Chômage en Tunisie

Oui... j'ai etait un peu fort mais je n'ai pas compris la question puisque c'etait le sujet au depart.
Personnellement j'ai compris il n'y a pas si longtemps leur comportement leur manque de motivation ...
Comme partout pour commencer c'est évidement l'argent les salaires ne sont pas tres motivant surtout quand on fait du 8h/jrs 6j/7 pour a peine 550dinar, les conditions ,il n'y a pas d'évolution , pas de stabilité..

Comme l'évoque Léo et malgré le niveau de chômage officiel, il est effectivement difficile de recruter et par voie de conséquence, de développer son business (ce qui, au final, ne fait que freiner l'investissement en tunisie).

Une chose m'étonne tout de même : je vois de temps en temps quelques commerces sur Tunis fonctionner avec des équipes qui sont "tenues" et bossent correctement : Il y a donc des exceptions.

Ma question s'adresse à tous les tunisiens ou franco-tunisiens qui fréquentent ce forum : savez-vous pourquoi et comment quelques managers tunisiens arrivent tout de même à constituer des équipes locales qui tiennent la route ?

Comment tiennent-ils leurs équipes selon vous ? par le salaire ? par la redevabilité ? par la mise en place d'un système féodal ? par le fait de faire appel à des membres d'une même famille ou tribu ?

Je vous remercie d'avance pour vos réponses car cela reste pour moi un mystère ...

Stéphane

A mon sens, je suis canado  tunisien et je connais trés bien la mentalité il y'a une partie des gens qui veulent vraiment mais vraiment pas travaillé ,café du matin au soir discussions pourri ,perte de temps a parler de elle et lui ...bref manque de réveil et parfois comme ma femme m'a raconté  il 'ya une femme a tout les matins  meme heure un gros sac des bouteilles en plasic
sur sa tête pour les vendre  alors pas tout le monde c'est sur ..
il faut être patient et cette catégorie de personne existe même a Montréal parfois des montréalais  passent par le magasin ah  j'ai faim je lui donne un sandwich  il murmur et il me dis je préfére du change a la place je lui offre un petit boulot nettoyage le soir il refuse alors j'ai arrêter de penser a leur  place....

stephane_pierre a écrit:

Comme l'évoque Léo et malgré le niveau de chômage officiel, il est effectivement difficile de recruter et par voie de conséquence, de développer son business (ce qui, au final, ne fait que freiner l'investissement en tunisie).

Une chose m'étonne tout de même : je vois de temps en temps quelques commerces sur Tunis fonctionner avec des équipes qui sont "tenues" et bossent correctement : Il y a donc des exceptions.

Ma question s'adresse à tous les tunisiens ou franco-tunisiens qui fréquentent ce forum : savez-vous pourquoi et comment quelques managers tunisiens arrivent tout de même à constituer des équipes locales qui tiennent la route ?

Comment tiennent-ils leurs équipes selon vous ? par le salaire ? par la redevabilité ? par la mise en place d'un système féodal ? par le fait de faire appel à des membres d'une même famille ou tribu ?

Je vous remercie d'avance pour vos réponses car cela reste pour moi un mystère ...

Stéphane


Pour être "passée par là" ; cela reste pour moi aussi un mystère
sauf que, moi, je n'en ai pas vu d'équipe qui fonctionne

il me semble avoir tout essayé, que ce soit gérer par moi française,
géré par ma moitié tunisien...idem, à part que les "coups de gueule" étaient plus virulents....
j'ai vu géré par des franco-tunisiens idem, patron de 2 salons thé en Tunisie et aussi en France ; pas mieux....

à la limite, je pencherai pour "l'affaire familiale" ou tout le monde remplace tout le monde au pied levé :)

pat27

Pour être "passée par là" ; cela reste pour moi aussi un mystère
sauf que, moi, je n'en ai pas vu d'équipe qui fonctionne
il me semble avoir tout essayé, que ce soit gérer par moi française,
géré par ma moitié tunisien...idem, à part que les "coups de gueule" étaient plus virulents....
j'ai vu géré par des franco-tunisiens idem, patron de 2 salons thé en Tunisie et aussi en France ; pas mieux....


Idem !!!
J'étais la avant la révolution et le problème existait déjà. Jusqu'à présent je n'ai rencontré personne qui me dise être totalement satisfait de son personnel. J'irai même plus loin, les critiques les plus virulentes viennent des patrons Tunisiens qui unanimement et systématiquement me disent la même chose à savoir ‘' c'était mieux autrefois''.Mais quand ils disent ‘'autrefois'' ils parlent des années 70/80. Ca me désole d'entendre ça mais d'un autre coté ça me rassure. Car finalement nous sommes tous confrontés aux mêmes problèmes.

Dans cette morosité ambiante dans laquelle je me refuse de tomber après tant d'années dans ce pays. J'ai envie de croire que cela ne va pas durer. Je souhaite qu'une élection rapide soit organisée afin d'élire un président qui remette le pays sur les rails.
Suis-je rêveuse peut être mais faut y croire.
Je rejoins les différents post sur la nonchalance des tunisiens et la difficulté pour recruter les gens.
Aucun chef d'entreprise n'a la recette magique pour bien mener la barque aujourd'hui. Des expatriés chefs d'entreprises  depuis plusieurs années ont été agressés ces derniers jours.
Alors courage attendons !!

A première lecture un rapport quia l'air bien ficelé sur le sujet

http://www.leaders.com.tn/uploads/FCK_f … eaders.pdf

bonjour,
j'ai lu vos messages et je suis d'accord avec vous ,le problème est qu'il y a des tunisiens très qualifiés qui travail très bien  mais qui sont très mal payer et trop de patron qui profite et se font de l'argent sur eux.
si vous chercher toujours du personnel moi je suis française et je connais des personnes très sérieuse et très qualifié comme chef de rang.
je suis moi même responsable de salle.
je reste a votre disposition.
bonne journée.

Bonjour Léo,

Alors le n° de tel que l'on vous à transmis pour un "très bon pizzaïolo" , qu'es ce que cela a donné?

[Modéré: veuillez évitez de poster votre numéro de téléphone sur le forum par mesure de sécurité svp]

Bnj je suis un pizzaiolo j'habite a Alger je cherche un travail

Bonsoir,
en haut rubrique Emploi...

Bonjour,
Je gère depuis plusieurs années un centre d'appels de plus de 100 salariés, et je confirme tout ce qui est dit plus haut.
Maintenant, il y a 2 possibilités : ou on s'adapte (plus ou moins) à la mentalité, ou on reste sur le fonctionnement de nos pays d'origine, mais ça ne donnera jamais de résultat.
Tout d'abords, il faut être soit même irréprochable, c'est à dire respecter le code du travail, les conventions collectives, et les usages du domaine d'activité.
Il faut établir le plus rapidement possible un contrat de travail, déclarer à la CNSS (et surtout ne pas hésiter à le prouver car souvent la CNSS a plusieurs mois de retard dans la saisie, et accuse les employeurs de ne pas déclarer).
Il faut bien établir les règles, car j'ai remarqué que même si une règle est contraignante, elle sera beaucoup mieux acceptée si elle est annoncée dès le départ (les salariés se sont tellement fait arnaquer, qu'ils sont très méfiants des promesses).
Il ne faut surtout pas faire confiance et ne pas chercher à "sympathiser", vous représentez celui qui fait travailler le salarié et qui encaisse l'argent de son dur labeur.
Si vous remarquez dans les commerces, celui qui est à la caisse est presque toujours le patron... ;)
Il faut organiser toute l'activité en partant du principe que votre salarié va rester au max 6 mois, c'est à dire que la transmission d'informations en mode oral ne peut pas fonctionner, il faut tout écrire pour que le prochain salarié en profite directement.
Pour fidéliser, il faut augmenter les salariés chaque année, et dans mon cas vu le fort turnover pour les nouveaux, j'augmente après le 6ème mois.
Il faut si on le peut, doubler chaque fonction importante (surtout celle qu'on ne peut pas remplacer soi même), pour ne pas avoir à subir une trop grande rupture au moment du départ d'un salarié.
C'est pas la peine de chercher la polyvalence, c'est pas du tout dans la mentalité.
Il ne faut jamais montrer au salarié qu'il est indispensable, sinon il va vous le "facturer"  :) , vous devez bien évidemment féliciter dès que possible, mais à un moment ça ne suffit pas, surtout s'il voit que vous dépendez en partie de lui.
Si un salarié se montre très compétent, il va bientôt partir pour monter sa propre structure ou se vendre au plus offrant (s'il commence à s'absenter, c'est qu'il passe des entretiens  :( .
Pour les retards et absence, vous devez afficher une règle : 4 retards = 1 avertissement, avec une conséquence de -50% sur la prime.
Vous devez mettre en place des primes, ça va être le moteur de la productivité, mais attention à ce qu'elles soient atteignables et facilement compréhensibles.
Pour le recrutement, il faut passer par Tanit Job (gratuit et bonne couverture), et ne pas hésiter à mettre régulièrement des annonces pour "anticiper".

Avec tout ça et encore d'autres approches, on restera toujours insatisfait du résultat, et on devra alors se poser la question si la contrepartie de tous ces efforts en vaut la peine par rapport à notre situation d'avant Tunisie. Tout dépend de ce qu'on recherche.