume de Siam, l'ambassade de Thailande à Paris a vu arriver des expatriès d'un nouveau genre.

Les "Je veux quitter la France" et les "Je vais démarrer une nouvelle vie au soleil" s'imaginent donc arriver dans un pays sous-developpé, avec des opportunités extraordianires qui attendent les laisser pour compte ou les déçus de l'hexagone...

Après avoir flambé leurs maigres économies, beaucoup vont déchanter et repartir la queue basse vers la grisaille française, avec encore plus de rancoeur et de déception dans le coeur.

Faut pas rêver, une fille de bar restera une fille de bar.. elle fera des sourires mais partira avec votre argent.
La Thailande, c'est un peu un fille de bar : Tu peux venir regarder et carresser la belle, prendre du bon temps avec elle mais amène ton argent et dépense pour du consommable, mais pas pour du durable.

Hé oui Bosoon, c'est l'expression d'une grande misère ajoutée à la méconnaissance du B;A BA du pays. "La misère est plus douce au soleil" n'est ce pas, et dans le champ d'à côté l'herbe est toujours plus verte... Malheureusement pour eux et malgré toute la bonne volonté du monde il sera difficile de les aider. Peut être en leur conseillant de se documenter avant toute autre chose ?
Cordialement.

sa me réconforte dans mon analyse moi aussi je vais en Thaïlande de puis de nombreuse année  est les  s  d  f  farang ces pas de l/utopie   le travail la bas  ces mission impossible  ou alors pas dans la légalité  tout a fait d/accord avec les reponses plus haut

Bosoon à des insomnies très réalistes et ne mâchent pas ses mots, bravo, il fallait le dire une bonne fois pour toutes, la thailande, c'est comme partout ailleurs, tu veux vivre bien tu viens avec de la thune ou alors tu galères à fond et peut-être tu réussis à force de volonté et de courage. Et j'ajouterais qu'il n'y a pas que les jeunots qui courent après " l'amour", mais beaucoup qui déjà entrés dans l'âge bien mûr pensent se refaire une jeunesse avec une minette de 40 ans leur cadette. Évidemment, ici pas besoin d'une Ferrari ou d'une Porsche pour en sortir une, par contre les econocrocs durent moins longtemps.
Je modèrerais le propos de AnonymeB en disant que la thailande est une fille de bar pour beaucoup, c'est vrai, mais que l'on peut aussi y vivre très bien et être heureux, comme le dit Pierre, en " apprenant" à connaître le pays, ses habitants et ce que l'on peut faire ou pas.

Une fille de bar restera une fille de bar, et bien j'en connais 5 qui sont marié avec des farang depuis plus de 5 ans et ils ont l'air heureux, tout dépend du pourquoi la fille s'est retrouvé dans un bar, son âge, et si elle a vraiment envie d'en sortir. Après des idiots qui se prennent pour Casanova et qui se font plumer y'en a partout dans le monde.
Je vous rejoint sur le fait que de trouver un job en Thaïlande est quasi impossible si l'on ne rapporte pas des compétences nouvelles en soi. Vivre avec 4000THB par moi c'est possible, les Thaï le font bien mais dans quelles conditions, au moindre pépin c'est le drame et on se retrouve SDF.
La TV française je ne me souviens plus quelle chaine à passé un reportage sur les quasi SDF en Thaïlande, des jeunes qui boxaient pour gagner 5000THB par combat ils se faisaient massacrer la tronche et vivaient dans la misère, certains devraient regarder ce reportage sa leur mettrai un peu de plomb dans le crane.
A cause de ce genre d'abrutis le gouvernement Thaï a renforcer le dispositif anti-immigration et de source sure sa va encore empirer. Ceux qui pourraient prétendre à réussir dans ce pays se retrouvent maintenant à devoir montrer patte blanche, mais comme partout c'est toujours les bons qui paient pour les mauvais!!!

tout a fait d/accord avec toi  maintenant ces la merde pour avoir les visas  le reportage cetait   la  6   enquête  exclusive mais la aussi la légalité était pas au rendez vous  on se sauvait  quand on voyait  les bleus  ou  vert , moto sans casque est ainsi de suite  la course au farangs pas en règle

Sur un autre forum on voit en effet des internautes sans aucune qualification qui veulent débarquer en Th. avec femme et enfants.La méconnaissance du pays est sidérante.
Leur argument c'est de dire "on veut vivre à la thaïe","on veut juste un petit boulot..." Pourquoi pas serveur ,vendeur de fringues, caissière ...À mon avis gigolo quand on jeune ...possible(lol)

Allez je vais être un peu optimiste après ces messages en étant d'accord entièrement avec eux.
D'abord parce qu'il n'est pas sympa de jeter la pierre à ceux qui essayent. Ensuite parce que la Thaïlande reste le premiers pays de la zone Sud Est asiatique en terme économique, avec un bonne croissance, la première industrie d'export et touristique, une nature et un climat généreux, des infrastructures modernes, des ressources naturelles, une bonne sécurité (sauf sur la route c'est vrai). Ce qui fait un pays intéressant pour l'investissement. L'avenir est devant la Thaïlande, il y a de la demande dans beaucoup de domaine, çà se sent.
Alors par contre, c'est vrai, venir les mains dans les poches en espérant prolonger les vacances çà reste un rêve. Ici pas de filet ou de maman-état. Nous sommes bien d'accord qu'il faut bien préparer sa venue.

Bien d'accord avec toi sur les opportunités dans un pays  avec + 5% de croissance annuelle .Mais c'est partout dans le monde non occidental ,les petits boulots cool ça n'existe pas pour un étranger quelle que soit sa couleur de peau.Un étranger  doit soit investir un capital soit apporter une plus value .Je ne parle pas des opportunités des étrangers tolérés ,mariés avec un conjoint thaï.

Bonjour,

Je m'immisce dans cette conversation, intéressante.
Je comprends vos arguments.
En deux mots, je vis en Guyane depuis 14 ans. On me fait une proposition de travail en Asie. Le lieu exact n'est pas encore défini. Il faut allier une destination dans laquelle il est possible de trouver assez de fournisseurs pour achalander plusieurs magasins de décoration et une vie de famille.
Mes futurs employeurs étaient plus basés sur l'Indonésie parce qu'ils travaillent avec ce pays mais je ne suis pas sûre, suite à différentes conversations/réflexions que nous serons bien là-bas.
Le travail nous l'aurons. Nous recherchons des écoles internationales, la possibilité de vivre relativement au calme, c'est à dire pas en plein centre touristique de BKK.
Pouvez-vous me donner votre opinion je vous prie?

Bonjour,

moi aussi et avec mille pardons je m immisce dans la conversation… Vous devriez lire les autres forums et surtout ceux du cafe expatries et forum expatries……

ça donne : ou s installer dans le monde, pas de contraintes, du soleil etc…et j ai des sous…je veux ouvrir un resto mais j y connais rien…blabla bla… c est tellement affligeant que quand meme vous répondez avec discernement on vous envoie sur les roses, vous ne valez rien niveau expériences locales ni conseils…..en fait on sert a rien…pour ces personnes qui ne connaissent rien de la destination.

et en ce moment ça fleuri les questions. l expatriation c est la nouvelle mode, mais sans le mode d emploi adapte….c est grave….

bonne journée….

allspice a écrit:

........je veux ouvrir un resto mais j y connais rien…blabla bla… c est tellement affligeant que quand meme vous répondez avec discernement on vous envoie sur les roses, vous ne valez rien niveau expériences locales ni conseils…..en fait on sert a rien…pour ces personnes qui ne connaissent rien de la destination.
.


Tout à fait le fond de ma pensée. J'avais déserté ce site suite à des soucis avec un membre omniprésent et à la moralité douteuse  et aussi un peu  devant la banalité et la répétition des questions.Depuis mon retour je dois malheureusement constater que rien n'a changé. Les avis sérieux sont balayés d'un revers de main et les élucubrations sont applaudies à deux mains et sont le sujet d'une masse de commentaires tous plus flatteur les uns que les autres . Le monde à l'envers,à quoi bon donner des conseils , des avis si de toute manière il n'en sera pas tenu compte !
Un membre de ce forum , sans qualification particulière mais parlant thaï et anglais a trouvé du travail dans une boîte thaï .Cela lui a pris deux ans mais il y est arrivé alors oui il y a des opportunités de travail mais il faut savoir les saisir , savoir être patient et surtout comprendre le pays et sa population. Si vous n'arrivez à rien en Europe ne croyez pas que d'un coup de baguette magique vous serez transformé en entrepreneur à qui tout réussi .
C'est évident que la Thaïlande est un magnifique pays avec une culture millénaire , un art de vivre savoureux et  ou il fait bon vivre mais le pays est aussi comme tout pays asiatique extrêmement violent et chaque jour il y a un farang qui meurt en tombant de son balcon , en moto ou dans une bagarre . Je n'invente rien il suffit de lire les journaux locaux .
Je l'ai déjà dis je ne suis pas un oiseau de mauvaise augure mais  99% des candidats à l'expatriation que je croise sur ce site sont des "pigeons" magnifiques et si ce n'est pas les thaïlandais qui les plumeront ils se feront un plaisir de tomber entre les pattes d'un expat véreux qu se fera un plaisir de "l'aider" comme monnaie sonnante et trébuchante.Ceci dit je réponds toujours avec plaisir aux questions autres que les sempiternelles "bar", "hôtel" et "restaurant" ...

Partir en vacances en hôtel et s'improviser restaurateur ou patron de bar dans un pays dont on ne comprend même pas les règles, il y a un fossé au peu large ne trouvez vous pas?
Après les gens font ce qu'ils veulent mais je pense que bon nombre ayant un soupçon de raison ne tentent pas l'aventure.

Beaucoup d'incompréhension vient du fait que certains candidats à l'expatriation s'imaginent que sur un forum on peut recevoir clé en mains la procédure pour monter une affaire.Ou bien que quelqu'un va vous prendre par la main pour vous guider dans les arcanes de l'administration thaïe à Bangkok bénévolement.
On ne peut que donner des conseils et mettre en garde contre des erreurs grossières telles que acheter un bar par exemple.Pour le reste il faut consulter un avocat ou bien mouiller sa chemise sur place.Si on est capable déjà de faire cet effort de découvrir par soi-même les règles et la culture du pays,on a donc  réussi un premier test indispensable mais pas suffisant.

salut bosoon. je m'appelle laure je vis en france et je rève de venir m'instaler en thailande j'ai deux enfants 15 et 12 ans. ta l'air de bien t'y connaitre. j'ai les pieds sur terre et je sais qu'il est difficile de s'instaler en thailande mais je voudrais tenter ma chance. peux tu me rencarder. ca fait 20 ans que tu es la bas? dis moi ton secret comment as tu fais? je ne suis pas faignante je bosse dur mais je n'en peux plus de la france!! il est vrai que parfois je dis haut et fort je plaque tout je prefère galéré au soleil que pourrir ici!! mais heureusement la réalité me rattrape. aide moi si tu peux grand merci

salut losotuc des que tu ouvre ton resto je viens bosser pour toi! bon courage

dagna a écrit:

salut losotuc des que tu ouvre ton resto je viens bosser pour toi! bon courage


?????

Je comprends pas bien la réponse...

je me suis trompé de destinataire oups! mais tant qu'a faire bonjour je me présente  laure je vis en france et rève de m'instaler en thailande aurais tu des conseils a me donner. merci

si ta besoin pour ton resto je suis serveuse et cuisto mais cuisine maison pas gastronome. bonne chance

Bonjour Dagna,
J'ai lu avec attention ta présentation. Je t'écris par politesse mais au risque de te paraître très virulent et ne voulant pas briser ton rêve (les rêves font partie de la vie), je m'abstiendrais de te faire une réponse ici.
Cdlt,

Si vous n'êtes pas un troll en jupons je vous donne un conseil que tous les expatriés n'ayant rien à vendre connaissent.
Ne quittez surtout pas la France parce que vous ne supportez plus vos ennuis .La fuite est pire que tout car les problèmes ne disparaîtront pas en Thaïlande mais seront multipliés par mille.
Pour s'expatrier dans ce pays il faut un projet sérieux,des capitaux et/ou des diplômes ...
Beaucoup de suicides avec ou sans assistance comme cela a été dit.

Source "le petit journal"

TRAVAILLER EN THAÏLANDE–Comment savoir ce qu'il faut faire et ne pas faire?


La Thaïlande est un pays attirant qui semble déborder d'opportunités professionnelles. Mais y décrocher un poste n'est pas toujours aussi simple que l'on croit, et le garder encore moins. La Chambre de Commerce Franco-Thaï (FTCC) organise, trois fois par mois des ateliers afin d'aider les Français à appréhender plus facilement le marché thaïlandais de l'emploi. Faustine Glairon-Mondet, responsable du service emploi de la FTCC, nous en dit davantage

LePetitJournal.com : Pouvez-vous nous parler des ateliers que vous organisez?
Faustine Glairon-Mondet: 3 thématiques sont apparues. Une première autour du marché de l'emploi. Je donne des informations sur l'environnement juridique et sur la question "qu'est ce que c'est qu'être un étranger qui veut travailler en Thaïlande?". Ceci en rapport avec certaines lois protectionnistes de l'emploi, la nécessaire délivrance de visa et permis de travail, le quota d'un salarié étranger pour 4 salariés thaïlandais que l'entreprise doit respecter, le nombre d'heures de travail, les congés. Il y a aussi des emplois qui sont interdits pour les étrangers. Je renseigne donc ces candidats sur le droit du travail thaïlandais. Nous retravaillons le CV afin qu'il soit adapté au format de rigueur en Thaïlande pour un candidat étranger. Nous effectuons également un comparatif avec la France car beaucoup de candidats rêvent de venir travailler dans le pays sans vraiment se rendre compte des difficultés et des différences. Au  terme de l'atelier chacun en sait donc davantage sur le marché de l'emploi.
Le second atelier consiste à parler des réseaux, des networkings. C'est fondamental car certes c'est un marché qui a des offres à pourvoir et les entreprises recherchent des profils français et formalisent les emplois, mais il y a une pépinière d'opportunités qui ne sont pas du tout formalisées. Il y a un marché invisible du travail avec des entreprises qui n'ont pas forcément le temps de recruter ou qui ne pensent pas directement à un profil français. C'est ici une démarche réseau qui va permettre d'obtenir une information et accéder à cette information capitale sur les problématiques auxquelles ils peuvent apporter une valeur ajoutée. Cet atelier est là pour démystifier le fait de devoir se vendre, apprendre à agrandir son réseau, communiquer, se présenter en 1 à 2 minutes en situation de networking. Nous sommes dans une logique de communauté.
Le troisième atelier est surtout ciblé sur les entretiens de recrutement. Certains n'ont pas passé d'entretien depuis 10 ans et ils se retrouvent en tant que candidat et parfois démunis face à cette situation inconnue ou du moins inconfortable pour eux. On aborde très concrètement les problèmes de chacun, comme quelles sont les questions auxquelles ils n'arrivent pas à répondre en entretien. Je leur donne ma vision de recruteur et de ce fait je leur explique pourquoi ils rencontrent telle ou telle difficulté.

Quels sont les objectifs de ces ateliers?
Notre objectif est d'aider les ressortissants français dans leur recherche d'emploi, la connaissance du marché, les appuyer, les orienter, les coacher et leur donner de l'information. C'est dans cet état d'esprit que ces ateliers ont vu le jour progressivement, afin d'apporter de la méthodologie dans leur recherche et un cadre de réflexion. C'est également un cadre de partage d'expérience, j'essaye de faire en sorte que ce soit le plus interactif possible. On travaille les cas pratiques et tous viennent avec leurs propres questions, leurs constats et difficultés, leurs succès. Ces ateliers sont là pour dynamiser les recherches d'emplois de tout un chacun, et c'est toujours mieux quand on est plusieurs.
Combien de demandes avez-vous par an et quels sont les profils que vous rencontrez le plus souvent?
La FTCC est partie prenante au CCPEFP (Comité Consulaire pour l'Emploi et la Formation professionnelle) délégué par le Ministère des Affaires Etrangères. Dans ce cadre, nous recevons environ 1.000 CV français par an et ce chiffre reste stable au fil des années. 61% sont des personnes qui postulent depuis la France et qui projettent de venir s'installer dans le pays. 13% postulent d'Asie mais ne sont pas en Thaïlande et les 26% restants postulent directement d'ici. Sur ces 26%, 17% sont en Thaïlande depuis moins d'un an et seulement 9% sont ici depuis plus. 47% ont moins de 25 ans, des jeunes diplômés qui ont généralement un Bac +4 ou +5. 30% de ces candidats postulent pour un stage. Ce sont principalement des hommes à 70%. Le profil type serait un homme, jeune, diplômé Bac+4 +5 en Thaïlande depuis moins d'un an. Il y a beaucoup de commerciaux, des ingénieurs, des informaticiens et beaucoup de marqueteurs en business development.

Quels sont les "défauts" que vous observez le plus souvent lors de ces ateliers?
Ce ne sont pas forcément des défauts, c'est surtout une non-correspondance entre l'offre et la demande. Ce sont de jeunes candidats, certes avec des diplômes, mais sans grande expérience et surtout sans expérience de l'Asie ou encore de la Thaïlande. Or en parallèle, lorsque les entreprises formulent le besoin de recruter un Français, elles recherchent des personnes qui ont environ 30 ans, qui connaissent bien le métier d'origine, tel que par exemple le juridique, le marketing, la maintenance, le développement Java, etc. En ce moment par exemple, certaines entreprises sont désireuses de recruter des technico-commerciaux, profil qui fait appel à la fois à des compétences et connaissances de type ingénieurs et des compétences commerciales. Elles recherchent de l'expertise, des personnes qui devront être amenées à manager. C'est un profil beaucoup plus haut positionné que la majorité des candidats qui postulent. Je pense que la plupart sont très réticents à cette démarche réseau, qu'ils ne sont pas très à l'aise, mais il faut comprendre que c'est une clef d'entrée. Ils gagneraient à dépasser cette appréhension.
Un défaut peut-être que je constate assez régulièrement: désireux de trouver à tout prix une insertion professionnelle en Thaïlande, ces candidats peuvent avoir tendance à formuler de manièretrès floue et vague leur projet professionnel, soit parce qu'ils ne savent pas précisément ce qu'ils recherchent, soit parce qu'ils ne veulent pas se fermer de porte. Or c'est exactement la démarche inverse qui va porter ses fruits : plus nous savons ce que nous voulons et savons faire, plus nous allons l'exprimer clairement et plus notre interlocuteur va pouvoir nous situer et se faire l'ambassadeur à son tour de notre message.

Quels seraient les premiers conseils que vous donneriez à une personne qui débarque en Thaïlande?
Déjà qu'elle prenne le temps de rencontrer les gens sur place et qu'elle soit vraiment active dans cette démarche. Qu'elle ne perde pas patience car les recrutements sont longs. Il ne faut pas désespérer si au bout de 6 mois on a toujours rien trouvé, il faut avoir du temps devant soi et des économies. Si on pense qu'en 1 mois on va trouver un travail car le marché est plus dynamique qu'en Europe, on se trompe complètement, même s'il y a des exceptions évidemment. En moyenne, le temps minimal est de 6 mois avant de trouver. Il faut s'imprégner de la Thaïlande, de sa culture, réfléchir à comment s'intégrer dans une équipe qui va être composée de 98% de Thaïlandais. Il faut vraiment se renseigner auprès de personnes qui ont déjà cette expérience afin de mieux appréhender tout ça. Il faut méditer en amont les différences culturelles afin d'être plus crédible après.

Comment réussir à s'intégrer dans une équipe composée à 98% de Thaïlandais?
De prime abord, cela peut paraitre simple dans la mesure où les Thaïlandais sont souriants et agréables. Après il y a une grosse différence de codes. Nous allons être, par exemple, beaucoup plus directifs, exigeants, et  vouloir communiquer en mettant en avant notamment ce qui ne va pas, par souci de clarté. Ici, cela a pour effet de brusquer et cela coupe la conversation. Il faut savoir être humble et ne pas trop faire valoir ses idées ou ses connaissances tout de suite. Nous aimons beaucoup, nous Français, discourir, argumenter, avoir des débats, alors que les Thaïlandais sont plus sensibles à la manière dont on prend soin des autres, le relationnel est très important. Et puis il y a un grand respect de la hiérarchie. Il faut d'abord observer ce qu'il se passe au lieu de vouloir immédiatement imposer ses idées. Il faut savoir identifier et s'appuyer sur une personne plus âgée, par forcément la plus haut placée, mais qui saura faire passer des messages à l'équipe.

Comment expliquez-vous ce désir de quitter la France pour venir travailler en Thaïlande?
C'est un mélange de plusieurs choses, mais je pense que la situation morose de la France y joue beaucoup et le marché du travail est en train de se cristalliser. Ici, il y a beaucoup d'offres d'emplois donc une image plus dynamique. Il y a beaucoup de rêve aussi. C'est un pays qui attire les Français de part son climat, sa nourriture, ses habitants. La situation du pays peut être aussi un argument car il est très central dans l'Asie du Sud-Est et moins cher que Hong-Kong en encore Singapour. De nombreux jeunes viennent s'installer dans la région et se servent de Bangkok comme base de vie. C'est aussi une soif d'aventure, de découverte et de challenge, notamment pour des jeunes diplômés qui ont l'impression que l'accès au monde du travail et l'évolution professionnelle sont bouchés en France et qui du coup tentent leur chance en quête d'autre chose.

ASSISTER AUX ATELIERS DE LA FTCC
Pour pouvoir postuler à ces ateliers il suffit de contacter [email protected].
Ils se déroulent 3 fois par mois sur 3 thématiques différentes et généralement le jeudi matin de 9h à 12h30. Ils accueillent de 8 à 10 participants et sont ouverts à tous pour la somme de 500 à 900 bahts. L'an dernier 106 personnes y ont participé, 20% d'entre elles sont revenues pour un second séminaire. 40% de ces postulants ont été recrutés par des entreprises.Voir aussi le site Internet de la FTCC
Propos recueillis par Laura BUDULIG (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) mercredi 29 janvier 2014


TRAVAILLER EN THAILANDE – Les jeunes se regroupent pour trouver le bon cap

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Thomas Sanchez préside le comité YP (Young Professionals) de la Chambre de commerce franco-thaïe (FTCC). L'objectif ? Rassembler les jeunes, organiser des ateliers et mettre à leur disposition les conseils avisés d'experts pour les aider dans leur parcours. Ce trentenaire français, commercial pour la société Eurofood, a lui-même bénéficié du soutien de la FTCC pour trouver son poste et tient à renvoyer l'ascenseur. Il nous présente le comité YP
LePetitJournal.com : En quoi consiste le comité YP ?
Thomas Sanchez : Le comité YP a été crée il y a 4 ans par Ali Ziani, ancien responsable de la communication à la Chambre de Commerce, et d'autre membres fondateurs (dont Thomas Sanchez fait partie NDLR). L'objectif de base était de créer une sorte d'association pour que les gens se rencontrent, surtout des Français, des jeunes professionnels ou à la recherche d'un emploi, en organisant des networkings. L'idée principale était de proposer une offre différente, du contenu et mieux faire connaître le marché du travail ici. Aujourd'hui, on a des orateurs, des invités qui viennent raconter leurs réussites, partager leur expérience professionnelle. Ça se déroule sous forme d'atelier de recherche d'emploi lié au marketing, au web 2.0, tout ce qui peut intéresser les jeunes professionnels. On a commencé en faisant quelques réunions par an et ça a bien fonctionné, du coup on a continué.
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Quels sont les thèmes que vous y abordez ?
Il y a le "personnal branding" qui est la manière de se faire sa propre publicité. Tout ce qui traite du marketing 2.0, du virtuel, des networkings sur internet, ce sont toujours des sujets qui sont appréciés et transversaux. On ne peut pas toujours faire la même chose car il faut réussir à intéresser tout le monde. Les ateliers de recherche d'emploi marchent très bien mais on essaye de ne pas faire que ça. Les ‘success story' aussi sont très demandées. On a d'ailleurs pour projet de suivre une entreprise française dans ses débuts et, par exemple, refaire un point au bout de trois mois pour voir comment tout ça a évolué.
Qui sont ces jeunes qui participent à vos événements et quel est leur intérêt ?
Il y a 1/3 à la recherche d'un emploi, 1/3 de personnes déjà installées et 1/3 de Thaïlandais et non-Français. Au final il n'y a pas vraiment d'âge type, ce sont surtout des personnes qui n'ont pas d'expériences en Thaïlande et qui cherchent à comprendre comment ça se passe, le marché du travail, les différences culturelles, etc. Dans l'idéal on aimerait dire que ces événements sont là pour leur ouvrir l'esprit, pour qu'ils puissent connaître davantage la culture thaïlandaise, mais ce n'est pas réellement ça. En vrai, ce sont principalement des personnes en recherche de connexions, de réseaux. Il s'agit aussi de personnes qui viennent d'arriver, qui sont à la recherche d'un emploi et qui ont besoin de nous. Certains sont intéressés car ils veulent développer un business et ont besoin de faire des rencontres. Et puis il y a ceux qui sont établis ici depuis quelques années et qui viennent pour rendre un peu a la communauté. Pour ma part j'ai trouvé mon boulot grâce à la Chambre de Commerce et j'avais envie de les aider comme ils l'ont fait pour moi.
Quelles sont les difficultés le plus souvent rencontrées par ces jeunes en recherche d'emploi ?
Si demain vous allez chercher un boulot en France et que vous ne parlez pas français, ça risque d'être un poil compliqué. Ici, c'est exactement la même chose. Avec la barrière de la langue, c'est toujours le plus difficile. Et puis les attentes sont parfois trop élevées. Vous ne pouvez pas vous permettre de demander le même salaire qu'un manager qui a déjà dix ans d'expérience ici par exemple. Il y a un fossé parfois difficile à franchir. Le manque d'expérience dans le pays y joue beaucoup aussi. On arrive avec de grandes attentes mais finalement il faut commencer un peu plus bas. Les plus belles histoires que l'on entend sont souvent des gens qui ont fait des sacrifices au début, qui se sont accrochés pendant six mois, un an, et pour qui aujourd'hui tout se passe très bien. Du coté thaï, ce n'est pas toujours facile pour les patrons de prendre des occidentaux qui effectuent leur première expérience ici et qui peuvent un peu perdre les pédales. Et puis on ne sait jamais combien de temps les gens vont rester dans le pays. Certains ont dans l'idée de faire un tour du monde, ils posent leur sac à dos un temps dans un endroit puis après ils partent, ce n'est pas forcement évident.
La demande de participation aux événements est-elle croissante ?
Le comité a été un peu dormant pendant quelques mois, on s'en est un peu moins occupé. Mais depuis six mois ce sont vraiment les membres du comité qui font tout au nom de la Chambre de Commerce, toujours participante au projet. On essaye d'organiser des événements plus fréquents, de faire venir plus de personnes. Il est vrai que depuis six mois, c'est de plus en plus intéressant car beaucoup de monde participe à nos événements et beaucoup de personnes qui ne sont pas membres viennent aussi découvrir. Ça marche de mieux en mieux.
Quelle catégorie de personnes ciblez-vous en particulier ?
Les Thaïlandais! L'objectif pour 2014, pas seulement pour nous mais aussi pour la Chambre de Commerce, est de développer des sujets qui vont intéresser le plus de Thaïlandais possible. On aimerait avoir des speakers thaïs qui raconteraient leur expérience personnelle et leur culture. Aujourd'hui nous sommes très forts sur la communauté française et occidentale, mais avec les Thaïlandais c'est plus difficile. On a eu des intervenants brillants, passionnants, c'était toujours très français, et c'est discriminant. Un gars qui a une superbe expérience mais qui parle très peu anglais et pas du tout thaïlandais, c'est très compliqué pour lui de se faire comprendre. D'autres sont trop dans leur "référentiel farang", du coup ça devient discriminant aussi. On veut vraiment que ça change et je pense que notre prochain intervenant sera un Thaïlandais qui pourra aussi nous raconter son histoire et pourra attirer des gens. Nous avons organisé certains thèmes qui étaient peut-être un peu trop centrés sur les Français et qui au final nous ont vraiment éloigné des Thaïlandais. C'est cela que l'on veut changer. Il faut arrêter d'être centrés sur nous-mêmes avec nos chapeaux de colons. L'idée est vraiment de faire quelque chose qui soit parlant pour eux, qu'ils puissent se reconnaître dans le sujet abordé, et que ça leur donne envie de venir y participer. C'est un gros challenge. Aujourd'hui on aimerait également intégrer des Thaïlandais dans le comité, trouver une personne pour tirer les choses et proposer des idées.
Quels sont les futurs événements prévus ?
On a deux types d'événements maintenant. Des événements avec intervenants, et des événements sans intervenants. On va développer des conférences et aussi mettre en place des afterworks, boire un verre, échanger des cartes car c'est très important ici. Le prochain se déroulera en mars, la date reste encore à confirmer. Il s'agira d'une personne qui nous racontera sa propre réussite et il faudra que ce soit très thaï tout en intéressant les occidentaux. On est en train de travailler sur ça.
Pour contacter Thomas Sanchez, cliquez ici ; Voir aussi le site Internet de la FTCC
Propos recueillis par Laura BUDULIG (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) mercredi 12 février 2014

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Merci MADRID NONO , je precies que a mon avie, pour y avoir ete la chambre d industrie franco thail et bien pour aider les jeunes dans leur recherche d emploie , mais peut etre un peu moin bien pour aider a la formation d entreprise avec un" petit " budget , je parle de petit budget comme le minimum requis en thailande pour ouvrir ca boite , zn tout les cas leur acceui est tres bien et tu est recu rapidement une visite la ccft sera toujours une bonne choses .

Merci  Madrid nono pour ces références .Il faut juste préciser que les services de la Chambre Franco Thaï(FTCC) sont payants et que si on lit bien entre les lignes elle s'adresse à des profils bien précis (jeunes diplômés...etc...).Aux autres de comprendre que les pays émergents n'ont pas besoin de personnes non qualifiées.

Bonjour a tous,

Et voila que je m'invite dans la conversation un peu tard j'avoue ^^ !!
Tellement de negativiter m'a bien fait peur la premiere fois que j'ai eu en tete de venir m'installer en Thailande pour y travailler il y a environ 6mois en arriere..

J'avais lus et relus cette conversation avant et pendant mon aventure au Pays du Sourire,
mais il en faut bien plus pour me decourager ..

J'ai meme eu des gens qui sont venue m'ecrire en priver sur ce site pour me traiter d'idiote qui penser a venir en Thailande que pour de "longues vacances" et qu'apres mon arriver la-bas je me retrouverai avec une main devant, l'autre derriere mes reves et mes espoirs a la poubelle !!!

Et j'ai toujours pas laisser tomber meme apres ceci..
Donc pour ceux qui passent leur temps a decourager tous le monde sous pretexte qu'ils connaissent la Thailande !!
Je voudrais vous dire bah il y en a qui y arrivent et ce en toute legalite (veuillez excuser le francais j'utilise un clavier QWERTY).

Breffons,
Je travail en tant qu'assistante personnelle dans un Resort et suis tres bien payer et je vis ma vie ici depuis maintenant 6mois et je suis ravie de ne pas avoir ecouter les gens qui me disait de ne pas le faire !!

Donc a ceux qui veulent tenter l'experience,
soyez serieux et rigoureux, motiver et fou de ce pays comme je le suis et j'vois pas pourquoi un gamine de mon age qui n'a pas tellement d'experience et surtout pas d'experience du tout a l'etranger y est arriver et d'autres non ..

Il suffit d'y croire et de se donner les moyens d'arriver a ses fins,
et parler un Anglais courant surtout sinon .. C'est plus galere !!

Merci a tous,
Nina.

Bonjour Miss  Maaskri

Si je relis bien ce fil c'est Bosoon qui a initié le débat.Il mettait en garde -avec un humour un peu vache - des Français naïfs qui sans aucun diplôme utile pour la Thaïlande ou sans compétences dans un métier autorisé veulent débarquer avec femme et enfants pour " vivre en Thaïlande ".Sans rien connaître des lois régissant le travail des étrangers et les lois autorisant le séjour jamais définitif des farangs sur son sol.
Certains veulent être serveurs , femmes de ménage , vendeurs de fringues, concierges....Ce sont à ces rêveurs un brin baba cool que Bosoon et d'autres intervenants  s'adressaient virtuellement .
Puis on a tous déconseillé d'acheter un bar....etc...Bref tous les pièges à farangs à éviter.
Je ne pense pas que vous étiez ni dans ce fil ni dans les cas cités par Bosoon toutefois je vous adresse mes félicitations si vous avez trouvé un job sérieux et en toute légalité.
Ceci n'empêche pas que je maintiens tout ce que j'ai écrit  par ailleurs.

En quoi consiste le travail "d'assistante personnelle" ? Est ce une aide à une personne handicapée par exemple ?

Eh bien a vrai dire il fait partit de ceux qui m'ont contacter en priver pour se foutre de moi donc me suis sentie d'humeur a dire que malgre ces connaissances concernant le Royaume bah il avait pas toujours raison sur les motivations ou les raisons qui poussent les gens a s'expatrier ..

Merci pour tes felicitation :)

Je travail dans un Resort donc non je n'aide pas les handicaper pour etre plus precise je travail au service des ventes et suis en quelque sorte le lien direct entre le Directeur des ventes, les employers et les ressources humaines donc c'est un peu du secretariat mais avec bien plus de responsabilites :) !!

L'hotellerie de luxe embauche en effet des  farangs dans plusieurs domaines autres que la cuisine occidentale mais il faut être souvent trilingue et avoir travaillé dans ce secteur.
Les raisons qui poussent les jeunes à s'expatrier sont tout à fait compréhensibles  mais la méconnaissance totale des lois du pays pour certaines demandes sont pathétiques ce qui n'est pas votre cas.Alors bonne route...