Trouver un emploi à Santiago en venant sur place

Bonjour À tous,

Tout d'abord merci pour les nombreuses réponses apportées aux différents internautes et différents  projets, cela m'a déjà bien aidé.

Si vous le voulez bien, je souhaiterai avoir votre avis sur le mien :

Nous sommes un jeune couple sans enfant (pour l'instant!:-) et je négocie actuellement mon départ de mon emploi pour partir au Chili avec l'idée de trouver un emploi sur place.
Ma femme est institutrice et ne quitterai son poste que si je trouve un emploi sur place.

J'ai plusieurs questions, mais avant je vais présenter dans les grandes lignes mon profil :
École de commerce
Master 2 dans le marketing du vin
Anglais et espagnol courant bien sur.
Expérience professionnelle de 5 années.

1er expérience pro alternance chez LVMH dans le marketing du whisky 2ème expérience : entrepreneuriat :
Vins d'honneur & Co
3ème expérience  (et actuelle): responsable commerciale et marketing d'un petite entreprise de négoce de vins parisienne.

Mes questions :
Y a t il beaucoup de français qui "débarquent" pour trouver un emploi et cela marche t il ?

Peut on prétendre à des salaires de type français au Chili (ou légèrement en dessous), même si on est en contrat local ?

Ma femme étant institutrice, savez vous combien ils/elles sont rémunérées au lycée saint exupery ?

Merci beaucoup pour le temps et l'aide que vous pourrez m'apporter.

Respectueusement,

Charles Hubert

Bonjour Charles,
Les réalités chiliennes toutes crues!
Il est d'abord nécessaire que tu saches que les personnes étrangères rentrant au Chili avec un visa touriste valable 90 jours n'ont pas le droit de travailler. Tu serais donc déjà obligé de sortir et re-rentrer au Chili à partir de la frontière argentine pour bénéficier d'un nouveau visa touriste valable 90 jours.
Il te faudrait donc déjà trouver un employeur disposé à te faire un contrat de travail et c'est là que le bat blesse dans le sens que les employeurs dans ce cas sont obligés de par la Loi de te payer ton passage retour en France, les indemnités de licenciement, etc., au cas où, à leurs yeux, "tu ne ferais pas l'affaire".
Tu comprendras donc que la grande majorité des employeurs chiliens ne souhaitent donc pas se compromettre sans connaitre la personne qu'ils engagent.
Non, il n'y a pas beaucoup de français qui débarquent au Chili pour trouver un emploi. Très certainement à cause du problème de la langue, des visas, etc.
Il est difficile, pour ne pas dire "très difficile", de trouver un travail avec salaire de type français au Chili (ou légèrement en dessous) surtout en contrat local. A noter que pour un contrat local il te faudrait déjà bénéficier de la résidence définitive, démarches longues et fastidieuses (Plusieurs années).
J'ignore les niveaux de salaire d'un institutrice du lycée Saint Exupery mais si ce sont les mêmes que ceux des écoles publiques, voire même privées, c'est très loin d'être la joie.
Maintenant, il y a comme partout des exceptions dans le sens que si tu es à même par exemple de trouver et garantir de bonnes ou nouvelles débouchées à l'export d'un vin chilien, là se serait "tapis rouge".
N'hésites pas si tu as d'autres questions.
Christian

Bonjour je ne suis pas du tout de l'avis de Christian, beaucoup de francais viennent sans travail, quelques uns réussissent, d'autres retournent. j'ai vécu 10 ans en France et c'était la même histoire, qqes chiliens étaient contents et réussis, d'autres non.
Je pense, que pour immigrer sans être embauché il faut avoir une certaine personnalité.....un peu d'explorateur, être optimiste et créatif. Au Chili, nous avons besoin de bons professionnels, dans tous les domaines, qui développent un pays encore peu créatif, nous avons besoin de bonnes idées et de personnes pour les faire.
Dans le domaine du vin travaillent au Chili beaucoup de français qui vont t'aider ils se connaissent tous. voici quelque noms que tu peux trouver en google et prendre contact :
http://www.economiaynegocios.cl/noticia … p?id=96393http://www.aquitania.cl/Historia.htmhttp://www.vik.cl/es/equipo.phphttp://www.domusaurea.cl/indexEsp.php#laVina
Je cpnnais Jean Pascale Lacaze et sa femme Bernadette il seront trés contents de t'orienter dans ce domaine.
J'espère que ceci poura te donner une autre vision que celle de Christian, que j'ai trouvé un peu pessimiste. (ou serais-je trop optimiste?)

En ce qui concerne ta femme, les profs au lycée Saint Exupéry dépendent si elle est expatriée ou pas, et varient entre 600euros si locale, a plusieurs miles si elle est embauchée en France. Le probléme est de trouver la place. heureusement pour vous dans ce moment ils cherchent des profs francais car il y a un nouveau établissement en banlieue. En province sont trés demandés. Elle peut faire contact avec des profs en France qui sont venus qques années ou des francais qui travaillent actuellement sur place.
http://www.florence-soriano-gafiuk.fr/b … -letranger

Une derniére chose, le Chili est un pays oú il vaut mieux être entrepreneur, les salaires peuvent être équivalents voire mieux qu'en France si vous bougez bien, la chambre de commerce donne des crédits. Il est possible aussi de trouver de bons emplois, ne vous découragez pas!
Sol

Re-bonjour,
L'exposé de Solcita m'invite à apporter quelques précisions.
Les lois chiliennes sont très claires!
1) Un Touriste n'a pas le droit de travailler en tant qu'employé. Il pourra bien évidemment s'aventurer dans un  travail au noir mais avec les risques que cela comporte pour lui et pour l'employeur. Les employeurs sérieux de s'y risquent donc pas. Il y a bien sûr des exceptions mais qui de par nature peuvent finir très mal.
2) Il doit sortir du pays au bout de 90 jours maxi. Attention, pas 91 car c'est l'amende assurée! Je l'ai vécu pour n'avoir pas prêté attention au fait que Juillet et Aout comptent tous les deux 31 jours.
3) Il peut y ré-rentrer immédiatement et obtiendra de nouveau un visa Touriste valable pour 90 nouveaux jours. Je l'ai fait pendant des années. J'ai réussi à obtenir la résidence permanente pour le fait d'être père d'un enfant chilien.
Solcita a cependant raison quand elle affirme que "pour immigrer sans être embauché il faut avoir une certaine personnalité.....un peu d'explorateur, être optimiste et créatif" et, j'ajouterais, disposer que quelques bonnes économies pour "voir venir".
Mais dans ce cas donc, il faudra à cet "explorateur", etc., ouvrir et exploiter un fond de commerce dument déclaré, avoir un numéro de RUT (Rol Unico Tributario) car si non, il ne pourra pas facturer, sauf au noir bien entendu cad sans TVA, et ça, le fisc chilien n'aime pas mais pas du tout.
Pour ce qui est du siège social de l'Entreprise ainsi créée, il existe la solution de l'héberger au sein d'une officine virtuelle (Oficina virtual), celle-ci pouvant se charger de toutes les démarches, de la comptabilité, patente municipales, etc., moyennant bien évidemment le payement d'honoraires.
Les banques quand à elles, il faut le savoir, n'ouvrent en général pas de comptes bancaires au entreprises, etc., qui n'ont pas pour le moins 6 mois d'activités lucratives et/ou disons voir du répondant. N'espérez donc aucune aide bancaire au début si vous ne pouvez montrer patte blanche et des garanties "réelles", c'est le terme ici.
Elles sont de plus très regardantes sur l'origine des fonds, revenus, bénéfices, etc., car elles participent ainsi à la lutte contre le trafic de drogues.

Quant au fait avancé par Solcita que la Chambre de Commerce (française je suppose) donne des crédits...
1) J'ai été membre de la cfcci (Ce n'est pas gratuit!) 
2) Je n'ai jamais entendu parler qu'elle "donnait des crédits" (Seules les Banques et Organismes de Crédits ont cette faculté légale)
3) Les crédits, prêts bancaires, etc., coutent chers en intérêts. Jusqu'à plus de 50% par an ce qui a fait écrire il n'y a pas très longtemps à un journaliste, qu'en France ou en Europe, les banquiers chiliens seraient tous en prison pour le fait de pratiquer des taux d'intérêts usuriers.
Autre chose, ne vous risquez jamais à faire un chèque sans ou même insuffisance de provision. C'est pratiquement la prison assurée si vous ne pouvez le couvrir. J'ai moi même passé une nuit au Poste de Police (Sont venus me chercher vers les 22 Heures chez moi un vendredi soir) parce que mon avocat de l'époque avait quelque peu utilisé 400 Dollars que je lui avait confié justement pour couvrir un chèque que j'avais fait.
Heureusement, le Commissaire de Police à flairé l'embrouille et ne m'a pas envoyé en prison y passer le week end avec les autres détenus de la nuit. C'est ma compagne du moment qui a remué ciel et terre pour me faire sortir du Poste de Police le samedi matin.
Quant à trouver de bons emplois... en tant que touriste... revenir à la case départ ci-en-haut.
Hormis ces réalités, le Chili est encore un eldorado fascinant et merveilleux car il est vrai qu'il y reste encore pas mal de chose à y faire, mais... attention à ceux et celles qui vous diront que tout le monde y est beau et gentil.
Christian

Oups... Précision importante.
Pour créer un commerce, entreprise, un étranger devra commencer par avoir un associé chilien, ou étranger comme moi mais ayant la résidence définitive, avec au minimum 1% de part sociale de l'entreprise. Cet associé chilien sera le représentant légal de l'entreprise pendant au minimum un an et aura pratiquement tous les droits.
Il est donc hyper important de bien le choisir!

Bonjour Solcita,
Bonjour Christian;

Merci pour vos retours à tous les deux.

Pour être franc, cela synthétise exactement tous les échos que j'ai pu avoir sur mon projet venant de personnes que je connais et qui vivent ou ont vécu au Chili.

Certains prônent l'aventure et la "gniac" pour venir décrocher un emploi, et le pays semble avoir tous les indicateurs aux verts pour un fort développement dans les décennies à venir.
Il est bien sur entendu qu'il faut un petit matelas pécunier pour pouvoir s'auto - subvenir le temps de trouver un job.

Les partisans de l'autre avis me donne les arguments suivants :

Nous ne sommes pas "attendus" (Européens) pour les jobs !
Difficultés administratives (logement, téléphone, internet ...)
Couverture santé.
Coût de la vie en constante hausse.
Risque.

Le choix final je pense est propre à chaque situation, mais dépends en grande partie de la situation qu'on laisse derrière soi.

Pour mon projet, j'envisage une solution "intermédiaire" à celle présentée initialement, et votre avis m'intéresse.
Venir deux mois (juin et juillet) pour en juin réaliser 85 % des entretiens que j'aurais réussi à trouver et rester un mois supplémentaire pour laisser un peu de temps et conclure peut être les meilleurs entretiens réalisés.
J'ai d'ores et déjà dans mon carnet d'adresse une dizaine de personne vivant et travaillant sur place dans le tissu économique chilien.

Quelques questions supplémentaires assez ciblée svp, mais j'ai beaucoup de réponses différentes en terme de coûts, donc plus j'en ai, plus une tendance se dessinera :

Le coût annuel d'une bonne couverture santé  par adulte
Le cout financier pour d'un accouchement
Les mois de juin juillet sont ils intéressants pour mon projet (je sais que mars est l'équivalent de la rentrée, mais c'est trop tôt malheureusement)

Solcita merci beaucoup pour les liens qui sont très intéressants.
Concernent Jean Pascale Lacaze, auriez vous un email où je pourrais lui écrire svp  ?


et par curiosité, dans quels domaines travaillez - vous respectivement ?

Merci beaucoup pour votre aide et vos conseils, en espérant pouvoir en dispenser dans le futur !

Charles Hubert

Si tu vois ces links tu veras associés beaucoup de contacts professionnels.

JEAN PASCALE LACAZE
http://cl.linkedin.com/pub/jean-pascal- … 50/274/505

OLIVIER BASTET
Trés sympathique travaille prés de Jean Pascale et aussi était président du centre de parents du lycée, peut aussi t'aider avec ta femme.
http://cl.linkedin.com/pub/olivier-bast … =pub-pbmap

PABLO MORENO, marié a una canadienne actuellement au canada mais qui peut tŽaider aussi.
http://ca.linkedin.com/in/pablomorenolara

SOLEDAD PRADO
http://cl.linkedin.com/pub/soledad-prad … 16/277/929
Je suis psychologue clinicienne et rentiste, j'aide les inversions inmobilieres parfois comme courtier inmobilier pour inversionnistes (je dis je joue au monopoly pou changer un peu)

Toutes les personnes nommées ici sont des entrepreneurs d'un esprit positif, réussis el assez ouverts, tous ont l'expérience des difficultés de l'nmigration et ouverts toujours à aider les autres, pourquoi pas? Il est même possible que tu trouves avant de venir dejá un travail.

Dans ce Mème site https://www.expat.com/fr/assurance/amer … /santiago/:) Sol

Re Charles 
Tu trouveras ici une séries de témoignages espagnoles... ce afin que tu puisse te préparer et maitriser l'envers du décors!
http://economia.elpais.com/economia/201 … 10669.html
Un témoignage qui a particulièrement retenu mon attention pour sa véracité...
"Ahora bien, en cuanto al tema laboral es distinto. En mi caso, he mandado en todo este tiempo 186 correos electrónicos con mi CV y acompañados de una carta de presentación específica para cada empresa. Eso significa haber estudiado con detalle cada empresa y ver qué valor añadido pueden conseguir con mi perfil si me tuvieran en su equipo. De todos esos correos enviados, solo he recibido contestación de 8, y para indicarme que no buscaban a nadie para incorporar en su equipo, pero que me felicitaban por lo interesante y cuidadoso que era mi perfil. Bueno, siempre se agradece que te piropeen, ¿no? (aunque en el fondo estés “echando pestes” por la boca al ver que no te quieren o necesitan)"...
Trouver un bon emploi est donc une loterie agrémentée d'impondérables et obligations.
Je serais toi et partant de l'idée "Souffrir pour souffrir, autant que ça en vaille la peine", je chercherais plutôt à ouvrir et exploiter un petit commerce/entreprise... C'est de même si j'ai bien compris le conseil de Solcita:
Christian

Allez Christian!
Viens te faire un coaching avec moi et je te laisserais positif et heureux!!!
Partout il y a des difficultés, partout il y a des aides, la vie est comme cela, un peu de sel, un peu de sucre et beaucoup d'esprit optimiste (lecture existencielle qui recycle les situations en derivés acceptables, voire optimales!). C'est un pouvoir mental humain, et se développe.
sol :)

Hola Solcita,
Je te remercie pour ta proposition mais je ne suis pas malheureux ni négatif.
Je souhaite simplement pouvoir informer mes compatriotes des bons et mauvais cotés des réalités chiliennes et sud-américaines et non pas seulement que des bons cotés, ce afin qu'ils soient bien préparés et qu'ils ne tombent pas dans les pièges dans lesquels, tout comme moi, sont tombés un grand nombre de mes amis, tous repartis du Chili depuis. Je trouve donc pour ma part que c'est un devoir car tu connais tout comme moi je pense ces réalités.
Alors pourquoi les cacher ou ne pas en parler ouvertement?
Au Chili entre parenthèses, tu es chez toi et personne ne te verra donc comme "un pigeon à plumer sans vergognes".
Bien à toi,
Christian

bonjour à toutes & à tous...

je prends quelques renseignements sur le Chili.. en passant
merci à tous les intervenants qui prennent de leur temps pour répondre au mieux, en rapport avec LEUR réalité.
je pense que personne ne détient LA Vérité...

ce que tiennent Christian et une autre personne sur la page "les 3 points positifs du Chili"  https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=219493
(Sarisa, tempérant les propos de patrick 1339, qui à été banni, savez vous pourquoi? il fournissait des réponses apparemment détaillées??) ne m'étonnent guère, ses propos pourraient être transposés au Costa Rica, là où je vis depuis 6 ans, tout comme à la Côte d'Ivoire, ou au Cameroun où j'ai passé 18 ans...

nulle part n'existe d'Eldorado pour le moins que je sache.

s'expatrier, c'est un sacerdoce.
si on savait avant de partir tous les challenges, toutes les difficultés administratives, tous les moments de solitude et de combats à mener sans relâche, je ne suis pas sûr que tant de gens tenteraient l'expérience.

ici, beaucoup d'appelés, peu d'élus: de jeunes canditats à l'expat ou bien des messieurs-dames avec une bonne expérience dans la vie, 50/60 ans, qui ont déjà eu leurs entreprises, viennent au petit bonheur faire
1: un restau
2: un restau
3: oh! tiens? une bonne idée! je vais faire un restau!

qu'il soit chic, bistro ou brasserie... le commerce de bouche n'est pas le choix le plus facile.
Pratiquement TOUS ici se cassent les dents entre trois mois et trois ans!

les nouveaux expatriés n'écoutent évidemment jamais les conseils des "anciens" du coin.
il est récurrent d'entendre: "attends...moi, je ferais différemment / moi, je suis plus malin /moi, je.."
et on ne peut qu'être consterné et les regarder s'engouffrer joyeusement  sur le chemin de la pente douce mais certaine!
les conseils les plus avisés restent souvent lettre morte...

les nouveaux arrivés pensent souvent que les expats sur place sont tombés de l'arbre il y deux jours...?
il ne l'avouent peut-être pas, mais dans leur actes c'est l'image qu'ils (me) montrent.

s'intégrer, c'est long.. il m'a fallu 3 ans pour comprendre une culture différente de la mienne...
pour mon épouse en apparence, cela fût immédiat (du à sa culture vietnamienne sûrement), mais intérieurement, elle a encore parfois des incompréhensions à l'encontre de certains us locaux...
j'espère que pour d'autres cela sera plus facile!

personnellement, je vais continuer à lire vos sujets, car il se pourrait bien que je prenne quelques semaines pour venir vous visiter...
encore merci pour vos messages sincères et cordiaux!

Bien à vous
hugo

A tous,
Je ne veux pas cacher ni nier aucune réalité. Je suis partie a 19 ans en France, avec un look plutôt tier mondiste et avec U$100 dans la poche. Je venais du cartier le plus riche au chili, issue de parents professionnels (mèdecin et ingénieur), d'une classe sociale qui veut toute la matèrialitè du monde sinon est malheureuse, avec des bonnes vacances, femme de ménage, bonnes écoles, bons diplômes et bonnes références.
Je suis partie..... à la pauvreté.....á un pays "plein de racistes", plain de "protocoles", plein de mépris pour les tiers-mondistes. J'étais folle de partir si jeune "une fille, si jeune....au dangers des européens qui déciment les pays plus pauvres etc.......Ce discours je l'ai mis dans la poche, et j'ai décidé de voir et tenter, par moi même si c'était si vrai.
J'ai fait 2 carriéres universitaires, voyagé partout, rencontré de tout type de personnes, j'amais senti le racisme, en tout cas beaucoup moins qu'ici, jamais j'ai manqué du travail etc.....et je suis sure, SÛRE....que beaucoup mes compatriotes pensaient comme moi et en profitaient de ces bontés mais sure que d'autres  ne pensent pas comme moi. Eux, trouvaient tous ces discours vrai....mais ils n'aprennaîent pas la langue, ne travaillaient pas les dimanches, ne pouvaient pas supporter les manques....de famille, des empanadas, de lumière, de la bonne...etc...alors qu'ils avaient face a eux plein de bontés, éducation, santé et culture gratuite, des intellectuels, des merveilleux immeubles, de cartiers de toutes les cultures, des restaurants de toutes les saveurs etc....
J'ai beaucoup aidé a surpasser cette mentalité à un groupe de refugiés de l'est (moi étant inmigrée!!!) qui ne savaient même pas faire un CV (20 ans), car il ne s'agit pas d'être d'un endroit ou d'un autre, mais d'avoir la faculté de mettre dans la poche les discours qui font peur, et écouter ceux qui si voient une AUTRE réalité : l'abondance, n'importe oú, de possibilités. Ici c'est pareil, plein de possibilités, si tu saches les voir, d'autant plus que les francais ont un meilleur look (très important au Chili), une monnaie plus forte, plus d'éducation,sont plus efficients et rapides), d'autant moins difficile et d'autant plus de portes qui s'ouvrent.
Je suis d'accord, pour quitter ton terroir il faut être fort et optimiste, savoir bouger et faire son trou, savoir apprendre et savoir lutter. La différence est que cet effort (améliorer ta situation tout les jours un peu) pour certains est une peine, pour d'autres est un plaisir, et là, réside toute la différence.
Savoir que les choses ne dépendent pas des facteurs l'externes, mais de ta capacitè de génerer un externe propice, de ce que tu fais de l'externe et comment tu te situes...dans la carence...ou dans l'abondance, c'est un choix personnel.Nulle part, ni avec beaucoup d'argent est parfait si tu n'as pas l'attitude correcte. Et n'importe oú, tu peux te sentir en croissance et heureux si tu as l'attitude correcte.
Bien entendu, si une personne veut venir au Chili pour trouver mieux, sans passer par un shock culturel et l'apprentissage des normes, règles et savoir faire locaux, il est mal.
Si l'inmigration est un sacerdoce, il faut être ascète alors, tout au moins un temps, et se nourrir du simple.
Non, le chili n'est pas une france améliorée, il y a des choses pire, il y a des choses mieux. C'est diffèrent mais chacun doit trouver son parcours et si je peux aider qqun je le ferais, et comme moi il y a beaucoup qui pensent pareil, je préfère cette réalité positiviste et j'invite qui conque a y adhérer. Ce n'est pas un monde faux et sans inconvénients, ni souffrance, ni désillusions. C'est un monde d'acceptation de ces difficultés comme partie de la vie, les inconvénients sont seulement des problèmes à résoudre, et a surpasser te faisant plus fort. Mais venir pensant que tout est difficille et tout plein de problèmes, que tu seras arnaqué, attaqué, méprisé, que tu seras un martyr......non, cela est une vision pas très.....optimiste!
Vous savez que le chili a acueilli des slaves pendant une guerre chez eux, leur ont donné plein de bénéfices et ils ont préféré la guerre! Eux pensaient que c'est impossible. Mais Punta Arenas est plein d'autres inmigrants slaves qui eux, heureux de cette possibilité ont développé le Chili.
Je suis d'accord avec Patrick, lisait le...s'il vous plaît.
Ne vous découragez pas!

merci pour ta contribution Solcita,

je te félicite pour ce parcours de vie très enrichissant, et pour ton évolution intellectuelle au fil des années

tout le monde n'est pas capable, comme tu l'as fait, de dépasser ses préjugés, et de quitter ses certitudes d'avant pour affiner son de point de vue.

je rejoins ton analyse sur certains points, comme le fait que ceci ou cela n'est pas "la France en mieux" ou "la France en pire".
beaucoup de candidats à l'expat viennent pour recréer leur petit monde, mais en mieux...

en envisageant son expatriation de cette façon, il est fort probable que l'on subisse déceptions & échecs cuisants.

j'irai dans ton sens en disant qu'un des secret de la réussite de son expat, serait pour moi de rechercher à s'imprégner de la culture, de s'intégrer, de comprendre & de se faire accepter du peuple qui a la bienveillance de nous accueillir, plutôt que de venir imposer notre propre culture & schémas sociétaux.
Modes de vie qui sont d'ailleurs des échecs dans la plupart du vieux continent, soit dit en passant!

Bien à toi.
hugo

:)

Merci à tous pour vos avis qui m'ont tous aidé dans mon choix.

Je tenterai ma chance dans les mois à venir pour deux mois sur place avec une bonne préparation en amont et en espérant que la chance se mêle au risque et nous permette avec ma femme de venir nous insérer dans la culture chilienne ! :)

Charles Hubert

Bonjour Charles Hubert, Bonjour à tous,

J'ai le même profile que toi :
- école de commerce
- master 2 en Marketing avec une spécialisation dans le vin
- mais un peu moins d'expérience que toi, 2ans.

Français et j'ai "débarqué" au Chili, à Santiago en Septembre 2013 avec l'objectif de trouver un travail dans le vin.
J'ai lu tous les commentaires, très intéressants et étant dans le coeur du sujet actuellement, ça reflète à 90% ce que j'ai vécus et ce que je vis encore aujourd'hui puisque je suis toujours dans la phase de recherche.

Pour ma part, je suis arrivé avec ce fameux visa de touriste, avec lequel effectivement tu ne peux pas travailler et avec lequel tu dois faire chaque 90jours un aller-retour a la frontière Argentine pour le renouveler SINON tu peux payer sur place à Santiago l'équivalent d'une 100aine d'euros pour le renouveler. Pour ce montant autant aller faire un week-end à Mendoza en Argentine tu en auras pour le même prix!

Nous sommes plusieurs Français ici à avoir "débarqué" à intervalles différents, et entre nous tous les français que je connais ici ont trouvé un travail dans le vin (généralement export manager) en moyenne en 3mois.
Je suis en train de passer des entretiens, je pense avoir une réponse positive prochainement et l'entreprise fera mon visa de travail sans problème mais cela demande de l'administratif et demande que l'on face pas mal d'aller-retour dans les administrations chiliennes!
J'ai surement perdu quelques postes du fait de ne pas avoir de visa de travail car les entreprises préfèrent embaucher un chilien à niveau équivalent qui ne demandera pas de visa de travail puisqu'il est chilien.

Donc si j'ai ce travaille, j'aurai mis un peu plus de 3mois, un petit 4mois, sachant qu'en ce moment je suis dans la pire période puisque Janvier-Fevrier c'est le Juillet-Aout de chez nous...!!
J'ai commencé à chercher a partir de fin Octobre et ce fut surement une erreur. je te dirai que de mi-fin Novembre à début MArs c'est un peu une période morte.
Je te dirai également que 2mois ça me paraît un peu court pour trouver un emploi. En général les Chiliens sont assez lent dans ce genre de démarche.

Un chilien qui te dis "voy en camino" faut le traduire par: ok je vais bientôt penser à me mettre en route...!!!
pour te donner une idée.

Pour ce qui est de la vie au Chili, mon point de vue :
j'ai rencontré de la pauvreté, et du très riche, je dis souvent avec mes amis que le chili et plus exactement Santiago, est une ville qui correspond en générale à ce qu'on connait en Europe mais 15-20ans en arrière au niveau de l'infrastructure, des services, de l'organisation, de l'urbanisme etc... mais qui est une ville dans laquelle tu peux sentir un réel développement, très rapide, très moderne et ils mettront beaucoup moins de temps qu'il n'en faut pour rattraper se retard. Ca se développe vraiment de partout.

Je suis arrivé avec l'idée que le coût de la vie ici serait "beaucoup" moins chèr qu'en France. Ce fut une idée fausse, le coût de la vie, restau sympas, bar/boite de nuit (dans les quartiers sympas), transport (métro), nourriture dans les grandes surfaces ce genre de chose ont clairement des prix très similaires à ce qu'on connait en France, même l'essence c'est le même tarif. Je te dirai que les loyers sont sans doute plus abordables si on compare avec des loyers parisiens, mais si on se porte vers des quartiers plus "riche" de Santiago (Las condes, Providencia, Vitacura etc...) alors la idem les loyers sont très chers.

Après biensur tu peux trouver des prix beaucoup plus abordable, je dirai même très peu cher mais à ce moment la c'est à la condition de sortir du centre de Santiago.

Je suis très content d'être ici, les Français sont généralement bien accueilli, on est reconnaissable part notre accent et ça amuse pas mal les chiliens je dois dire. Par contre attention ici ils parlent un espagnol chilien!!! c'est rapide, ils ont un accent et des expressions bien à eux (catchaï ? ) tu pourras découvrir cela. comme le Français au Quebec par exemple.
J'ai mis 3mois à vraiment m'adapter et comprendre correctement le chilien et m'exprimer aussi correctement.

N'hésite pas a te mettre en contact avec l'ambassade de France, la Camara Franco-Chilena (la Camara Franco Chilena m'a permis d'avoir quelques entretiens) et n'hésite pas non plus à faire un tour sur ce site :

extranjeria.gob.cl/index.html

ca deviendra ton meilleur amis pour la question des visas.

d'ailleur à ce sujet, effectivement il y'a ce fameux visa "sujeto a contrato" il s'appelle, pour lequel l'entreprise doit te payer ton retour en france etc... les entreprises l'aiment bien car c'est une garantie entre autre pour eux que tu n'ailles pas travailler dans une autre entreprise après qu'ils t'aient embauché. effectivement ce visa à partir du moment où tu rompt ton contrat avec l'entreprise, il s'annule et tu redevient tout de suite "un touriste" donc avec un visa de touriste...

Mais il y'a un autre visa que je te recommande de négocier, se serait le "visa temporaria", tu peux travailler où tu veux et surtout il est valable 1an mm si tu rompt ton contrat avec l'entreprise et encore mieux tu pourras ensuite faire ta demande de visa définitif au prochain renouvellement.

Je pense avoir fait un peu le tour, j' espère que ces quelques infos t'aideront également, car il y'a tellement à raconter. Après évidemment tout le monde peut avoir des sons de cloches plus ou moins différents car chaque expérience est unique et chacun rencontrera ses propres obstacles.

Sur le côté professeur pour ta femme, je ne peux malheureusement pas te renseigner.
En tout cas venir au Chili pour le vin est une super expérience tu verras. Avec du temps et de l'argent pour t'auto-financer, tu trouveras un job c'est sûr, plus ou moins rapidement...

D'ici la quand tu seras arrivé, si tu le souhaite n'hésite pas à me recontacter.

Saludos!
Yoann









Bonjour Yoann,

Bienvenue sur Expat.com et merci pour votre post. :)

Priscilla
Equipe Expat.com

Bonjour Yoan,

Merci pour toutes les infos transmises. C'est juste génial d'avoir ton témoignage étant donné qu'on a des profils proches.

Sauf retournement de situation, j'atterrirai début juin à Santiago.

Je serai très heureux de faire ta connaissance et qu'on aille prendre un verre.

Merci pour ton post et les infos !

Charles Hubert.

Bonjour,

Pour votre femme, si elle est (et c'est apparemment le cas) professeur des écoles titulaire en France, c'est du côté de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) qu'il faut voir pour les postes d'expatrié. Vu votre projet, ce serait sans doute une excellente solution puisque cela vous donnerait le temps et les moyens de chercher un emploi sur place... Mais rien ne l'empêche de contacter directement les établissements français du réseau AEFE pour un éventuel recrutement en contrat local. Les salaires ne sont pas les mêmes que ceux des enseignants sous statut d'expatrié, probablement inférieurs à ceux des enseignants français et sans doute différents d'un établissement à l'autre, mais y ils sont, me semble-t-il, supérieurs à ceux des établissements publics chiliens voire plutôt élevés pour le marché du travail local. A creuser pour plus de précisions... En outre, si vous êtes disposés à vous installer "en province", sachez qu'il y a également des établissements français à Viña del Mar, Curicó (région de production de vin), Concepción et Osorno. Ces établissements ont probablement plus de difficultés à recruter des enseignants français que le lycée de Santiago...

Espérant que ces renseignements pourront vous être utiles, je vous souhaite bon courage et bonne chance.
Emmanuel

Bonjour Charles Hubert et Yoann et bonjour a tous.

Je suis installé depuis + de 3 ans sur Casablanca, une des grandes régions du vin blanc chilien. Donc si vous passez par là nŽhésitez pas a venir me faire un petit coucou !! Je pourrai meme vous orientez ou donner un petit coup de main dans vos démarches.

++
Lionel

Bonjour Charles Hubert
Je regardais la page web de l'école et je suis tombée sur d'offres de postes pour professeurs. Ta femme est  venue á ma pensée et voilá, je te donne les coordonnées web.
http://www.lafase.cl/recrutement/postes … s-434.html
et
http://www.lafase.cl/recrutement/Contra … s-435.html

Je crois que les postes comme résidents sont payés 3 ou 4 fois les locaux. Qu'un m'a dit qu'ils peuvent avoir des salaires pour 20000euros! (le salaire minimum ici est de 300)
Je parlais avec une maman qui viens de concepción et me dit qu'il ont ultra besoin de prof francais.
J'espére que cela puisse t'aider. Aussi, venez me visiter, je serais contente de vous rencontrer et aider.
Sol

Bonjour à tous,

Merci pour les derniers post, auxquels je n'ai pas répondu, mais j'ai du me désabonner sans le savoir de la discussion ou les messages d'alertes sont passés dans mes spams.
Merci Lionel, Solcita, et Emmanuel pour vos conseils et propositions d'aide !

Entre temps, j'ai pris ma décision et je vous rejoins à partir du 03 juin où j'atterris à Santiago !
Le billet n'était pas le plus dur à prendre, même si c'est une décision importante, c'est le job qu'il me faut trouver qui sera l'étape plus compliqué :), mais j'y crois fort.

Je vais donc me permettre d'envoyer un message privé à ceux qui m'ont gentiment proposé leurs aides pour un conseil, un contact ou leur expérience !

A très bientôt.

Saludos,

Charles Hubert

Bonjour Chatles Hubert,

Apparemment ta décision est précisé et je t'en félicite!! A titre d'information, sache que nous, nous sommes chilien depuis peu. Après un passage de quelques jours a Santiago en juin dernier durant lesquels mon ami a trouve du travail, nous sommes venus nous installer en octobre. Petite précision qui va t'intéresser, je suis arrivée enceinte de quelques mois... Donc, sache qu'il faut prévoir un budget de mutuelle santé aux alentours des 300/400 euros par mois pour un couple. Moi j'ai pris une mutuelle d'expat mais si tu trouves du travail pense bien a négocier les conditions de mutuelle avec ton employeur. J'ai hésité ente la Clinica Alemana et la Santa Maria pour mon accouchement, la première est plus chère mais la deuxième a plus de monde. Au final un accouchement normal coûte a l'alemana environ 6000 euros et avec césarienne 9000 euros en plus du suivi avant et après. En résume, la santé coûte très cher ici et sache que l'éducation aussi. Mais pour ma part pour l'instant je n'ai aucun regret!!! J'espere que cela t'aidera. Et bienvenue!

bienvenu, oú seras-tu logé, dans quelle comuna?

Bonjour,

Je ne suis pas dans le marketing et/ou le vin, comme Charles, mais comme lui et sa femme, ma compagne et moi avons pour objectif de quitter l'Europe pour le Chili (Santiago)... et ceci bien-sûr sans contrat préalable, histoire de rendre la chose plus aventureuse ! Évidement la vérité est tout autre.. je n'ai pas réussi, à ce jour, à décrocher un contrat à distance, et cela reste du domaine de l'utopie je crois.

Je suis physicien et mon profil s'oriente vers la recherche et développement en industrie (tout domaine technologique, laboratoires, micro/nano technologies, etc.) comme "technical project manager". Ma compagne va tenter de créer son entreprise sur un tout autre domaine dactivité encore....

Je lis vos échanges sur le blog (celui-ci et d'autres) et je suis tantôt enthousiaste, tantôt dépité ! Et pourtant je suis de nature optimiste (tout en restant réaliste).

Depuis plusieurs mois je prends contact avec des recruteurs Chiliens mais l'idée que je me faisais était qu'il fallait être sur place pour avoir vraiment une chance de décrocher un job.. et malgré tous les tracas administratifs pour le visa de travail. D'ailleurs de ce point de vue la situation est identique pour tous les pays du monde à partir du moment où ils sont un tant soit peu industriellement développés... il vous faut un work permit. C'est lorsque nous Européens quittons l'UE que nous nous rendons compte de ce que les autres endurent pour venir trouver un contrat en Europe.

Je crois qu'à partir du moment où il y a obtention d'un contrat de travail, le reste (malgré les temps plutôt longs) coulera de source..... à condition d'avoir un "matelas financier" qui permette d'aller de l'avant plusieurs mois comme "touriste", comme j'ai pu le lire sur ce blog.

? QUESTION ?
Y aurait il quelqu'un parmi vous qui ait des contacts dans l'industrie (tous domaines confondus).. en fait, idéalement dans une activité du type "recherche appliquée / technologique" mais je ne voudrais pas en demander trop tout de suite :-)   disons donc dans l'industrie ou même PME ? ? ?

Concernant l'avion... Charles, as tu été obligé de prendre un billet avion aller-retour ?
C'est une question que nous nous posons car idéalement, nous ne repartirions pas, mais peut-être les autorités chiliennes exigent un aller-retour pour éviter les illégaux sur place ?! ??

Merci d'avance....et pour tout ce qui a déjà été écrit.

Mes chers,
Votre solution est la suivante :
Vienir comme professionel indépendant qui donne boleta d'honoraires et déclarer des impots por ces services professionnels. Peut ërte n'importe quoi  comme profession, il y a des services qui demandent un certificat d'etudes (par exemple reikiste, fleurs de Bach, etc qui prennent trés peu de formation. gestion de pag web etc, courtier inmobilier, assistant etc...).
Je viens de demander par téléphone, vous remplissez le formulaire 4415 et si vous n'avez pas de RUT (numéro d'identoté) ils vous le donnent. Puis, vous payez d'impots por le revenu minimum 2 ans, et vous avez le visa définitif. Ces impots seront de 10% ( environ $20000) plus la santé publique et maintenant une AFP, ce qui rajoutte environ $50000 et si vous prenez une isapre un peu plus.
Quelqu'un peut faire la tramitation pour vous avant de venir ayant un document légal que vous obtenez au consulat chilien pus validé sur place au ministére de relations extérieures.
Ils m'ont donné ce link pour plus d'info : www.sii.normativaylegislacion, circulares, circular 14 du 7 mars 2001.
cela vous permet de faire le temps nécéssaire pour le visa et entre temps chercher un emploi dépendant qu'une fois trouvé, c'est l'employeur qui vour remplace avec la déclaration d'impöts. Pour le domicile,  avec un contrat de location vous certifiez un domicile de travail, je peux aider en cela.
Je dois mentioner que l'emploi se trouve plus par contact au Chili, cela vous demande un travail de lobby au début. Contactez les francais sur place il y a un facebook, plus d'un aura fait comme ca je crois.
J'espére que cette info vous aide. Solé

Bonjour Mauretto,

Je viens recemment de venir m installer au Chili et chercher du boulot sur place. Pour repondre a tes questions sur le billet d avion: j ai pris un aller retour a cause du cout (le billet simple revenait plus cher dans mon cas) mais je me posais la question aussi en venant car mon retour est date de l annee prochaine (donc beaucoup plus long que les 3 mois en tant que touriste). A la douane, aucune question posee sur le retour! Ils te donnent une carte de touriste de 3 mois et a toi de voir que tu ne depasses pas les 3 mois dans le pays sans te mettre en regle.
Au niveau visa de travail, les delais d obtention d un visa temporaire sont en ce moment assez longs d apres l extranjeria (3-4 mois) donc ce que j ai fait, c est demander un permis de travail en tant que touriste de 30 jours pour pouvoir commencer a bosser immediatement en attendant une autorisation de travail temporaire pour le visa temporaire (visa en tramite). Pour cette autorisation de 30 jours,il faut un contrat de travail signe devant notaire et le cout est de 108000 CLP. En meme temps, j ai lance ma demande de visa temporaire.
Pour le boulot, je n ai malheureusement pas encore de contacts dans l industrie mais je suis passee par un recruteur ici pour trouver mon boulot et oui je te confirme, ca n aurait pas ete possible depuis l etranger...
J espere que ca repond a certaines de tes questions!

Le Chili est un pays encore relativement "fermé", et beaucoup d'entreprises rechignent à interviewer (et même à considérer) les candidats étrangers tant qu'ils ne sont pas sur place. Il suffit donc de venir comme touriste et chercher du travail sur place. Un conseil: chercher auparavant toutes les entreprises francaises ET étrangères installées au Chili: elles seront plus susceptibles d'employer des étrangers. Par ailleurs, il peut être plus facile de créer son propre business au Chili que chercher un emploi. Pour plus d'infos, je vous conseille de vous procurer le guide "Vivre le Chil, guide pratique à l'expatriation que l'on doit trouver sur amazon.fr

Bonjour mauretto

Désolé pour le temps de réponse, mais je ne suis pas trouve ur des nouveaux posts ou les emails doivent passer dans les spams

Voici quelques réponses :
Je conseille l'AR pournla même raison évoqué ci dessous : le coût.
Tu peux prendre chez certaine compagnie des billets ouverts qui (chez air France) te permette de modifier le billet pour 120 .
Le billet peut être déplacer à une date ultérieur pouvant aller jusqu'à un an !
(Vous reviendrez bien en France pour des vacances ou pour de la famille peut être ...)
La seconde est que je ne peux que recommander de vendu que place. C'est la meilleure des solutions. C'est prouver aux recruteurs que tu es motivé ... C'est simple, mais très vrai.
La troisième est que le pays est un pays de réseau, je te conseille vivement d'essayer de rentrer en contacts avec les personnes décideurs de ton domaine.
Dans mon cas, j'ai fais des contacts direct via des réseaux pro pour me faire connaître.
Les chiliens et Expats français répondent pas mal.
Je n'ai pas hésiter également à en parler autour de moi des que je le pou aise ne france, pour récolter des contacts, du type ; le copain de la surs d'un ami à qui j'ai envoyé un email caŕol travaillait dans le domaine que je cherchais ou même piur faire connaissance et me rendre compte que Son meilleur ami est d'ans le dit domaine.

Voili voilou.
Pour finir, je t'en courage vivement à partir car dans mon cas, cela fait un semaine que je suis sur place et j'ai déjà de très bonnes pistes et je pense que je vais rapidement trouve !

Le pays est génial, les gens adorables !

Suerte !

Charles.

Bonjour à toutes et à tous,

Je me permet de rebondir sur ce post pour vous faire part à mon tour de mon projet d'expatriation au Chili. Je tiens par ailleurs à remercier les différents contributeurs, qui en alliant pragmatisme et optimisme démystifient les réalités chiliennes grâce à leurs conseils et retours d'expériences.

Pour me présenter brièvement j'ai 27 ans, je suis tombé amoureux du Chili lors d'un échange universitaire à Valparaiso en 2009/2010, je suis passionné de voyages, de glisse sous toutes ses formes, de photographie, j'aime la vie, le vin, la gastronomie et le partage en général.

D'un point de vue scolaire et professionnel je suis diplômé de la Universidad de Valparaiso (Administracion de Negocios Internacionales) , de l'Ecole Supérieur de Commerce de Montpellier ( Master 2 Business & Management) et de l'université de Montpellier 2 (Master 2 Management des Technologies de l'Information et de la Décision). Je suis spécialisé dans le management de projet en systèmes d'information et ai travaillé 3 ans pour une multinationale leader du secteur.

Je souhaite aujourd'hui réaliser mon rêve et venir m'installer au Chili. Entrepreneur dans l'âme et passionné par l'innovation j'aimerais à terme monter ma société sur place (j'ai cru lire au travers différents articles que la "Chilecon Valley" était en plein essor).

Mon projet est donc de chercher en priorité un emploi dans les systèmes d'information et/ou le commerce international, les questions qui en découlent sont les suivantes :

- Le fait d'être titulaire d'un diplôme chilien permet-il un accès plus facile au marché de l'emploi?
- Les grands acteurs du marché des technologies de l'information (IBM,Oracle,Microsoft,etc) emploient-ils régulièrement des étrangers ?
- Certains d'entre vous ont ils des contacts dans les organisations citées ci dessus?
- Pensez vous que mon profil peut avoir une réelle valeur ajoutée sur place sachant qu'en sus de mon parcours je parle couramment anglais (y chileno por supuesto) ?

Par avance merci de vos retours et n'hésitez pas à me contacter en privé si vous souhaitez échanger sur d'autres sujets, ou simplement bavarder.

Amicalement,

Saludos,

Maxime

Hola Solcita
Mi nombre es Karla y al igual que tu Yo tambien vivì màs de 14 años en Lille, Francia. Hace 2 años decidì de volver a Chile creyendo que aqui encontrariamos trabajo (mi marido y Yo) cosa que no ha sido asi. Hemos enviado màs de 100 CV y no hemos encontrado ningun trabajo bien remunerado que nos permita vivir dignamente. Tenemos una hija escolarizada en la Alianza Francesa gracias a una beca otorgada por la embajada sino fuese por ese benefecio ella no podria estar en ese colegio. Antes de venir a Chile NUNCA me imaginé que las cosas iban a ser tan duras para mi siendo chilena, ya que fui aconsejada por varios compatriotas que al igual que Usted me motivaron a volver a Chile diciendome que aquì aprecian a los extranjeros màs aùn si son Europeos, que aqui las oportunidades laborales eran bastantes SI uno maneja varios idiomas etc. Hasta el dia de hoy ambos estamos sin trabajo arrepentidos de haber dejado Francia,pais que me acogiò bastante bien y en donde ambos pudìmos realizarnos laboralmente.
Solcita si tienes algùn dato de alguna empresa francesa que esté buscando algùn Ingeniero en Logistica por favor hazmelo saber, quizas no hemos golpeado las puertas adecuadas....

Saludos
Karla

Bonjour karlawaymel :)

Étant sur la version francophone du site, je vous invite à écrire en Français afin que nos membres puissent vous comprendre et vous répondre.

Bien à vous.

Kenjee

Bonjour,
Je ne sais pas d'où vous tenez que les Alliances française du Chili "n'accordent" pas de visa de travail ?... En fait, aucun employeur n'accorde à proprement parler de visa de travail puisqu'il s'agit d'une prérogative de l'Etat. Quant à savoir si les Alliances françaises font la démarche de recruter des étrangers qui n'ont pas encore de visa de travail et vont le solliciter dans le cadre d'un tel recrutement, j'imagine que cela dépend surtout de la facilité ou des difficultés de recrutement de personnes qualifiées... Je ne peux donc que vous inciter à creuser la question en leur faisant parvenir votre candidature...
Pour ce qui est des établissements AEFE, vous ne pouvez effectivement pas postuler sur les postes d'expatrié ou de résidant mais rien ne vous empêche de postuler sur les postes FLE de soutien en langue proposés en contrat local par certains des établissements AEFE, dont beaucoup d'élèves ne sont pas francophones natifs.
Bonne chance pour votre recherche,
Emmanuel

Bonjour,

Effectivement, sans parler espagnol, ça risque d'être un peu compliqué ! au début tout au moins... mais si vous êtes rompus à ce genre de difficultés, rien n'est impossible. Attention toutefois au niveau de salaire, souvent bas voire très bas, proposé par les écoles et autres instituts de langues au Chili. Si vous êtes tous les deux dans ce domaine, donc sans avoir au moins un bon salaire assuré, je ne peux que vous engager à bien vous renseigner avant de venir vous installer. Un petit séjour préalable de prospection serait peut-être une bonne idée. Je suppose que la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco Chilienne (lien ci-dessous) pourrait également vous renseigner sur ce point.

Sinon, voici quelques liens qui pourraient vous êtres utiles:
http://www.camarafrancochilena.cl/fr/rr … un-emploi/http://www.bne.cl/ (offres d'emploi au Chili)
http://www.laborum.cl/ ( (offres d'emploi au Chili)

Et bien sûr l'Institut Français, Pôle Emploi International et le site de l'AEFE, mais j'imagine que vous connaissez ça par coeur ayant passé 7 ans en Asie...

Cordialement,
Emmanuel

SI je viens d'Haiti,est ce que c'est possible de trouver un job au Chili ?

bonjour Solè,quel plaisir de vous lire,c est une grande force que nous recevons par vos propos,nous  retraitès , d'une vie professionnelle faites de beaucoup de voyages et adaptation a la vie locale de divers pays /Magreb,Moyen orient,Europe dont 10 ans installès en Espagne ,qui ambitionnons de venir rejoindre notre fille qui veut quitter l Argentine avec compagnon et bèbè pour le Chili.J'ai pour projet de crèer une activitè soit de formation des metiers de la Decoration du batiment ou Importation de l'Art du bois  et Mosaique de Marbre ,a 65 Ans j 'espere redonner un sens a ma vie de Crèateur dans un Pays qui m'ouvrira ses portes,pour le reste de ma vie auprès des gens que j aime.Je ne manquerai pas de prendre conseils auprès de vous!cordialement Francis

Bonjour Francis, merci de ces mots, enchantée de vous aider. Solé