Boulangerie française.

Bonjour,
Que pensez-vous de l'ouverture d'une boulangerie française au Brésil?
pouvez-vous me donner plus de détails sur:
-le visa business
-la somme minimum à investir
-lois/législation sur l'investissement étranger (partenariat obligé...)

En vous remerciant.

Bonjour,

Ben il y en a déjà......Puis, c'est grand le Brésil.......

Ha bon? Je ne savais pas, heureusement que vous êtes là pour cette réponse explicite.

Bonjour,
Votre question est étonnante car avant de penser à investir dans un pays, le minimum est de vous rendre sur place, y rester au minimum un mois et vous faire une idée de la viabilité de votre projet.
Je comprends la réponse de allspice dans ce cadre.
Allez d'abord faire un voyage de "découverte" au Brésil, allez voir comment les boulangeries (padaria) fonctionnent (tout à fait différent d'une boulangerie française ou belge), vérifiez les coûts et les bénéfices avant tout.
Ne mettez pas la charrue avant les bœufs!

Et si après ce voyage, vous estimez valable de poursuivre votre projet, l'étape suivante sera d'apprendre le portugais car cela sera indispensable.

Quant aux questions sur le visa d'investisseur, vous trouverez les réponses dans différents sujets ouverts sur ce forum.
D'ailleurs, en les lisant, vous ne perderez pas votre temps car il y a beaucoup d'informations utiles sur la vie et l'entreprise au Brésil.

et aussi, il y a à SAO des vraies boulangeries Françaises :
Des padarias qui font différents pains dont le français, italien etc.......

Douce France, le Fournil.......Mais comme je dis, le Brésil c'est grand.........

Il y a bien quelques boulangeries dites " à la française" au Brésil. Elles proposent des pains qui ressemblent effectivement à ceux de la France, ainsi que d'autres excellentes spécialités, à des tarifs généralement supérieurs à ceux de l'hexagone. La boulangerie "à la française" est un produit de luxe au Brésil. Ces commerces drainent une clientèle qui a des moyens et sont en général installées dans des quartiers dits" riches", et n'ont rien à faire dans des zones dites" populaires" où les tarifs de leurs produits ne seront pas acceptés par une clientèle aux revenus modestes. Vu l'affluence qui règne dans ces boutiques, on peut croire que l'affaire est rentable.
@+

Tout dépend où vous souhaitez vous installer au Brésil et quel type de padaria vous souhaitez ouvrir.
il faudrait d'abord, comme le dit Emilien, voyager, se renseigner, prendre le pouls du pays et des régions qui vous intéressent avant de se lancer dans un business plan.

à vos questions il n'y a pas une réponse, mais une pléiade de possibilités.
pas facile d'avoir des farines correctes ici et je suis stupéfait de voir le nombre d'employés dans les paderias, par exemple à coté de chez moi, une padaria toute simple. 2 caissières, 4 à la vente des pains et viennoiseries, 3 à la vente des produits d'épicerie, 1 pour préparer les cafézinhos, 3 serveurs au bar, 1 pour le ménage, 1 ou 2 managers et je dois en oublier... car c'était au premier coup d'oeil.
avec un loyer de 8000-12000 reals mensuel. il doit en dégager des pains :)  rien à voir avec la petite boulangerie de quartier.

Pour ce qui est des boulangeries, type françaises que mentionnent allspice, je pense que cela s'adresse plutôt à des clients de catégorie AAA++, qui aime bien la nouveauté et sont prêts à payer plus cher pour être "que chique!"
mais je te raconte pas le prix des loyers dans ces zones (chic)

Excellente analyse Chico Brasil: rien d'étonnant au fait qu'il y ait peu de chômage officiel au Brésil lorsqu'on emploie trois personnes où une seule serait nécessaire, et lorsqu'on divise un salaire qui devrait être décent par trois... Mais il faut bien trois tiers de compétence additionnés pour obtenir l'équivalent d' un employé qualifié...

Rectificatif: mon dernier post est adressé à Expat Brasil et non pas à Chico Brasil

Ce qui est sûr, c'est que le pain n'occupe pas la même place au Brésil qu'en Europe (surtout la France).
C'est vraiment un "accompagnement" dont on se passe souvent et sauf pour des gens qui sont cultivés et ont voyagé, les goûts sont "pervertis": on aime le pain ultra léger, qui a énormément levé, sucré en plus. On le sert parfois... rassis.

Au nord, on n'a pas ces boulangeries à l'européenne, donc il y aurait peut être un créneau mais comme dit plus haut, il est extrêmement difficile de se procurer une farine panifiable de qualité et sous le climat du nord (tropical très humide) c'est quasiment impossible de la conserver, et d'obtenir un levain qui ne file pas un sale goût au pain (j'ai fait le mien pendant des années à Belém et en Guyane, la croix et la bannière!).

Au nord, les boulangeries - pâtisseries ont souvent des services de livraison à domicile.

+1 pour le personnel très abondant, encore que ça diminue peu à peu, il me semble.

Qui a dit que je n'étais jamais allé au Brésil? Ma femme est de Salvador de Bahia. Je connais bien le pays et j'y travail en tant que consultant en sécurité privé. Je ne suis pas encore résident.

Parlons business: évidement que la clientèle visé est upé. L'idée n'est pas de vendre des chocolatines à la "midle class" mais bien de s'orienter vers des classe élevées en vendant un savoir faire français. S'installer dans un quartier commercial, entouré de building , vendre des sandwichs aux employés de bureau pour leur pose déjeuné (formule classic)... . Les villes envisageable sont: Rio, Sao Paolo et Manaus, Brasilia... là ou il y a de l'argent.

La question est: pour obtenir de la farine équivalente à la farine française peut-on la commander de guyane?

Je ne suis pas boulanger ni commercial je me renseigne pour un ami. Son idée me paraît bonne mais je ne connais rien au monde de la restauration.

La question est: pour obtenir de la farine équivalente à la farine française peut-on la commander de guyane?


Là je peux te répondre ayant fait du business entre la Guyane et le Brésil.

Tu ne trouveras pas de farine panifiable de bonne qualité en Guyane, sauf à la payer très cher.

Tu auras toutes les peines du monde à la faire venir (pas de ligne régulière de bateau,et par la route c'est une épopée... Amazone à traverser!)
Il sera plus économique de la faire venir via Rio ou Santos, où des lignes régulières de cargos arrivent et où des services de dédouanement fonctionnent normalement (enfin... selon les normes brésiliennes)

Manaus: oublie. Ton pain, une heure après être sorti du four sera mollasse, et en plus ce n'est pas du tout dans les traditions locales, même pour les "gentes fines"

En revanche, pense à Belo Horizonte parce que dans cette ville, manger sur le pouce à midi, c'est l'habitude.

Manaus à éviter donc, (vu les conditions climatiques...), Belo Horizonte, Curitiba, Porto Allegre semblent plus accès sur ce genre de commerces.
Merci Ben77,

@wallid:

Qui a dit que je n'étais jamais allé au Brésil?


Et où aviez vous dit que vous y étiez allé? Une présentation avec les informations utiles aurait évité que l'on doive jouer aux devinettes.

Je ne suis pas boulanger ni commercial je me renseigne pour un ami.


Pourquoi ne vient-il pas s'informer lui-même ici sur ce forum?
Il aurait pu poser des questions plus précises que vous qui n'y connaissez rien.
Ne sait-il pas écrire correctement en français ou peut-être intervenez-vous comme consultant à titre onéreux?
En fait, quand on parle de la nécessité de faire un voyage de découverte au Brésil, c'est à lui que cela s'adresse et pas à vous.

Bonjour Walid

Il existe en Guyane une boulangerie très renommée et qui fait du pain qui n'a rien à envier aux meilleures productions de la France métropolitaine, C'est une sorte de " Poilane" local  qui correspond tout à fait de par son concept à la boulangerie type de luxe des quartiers chics brésiliens. Elle se situe à Montjoly et se nomme " le baba au rhum". Son chef de fournil est... un brésilien. Peut-être cet établissement te  communiquera-t-il ses sources d'approvisionnement.
Une boulangerie à Natal où je vis me rappelle étrangement cette boulangerie guyanaise ( cf. gosto de pão)...

Le baba au rhum est surtout connu pour ses excellentes pâtisseries, mais j'aurai la cruauté de dire qu'au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. On est loin de Poilâne^^

Et en Guyane comme à Belém ou Manaus, un pain aussi bon soit-il sorti du four devient très vite caoutchouteux.

******************

Bien garder en tête que toute la Guyane, c'est une population inférieure à celle d'un quartier moyen de grande ville  brésilienne, population dont les 2/3 consomme le "vital" et guère plus. Comme il n'y a pas de circuit économique avec le Brésil - sauf aux marges et malgré le pont en souffrance, ce n'est pas près de changer -, on ne peut guère établir de comparaison ni se fier à des circuits commerciaux.

Cela dit, oui un bon artisan aura peut être des trucs à donner sur la farine à sélectionner, et le moyen de la travailler. Il le fera d'autant plus volontiers (s'il est sympa) que ce ne sera pas pour un concurrent direct.

[modéré : vulgarité + insultes = ban sans préavis]

Merci au autre pour leurs infos constructives.

C'est désolant de voir ce type de comportement, cela ne donne vraiment plus envie de répondre à quoi que ce soit...

il y a 10 mn un mec m'envoi un mail en messagerie privée par Expat.com, sans se présenter ni rien, et me dit vouloir venir au Brésil de toute urgence.

je lui dit que ça va vraiment être dur, qu'il n'a pas de compétences viables mais que je suis disposé à lui donner plus de détails si il se présente.

sa réponse: Non.

super ambiance!

C'est désolant de voir ce type de comportement, cela ne donne vraiment plus envie de répondre à quoi que ce soit...


Bonjour, ce genre de vulgarités lui rapporte un ban direct, et sans préavis.

Merci à toutes celles et ceux qui ont partagé des informations sur cette discussion, c'est vraiment très intéressant, et je suis sûr que cela pourra aider de nombreuses autres personnes.

il y a 10 mn un mec m'envoi un mail en messagerie privée par Expat.com, sans se présenter ni rien, et me dit vouloir venir au Brésil de toute urgence.

je lui dit que ça va vraiment être dur, qu'il n'a pas de compétences viables mais que je suis disposé à lui donner plus de détails si il se présente.

sa réponse: Non.


on trouve de tout sur internet, du pire, au meilleur ! faut voir ce que l'on lit parfois ... je sens que l'on va ouvrir une discussion "les perles" :)

J'ai eu ça aussi, avec pour toute réponse un tombereau d'injures^^

Pas de notre faute si le Brésil n'est pas ouvert à tous les vents!

il faut me signaler ces messages privés, et je saurai quoi faire de leurs auteurs ;)

Mon intervention était pourtant motivée: le boulanger en question aurait déjà pu nous dire quelles sont ses préférences sur le choix de la ville.
Je ne crois pas qu'il choisirait les régions les plus chaudes du Brésil alors que sa profession l'oblige à travailler près d'un four à 300 ou 400 degrés.

J'aimerais bien savoir qui a recommandé (+1) ce message postérieurement modéré de wallid.
Julien peut-il nous le préciser?

EmilienPaulista a écrit:

J'aimerais bien savoir qui a recommandé (+1) ce message postérieurement modéré de wallid.
Julien peut-il nous le préciser?


Moi, dans un premier mouvement que j'ai regretté par la suite: autant je désapprouvais sans ambiguïté le ton employé par Wallid, autant j'étais agacé par tes remarques: quand on ne s'intéresse pas à une discussion, il suffit de ne pas y participer, inutile de décréter qu'elle est inintéressante.

Je répète que j'aurais dû tourner sept fois mon doigt sur la commande avant de la pousser: le caractère inacceptable du message était patent et mon acte était de ce fait des plus maladroits. Le manque de franchise n'étant pas mon principal défaut, j'assume cette erreur publiquement, puisque la question est posée en public. Je retire mon plussoiement dès maintenant.

Et je m'en excuse auprès de tous.

Ok, bravo pour ta sincérité, elle t'honore.
Faute avouée, faute pardonnée.
A+

OLA!!

Je crois qu'on se satisfait tous du pao francês (paozinho) au quotidien et que l'on trouve dans quasiment toutes les padarias.

Les quelques boulangeries françaises que j'ai nommées, proposent des viennoiseries et patisseries vraiment françaises. Certes, c'est un peu plus cher. On y va plutôt pour se faire un plaisir, s'acheter 2 ou 3 macarons, des madeleines, un éclair, bref c'est occasionnel.

En fait recevant des invités à diner, ceux ci ont apporté une cesta avec des petits pains français (aux raisins, noix etc...) comme présent. c'est comme ça que j'ai appris l'existence de ces boulangeries à Sao.

Par la suite, lors de grandes occasion, comme un anniversaire à la maison, ou pour un petit déj spécial, il m'est arrivé de me fournir là. C'est resté une idée originale......

Maintenant, l'idée des sandwichs n'est pas à mon avis l'idée absolue. Dans les quartiers d'affaires, il y a les padarias qui font l'affaire avec une quantité impressionnante d'itens brésiliens, les restaus au kilo, les rodizios, les places alimentaires des shoppings, pris d'assault à l'heure du déjeuner. Pour ceux qui reste au bureau, ils se font livrer. J'ai rarement vu des brésiliens s'envoyer un sandwich le midi, encore moins dans la rue. Une coxhinha, un folhado, un pastel, à la rigueur, mais un casse dalle? HUM...

Il y a une grande différence entre ouvrir une boulangerie française, et une sandwicherie! Ce n'est quand même pas pareil! Si c'est pour faire en plus son propre pain pour les sandwichs, ils seront alors vendus une fortune et donc assez éloigné du pouvoir d'achat des employés de bureaux. Même si ils travaillent dans des quartier huppés, ils n'en n'ont pas forcément les revenus qui vont avec.

Cela dit, il faudrait sur place étudier le concept et l'adapter aux us et coutumes locales. C'est mon point de vue.

En France même on commence à avoir des hamburgers de luxe, avec pain non industriel mais de première qualité, viande AOP, sauces maison et salades d'accompagnement bios, pommes de terre non frites AOP, etc. 
C'est très tendance dans les quartiers à la mode, tout comme à la Défense (je précise pour les non Français: le plus grand quartier d'affaires du pays).


A ce compte les revistas brésiliennes commencent à critiquer les pasteis et coxinhas qui sont en partie - mais pas qu'eux - à l'origine de l'épidémie d'obésité qui sévit ici comme ailleurs, tout comme chez nous les produits des fastefoudes et des kebabs quand on y va quotidiennement.

Peut être - je dis bien peut être! - que ce concept fondé à la fois sur le bon goût et sur le bien être (pas de gras, pas de sucre, pas de chimie:) plairait, à condition qu'il soit accompagné d'un plan marketing considérable, pour faire connaître le produit, et surtout qu'on ait les reins assez solides pour tenir, le temps qu'un nombre suffisant de consommateurs permette de trouver l'équilibre.

Je dois dire que je suis un peu pessimiste, parce que si tous les peuples sont ancrés dans leurs habitudes alimentaires, le Brésil me paraît de ce point de vue là être encore plus "conservateur", au point même que les spécificités propres à chaque région ne dépassent guère les frontières de celles-ci.

Manger comme dans le Mina Gerais ailleurs que dans le MG, c'est dur et la cuisine du Para, à la fois sublime et complètement atypique, on ne la trouve guère que dans le Para (exemples parmi d'autres) Il y a bien sûr le "tronc commun" (churrascos, feijoada, etc.)

Alors bien sûr, dans des mégalopoles cosmopolites (au premier rang desquelles S. Paulo bien sûr) on trouve de tout comme restaurants même si je suis à peu près sûr qu'il est plus facile d'y manger japonais, italien, chinois que paraense.

De là à ce qu'il y ait des créneaux qui tournent comme produits très originaux et de consommation quotidienne... là je doute. Il y a un mur entre le fait d'aller explorer une fois de temps en temps une cuisine inconnue et s'en régaler chaque jour.

Cela dit rien n'est impossible, et celui qui fait fortune a en général eu raison contre des avis généraux quasi unanimes. mais pour un comme ça, il y en a dix qui se plantent. Or les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

J'avais étudié il y a un an, l'ouverture d'un franchise de distribution de pains à l'ancienne à Sao Paulo (je ne pense pas avoir le droit de les mentionner).
Ils demandaient un investissement de base entre 1 et 2 millions d'euros.
pour donner un ordre d'idée.

Le propriétaire de cette franchise a certainement une expérience réelle et objective des coûts et des investissements nécessaires.
Voilà donc des chiffres à prendre sérieusement en considération.

Bonjour à tout le monde

J'ai repris une boulangerie il y a 4 ans à Curitiba, au centre ville, et je suis en train de la vendre.

Comme j'ai lu, il faut venir au Brésil, faire un tour, voir la question locale, administrative etc, faire ça par internet ne veut rien dire.

Ici il ne fait pas trop chaud, la farine est assez bonne pour le "pão francês" Anaconda, Venturelli et d'autres, j'ai eu au début une expérience drammatique avec Guth et même pour le pain de campagne.

Dès le début j'ai choisi de faire une production locale, sachant qu'une production française trouverait une clientèle trop restreinte (et casse-pieds, mais que ça reste entre nous).

Je fait une production française pour un petit groupe d'étrangers qui apprécient le pain de campagne, brioches croissants et pains au chocolat (sur commande) et autres gateaux dont je leur donne envie en leur parlant.

à plus

Venir au Brésil veut dire avoir des frais importants de santé (assurance), d'éducation des enfants, de sécurité (sous forme d'habitation).

En quattre ans les prix ont augmenté de plus de 100% (sucre, chocolat), la viande même 300%.

Si vous êtes jeunes la façon la plus facile est d'avoir un enfant né au Brésil, du coup vous avez un visa permanent.

Sinon je confirme tout ce qui a été dit par les vieux du forum.

expatbresil a écrit:

J'avais étudié il y a un an, l'ouverture d'un franchise de distribution de pains à l'ancienne à Sao Paulo (je ne pense pas avoir le droit de les mentionner).
Ils demandaient un investissement de base entre 1 et 2 millions d'euros.
pour donner un ordre d'idée.


Si tu sait comment faire le pain, pourquoi acheter une franchise?

Si tu sais faire de la comptabilité pourquoi prendre un expert comptable?

:lol:

parce que au Brésil, il vaut mieux! c'est très complexe la compta au Brésil, avec la receita fédéral oeil de lynx!

Blague mise à part, tout le monde à raison, dit différemment mais les opinions se ressemblent et s'assemblent :)

en bref, avant de se lancer dans un projet à l'étranger, il faut avant tout faire une étude sérieuse du bien fondé et se garantir les arrières.

Je viens de lire un article sur le proprio de D...e F....e, sur le net, le parcours est intéressant...

Il serait très intéressant que fabrice75 nous donne plus de détails sur son expérience personnelle.
La boulangerie est un domaine que nous ne connaissons pas en détail, son expérience et ses conseils seront donc de prime importance.

Pourquoi vend-il sa boulangerie?
Combien a-t-il investi?
Quels sont les retours financiers de cet investissement?
A-t-il loué ou acheté le local?
A-t-il dû payer une reprise de fond de commerce? (luvas) Si oui, combien?
Va-t-il ouvrir un autre commerce? Aussi une boulangerie?
Va-t-il rester au brésil ou revenir en France?

Si ces questions ne sont pas trop indiscrètes, je suis sûr que les lecteurs de ce forum seront très intéressés par les réponses que fabrice75 pourrait y apporter.

Je suis sûr que tous se joindront à moi pour l'en remercier d'avance.

Bonjour

Excusez-moi pour ne pas rentrer dans ce qui concerne les détails financiers sur un forum public. D'autant plus que mon cas n'est pas représentatif, pour généraliser il faudrait prendre en considération trop de facteurs, il ne représente que lui-même.

J'ai des autres perspectives intéressantes avec moins de stress, je vai rester au Brésil, aussi à cause de la situation française qui se dégrade de plus en plus.


@ expatbresil

Je ne voulais pas dire quelque chose de déplacé à propos de la franchise du pain, c'était juste une question. Des fois les gens voient les choses plus grande de ce qu'elles sont, en fin de compte ceux qui ont commencé une franchise sont des personnes comme nous qui avaient ou ont acquis et accumulé une compétence particulière, plus souvent le deuxième cas.

La compta: ici au Paranà seulement un expert comptable peut maintenir la comptabilité d'une société, même pour faire imprimer les factures (nota fiscal) il faut que l'imprimeur reçoive l'autorisation de l'expert  comptable, de même pour des démarches administratives.

Expériences:

Produit, il n'y a pas de constance dans la qualité des produits, même de marque.
Chocolat qui change d'un lot à l'autre, plus gras, moins gras...
Cacao même chose, on apprend par des voies diverses qu'ils ont changé de fournisseur, le cacao vient d'un autre pays ...
Farine pour "pao frances" idem, des fois ça n'a même pas l'air d'une pâte, ça coule presque ... et la journée commence comme ça!

Assistance technnique, il faut vérifier si c'est le fabricant lui-même qui assure l'assistance, sinon c'est "complicado" comme on dit, du genre n'importe quoi, tu les appellent ils ne viennent pas, ou sans outils, et tant que le mec arrive tu ne sais pas ce qu'il va se passer. Il ya des mecs supers, vraiment, mais il y a une quantité de vaut-rien, au mieux.

Comme disait justement un autre intervenant c'est du genre la croix et la bannière, sans parler du personnel.

Au moins les lecteurs de ce forum pourront en tirer un enseignement important, que nous nous lassons d'ailleurs de répéter: ce n'est pas sur un forum que l'on peut trouver la réponse à certaines questions essentielles comme : quelle est la viabilité d'un investissement au Brésil? Combien faut-il investir? Cela en vaut-il la peine?
Puisque même sous le couvert d'un relatif anonymat, de telles informations restent manifestement confidentielles.

Il n'y a pas d'autres solutions que, soit s'adresser à une firme spécialisée en étude de marché, soit effectuer soi-même, sur Internet tout d'abord, puis sur place ensuite, une enquête minutieuse, avec le "jeitinho" brésilien, pour obtenir ces informations par contact personnel auprès de ceux qui les détiennent.

EDIT: je pense que le "relatif anonymat" n'existe en réalité pas puisque je crois avoir trouvé sur Internet l'adresse de la boulangerie en question.

@ fabrice, je ne l'ai pas mal pris, juste une petite boutade.
J'ai étudié plusieurs business plan, plus ou moins viable au Brésil et je n'ai pas de savoir faire dans le pain, quelques connaissances sans plus, c'est pourquoi je me suis orienté sur la franchise.
l'investissement étant important, j'ai finalement créé une société.