Vie quotidienne

Je suis une ivoirienne ,infirmière,avec deux enfants qui ont moins de 8 ans , j'aimerais si possible avoir l'expérience  de mes compatriotes ou de mes frères Africains au Québec. Comment s'en sortent-ils? A l' arrivée comment s'y prendre?

yapoga rosine estelle a écrit:

Je suis une ivoirienne ,infirmière,avec deux enfants qui ont moins de 8 ans , j'aimerais si possible avoir l'expérience  de mes compatriotes ou de mes frères Africains au Québec. Comment s'en sortent-ils? A l' arrivée comment s'y prendre?


Ou en  êtes-vous dans votre procédure  ?

Il faut être vaillant pour affronter l'hiver et travaillant.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Na … bles.shtml

Est-ce que des immigrants de France, de Belgique... pourraient aussi vous être utiles?

Je pourrais entrer en contact avec une amie du Rwanda, installée ici depuis quelques années, et qui pourrait vous conseiller.

merci pour la proposition j'attend la réponse et je sui impatiente de rentrer en contact avec elle

J'entre en contact avec elle aujour'hui ou demain, promis :)

yapoga rosine estelle a écrit:

merci pour la proposition j'attend la réponse et je sui impatiente de rentrer en contact avec elle


Ou en  êtes-vous dans votre procédure?

tarbais a écrit:
yapoga rosine estelle a écrit:

merci pour la proposition j'attend la réponse et je sui impatiente de rentrer en contact avec elle


Ou en  êtes-vous dans votre procédure?


Question très pertinente Rosine.

Un débutant qui n'a même pas fait sa demande de CSQ n'a pas besoin des mêmes informations qu'une personne qui a déjà son visa dans les mains et qui s'installe dans les prochains mois. La première a 3 à 5 ans pour s'informer, la seconde a besoin d'infos pratico-pratiques immédiates sur le logement, l'achat des meubles, l'inscription des enfants à l'école, etc.

Quant à ta question sur "comment les Africains s'en sortent", comment te dire? La plupart vivent des années de vaches maigres au début, études non reconnues, expériences de travail non plus, bon nombre retournent aux études, puis intègrent tranquillement la vie locale.

Expérience personnelle: mes deux premières années (2004-2006) = retour aux études, jobines, galère pour trouver du travail. Les suivantes (2006-2013): emploi dans mon domaine, changement de ville (de Montréal à Québec), achat d'une maison (2008), un autre retour aux études, changement d'emploi (2010, pour mieux), un autre changement d'emploi (2012, équivalent mais plus proche de chez moi). Conjoint dans la fonction publique après 7 ans de jobines. Enfants: scolarité normale, sans retard scolaire. Celui qui est arrivé à 10 ans a fini le collège (anglophone) et fait sa première année d'université. Celle arrivée à 6 ans est une grande en secondaire 4. Les deux ont des emplois étudiants (le garçon depuis qu'il a 15 ans et la fille depuis ses 14 ans).

Je précise que ma famille n'est pas une exception dans la Ville de Québec. Au pif, je dirais que 80% des Africains de mon âge sont dans mon cas mais tous ont connu des débuts assez difficiles. Il reste évidemment ceux qui étaient mal équipés pour s'en sortir, notamment, les réfugiés réinstallés ici alors qu'ils étaient déscolarises.

N'hésite pas à me poser d'autres questions si tu en as.

Kweli a écrit:
tarbais a écrit:
yapoga rosine estelle a écrit:

merci pour la proposition j'attend la réponse et je sui impatiente de rentrer en contact avec elle


Ou en  êtes-vous dans votre procédure?


Question très pertinente Rosine.

Un débutant qui n'a même pas fait sa demande de CSQ n'a pas besoin des mêmes informations qu'une personne qui a déjà son visa dans les mains et qui s'installe dans les prochains mois. La première a 3 à 5 ans pour s'informer, la seconde a besoin d'infos pratico-pratiques immédiates sur le logement, l'achat des meubles, l'inscription des enfants à l'école, etc.

Quant à ta question sur "comment les Africains s'en sortent", comment te dire? La plupart vivent des années de vaches maigres au début, études non reconnues, expériences de travail non plus, bon nombre retournent aux études, puis intègrent tranquillement la vie locale.

Expérience personnelle: mes deux premières années (2004-2006) = retour aux études, jobines, galère pour trouver du travail. Les suivantes (2006-2013): emploi dans mon domaine, changement de ville (de Montréal à Québec), achat d'une maison (2008), un autre retour aux études, changement d'emploi (2010, pour mieux), un autre changement d'emploi (2012, équivalent mais plus proche de chez moi). Conjoint dans la fonction publique après 7 ans de jobines. Enfants: scolarité normale, sans retard scolaire. Celui qui est arrivé à 10 ans a fini le collège (anglophone) et fait sa première année d'université. Celle arrivée à 6 ans est une grande en secondaire 4. Les deux ont des emplois étudiants (le garçon depuis qu'il a 15 ans et la fille depuis ses 14 ans).

Je précise que ma famille n'est pas une exception dans la Ville de Québec. Au pif, je dirais que 80% des Africains de mon âge sont dans mon cas mais tous ont connu des débuts assez difficiles. Il reste évidemment ceux qui étaient mal équipés pour s'en sortir, notamment, les réfugiés réinstallés ici alors qu'ils étaient déscolarises.

N'hésite pas à me poser d'autres questions si tu en as.


Très beau résumé d'une immigration.
Je dirais que 75 % des immigrés passent par là.