arbre vert a écrit:En fait, un métro restera toujours un métro, meme en Guyane. Et on est par natire, mefiant...un Guyanais est plus facile d'approche c'est sur. Surtout qu'il n'y a pas de racisme en guyane. Parce que dans les Antilles, les locaux, bien au contraire, auront du mal à vous parler...l'ecole est un bon moyen pour lier connaissance...
Je ne dirais pas "méfiant", je dirais "attentif"
Vous croyez que dans un bout du bout de France, un peu loin de tout, un gonze qui se pose là ne suscite pas de réticence? Mon défunt père a près une belle claque quand il a voulu s'installer sur le rivage languedocien à sa retraite: tant qu'il y venait un mois par an, c'était tout bon, dès qu'il a voulu s'installer, les mentalités ont changé!
Il y a une circonstance historique qui explique l'absence d'antagonisme entre Métros et Créoles guyanais: le vieux blanc clochardisé qui ne pouvait inspirer nul respect (le bagnard "libéré"), on a connu ça en Guyane pendant près d'un siècle, et ce n'est pas assez lointain pour que ça s'efface des mentalités profondes si ça disparaît progressivement des souvenirs (des grands-parents qui en parlent toujours).
C'est aussi une des explications de la réticence envers le travail manuel, considéré longtemps comme une sanction infamante réservée aux grands punis (à une peine de travaux forcés) et cette affection pour la fonction publique et le travail de bureautier.
www.bagnedeguyane.fr
En outre pas de Békés ici, ces générations de Blancs dominants les gens de couleur, des fois depuis quatre siècles. Au XVIIIe siècle, en Guyane, 75% des possesseurs d'esclaves étaient des mulâtres.
Bref, il y a une question sociale, mais guère de question ethnique.
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