Après +-3 ans d'hésitations ... on est décidé ....

Bon voilà tout est dans le titre ....

1er obstacle , le gèle des dossiers est étendu jusque fin juillet sauf si on a une formation qui fait partie de la liste des domaines privilégiés.

J'ai le diplôme suivant :

Graduat en informatique de Gestion (Cours du soir/promotion sociale)

Je n'ai pas trouvé la correspondance officielle avec un diplôme québecois. Donc, je ne sais pas s'il s'agit d'un domaine privilégié. Du fait qu'il s'agit d'un cursus de promotion sociale, j'ai l'impression que c'est assimilé à une année collégiale (mais bon, j'ai 13 ans d'expé dans le domaine, çà compte un peu j'espère ...).

Mon épouse est institutrice maternelle.

Pour nous présenter :

Nous sommes David et Gaëtane, nous avons maintenant 4 enfants (11,10,6,2 et demi).  Nous avons une situation très confortable (professionnelle et financière),.
Nous ne quittons pas la Belgique pour des raison professionnelles ou financières. 

Nous voulons vivre autre chose, découvrir de nouvelles choses.
Nous avons récemment découvert Québec l'hiver, et nous avons aimé.

Autre question, nous avons 40 ans ! Pas trop tard ?

Nous sommes tout à fait disposé à exercer un autre métier.

Y a-t-il un expat qui a gardé ses biens immobilier pour les mettre en location en Belgique, et comment cela se passe au niveau impôts ?

Encore une question : Québec Capitale ou Sherbrook .


Voilà une première volée de questions.

Nous participons au forum emploi Québec début juin à Bruxelles.

Si avez des remarques n'hésitez pas (elles sont toutes les bienvenues positives comme négatives).

Un grand merci d'avance pour toutes vos interventions

La famille Nuts

Nuts a écrit:

...J'ai le diplôme suivant :
Graduat en informatique de Gestion (Cours du soir/promotion sociale)...


Bonjour la Belgique.
Malheureusement, les cours de promotion sociale ne sont pas reconnus au Québec.
Et pour votre épouse, ce n'est pas mieux, car les études d'institutrice maternelle ne sont pas du tout du même niveau scolaire au Québec. Techniques déducation à l'enfance.
Désolé d'être aussi pessimiste, mais il faut voir la réalité en face.

Encore une question , je postule à des offres qui me proposent entre 50.000 et 70.000 dollars annuel.
J'imagine que c'est brut. 
Ma question est :

50000 $  bon salaire ?(par rapport au coût de la vie)
70000 $  ?

Merci

tarbais a écrit:
Nuts a écrit:

...J'ai le diplôme suivant :
Graduat en informatique de Gestion (Cours du soir/promotion sociale)...


Bonjour la Belgique.
Malheureusement, les cours de promotion sociale ne sont pas reconnus au Québec.
Et pour votre épouse, ce n'est pas mieux, car les études d'institutrice maternelle ne sont pas du tout du même niveau scolaire au Québec. Techniques déducation à l'enfance.
Désolé d'être aussi pessimiste, mais il faut voir la réalité en face.


Merci Tarbais,

Voilà une réponse claire.
Mais penses-tu que des employeurs qui font le déplacement Québec->Belgique s'arrêteront plus sur le diplôme, ou l'expérience ?

Nuts a écrit:
tarbais a écrit:
Nuts a écrit:

...J'ai le diplôme suivant :
Graduat en informatique de Gestion (Cours du soir/promotion sociale)...


Bonjour la Belgique.
Malheureusement, les cours de promotion sociale ne sont pas reconnus au Québec.
Et pour votre épouse, ce n'est pas mieux, car les études d'institutrice maternelle ne sont pas du tout du même niveau scolaire au Québec. Techniques déducation à l'enfance.
Désolé d'être aussi pessimiste, mais il faut voir la réalité en face.


Merci Tarbais,

Voilà une réponse claire.
Mais penses-tu que des employeurs qui font le déplacement Québec->Belgique s'arrêteront plus sur le diplôme, ou l'expérience ?


Quand tu dis "pessimiste" sous-entend tu que l'on peut faire une croix sur le projet ?

Nuts a écrit:
Nuts a écrit:
tarbais a écrit:


Bonjour la Belgique.
Malheureusement, les cours de promotion sociale ne sont pas reconnus au Québec.
Et pour votre épouse, ce n'est pas mieux, car les études d'institutrice maternelle ne sont pas du tout du même niveau scolaire au Québec. Techniques déducation à l'enfance.
Désolé d'être aussi pessimiste, mais il faut voir la réalité en face.


Merci Tarbais,

Voilà une réponse claire.
Mais penses-tu que des employeurs qui font le déplacement Québec->Belgique s'arrêteront plus sur le diplôme, ou l'expérience ?


Quand tu dis "pessimiste" sous-entend tu que l'on peut faire une croix sur le projet ?


Ce n'est pas spécialement une question d'employeurs.
Quand viendra le temps d'avoir le CSQ, il y aura un nombre de points a obtenir. Et si on ne les obtient pas, on peut faire une X sur l'immigration.

Bonjour Nuts,

Pour compléter la réponse de Tarbais et puisque vous l'avez demandé dans un autre message, vous trouverez ici la grille de sélection pour avoir une chance d'être sélectionné par le Québec.
Comme vous pouvez le voir, il vous faudra obtenir au minimum 57 points pour espérer décrocher une entrevue de sélection.  Apparemment, vous arriveriez à 54 points dans le meilleur des cas. Qu'en pensez-vous?

Merci Cherrybee,

Voilà je viens de faire le test en ligne en réduisant le niveau de nos diplôme à "secondaire générale". Le résultat est "admissible". (Vous semblez satisfaire aux critères de sélection du Québec.)
Le fait d'obtenir une offre d'emploi ici à Bruxelles, me permettrait d'obtenir des points supplémentaires non ?

je n'ai plus qu'à attendre juillet, en espérant obtenir une offre d'emploi en juin, non ?

Encore une question, les dates et ages à saisir, se calculent à partir de la date de la demande (j'imagine).

Exemple mon fils aura 12 ans en novembre. Donc au moment de la demande, il a 11 ans. Mais peut-être qu'au traitement du dossier, il aura 12 ans. (2 point de moins) 
Alors ????

Merci à tous.

Nuts

PS : Effectivement Cherrybee, j'obtiens 56 points sur les 57 nécessaires .... (nous n'aurions pas du attendre 3 ans .... :( )

L'âge de l'enfant à prendre en compte est celui "au moment de la demande". Donc, ce sera 11 ans. :)
Et si vous arrivez à décrocher une offre d'emploi aux Journées Québec chez vous, c'est sûr que ce sera la voie royale.

Nuts a écrit:

...Nous avons une situation très confortable (professionnelle et financière),.
Nous ne quittons pas la Belgique pour des raison professionnelles ou financières...


Faites quand même attention.
Ce n'est pas toujours facile lorsqu'on doit commencer à 10 $/h.
Vous risquez de tomber de haut.

Nuts a écrit:

......Nous sommes David et Gaëtane, nous avons maintenant 4 enfants (11,10,6,2 et demi).  Nous avons une situation très confortable (professionnelle et financière),.
Nous ne quittons pas la Belgique pour des raison professionnelles ou financières. 

Nous voulons vivre autre chose, découvrir de nouvelles choses.
Nous avons récemment découvert Québec l'hiver, et nous avons aimé.

Autre question, nous avons 40 ans ! Pas trop tard ?
La famille Nuts


C'est une contradiction malheureusement....  Pour cois pas...C'est ça la vais c'est apprendre au laissez....
excusez mois je suit un homme tré juste... Dialectique est Judicieux.

tarbais a écrit:
Nuts a écrit:

...Nous avons une situation très confortable (professionnelle et financière),.
Nous ne quittons pas la Belgique pour des raison professionnelles ou financières...


Faites quand même attention.
Ce n'est pas toujours facile lorsqu'on doit commencer à 10 $/h.
Vous risquez de tomber de haut.


C'est vrai Tarbais, d'autant que pour détailler, je travaille à temps plein en tant qu'informaticien, je suis enseignant (cours du soir) toujours dans l'informatique et en plus je suis indépendant partiel. 

Mais je suis tombé dans le cercle vicieux du travail ....  C'est une des choses que l'on veux changer. Mais c'est clair pour nous, même si je trouve une job d'informaticien, je gagnerai moins.

J'attends (nous) de ce déménagement une autre vie, un nouveau départ.

Puis là je rebondi, pour revenir sur une question à laquelle personne n'a répondu ... Je compterai laisser des biens immobiliers en location ici en Belgique. Ce qui me permettrait de dégager +- 1000 euros mensuel.  Mais quid de l'imposition ??? Faut-il déclarer ces revenus au Québec ?

Merci à tous.

Bonjour,

ces revenus seront, sauf erreur de ma part, à déclarer en belgique, vous auriez donc une déclaration au quebec pour vos revenus pro et une en belgique pour vos revenus locatif

Tiote62 a écrit:

Bonjour,

ces revenus seront, sauf erreur de ma part, à déclarer en belgique, vous auriez donc une déclaration au quebec pour vos revenus pro et une en belgique pour vos revenus locatif


C'est tout à fait exact.

Puis là je rebondi, pour revenir sur une question à laquelle personne n'a répondu ... Je compterai laisser des biens immobiliers en location ici en Belgique. Ce qui me permettrait de dégager +- 1000 euros mensuel.  Mais quid de l'imposition ??? Faut-il déclarer ces revenus au Québec ?

*************************
C'est exact comme le disent Cherybee et Tarbais. Par contre attention si vous tirez de l'argent sur votre compte en Belgique chaque mois pour vivre ici, il vous faudra alors le déclarer aux impôts d'ici.

Une double imposition alors que ceux ne sont pas des revenus québécois  ?

Tiote62 a écrit:

Une double imposition alors que ceux ne sont pas des revenus québécois  ?


Là ou on vit, on doit déclarer ses revenus mondiaux.
C'est partout la même chose.

tarbais a écrit:
Nuts a écrit:

...Nous avons une situation très confortable (professionnelle et financière),.
Nous ne quittons pas la Belgique pour des raison professionnelles ou financières...


Faites quand même attention.
Ce n'est pas toujours facile lorsqu'on doit commencer à 10 $/h.
Vous risquez de tomber de haut.


Je pense que vous ne le direz jamais assez Tarbais. Lorsqu'on a une bonne situation financière, sociale, matérielle, etc.,il faut y penser.

Vous dites que vous travaillez trop; est-ce que quelque chose vous empêche de laisser tomber un ou l'autre de vos emplois pour avoir une meilleure qualité de vie? Pensez-vous que le fait de changer de pays va vous faire changer de style de vie? Je ne fais que poser la question.

En arrivant ici, si vous ne trouvez qu'un emploi faiblement rémunéré, peut-être vous faudra-t-il cumuler deux emplois pour faire vivre votre famille... et vous tomberez dans le même « pattern ». Le coût de la vie est quand même élevé ici, selon où vous vivrez, une voiture sera indispensable et les frais annuels pour l'auto (assurance, pneus d'hiver, permis et immatriculation à payer chaque année, sans compter que l'essence a beaucoup augmenté) font en sorte que vous vous rendrez compte rapidement que l'argent part à toute vitesse.

Donc, un projet à analyser sous toutes les coutures.

J'ai une collègue de travail qui démissionne et part en Ontario dans un mois. Même avec un bon salaire, ils se sont vus refuser l'achat d'une maison, car elle n'avait qu'une affectation temporaire renouvelable tous les trois mois. Et son mari est au chômage depuis août dernier. Ce sont des québécois en passant.

Elle a eu une offre pour un boulot permanent au gouvernement fédéral et elle a tout de suite accepté. Ils ont pu acheter une maison et son mari, en raison de son domaine d'études, espère vriament trouver un emploi en Ontario où le terrain semble nettement plus propice.

Comme quoi même pour des Québécois diplômés et ayant de l'expérience, ce n'est pas toujours facile.

Bonjour Ensaimada,

Changer de pays, nous fera forcément changer de style de vie à mon sens.  Nous devrons faire face à des choix, mais nos choix serons cette fois-ci dictés pas notre expérience ...

Je ne viens pas au Québec forcément pour travailler moins. Mais, puisque "l'aventure" nous forcera à réorganiser notre vie, je peux peut-être envisager de me rapprocher encore un peu plus de ma petite tribue...

En ce qui concerne le coût de la vie, ici on connait en Belgique (nous faisons partie des pays où l'imposition des revenus du travail est la plus importante, 7ème au top10 mondial ... le canada et la France n'y sont pas repris.).

je reprends tes exemples  pour la voiture (Hyundai H1) :

Assurance : 1584$/an
Pneus hiver : par encore obligatoire (mais bientôt, c'est en projet pour les 5cm de neige qu'on a par an ... LOL)
Permis, pas chaque année mais une fois : +- 30$
Immatriculation(taxe de circulation chez nous) : 750$/an
Taxe de première mise en circulation (une fois par véhicule) :  3270$
Taxe eco suivant l'emission de co2 du véhicule (une fois) : 1300$

à çà on ajoutera en vrac
taxe immondices,
taxe des sacs (taxe déguisée),
taxe chien (si vous êtes propriétaire d'un chien)
précompte immobilier
taxe télévision etc ... et j'en oublie certainement.

Je paie pour mon emploi principal +- 1000euros/mensuel (+-1300$) de précompte (impôts anticipés) et souvent encore un  petit 1000 euros en fin d'année.

Taxe sur les produit alimentaires : 6%.
Autres produits : 21%.

Diesel : 1,406 euros/ 1.85$ le litre.
Essence : 1,707 euros/ 2.25$ le litre.

revenus net 2300euros/3075$ + 13eme mois
+assurance soins pour toute la famille (emploi principal)

Voilà si quelqu'un peut faire le parallèle.

Nous avons visité le québec (enfin, une infime partie finalement lol) et ce que nous y avons découvert nous a plu.  Tant le pays, que les rencontres que nous avons faites avec les québecois.

Ce que nous avons aimé, l'espace ... !  Tant la nature du quebec, que la ville.  Des centres commerciaux "hors normes" ... ou plutôt hors de nos normes. Le colisee Pepsi qui n'a pas son pareil chez nous et qui est désué chez vous... Le fait qu'en roulant +- une demi heure, on se retrouve dans un paysage totalement différent.  Le style de vos villages (architecture). J'ai réussi à faire des photos digne d'une carte postale (je suis loin d'être bon photographe) ...
Mais bon c'est vrai c'est un peu le cliché du touriste.

Aussi pas un seul coups de klaxon alors que j'en ai fait des bêtises ... (m'arrêter aux feux ... donc au milieu du carrefour LOL et je n'ai pas compris de suite le principe de priorité aux panneaux "arrêt").

Lorsqu'on a une bonne situation financière, sociale, matérielle, etc., il faut y penser


Ensaimada, la voix de la sagesse incarnée, et c'est une vraie de vraie qui vous le dit, une Québécoise née là-bas !!

Bon maintenant si vous avez de gros moyens financiers, vous avez raison de tenter.... au pire vous perdrez quelques milliers d'euros et du temps.

Au final, vous serez allés au bout de votre rêve.

Exactement Clavie,

Nous avons renoncé  il y a trois ans (un peu refroidi pas le système de santé).  Et depuis on vit un peu avec un regret.

Maintenant, j'ai eu différents contacts.  Mireille, belge, expatriée depuis 10 ans qui a habité Québec Capital et qui vit maintenant dans les abords de Montréal. Elle ne reviendrai pas en Belgique.

Une autre belge qui est expat depuis +-15 ans qui vit à Sherbrooke et qui non plus ne reviendrai pas.

Un autre couple belge aussi à Montréal, qui est installé depuis 3 ans et demande la nationalité canadienne.

Par contre, lors de notre séjour, j'ai rencontré un couple Français avec lequel j'ai discuté.  Il m'ont dépeint un aspect négatif de leur expatriation.  Mais leur démarche à la base était professionnelle (une meilleur poste qu'en France).
Il se sont lâchés ....
Vie entre expats, par de réels amis québecois,
loi 101 à la limite du ridicule parfois,
expressions du vocabulaire québecois qui les exaspéraient,
et j'en passe.

Je crois que eux ne resteront pas au Québec, mais ce n'est pas surprenant ...

Je pense aussi à ces québecois que nous avons rencontrés à Lille (France) dans une foire commerciale, échange de mail, passez nous voir quand vous êtes au Québec... (on s'est vu 5 minutes ...)

Voilà, cet esprit ... Ceci dit , je convient que ce n'est pas Disney Land. Tout le monde n'est pas rose et gentil ....

Donc oui, on va essayer ... et si çà ne marche pas .... Tampis.

Nuts a écrit:

...Donc oui, on va essayer ... et si çà ne marche pas .... Tampis.


Si vous ne l'essayez pas, vous vous direz toute votre vie « on aurait dû le faire »
Il y a ceux qui en parlent beaucoup et qui ne font jamais rien. Et puis il y a ceux qui ne disent pas grand chose, mais qui agissent et vont au bout de leurs rêves.
C'est un peu mon cas.

Nuts a écrit:

Bonjour Ensaimada,

Changer de pays, nous fera forcément changer de style de vie à mon sens.  Nous devrons faire face à des choix, mais nos choix serons cette fois-ci dictés pas notre expérience ...

Je ne viens pas au Québec forcément pour travailler moins. Mais, puisque "l'aventure" nous forcera à réorganiser notre vie, je peux peut-être envisager de me rapprocher encore un peu plus de ma petite tribue...

En ce qui concerne le coût de la vie, ici on connait en Belgique (nous faisons partie des pays où l'imposition des revenus du travail est la plus importante, 7ème au top10 mondial ... le canada et la France n'y sont pas repris.).

je reprends tes exemples  pour la voiture (Hyundai H1) :

Assurance : 1584$/an
Pneus hiver : par encore obligatoire (mais bientôt, c'est en projet pour les 5cm de neige qu'on a par an ... LOL)
Permis, pas chaque année mais une fois : +- 30$
Immatriculation(taxe de circulation chez nous) : 750$/an
Taxe de première mise en circulation (une fois par véhicule) :  3270$
Taxe eco suivant l'emission de co2 du véhicule (une fois) : 1300$

à çà on ajoutera en vrac
taxe immondices,
taxe des sacs (taxe déguisée),
taxe chien (si vous êtes propriétaire d'un chien)
précompte immobilier
taxe télévision etc ... et j'en oublie certainement.

Je paie pour mon emploi principal +- 1000euros/mensuel (+-1300$) de précompte (impôts anticipés) et souvent encore un  petit 1000 euros en fin d'année.

Taxe sur les produit alimentaires : 6%.
Autres produits : 21%.

Diesel : 1,406 euros/ 1.85$ le litre.
Essence : 1,707 euros/ 2.25$ le litre.

revenus net 2300euros/3075$ + 13eme mois
+assurance soins pour toute la famille (emploi principal)

Voilà si quelqu'un peut faire le parallèle.

Nous avons visité le québec (enfin, une infime partie finalement lol) et ce que nous y avons découvert nous a plu.  Tant le pays, que les rencontres que nous avons faites avec les québecois.

Ce que nous avons aimé, l'espace ... !  Tant la nature du quebec, que la ville.  Des centres commerciaux "hors normes" ... ou plutôt hors de nos normes. Le colisee Pepsi qui n'a pas son pareil chez nous et qui est désué chez vous... Le fait qu'en roulant +- une demi heure, on se retrouve dans un paysage totalement différent.  Le style de vos villages (architecture). J'ai réussi à faire des photos digne d'une carte postale (je suis loin d'être bon photographe) ...
Mais bon c'est vrai c'est un peu le cliché du touriste.

Aussi pas un seul coups de klaxon alors que j'en ai fait des bêtises ... (m'arrêter aux feux ... donc au milieu du carrefour LOL et je n'ai pas compris de suite le principe de priorité aux panneaux "arrêt").


Les taxes que vous énumérez se retrouveront dans votre compte de taxes municipales. Nous avons aussi les taxes scolaires. Taxes pour les ordures, pour l'eau (dans certaines villes maintenant), paiement de la médaille pour chiens et chats, pour la télé ce sera dans vos impôts, paiement pour les sacs à l'épicerie, bref tout cela, nous l'avons aussi. On ne nous donne rien gratuitement... de moins en moins !

Il faut savoir que le Québec est la province la plus taxée et imposée du Québec.

L'essence est moins chère qu'en France ou en Belgique, mais combien de Français sont venus à la conclusion que les distances sont longues ici, que les autos consomment davantage en raison de l'hiver, de la climatisation, du chauffage, de l'état navrant de nos routes. En plus, l'essence a beaucoup augmenté en 10 ans et nous avons parfois attent 1,40 $ le litre. L'écart s'est considérablement rétréci.

Nous avons des amis Franco-Belges qui sont repartis après moins d'un an ici (et ils avaient vécu au Québec environ 6 mois il y a quelques années). Ils ont trouvé que tout avait changé, que le coût de la vie était cher; leurs parents qui sont venus les visiter ont également eu un choc, car on dit toujours que le coût de la vie est moins élevé ici. Ce fut peut-être le cas, mais ce ne l'est plus vraiment.

J'ai aimé votre commentaire au sujet de notre architecture. Personnellement, en tant que québécoise, je la trouve assez moche, surtout les nouvelles maisons. Heureusement il reste encore, dans certains villages ou même des villes, des maisons de caractère qu'il est interdit de modifier et c'est tant mieux. Ayant pas mal fait le tour de la France, j'ai toujours été ébahie par la différence d'architecture d'une région à une autre, dans un pays 5 fois plus petit que le Québec. L'architecture alasacienne n'a rien à voir avec la normande, qui n'a rien à voir avec la limousine, l'habitation basque ou avec le mas provençal, etc. Une telle différence ne se retrouve pas ici.

Mais vous avez un projet, il suffit de tout analyser, de peser le pour et le contre et de prendre une décision éclairée.

clavie a écrit:

Lorsqu'on a une bonne situation financière, sociale, matérielle, etc., il faut y penser


Ensaimada, la voix de la sagesse incarnée, et c'est une vraie de vraie qui vous le dit, une Québécoise née là-bas !!

Bon maintenant si vous avez de gros moyens financiers, vous avez raison de tenter.... au pire vous perdrez quelques milliers d'euros et du temps.

Au final, vous serez allés au bout de votre rêve.


C'est tout simplement, Clavie, que je travaille en RH depuis 6 ans bientôt et des CV d'immigrants, j'en reçois à la pelle. Et je constate à quel point ils sont nombreux à galérer dans des petits boulots qui n'ont rien à voir avec leurs diplômes et leur expérience. Lorsque des Françaises ayant des maîtrises postulent pour être secrétaires chez nous, il y a un gros malaise...

Cela n'empêche pas que d'autres réussissent et ceux-là, je ne vois pas leur CV. Mais pour tout ce que je vois, c'est suffisant pour dire : « Attention : bonne situation, une maison, une auto, une bonne qualité de vie, un bon salaire...» ...ne lâchez pas la proie pour l'ombre à moins d'avoir peser le pour et le contre. Et si possible, prenez un congé sans solde pour assurer vos arrières.

Ensaimada a écrit:

...ne lâchez pas la proie pour l'ombre à moins d'avoir peser le pour et le contre. Et si possible, prenez un congé sans solde pour assurer vos arrières.


Combien de fois ne l'avons nous pas répété ?
Faites ATTENTION !

Ensaimada, désolé si je t'ai heurtée, ce n'était pas du tout ironique bien au contraire.

Nous avons de la chance d'avoir une personne du pays et qui travaille dans un service RH alors qui mieux que cette personne peut nous parler du Québec.

Pas fâchée ?:)

clavie a écrit:

Ensaimada, désolé si je t'ai heurtée, ce n'était pas du tout ironique bien au contraire.

Nous avons de la chance d'avoir une personne du pays et qui travaille dans un service RH alors qui mieux que cette personne peut nous parler du Québec.

Pas fâchée ?:)


Non, non, tu ne m'as pas fâchée du tout. J'ai juste voulu préciser car il peut y avoir de nouveau lecteurs qui ne savent pas ce que je fais comme travail. Et c'est en grande partie à cause de mon travail en RH et toutes ces expériences parfois bien tristes que je voyais que je me suis mise à m'intéresser au phénomène de l'immigration.

Tu sais, lorsqu'un gestionnaire pressé vient à ton bureau, regarde en vitesse les CV que j'ai reçus pour un poste qu'il veut pourvoir et qu'à chaque fois qu'il voit un candidat étranger, il refuse en disant : « Moé, ceux qui ont étudié en Europe, ça m'intéresse pas ! », ouf ! J'avais déjà essayé d'en parler au directeur des RH il a deux ans de cela, mais on m'a dit qu'on me contacterait et on ne l'a jamais fait.

Et si possible, prenez un congé sans solde pour assurer vos arrières.


Cela va sans dire, on parle d'interruption de carrière chez nous (jusque 5 ans pour un enseigant).

Non, non, tu ne m'as pas fâchée du tout


OK. Il est vrai que parfois certaines tournures de phrases peuvent être mal interprétées, surtout quand la discussion est uniquement à travers un forum. De l'autre côté de son écran on peut être affecté par des propos. Bon maintenant, tu dois avoir sacrément l'habitude des maudits Français !

Dans quel secteur d'activité tu travailles ?

Dans ta boîte, il n'y a pas d'immigré du tout ?

clavie a écrit:

Non, non, tu ne m'as pas fâchée du tout


OK. Il est vrai que parfois certaines tournures de phrases peuvent être mal interprétées, surtout quand la discussion est uniquement à travers un forum. De l'autre côté de son écran on peut être affecté par des propos. Bon maintenant, tu dois avoir sacrément l'habitude des maudits Français !

Dans quel secteur d'activité tu travailles ?

Dans ta boîte, il n'y a pas d'immigré du tout ?


Nous sommes environt 450 dans ma boîte. Oui, bien sûr, il y a des immigrants. En général, ils sont ici depuis longtemps. Quand je regarde leurs études, bien souvent ils les ont faites ici.

Je suis dans le domaine de la santé (fonction publique québécoise). ;)

Nuts a écrit:

Et si possible, prenez un congé sans solde pour assurer vos arrières.


Cela va sans dire, on parle d'interruption de carrière chez nous (jusque 5 ans pour un enseigant).


Dans votre domaine, pouvez-vous le faire? Même si seul un des deux du couple peut se prévaloir de cet avantage considérable, ce sera déjà ça de gagné.

Lorsque des Françaises ayant des maîtrises postulent pour être secrétaires chez nous, il y a un gros malaise...



Bonjour,

Ca peut paraître un scandale au Québec, mais il faut savoir qu'en France, ce phénomène est loin d'être rare, pour les femmes surtout. Ainsi des femmes ayant un master postuleront comme assistante et le resteront. C'était déjà le cas quand j'étais plus jeune, avec un master, je n'avais que des entretiens d'assistante... Lorsque j'ai des contacts avec des anciennes collègues de promotion, malheureusement, c'est comme assistante qu'elles travaillent pour la plupart, à part le domaine scientifique, médical ou éventuellement informatique. Je me suis expatriée dans plusieurs pays à cause du manque d'évolution de carrière pour les femmes en France. Quand je suis arrivée au Québec (et là, c'est un point positif), on m'a dit en aucun cas de postuler en tant qu'assistante. C'est malheureusement le reflexe de nombreuses Françaises qui n'osent pas postuler à des emplois avec plus de responsabilités. Quand j'ai terminé mon diplôme universitaire d'un an au Québec, j'étais toute étonnée d'avoir des entretiens dans mon domaine sans passer par la case assistante. J'ai trouvé en un mois. Bon, je suis à mon compte aujourd'hui, mais je ne peux pas vous dire quelle fierté ça a été de pouvoir travailler sans être l'assistante de quelqu'un. Autant je suis critique à l'égard du Québec après y avoir passé plusieurs années (je vis en Ontario), autant je peux vous dire que finalement les femmes et les jeunes filles sortant de l'université au Québec/Canada ont bien de la chance en comparaison de leurs homologues françaises. J'ai aussi apprécié à presque 40 ans de trouver des gens plus âgés que moi sur les bancs de l'université. Parfois, 3 générations travaillaient dans un même groupe sur un dossier. Ca reste un bon souvenir.

emi138 a écrit:

Autant je suis critique à l'égard du Québec après y avoir passé plusieurs années (je vis en Ontario)


Critique à l'égard du Québec ? A quel niveau ?

Ceci dit j'ai décroché un premier entretien ... 

a+

Nuts

Merci pour votre retour Emi. En fait, on ne trouve pas cela scandaleux, on est juste étonnés, très étonnés de voir tant de gens ayant autant de diplômes et qui n'ont pas de travail dans leur domaine. Ça existe beaucoup au Québec aussi.

Bonne chance pour la suite de l'entretien Nuts :)

Ensaimada a écrit:

Tu sais, lorsqu'un gestionnaire pressé vient à ton bureau, regarde en vitesse les CV que j'ai reçus pour un poste qu'il veut pourvoir et qu'à chaque fois qu'il voit un candidat étranger, il refuse en disant : « Moé, ceux qui ont étudié en Europe, ça m'intéresse pas ! », ouf ! J'avais déjà essayé d'en parler au directeur des RH il a deux ans de cela, mais on m'a dit qu'on me contacterait et on ne l'a jamais fait.


Ensaimada a écrit:
clavie a écrit:

Dans quel secteur d'activité tu travailles ?
Dans ta boîte, il n'y a pas d'immigré du tout ?


Nous sommes environt 450 dans ma boîte. Oui, bien sûr, il y a des immigrants. En général, ils sont ici depuis longtemps. Quand je regarde leurs études, bien souvent ils les ont faites ici.

Je suis dans le domaine de la santé (fonction publique québécoise). ;)


Et pourtant, dans notre équipe de 11 personnes, juste à côté, il y a 6 Québécoises, 4 Françaises dont moi et 1 Thaïlandaise.

Et aucune des 4 Françaises n'a fait ses études au Québec et elles ont été embauchées sur leurs équivalences de diplômes et/ou leur expérience professionnelle.

Il est aussi bon de connaître une situation, vue sous différents aspects. :)

Mais il s'agit de secrétariat et les choses sont différentes. On peut « jouer » avec l'expérience de la personne. Et depuis que je suis arrivée au RH, les règles ont changé, même pour les secrétaires.

Mais dès qu'il s'agit de professionnels, c'est complètement différent et comme tu le sais très bien, le diplômes d'ailleurs ne sont pas reconnus et si les gens n'ont pas d'expérience au Québec, ils ont doublement pénalisés.

Ensaimada a écrit:

Mais il s'agit de secrétariat et les choses sont différentes. On peut « jouer » avec l'expérience de la personne. Et depuis que je suis arrivée au RH, les règles ont changé, même pour les secrétaires.

Mais dès qu'il s'agit de professionnels, c'est complètement différent et comme tu le sais très bien, le diplômes d'ailleurs ne sont pas reconnus et si les gens n'ont pas d'expérience au Québec, ils ont doublement pénalisés.


1)Les secrétaires qui immigrent et qui sont nombreuses à venir sur ce forum seront enchantées de voir qu'elles peuvent facilement trouver du travail au Québec.

2) 2 des personnes françaises précédemment citées ne sont pas des secrétaires.

3) Moi qui ai beaucoup d'amis de toutes nationalités, je peux témoigner d'embauches immédiates au Québec avec reconnaissance des diplômes de:

- Professionnels travaillant dans l'informatique à tous niveaux (avec des offres d'emploi validées ou non)
- Professionnels de la santé (infirmières arrivée avec une offre d'emploi validée)
- Professionnels de la santé (chargés de projets)
- Technicienne en biotechnologie
- Professionnels en éducation à la petite enfance
- Électriciens (embauchés et affectés à des tâches simples en attendant la fin de leur formation complémentaire pour acquisition des cartes de compétences)
- Ingénieurs en bâtiment (idem que précédemment)
- Techniciennes en comptabilité
- Pâtissiers et boulangers (arrivés avec une offre d'emploi validée)

Sans compter notre cher Francknathalie qui ne s'est pas trop mal débrouillé à ce qu'on peut constater.

La liste n'est, bien entendu, pas exhaustive. Le tout étant de savoir bien préparer son immigration, son réseau, savoir d'avance qu'une recherche d'emploi, si on n'a pas d'offre d'emploi validée à l'arrivée, ça prend 8 heures par jour et qu'il faut être prêt, le cas échéant à reprendre ses études au Québec. Il est vrai que tout le monde n'est pas capable ou n'a pas envie de passer par là

Attention Cherrybee. Les centaines et centaine de CV d'immigrants que passent dans mes mains proviennent de gens qui avaient une solide expérience de leur domaine dans leur pays, certains ont même poursuivi des études ici, mais beaucoup d'entre eux n'ont pas l'expérience québécoise et c'est un des écueils difficiles à franchir. Ce qui fait qu'ils sont nombreux à galérer dans des petits boulots en attendant mieux.

Je ne nie pas du tout que certains trouvent des boulots en arrivant, car c'est le cas, mais combien, en contre-partie, ont de la difficulté. Et comme tu le dis, ce n'est pas tout le monde qui a le goût ou les moyens financiers de retourner sur les bancs de l'école, surtout si tu as une famille à faire vivre.

Finalement, on en revient toujours à ce qui est véhiculé par le Bic, par le gouvernement, et ce qui se passe réellement sur le marché de l'emploi. Au final, ce sont les employeurs qui disent oui ou non.

Nous avons un poste de mécanicien de machines fixes affiché depuis quelques jours. Tous les CV que j'ai reçus jusqu'à maintenant proviennent d'Algériens qui ont fait leur études dans une école spécialisée dans ce domaine à Montréal et ont donc un diplôme québécois reconnu. La plupart ont pu ensuite trouver du travail dans leur domaine ou du moins faire un stage. En plus, je crois qu'ils se connaissent tous, ayant terminé la même année ;)

Ensaimada a écrit:

Attention Cherrybee. Les centaines et centaine de CV d'immigrants que passent dans mes mains proviennent de gens qui avaient une solide expérience de leur domaine dans leur pays, certains ont même poursuivi des études ici, mais beaucoup d'entre eux n'ont pas l'expérience québécoise et c'est un des écueils difficiles à franchir. Ce qui fait qu'ils sont nombreux à galérer dans des petits boulots en attendant mieux.


Je ne crois pas que notre petite organisation soit très représentative sur le marché du travail. Il faut reconnaître qu'on n'est pas très "sexy", surtout au niveau du salaire. Moi, ce que je vois, c'est le nombre de ceux qui quittent notre organisation pour le privé. On a beaucoup de mal à attirer les générations Y ou Z. C'est un des principaux défis de notre secteur.

Ensaimada a écrit:

Je ne nie pas du tout que certains trouvent des boulots en arrivant, car c'est le cas, mais combien, en contre-partie, ont de la difficulté. Et comme tu le dis, ce n'est pas tout le monde qui a le goût ou les moyens financiers de retourner sur les bancs de l'école, surtout si tu as une famille à faire vivre.


Et pourtant, goût ou pas goût, si on veut réussir ou évoluer, on n'a pas le choix. Et il faut que cela se sache. D'ailleurs, ce n'est pas si difficile que ça. Mon DEC m'a coûté exactement 350 $ payables en 18 mois. Simplement, ça demande beaucoup d'investissement personnel en plus de la job régulière.

Je suis plutôt d'accord avec Ensaimada en règle générale. Bien entendu, il y a toujours l'exception qui confirme la règle, ce n'est pas une généralité. Beaucoup de structures québécoises ont du mal avec les diplômes étrangers. Pour moi, ce sont des Français qui m'ont donné ma chance au début. J'étais prof de français langue seconde et j'ai découvert pas mal de méthodes québécoises et ça a été très enrichissant. Le milieu était sympa parce qu'en général les profs de langues étaient des gens ouverts ayant beaucoup voyagé. Je ne travaillais pas à temps plein étant donné que je suis tombée enceinte un mois après mon arrivée à Montréal et que l'année suivante, j'ai travaillé également à temps partiel. J'ai côtoyé divers milieux, les organismes fédéraux, la francisation en entreprise... Si je voulais travailler à temps plein (ou me mettre à mon compte), il fallait absolument que je reprenne des études. Mon mari étant ingénieur (il avait déjà un emploi à son arrivée), on avait plutôt de la chance. En tant que prof de français langue seconde, j'étais coincée un peu de partout et j'ai préféré changer de voie, même si ces expériences me servent aujourd'hui.
Pour répondre à Nuts, pourquoi je suis critique à l'égard du Québec? Bien, c'est le système de santé et le système scolaire. On a vraiment vécu l'enfer!