Contrôle de la durée de sejour

Bonjour un site qui vous donnera toutes les informations est " l'EUROPE EST A VOUS", néanmoins je vous résume : vous pouvez si vous êtes retraité résider 3 ( trois mois) muni de votre carte d'identité. Si plus vous devez vous faire enregistrer au " serviços das fronteiras e estrangeiros" de votre lieu de résidence et ne pas dépasser les fameux 183 jours de résidence effective au Portugal.
Si vous voulez résider définitivement au Portugal il faudra repasser par le SFE, muni d'un document de votre mairie ou commune qui constate le changement de votre résidence,que vous aurez aussi signaler au fisc français Dés que vous recevez votre billet d'identité "portugais"( autorisation de résidence d'un membre de l'UE) valable pour 5 ans , il y croisement d'information et le fisc portugais est donc informé . Je vous décris les procédures valables en Belgique pour le Portugal. Elle ne doivent pas beaucoup être diferentes pour la France.
Vous pouvez bien sûr louer à l'année un appartement au Portugal, mais en ne dépassant pas les 183 jours de résidence. Attention , comme votre propriétaire doit déclarer ses revenus locatifs , il fera l'enregistrement du bail auprès du fisc Portugais où votre nom et adresse seront mentionné et sera à vous à prouver que vous n'y résider pas plus de 183 jours.

Merci Jean Pierre, ça vaudra bien une bière , belge évidemment,
de nous informer de tous ces écueils.
Nous serons à Portimao du 9 au 16 septembre; nous aurons peut-être l'occasion de nous rencontrer,
Bien amicalement,

louis

Bonsoir Louis , ce sera avec grand plaisir, mais un peu loin d'Aveiro, cela ne fait rien, c'est le geste qui compte " et pas un peu une fois" comme on dit à Bruxelles.

Les agents du fisc disposent dans tous les pays de pas mal d'outils: comme dit plus haut, les contrats de location, mais ils peuvent aussi faire des réquisitions auprès des banques pour collationner les retraits d'argent, les paiements par carte, etc.
C'est ainsi que pas mal de faux expatriés français se sont fait gauler, et je ne doute pas que le fisc portugais a les mêmes moyens plus la même volonté de récupérer de l'argent à tout prix, compte tenu de l'état des finances du pays.

Bien sûr, on peut venir à l'étranger avec une grosse somme en liquide pour éviter de laisser des traces mais c'est tomber de Charybde en Scylla: parce qu'un gros retrait est suspect et les banques vous signalent à Tracfin. Et si cet argent est perdu ou volé, vous n'avez aucun recours. Enfin si vous entrez dans un pays étranger avec une forte somme d'argent sans la déclarer (au pays d'entrée et au pays de sortie) et que la douane vous contrôle, vous risquez une lourde amende plus un signalement automatique au fisc et à Tracfin.

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c'est comme en France tous les moyens de contrôle sont possibles :
chèques, cartes de crédit, relevé du courrier dans les boites aux lettres, éclairage le soir dans les appartements, billets d'avion, questions aux voisins, au gardien...........

craintdegun4 a écrit:

c'est comme en France tous les moyens de contrôle sont possibles :
chèques, cartes de crédit, relevé du courrier dans les boites aux lettres, éclairage le soir dans les appartements, billets d'avion, questions aux voisins, au gardien...........

Cela dit quand on en arrive là, c'est que le fisc a déjà de bonnes raisons de chercher. Il sait qu'il trouvera.

le Portugal a besoin d'argent, l'idéal est de le prendre dans la poche des expats plutôt que des Portugais. On ne vote pas!!!!

craintdegun4 a écrit:

le Portugal a besoin d'argent, l'idéal est de le prendre dans la poche des expats plutôt que des Portugais. On ne vote pas!!!!

Ce n'est pas parce que le Portugal a besoin d'argent qu'il a vocation à servir d'abri inexpugnable à toutes les mafias, tous les truands européens. Et sans contrôle, c'est ce qui arriverait. Il y a l'aspect moral et l'aspect économique: ça lui coûterait plus cher.

En outre justement, les autres pays de l'UE qui le tiennent sous perfusion (des dizaines de milliards prêtés) ne tiennent pas du tout à ce que leurs ressortissants s'évadent économiquement, hors les lois qui régissent les circulations des gens et des capitaux.

Cela dit, si vous restez six ou huit mois discrètement, sans chercher à travailler au black - cas si vous n'avez pas de carte de séjour - et sans traficoter, personne ne vous dira rien.