Admission au Brésil sans visa, avec visa temporaire ou visa permanent.

ah la corse, un rêve.

Je suis d'accord avec ton discours.

J'ai des entrées indirect dans la politique Brésilienne quand j'attends des choses, cela me choc comme en France.

Rio n'est pas une ville que j'apprécie pour travailler, j'ai l'impression que les habitants sont toujours en monde plage. j'ai toujours eu l'attirance pour Belo Horizonte, j'ai eu la chance de pouvoir tester mon projet, avant de me lancer dans le grand bain. Mais il faut assurer ses arrières, je conserve mon activité Française le plus longtemps que possible.

Le gros problème au Brésil c'est l'effet mode, il faut savoir tourner vite la page. A Belo Horizonte l'effet mode pour la nourriture n'est pas très prononcé, mais pour les épices, habits et le mobilier d'intérieur Bonjour.

Après sur Lula, c'est une grande question son fils qui a fait fortune dans la viande avec rien. C'est un fait, mais le Brésil a été reconnu à l'international grâce à lui. Je compare Lula à Chirac, un bon Président, mais pour représenter le pays à l'international.

Un truc, qui doit m'attirer au Brésil c'est l'adrénaline d'être toujours sur la corde et de toujours penser ou imaginer d'autre concept. En France quand on commence et qu'on réussi on ne change rien.

Salut,

Ben oui, c´est ce que je te disais mais au premier abord je ne conseillerais pas Belo Horizonte qui sont des gens très méfiants et secrets, ils ont encore un pied dans l´agriculture et la paysannerie n´est pas très ouverte (comme en France, d´ailleurs), tu risques de tourner un peu en rond.

Quant à Lula, il est seulement dans l´imaginaire, c´est le Che Guevara de la clé à molette. C´est un bandit archi reconnu ici, complice des Farc et de Cuba où la politique a fait des ravages. Le PT essaye de museler tout le monde ici. Pire que la dictature, parce qu´ils rendent les gens bêtes comme chez Hugo Chavez, on met la mains sur les médias. C´est la lobotomie par la dialectique révolutionnaire, on ne parle que des jours à venir et jamais des vrais problèmes. Ce sont les voyous au pouvoir et tout ça est bien calculé. C´est la dialectique stalinienne dans toute sa splendeur et ça mène à Fidel Castro, Pol-pot, Hitler, Franco, Salazar, on connaît la musique communiste et le national-socialisme, hop, dans le même sac et je pense que les USA attendent seulement que tout ça aille à la casse après Barack Obama qui est aussi un voyou, il suffit de suivre de plus près le parcours politique et les haut-fais de Barack-Hussein-Obama pour piger tout de suite à qui on a affaire.

En parlant de Che Guevara, c´est une image romantique...lis la vraie histoire de Che Guevara (les témoins, les documents)et tu vas avoir froid dans le dos.... mon père avait des liens d´amitiés en Bolivie et le commandant.... quand Che a éxécuté 20 jeunes appelés du génie, désarmé, ce n´est pas la CIA qui  l´a descendu, c´est ce commandant et Che Guevara se c....aux froques et quant à Regis Debray, c´est l´ambassadeur Lambroschini, un ami de mon père qui l´a dépatouillé quand il était coffré à Camiri (que je connais), une fripouille cynique.

Mais, tu t´en apercevras au fur et à mesure. C´est pas important. Essaye plutôt de t´accrocher plus vers l´intérieur du Brésil où les gens sont vraiment acueillants et veulent bosser, ça c´est imporatnt, dans le Mato Grosso, Goiás, par exemple.

Je suis environ 120 jours par an à belo horizonte et j'aime bien cette ville et sa population. C'est un peu comme le nord de la france, travail travail.

Bon quand on arrive à travailler avec madagascar on peut s'adapter partout dans le monde.

La chose que je n'aime pas au pt c'est la muselière qui essaye de mettre à la pf.

Salut,

D´accord avec toi, BH c´est sous certains aspects intéressant mais il y a plus à faire en routant vers l´Acre et Mato Grosso, là, il y a un appel d´air, ils manquent de beaucoup de gens disposés à bosser, tu devrais y faire un tour calmement.

Pour la PF, c´est comme si en France le juge d´instruction ou les commissaires pouvaientt être suspendus par le ministre de l´intérieur, par le président etc, sans exposer de motifs (d´ailleurs, c´est pas possible en raison de la séparation des pouvoir dont Dilma n´a que foure puis... à ce régime-là, on tombe dans la dictature pure et simple, la justice à la botte de l´exécutif
A bientôt.

Bonjour, et un petit rappel nécessaire (que je m'étais promis de faire, après  "un certain temps").   ;)

Initiateur du billet inaugurant ce post mais ne participant plus au forum, je signale qu'il se peut que certaines des informations initiales soient périmées, ou méritent d'être amendées. Je pense que le ou les animateurs Brésil peuvent le faire en prenant contact avec un administrateur, pour modifier le contenu du billet.

Un petit bonjour, en passant aux interlocuteurs avec qui j'ai eus dans le passé des échanges sympas (je pense entre autres à Chicobrasil ou allspice).  :)  Amitiés aussi à Julien, le fondateur du site, un Monsieur qui a de la classe et qui me l'a prouvé.

Pour le reste, j'ai lu et relu ici ou là (hélas!) des considérations qui plombent toujours l'ambiance, des trucs que je considère comme des délires absolus.

C'est ce genre de débordements tout comme la haine vigoureusement professée ici ou là envers la France - pas certains de ses travers, la critique est toujours recevable, mais bel et bien la patrie d'origine de pas mal d'entre nous -, qui m'a amené à quitter un lieu dont l'ambiance était parfois pourrie par certains)

Rappel aussi: je ne réponds plus aux questions individuelles en MP (les cimetières étant remplis de gens qui se croyaient - ou qu'on croyait - indispensables, je ne doute pas que d'autres peuvent informer au moins aussi sérieusement que moi).

Bonne chance aux forumeurs de bonne volonté!

PS. Une info... J'ai obtenu étonnamment facilement mon VIPER retraité, mais l'impossibilité de financer sans me ruiner un plan de santé correct m'interdit une installation définitive. Je fais donc des allers et retours, pour continuer de bénéficier de la Sécu française pour les pathologies chroniques et en outre, les incertitudes liées aux risques de change (que ce soit euro ou réal) font qu'à plus de 60 ans, avec des revenus corrects mais sans aucun capital "au cas où", font que je ne franchis pas le Rubicon comme je l'aurais fait sans hésiter il y a trente ans. Mais au moins, je n'ai plus cette fichue règle des 90j!

Bonne nouvelle donc: la papelada, au moins pour ces visas, semble s'être assouplie, surtout que mes démarches ont été faites dans un des pires états du Brésil à cet égard

Bravo, je vois que tu es lucide, et c'est bien, les mises en garde et ton "expérience" prouve que ce qui se dit ici et là n'est pas inutile, tu joue la sécurité et cela se comprend, vivre sans "filet" pourquoi pas, mais à 60 ans, peut tu prendre le risque si tu n'as pas des amortisseurs aux cas ou, donc pour moi,tu prend la bonne option...et dire que d'autres vont au suicide sociale voir purement financier à force de penser qu'ils ont toutes les cartes en mains, car personne ne les as vraiment, moi le premier  :top:, mais j'ai plusieurs années de pratiques du terrain donc je me fais pas avoir si facilement  :)

Bonjours Benj77

Vous faites très bien de remettre les pendules à l´heure.

Je parle pour les établissements de santé publique à Rio. L´ambulatoire est catastrophique parce qu´un salaire minimum fait des ravages au point de vue statistique. Mais, en ce qui concerne les urgences, depuis de nombreuses années, chaque fois que j´ai un pépin, ça marche bien, bon accueil etc.

Franchement je ne sais pas comment ça se passe allieurs, il faudrait que les internautes nous renseignent. Pour les maladies chroniques, vous êtes inscrits dans le programme de l´État genre pharmacie populaire?

C´est toujours bon de savoir ce qu´ils ont du mal à fournir, on ne sait jamais.

Bonne journée.

chicobrasil a écrit:

Bravo, je vois que tu es lucide, et c'est bien, les mises en garde et ton "expérience" prouve que ce qui se dit ici et là n'est pas inutile, tu joue la sécurité et cela se comprend, vivre sans "filet" pourquoi pas, mais à 60 ans, peut tu prendre le risque si tu n'as pas des amortisseurs aux cas ou, donc pour moi,tu prend la bonne option...et dire que d'autres vont au suicide sociale voir purement financier à force de penser qu'ils ont toutes les cartes en mains, car personne ne les as vraiment, moi le premier  :top:, mais j'ai plusieurs années de pratiques du terrain donc je me fais pas avoir si facilement  :)


Pour les mises en garde j'en ai fait des tas moi aussi! J'ai quand même vécu presque cinq ans au Brésil en actif.  :)
Mais quand on est dans son trip, on reste sourd et aveugle aux avis divergents. Quand je lis par exemple qu'il est plus difficile de monter une petite entreprise en France qu'au Brésil, je me marre intensément. Je suis auto-entrepreneur (en traductions, relectures etc.), le montage m'a pris... 4h répartis sur deux jours, la moitié de chez moi par Internet! 
Acte de naissance? mairie de naissance, par internet, reçu 48h après (pas de cartorio qui a fermé...)
Achat immobilier? conservation des hypothèques, donc sécurité quasi totale

Et si j'arrive dans un hôpital français sans papiers et sans ma carte vitale aux urgences, on me soigne d'abord, on voit pour les papiers et le prix à payer après.

Au Brésil, si malade, c'est  file d'attente* sous la pluie des heures durant devant un SUS (et... "volta amanha!" très souvent... et pour voir un spécialiste, des mois de liste d'attente même si le cas est repéré "urgent": j'ai failli perdre un œil l'an dernier à Belém à cause de ça, suite à une banale kératite**) ou alors en clinique, D'ABORD payer (très cher) le montant de la consultation avant de voir un médecin, qui pratique inflation de prescriptions (analyses, radios, etc. pour faire monter la note)

* super avec la dengue et 40 de fièvre

** revenu à Orly à cause de cet œil qui m'inquiétait, une heure et demi, après un ophtalmo urgentiste français démarrait les soins, d'après lui 24 ou 48h de plus, c'était fichu... A Belém, j'avais mon RDV au SUS pour... dans quatre mois!

Brésil... pays fantastique pour les touristes avec bonne assurance, les retraités aisés avec un capital, les expat's de grosses boîtes qui les encadrent, les rentiers, mais pour les autres c'est tout sauf un paradis. OK pour le taux de prélèvements obligatoires plus bas, mais ajoutez le prix d'une école convenable, les plans de santé, le temps perdu en galères (qui est de l'argent)... pas sûr qu'on s'y retrouve (et je ne parle pas des dépenses liées à la sécurité!)

On parlait de la croissance phénoménale brésilienne des années récentes... Là c'est récession, avec une population qui croît encore vigoureusement (donc par effet mécanique ça augmente l'effet récessif), un gros risque de forte crise monétaire.

Pour ma part dans ce contexte, à mon âge et dans ma situation (des gens à charge au Brésil, des pépins de santé)  je préfère avoir un tout petit verre mais la certitude de boire dedans, que d'avoir un hypothétique tonneau. Cela dit, respect pour ceux qui pensent différemment, mais qu'ils ne pratiquent pas le négationnisme en incitant des gens à commettre de grosses imprudences!

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henri barthes a écrit:

Bonjours Benj77

Vous faites très bien de remettre les pendules à l´heure.

Je parle pour les établissements de santé publique à Rio. L´ambulatoire est catastrophique parce qu´un salaire minimum fait des ravages au point de vue statistique. Mais, en ce qui concerne les urgences, depuis de nombreuses années, chaque fois que j´ai un pépin, ça marche bien, bon accueil etc.

Franchement je ne sais pas comment ça se passe allieurs, il faudrait que les internautes nous renseignent. Pour les maladies chroniques, vous êtes inscrits dans le programme de l´État genre pharmacie populaire?

C´est toujours bon de savoir ce qu´ils ont du mal à fournir, on ne sait jamais.

Bonne journée.


Rio c'est splendide côté sanitaire!  :)  Essayez le SUS du Para ou pire, du Maranhão pour voir! Galère pour avoir des médocs spécifiques, pourtant pas si rares que ça, et pendant deux mois, j'en ai pris des contrefaits! (on devine que ma santé ne s'en est pas trouvée améliorée)
Alors désormais, pour les deux traitements ambulatoires, je fais mon stock en France, ou je m'en fais venir de Guyane (même système de santé) le temps de le renouveler. D'où les va et vient... et pour la Guyane, la mise en place de toute une logistique.

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Salut

Le Brésil a une dimension continentale, comme tout le monde le sait, mais c´est bon à rappeler et je suis sûr que tu nous narres une mauvaise expérience bien réelle.  C´est vrai dans beaucoup de cas, mais je pense aussi que cela arrive dans beaucoup de régions mais pas toutes et pas systématiquement.

Je remarque que ça dépend des cas mais aussi, que les brésilien sont presque en permanence dans la démesure, positive et plus souvent négative. Ou ils exagèrent ou ils s´en fiche complètement. C´est selon. Je dis ça, parce qu´on commence , nous aussi, à voir des cas bizarroïdes en France. Je vais à l´hôpital public de Bayonne (simple escale de trois jours)pour me faire prescrire mon médicament habituel hypertension. Je poireaute un peu, un médecin me reçoit, j´explique, 1 minute et il me dirige sur une infirmière qui me dit aurevoir. Résultat des courses: le toubib s´est simplement contenté de me regarder 50 segondes montre en main et à la sortie, sans prescription, que dalle, 40 euros! Je ne peux pas universaliser, ce serait de mauvaise foi.

Ici, plié en deux, UPA, 30 minutes d´attente, mais, sièges confortables, télé, café etc. hop médecin, 10 minutes de consultation et je me retrouve à l´infirmerie avec recommandation de me faire opérer. Je rentre à la maison, 7 jours après, rebelote. Le chirurgien débarque après deux heures d´attente mais j´étais sous perfusion déjà, elle regarde, elle réduit l´hernie, me passe 7 ordonnances. Electro c., prise de sang, radio etc et elle me dit de rentrer chez moi, pas de panique, puis: "Vous, prochaine crise, directement sur le billard!" Sans crise, me dit-elle, il faut attendre deux mois et après, crise ou pas, c´est le billard.

Bon, on me dira que je peux laisser ma peau sur le billard, oui, d´accord, mais ça arrive en France aussi.

Moralité: il y a des quartiers et villes qui sont mieux équipés que d´autres et quand ça galère, croyez, ça m´est arrivé aussi, c´est vraiment la super galère bien torchée. Bien pire que ce que décrit Benj77. Diagnostic sur mon beau-père: acidose stomacale. 3 ième consultation. Infarctus. Plus tard: diagnostic: une bronchite. IRM: cancer du poumon! Le cousin, trois consultes: mal au dos. 4 ième consultation: "Madame, les enfants, venez dire adieu à votre père, il est arrivé ici trop tard.

Autre exemple, mais qui se termine bien. 10 médecins brésiliens: on baisse les bras, on ne sait pas ce qu´a votre fils. Je le mets dans l´avion sur le champ. Arrivée Purpan Toulouse. L´étudiante de garde: "Bonsoir. Non, je ne vais pas regarder les bilans  faits au Brésil. Elle empoigne le téléphone et laconique: " Docteur Robert, on a un limphome de Burkitt ....silence deux minutes. ok, c´est bon, on commence le protocole ce soir. Très grande chambre pour un patient, air conditionné, balcon, téloche, salle de jeux, bons repas, bon lit pour celui qui accompagne. 6 mois d´hosto....c´était il y a 20 ans. Mon fils va bien, c´est un bon avocat, aujourd´hui, pas de séquelles sauf les vaccins à refaire.mais c´est fait depuis longtemps. Il est à Dubaï avec sa femme pour donner un coup de main à sa belle-soeur dont le mari, mon autre fils, part pour la Bacia de Campos, un nouveau job et mon l´autre revient la semaine prochaine, il a créé sa propre affaire....

Ah, j´ai oublié: la République Française m´a octroyé un SMIC par mois pendant la maladie, tous les soins, tous, gratuits et on a mis un appartement à ma disposition (mais j´en ai pas eu besoin)....c´était il y a 20 ans, cela a dû changer, à mon avis,

En ce qui concerne l´économie brésilienne, j´ai remarqué un phénomène bizarre, ici, au long du temps: c´est une montagne russe mais, vue de loin, de très loin, on s´aperçoit qu´elle finit par monter une marche, doucement quand-même (la technologie globale les rattappe). Le malheur c´est qu´on s´aperçoit aussi qu´avec un peu moins d´"entropie" sociale, le Brésil aurait pu devenir un pays formidable à tous les points de vue. Ils se loupent continuellement.

Et on peut se faire une idée du comment et du pourquoi. Je résume par l´"équation" fondamentale: il y a deux Brésil. Une oligarchie très riche et un peuple plutôt pauvre et même en dessous du seuil. L´élite maintient en place un système à relent barroque. Le peuple, lui, se fait embobiner et endoctriner systématiquement via des médias archi pourris. La boucle est bouclée et pour longtemps. Tout ce qu´il y a de bon et de mauvais dans ce pays découle de cette "équation" sociale. Tout.

Exemple simple: moins de 10% de gens qui gagnent plus de R$5.000,00.  En gros, on a une bourgeoisie écrasée d´impôts et qui ne peut se réfugier que dans la fonction publique ou les postes de cadres pour s´en sortir.

Dans le spectre social brésilien, il manque à l´appel plusieurs franges essentielles (je parle en nombre et en proportion par rapport à un pays comme la France, l´Allemagne etc.), franges qui auraient pu être porteuses d´une population ayant accès à l´éducation, le logement etc.et fournir de la richesse. L´assistanat nous plombe.

On se retrouve donc dans une société où l´esclavagisme se met au goût du jour, où les enchaînés du système, et, en fin de compte, tous, parce que la systématique de l´esclavage a le gros inconvénient de rendre paresseux tout le monde, à un certain degré le devient, c´est cette nonchalance qui séduit faussement. Preuve: le rendement est nul, la qualité souvent vaseuse. C´est le manque de productivité qui nous coule en premier lieu. Le manque d´épargne oblige les banques à capter des capitaux à taux sauvages et ces intérêts sont payés par la population.


Mais, ne vous inquiétez pas, les pays de l´UE sont à présent obligés de capter des capitaux auprès de banques privées à taux sauvages aussi (même si c´est moins qu´ici) et notre belle République, à moyen terme, va se balkaniser voire aller à la casse. Quand la seule solution sera d´avoir un lopin de terre, on saura que le glas sonne.

Cordialement à tous. Excusez-moi d´avoir été long mais le Brésil, c´est assez complexe.

"""""""""Mais, ne vous inquiétez pas, les pays de l´UE sont à présent obligés de capter des capitaux auprès de banques privées à taux sauvages aussi (même si c´est moins qu´ici) et notre belle République, à moyen terme, va se balkaniser voire aller à la casse. Quand la seule solution sera d´avoir un lopin de terre, on saura que le glas sonne.""""""""""

En ce moment même pour des pays comme la France dont l'économie n'est pas flamboyante, les taux sont NEGATIFS (rien à voir avec les difficultés que rencontrent effectivement ceux qui sont en faillite totale, Grèce, Portugal et dans une moindre mesure Espagne). pour le Portugal et l'Espagne toutefois les taux ont bien baissé. Cela dit, ce n'est pas pour ça que malgré cette incroyable opportunité les investissements intelligents se font

Il est donc impossible de vivre de ses rentes dans l'UE "riche" vu le faible taux de ces dernières ; les "capitalistes" doivent pour cela spéculer (avec les risques que ça comporte) alors que les taux de placement brésiliens (pas ceux de la poupança pour le petit peuple effectivement) assurent des revenus suffisants pour qu'on n'ait pas envie de consacrer son capital à monter une entreprise et affronter une galère bureaucratique et administrative pas possible, travailler dur, cohabiter avec une main d'oeuvre ingénieuse et pas fainéante certes, mais assez peu fiable hors le cœur paulista (taux d'absentéisme sur certains chantiers de Belém, le lundi: 50%, le mardi, 25% et cela pour cause de biture prise pendant le week end, à côté de ça les ouvriers sont des rois de la débrouille, du système D et le mercredi et jeudi ils en mettront un énorme coup pour "rattraper" mais quand on veut planifier quelque chose, c'est compliqué!)

Mais ces forts rendements aux placements sont liés à l'instabilité du réal, pour la compenser - rémunération du risque oblige (Réal qui a quand même perdu 40% de sa valeur après quelques années, cela après avoir été trop haut très longtemps... ce qui paralysait les exportations de produits finis).

Le yoyo monétaire, c'est pire, pour les affaires, que les défauts d'une monnaie trop forte ou trop faible: faute de prévisions fiables, impossible de se projeter...

Cela dit: je me garderai bien de proférer des jugements de valeur sentencieux sur un pays souverain dont la situation actuelle est liée en très grande partie à une histoire différente de la notre... Et je suis d'accord avec ce que j'ai lu plus haut... cahin caha, le Brésil arrive toujours, au final, par grimper une marche de plus  les périodes d'euphorie sont plus... euphoriques que chez nous tout comme les périodes de déprime le sont davantage.
Que des millions de gens soient descendus dans les rues pour réclamer plus de dispensaires ou d'écoles et moins de stades "éléphants blancs" est une belle preuve de maturité, inconcevable il y a vingt ans.

Qu'un pays présenté parfois comme une dictature stalinienne (j'ai voyagé en RDA de 1973 à 1981, à Cuba assez souvent, je sais un peu de quoi je parle là) voit une opposition atteindre quasiment 49% des voix aux présidentielles (donc n'échouer que d'un souffle), que cette opposition gouverne la majorité des états et prefeituras dans un pays fédéral, qu'on peut y manifester en se faisant peut être taper dessus ou recevoir des lacrymos quand il y a de la casse mais plus massacrer, loin de là, suffit à démontrer l'inanité de ces exagérations.
Surtout quand dans ce pays on passe les menottes à des PDG et des ministres, ce qui ne se fait jamais chez nous et pourtant.... (je pense au scandale d'état Karachi qui vaut bien Petrobras... il y a eu morts d'innocents en plus, pas qu'argent détourné, et pouvoir d'avant comme pouvoir d'hier maintiennent l'omerta ce qui prouve que tout le monde a palpé)

Ensuite et surtout je crains que nous ne nous écartions totalement du post initial (je sais, c'est moi qui l'ai  rédigé en son temps... j'en suis le premier coupable, m'étant laissé embarquer) et on va se faire taper sur les doigts par la modération.   :)

Je récapitule donc ce que je voulais signaler qui n'est pas HS:

- la nécessité, peut être, de réactualiser le post initial au fur et à mesure des données nouvelles ou à amender; si c'est le cas, entendez vous avec les administrateurs pour modifier le post initial

- le fait que l'octroi du Viper retraité semble être moins la galère bureaucratique qu'il y a une dizaine d'années dès lors que sans capital vous avez les revenus légaux suffisants...
revenus qui ne PERMETTENT PAS de bien vivre, il faut davantage (par bien vivre, j'entends se soigner normalement, habiter dans un logement doté d'un minimum de confort, sûr, calme, consommer du loisir dans des limites du raisonnable: mes séjours au Brésil ne sont concevables que parce que mon logement est gratuit là-bas (hébergement en famille dans très lointaine banlieue de Belém, zone semi-rurale encore sûre contre honnête rétribution), que ma santé est gérée en France.

Et pourtant, je bénéficie d'une retraite équivalente à 9.000 réais, ce que la plupart des familles brésiliennes rêveraient de percevoir. Mais avec ça à Belém je ne pourrais que louer dans un quartier sordide de palafittas, bruyant, et surtout très peu sûr: classé gringo (donc forcément riche aux yeux des truands), je dois impérativement habiter dans une zone sécurisée.
Pour aller visiter des proches dans certains bairros où il y a vingt ans j'entrais et sortais en pleine nuit sans soucis, il me faut désormais choper un taxi (qui accepte... pas toujours le cas) qui me conduira au plus près de chez eux, et en ressortir de la même manière.

Salut,

Pas tout-à-fait d´accord, je trouve que nos propos sont plutôt modérés. Et  quand critique il y a, la plupart des internautes en tiennent compte.

Pour le reste, il est normal qu´en enchaînant les thèmes de conversation on aboutissent à des commentaires qui s´éloignent du sujet de départ mais, on remarque aussi que c´est une occasion de dépeindre des situations très intéressantes, d´autres réalités. Les internautes peuvent comprendre, par des exemples, des observations etc. que le Brésil, le continent sud américain ne sont à aucun point de vue, monolithiques. On est dans une dynamique socio-économique (pour faire dans le prétentieux) instable, par définition. Les idéologies s´étiolent (tant mieux) et place aux affaires (là, je ne sais pas si c´est tant mieux).

Ma dernière réflexion généralisait sur l´UE et c´est normal, puisqu´on nous sert un concept d´union où, en fait, il y a des situations très différentes qui se présentent sur le terrain. L´Allemagne, par exemple, ne vit sûrement pas l´euro comme la Grèce!

Quand tu cites un exemple avec des taux négatifs, je ne réfute pas l´exemple, pas du tout, mais il y a quelqu´un qui va plomber. Il ne faudrait pas non plus mettre les banques à la casse, ou presque, comme pendant la crise américaine où, à la fin , le public part au secours du privé et on sait d´avance qui va en faire les frais, n´est-ce pas? Donc, la prudence la plus élémentaire, pour l´instant, c´est de sortir de la zone euro les pays en faillite (l´Angleterre et la Suède ne marchent pas à l´euro et ils ne s´en plaignent pas).

Historiquement parlant, en France, depuis les années 60 on essayait plutôt de rendre les régions plus autonomes mais l´UE semble faire le contraire, les prises de décisions se font à Bruxelles et elles portent un regard un peu trop conquérant autour d´elle en avalant des pays slaves, par exemple, ce qui ne peut pas plaire aux russes et cette politique aboutit à des impasses, Poutine annexe la Crimée et on s´écrase, après on menace de faire rentrer l´Ukraine dans l´UE et Donesk tombe, etc, etc.l´escalade impérialiste.

Représailles pour la Russie? Oui, d´accord, et que l´Allemagne nous rachète les porte-hélicos flambant neufs et en commandent d´autres, rapido, parce que je voudrais entendre ce qu´en pensent les gars qui se font vider pour cause de commandes annulées etc.

Je suis pessimiste pour l´UE telle qu´ils la mettent en place, ça manipule tous azimuts.J´ai comme l´impression qu´avec l´alliance transatlantique les américains vont se servir les premiers, on aura du mal à réagir, on va en faire les frais. un gigantesque bloc économique, nous dans le rôle de parents pauvres.... on voit bien comment ils traitent l´Amérique du Sud qui est dans leur zone d´influence... pas fameux ça....ils ne nous donnent pas un bon exemple de leurs bonnes intentions. D´ailleurs, Poutine se tord les boyaux de rire quand il entend parler de l´Alliance Transatlantique....il se garde un doigt sur le bouton, au cas où....

Pour revenir à l´Amérique Latine, nous ici, en l´occurence, sur le fond, c´est pas très différent d´ailleurs, la population s´accroît, les salaires restent bas pour contrôler un peu l´inflation et la misère est mère de tous les maux sociaux, on ne peut pas arranger en un quinquennat ce qui s´est mis en place de travaers en 40 ans! On peut rêver mais à un moment donné, il faut se réveiller et monter au créneau.

J´ai passé l´âge de la révolte mais pas du tout celui de la lucidité du ventre, celle-la même qui nous oblige à constater des réalités dures à vivre.

En résumé, il y a beaucoup de bonnes choses qui se font dans le monde et d´autres moins. La bonne question étant de savoir qui en profite vraiment et si à la fin cela n´implique pas une dégradation de la situation d´ensemble sous tous ses aspects. Donc, bon, oui, mais au détriment?

Curieux paradoxe: l´écart entre les pays pauvres et riches a tendance à diminuer tandis que l´écart entre populations pauvres et riches dans un même pays quelconque, se creuse de plus en plus....des riches plus riches et des pauvres plus pauvres.

J´observe que les richesses toutes confondues, sont toujours là, présentes, mais que les flux d´argent changent de cap de plus en plus souvent, comme les lits des rivières, un jour ils étaient là et puis, avec le temps, il se passe quelque chose, ils s´éloignent, débordent etc..Les fleuves Amazonie, vus du ciel sont explicites.

Un jour j´ai dit sur ce site que l´Amérique Latine (je généralise, je sais) c´est super de 18 à 50 ans. Après, c´est la débandade, au sens propre et figuré. Je dis ça parce que de Puerto Montt à la Frontière mexicaine, c´est une sorte de grand Club Med à l´envers.

Bonne journée à tous.

Salut,

Non, non, je ne conteste pas. En relisant mon post on s´aperçoit bien que "j´annonce la couleur". Il y a des exceptions à la règle d´une santé médiocre, voire nulle. Les brésiliens, en matière de santé, et en règle générale, se traitent à partir de relations personnelles et dans le secret, bien sûr....pour une opération, il ont quelqu´un averti d´avance, un piston pour garantir que tout se passera bien....alors, arriver la fleur au fusil pour notre santé, ça risque de devenir dangereux assez vite.

Bonne journée à tous.

PS: j´ai des exemples aussi. Je me casse une dent, pulpe exposée, c´est curieux, dans le ciel il y a plus d´étoiles que d´habitude! Hosto public. Le médecin me regarde dans un couloir, piquouse pour supporter et au revoir monsieur, le service odontologie est bouclé    et je vois dans les couloirs des gars en train de mourir par balle, ça pisse le sang de partout, tout le monde débordé, ça crie, ça gueule comme dans une tranchée 14-18 d´autres entrent en convulsion, des femmes de enfants les larmes aux yeux, tordus de douleur et moi, finalement, je me tire en vitesse.

henri barthes a écrit:

Salut,

Non, non, je ne conteste pas. En relisant mon post on s´aperçoit bien que "j´annonce la couleur". Il y a des exceptions à la règle d´une santé médiocre, voire nulle. Les brésiliens, en matière de santé, et en règle générale, se traitent à partir de relations personnelles et dans le secret, bien sûr....pour une opération, il ont quelqu´un averti d´avance, un piston pour garantir que tout se passera bien....alors, arriver la fleur au fusil pour notre santé, ça risque de devenir dangereux assez vite.
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C'est pour tout au Brésil, pas que la santé, et ça s'appelle le jeitinho

Pour comparer, un Brésilien prisonnier à Cayenne (donc, système sanitaire français)  a été envoyé en France pour y subir une opération à cœur ouvert dans les mêmes conditions médicales qu'un PDG friqué de chez nous avant de revenir finir sa prison après convalescence...

Oui. Normal dans un pays démocratique quand vous êtes sous tutelle de l´état.

Je vous rappelle que Cayenne est un département d´outre-mer et qu´à ce titre, l´autorité a le devoir et l´obligation de préserver la vie et la santé de la population incarcérée. En France, si vous êtes en Prison a Fleury - Merogis et que vous avez besoin d´une opération spéciale, on peut vous mettre dans un avion, arrivée Blagnac puis direct à Purpan.

Il se trouve que Cayenne est à l´autre bout du monde mais on parle du territoire français et même si l´acte vous semble absurde voire extravagant, il suit une logique administrative de la République. On évite de faire deux poids deux mesures parce qu´on sait où ça nous mène et quelqu´un qui nous lirait superficiellement pourrait avoir l´impression que nous, les français, nous traitons les brésiliens d´une façon et que les français ne seraient pas très bien traités par les brésiliens. Ça pourrait  prêter à confusion.

S´il vous arrive la même chose au Brésil, je pense que les autorités peuvent vous acheminer de Rio, par exemple, vers un centre de traitement à São Paulo. Alors là, ce n´est plus un jeitinho qu´il vous faut, c´est un jeitão, un jeitaço, bien evidemment. On est plus sur le même registre et dès lors que l´on a fait un choix d´expatriation il va de soi qu´en le faisant, ce choix, on abandonne d´autres possibilités, c´est la définition-même du libre arbitre qui nous a conduit vers d´autres horizons.

Peut-être que ce même gars, aux USA, ils l´auraient assis sur la chaise électrique mais, même comme ça, avant d´être exécuté, vous avez des droits. Par exemple, si le condamné se pend, on le réanime et c´est reparti  et pas sur un divan pour s´en remettre, une chaise, si vous me permettez la plaisanterie de mauvais goût.

Et puis, finalement, quand vous dites: " C´est pour tout au Brésil..."
Tout, c´est quand-même beaucoup. Jamais et toujours c´est aussi beaucoup de temps.

À bientôt

Je n'ai absolument pas écrit que c'était absurde, ni que j'étais contre le fait que l'on sauve la vie d'un détenu dans une prison française, cette dernière serait-elle dans un DOM et ce prisonnier serait-il étranger! Cela serait totalement étranger à mon échelle de valeurs! (et pourtant je paye IRPP et CSG) Notez que je connais fort bien le statut de la Guyane pour y avoir vécu plus de vingt ans et y revenir régulièrement.

Bien entendu, si on a transféré ce Brésilien incarcéré dans l'hexagone, c'est que la chirurgie cardiaque lourde ne peut pas s'effectuer en Guyane. Il serait extravagant de créer un bloc spécialisé et de maintenir une équipe très pointue - qui faute de pratique quotidienne cesserait d'ailleurs vite de l'être - pour un bassin de patients de moins de 300.000 habitants. Les EVASAN sont au final les moins mauvaises solutions, tant pour les malades que pour le système, et on les utilise évidemment autant pour les habitants lambdas que pour les prisonniers, que ce soit vers les Antilles ou vers l'hexagone selon les situations.

J'ai seulement décrit une situation, pour comparer. Notez qu'une grâce pour raison médicale avec une reconduite à la frontière, à Oiapoque, serait parfaitement légale mais monstrueuse, car elle équivaudrait à une condamnation à mort.

Et les Paraenses sur (longue) liste d'attente pour chimiothérapie,* ce qui leur retire des chances de survie notables, qui ne dépendent que du SUS, je n'ai jamais ouï dire qu'on les transférait à S. Paulo... (autre exemple, juste pour comparer. Mais à Belém il y a aussi des services d'oncologie remarquables... pour qui s'est payé une assurance santé hors de prix)

* deux cas à ma connaissance.



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Bonjour,
J'aurais aimé savoir s'il est possible, lorsqu'on est entré sur le territoire brésilien sans visa et ressortissant de l'espace Schengen, de sortir du pays et de re-rentrer quelques semaines après pour "rajouter" 90 jours svp ?
Merci !

Salut,

Vous avez, au début, un bon résumé, sur ce sujet. Et si vous avez un doute, vous passez un coup de fil à l´ambassade brésilienne ou vous faites un simple Google. :)

D´accord.

Ce que je voulais dire c´est que quand on choisit de vivre dans un pays comme le Brésil, c´est une sorte de forfait, l´avantage de l´inconvénient et vice versa. Il faut faire un choix. Le Brésil aurait pu être colonisé par les français mais ce n´est pas le cas. On fait avec. Comparaison n´est pas raison :)

Quand je regarde ce qui se passe en France, franchement, je ne sais plus. Ça dépend des gens, des endroits, des circonstances etc.

Je trouve assez curieux que vous m´opposiez votre expérience en Guyane alors qu´ici il y a des internautes qui ont eu leur premier contact avec des indiens chipibos dans les années soixante...... :)

Alors ma question est plus complexe que ce qui est décrit, parce qu'on parle ici de procédures d'extension au sein du pays, et dans ce cas, j'ai bien compris qu'il est impossible de dépasser 90 jours. Je demandais dans le cas où je pars voyager en Argentine par exemple, est-ce que cela met "les compteurs à zéro" ?

Cela a été expliqué plus haut. Sans visa préalable plus extensif, le droit à séjour n'est que de 90j par période de 180j. Donc on doit sortir pour au moins 90j (et aller où on veut, le Brésil s'en moque) avant de revenir (si le premier séjour n'était que de 60j par exemple, on a le droit de revenir plus vite et de bénéficier d'au moins 30j). Ça, c'est la loi. Il semble que des chanceux ont obtenu un prazo plus favorable, sans doute du fait d'une erreur des agents (ou du mode de calcul par "jours glissants", l'expression est un peu floue) mais pour ma part je ne compterais pas dessus
Rappel: le prazo de  90j par période de 180, maxi 180j par période de 360j n'est pas un droit mais un maximum. La PF peut réduire à son gré ce maximum, sans avoir de motif à fournir pour cela



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OK merci pour cette clarification. Je me demandais parce que des amis m'affirment que la "norme" quand on quitte et rentre à nouveau est de rajouter 90 jours quelque soit la période de séjour précédente. Mais c'est peut-être parce qu'ils ont été chanceux, comme tu dis !

Salut


Je rebondis sur ce que répond Benjor parce que j´ai assisté à des situations où le passager repartait sur le même avion sans autre forme de procès. C´est pratiquement une règle internationale: le service des douanes, en France, par exemple, non seulement peut interdire l´entrée d´un visiteur mais en plus ne pas tolérer un gramme d´alcool ou une cartouche de cigarettes. C´est dans ce sens que l´on dit: les douanes "tolèrent"... c´est assez explicite :)

Dans le temps, j´ai eu des connaissances qui faisaient la navette entre le Brésil et des pays frontaliers. Ou ça fatigue assez vite ou bien les gens se font reconduire quand ils ont le malheur de tomber sur un douanier de mauvaise humeur.

Il faut donc éviter de parler de norme qui laisserait sous entendrequ´il s´agirait d´une sorte de règle et ce n´est justement pas le cas  :)

Bonne chance en tout cas!

Merci pour vos réponses, et merci pour cet article très complet !  :top:

Koliath a écrit:

OK merci pour cette clarification. Je me demandais parce que des amis m'affirment que la "norme" quand on quitte et rentre à nouveau est de rajouter 90 jours quelque soit la période de séjour précédente. Mais c'est peut-être parce qu'ils ont été chanceux, comme tu dis !


Ah non, là je suis catégorique. Longtemps, j'ai enchaîné (depuis la Guyane, donc en droit, la France) des cours séjours au Brésil, toutes les six semaines environ (à toutes les vacances scolaires) et j'avais des "prazos" calculés par l'agent, inférieurs à trois mois, mais bien supérieurs à la durée de ces vacances!

A l'époque ce n'était pas l'ordinateur de la PF qui proposait un prazo que l'agent endossait ou pas, mais lui qui l'établissait avec sa calculette. J'ai passé 60j un été, à la Toussaint d'après, j'ai eu droit à 30j (et n'en ai utilisé que 10), à Noël, il m'a donné 79j maxi (13 utilisés, et ainsi de suite)

Cela dit, bis repetita, il peut réduire à son gré la durée du séjour. Sont en général victimes de cet "ostracisme" les grandes gueules arrogantes, les types qui ont un look de clodo, ou ceux qui ont le malheur d'être de la nationalité d'un pays pas considéré comme "ami" (un temps, les Espagnols, qui avaient refoulé plein de Brésiliens, ont subi la réciproque)



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Bonjour,

welcome back benj77  :D  je suis tres contente  :D

en fait le Bresil pratique la loi du TALION…assidûment  :P

aujourd hui il me semble que a l immigration aéroport, vu a SAO, c est sous traite et sous la supervision de la PF.

je rappelle que si vous avez un RNE, vous avez parfaitement le droit de passer dans la file réservée au Bresiliens. Vous aurez sans doute un contrôle, mais la ça va plus vite en général…


ce que je ne sais pas par contre c est la notion de 3 mois (multi entrées)….car selon certaines normes récentes, et dans plusieurs pays, (le Bresil je ne sais pas) il s agit de 3 mois consécutifs ou 3 mois multi entrées…tarifs différents et la bonne case a cocher.

c est la question a poser lorsque on demande un visa…surtout.

pour un visa Schengen :

https://www.tlscontact.com/lb2fr/help.p … _stay_visa

alors pour le Bresil? étant français vous avez d office droit a 3 mois sans visa, mais la il s agit de jours consécutifs…

sinon, il me semble qu il faut faire une demande de visa pour multiples entrées si étalées sur plusieurs mois…..quelqu un pour affirmer ou pas?

allspice a écrit:

Bonjour,

welcome back benj77  :D  je suis tres contente  :D

en fait le Bresil pratique la loi du TALION…assidûment  :P
aujourd hui il me semble que a l immigration aéroport, vu a SAO, c est sous traite et sous la supervision de la PF.

pour un visa Schengen :
https://www.tlscontact.com/lb2fr/help.p … _stay_visa

alors pour le Bresil? étant français vous avez d office droit a 3 mois sans visa, mais la il s agit de jours consécutifs…
sinon, il me semble qu il faut faire une demande de visa pour multiples entrées si étalées sur plusieurs mois…..quelqu un pour affirmer ou pas?


Bonjour aussi, ce n'est qu'un passage pour voir si réactualisation il est nécessaire de faire  :)

C'est aussi sous traité à Fortaleza, des employés d'une entreprise privée font les admissions normales et dès qu'il y a un truc qui leur semble clocher, ils appellent un agent de la PF pour trancher. ça dépote incomparablement plus vite.
Conseil aux étrangers qui ont un RNE (mon cas désormais) prenez la file touristes, certes le contrôle des passeports est plus lent, mais après la douane vous enquiquine infiniment moins que les Brésiliens et résidents au Brésil  ;)

Pour les Français, 90j (et pas trois mois: je fais mon chieur mais à un jour près, on risque l'amende) sans visa pour motif touristique (pas de travail ni de travail humanitaire, ni études: visa spécifique).

Il n'est pas délivré de visa touristique pour les Français, donc ce n'est pas un moyen de prolonger un séjour de cet ordre.

En revanche, si les touristes (dont les Français) ne dépassent pas les limites, à savoir 90j par période de 180, 180j pour une année, ils peuvent en théorie entrer autant de fois qu'ils le souhaitent  (si un agent ne réduit pas le prazo). Cela sous entend que quand on a passé un maximum de 90j consécutifs, il faudrait attendre 90j pour revenir, mais le procédé des "jours glissants" modifie peut être le calcul* dans un sens favorable dans certains cas.  J'avoue que je n'ai pas pigé comment ce mode de calcul  est opéré.

(* calcul désormais fait par l'ordinateur après scann du passeport, ce qui détecte toutes les entrées/sorties du Brésil dans les années précédentes. Inutile de changer de passeport, Irmao gordo vous repère par les dates, lieux de naissance, plus les deux prénoms, plus un code qui se transmet de passeport en passeport depuis qu'ils sont optiques ou numériques)

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Dans l'aéroport de Confins, c'est deux 2 PF et 4 agents d'une entreprise privée, depuis près de 2 ans. Pour le débarquement, l'embarque c'est 4 agents de de la PF et 2 d'une entreprise privée.

Par contre pour le visa, je me suis toujours demandé pourquoi j'ai le droit à 90 jours à chaque fois.

Je passe 45 jours dans le pays, je reviens 45 jours après et de nouveau 90 jours. Ensuite, il me semble que les compagnies donnent les listes des passagers. Depuis Septembre elles sont transmissent à la RF.

Par contre maintenant c'est 100% des passagers qui passe au rayon x à Confins, sur les vols en provenance de l'international.

arnaudbh a écrit:

Par contre pour le visa, je me suis toujours demandé pourquoi j'ai le droit à 90 jours à chaque fois.

Je passe 45 jours dans le pays, je reviens 45 jours après et de nouveau 90 jours. Ensuite, il me semble que les compagnies donnent les listes des passagers. Depuis Septembre elles sont transmissent à la PF.
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Ça fait un bail que tous les pays un peu policés reçoivent les listes des compagnies

Pour le reste, le prazo... je suppose que c'est cette fichue règle des jours glissants, ce serait bien qu'on nous explique. Mais au final je présume que tu ne dépasses pas les 180j par an
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A l'époque oui, Mais la PF regarde surtout la tête du client. En 1 an j'effectue 4 voyages dans le pays et j'ai toujours eu des visas avec 90 jours à chaque fois.

J'ai essayé de comprendre, de lire, relire et je n'ai toujours pas compris, es que la PF regarde l'historique et dit il est fiable, op. C'est ma grande interrogation. Malheureusement, la prochaine fois j'arrive avec un visa, donc plus de délai sur le prazo.

Par contre, deux personnes différentes travaillent pour la PF, mon expliqués qu'avec le un visa permanent on peut faire des aller retour sans limite, sauf celle de ne pas sortir plus de 2 ans du pays.

arnaudbh a écrit:

Par contre, deux personnes différentes travaillent pour la PF, mon expliqués qu'avec le un visa permanent on peut faire des aller retour sans limite, sauf celle de ne pas sortir plus de 2 ans du pays.


Bien sûr je confirme les deux points. J'ai obtenu facilement le VIPER retraité (sans droit à travail) alors que je ne réside qu'environ la moitié de l'année au Brésil: seul avantage pour moi (mais il compte), je peux faire des séjours de plus de 90j
Cette règle des deux ans est intangible, la PF m'a bien mis en garde là-dessus.
Cordialement


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Bonjour a tous, Antoine, 28 ans.
J'aimerai venir au bresil durant un an afin de suivre l'actualité architecturale au bresil et surtout suivre l'évolution des chantiers en vu des JO. Et ce pour l'hebdomadaire "le moniteur"
Je suis photographe et aimerait savoir si parmis vous il y avait des personnes ayant un visa correspondant de presse? Qui pouvait m'aiguiller sur la procédure.
Bien cordialement

Site du consulat général du Brésil à Paris, tout est très bien expliqué. Mais il est soumis à l'accord du Ministère donc très long. 

Bien sur il faudra prévoir un budget, car la vie au Brésil est chère.

Nouvelle information:

Pour un visa Réunion familiale après un pacs, 108/14.

En jour de travail.

J+1 dépose du dossier au matin
J+1 après midi, le visa est confirmé
J+2 le visa est prêt
j+4 réception.

Bonjour à toutes et à tous,

J'ai une petite question mais d'une grande importance :

Je cherche à m'installer au brésil à moyen et long terme. J'essaie désespérément à joindre le consulat brésilien à Paris sans succès pour que quelqu'un m'éclaire sur toutes les formes de visa existantes. Celui qui m'intéresse le plus est le visa investissement.
Si l'un d'entre vous a un petit coup de pouce à me donner, ce n'est vraiment pas de refus.

Merci à tous.

Emie

C'est déjà une bonne question le visa mais la première information: c'est si vous avez déjà foutu les pieds au Brésil, dans quelles conditions et combien de temps? pCQ si vous y êtes allés uniquement pour rester 10 jours à la plage, pas la peine d'aller au Brésil, partez en Sardaigne, ce sera plus près, avec des belles plages aussi... et d'autre part, si vous connaissez des gens sur place, sinon vous allez couler et perdre de l'argent..Parler portugais est obligatoire, l'anglais sert peu, même si la nouvelle génération le parle de plus en plus etb l'espagnol, en dehors de choper des mots par ci, par là, ça ne servira pas à grand chose. Pour cela que je disais qu'au départ si vous ne parlez pas portugais c'est vitale d'avoir quelqu'un sur place pour vous aidez sinon vous êtes cuits cuits cuits.
En gros dans votre cas vous avez le visa touristique qui permet de rester un an au Brésil mais vous ne pouvez rien faire d'autre (pas le droit de bosser....), sinon il vous faudra le viseur investisseur et ça demande un gros budget ou sinon avoir un taff là-bas bon courage car une boite brésilienne doit justifier pourquoi elle prend un étranger au lieu d'un local. En gros, une entreprise brésilienne n'a aucun intérêt à prendre un étranger sauf si il apporte évidemment un plus par rapport à ce qu'il y a sur le marché donc en gros en dehors des chercheurs et des ingénieurs, si vous n'êtes pas envoyés par une boite, c'est mort. Parce que même pour un petit taff il faut évidemment un visa! Franchement si vous n'avaez pas de taff, de tune pour investir (et même...) et que vous êtes tous les deux français, bonjour la galère et restez en France, vous y serez bien bien mieux.
En revanche si un des deux à la nationalité brésilienne, c'est déjà plus facile mais il me semble que ce n'est pas votre cas. 3ème point le brésil est immense, donc on ne part pas là-bas sur un coup de tête....sauf si vous voulez vous faire dépouillez :D et pr les visas j'ai expliqué en gros et approximativement car il y a aussi la possibilité je crois, d'avoir un visa dans le but d'apprendre la langue il me semble ms faut trouver une école pour cela. Bref tout est 1000 fois expliqué sur le site.

J'avais mal lu la question, tout est expliqué ci-dessous pour le visa investisseur sur cet excellent site ;)http://www.mylittlebrasil.com.br/visa-a … au-bresil/

Merci beaucoup, j'avoue que votre message m'a un peu laissée sur ma fin !

L'ensemble des visas est très bien indiqué sur le site du Consulat général du Brésil.

Si vous n'avez pas la nationalité ou un visa compagnon, il faudra prévoir au moins 100 000euros, pour la demande de vie et vivre sur place, avec une marge de manoeuvre.

Le visa investisseur est ultra-select, 50 000euros d'investissement et un projet en béton, vraiment un truc top et surtout choisir un Etat, je vous conseils d'éviter SP et RIo

Au Brésil c'est 90 jours par période de 180 jours et non 1 an, je ne sais pas marcilly à vu cela ou?

Mais le visa 108/14 par exemple et plus facile à obtenir qu'un visa rapprochement familial en France par exemple.

En lisant les messages laissés sur ce forum, je vois que cela est très compliqué de s'expatrier au Brésil.

Pourquoi faut-il éviter Sao Paulo et rio ?